"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

mardi 24 décembre 2019

Sainte Nuit de Noël







Le Temps de l'Avent s'achève. J'ai été heureux de le partager aux travers des messes en l'église Saint François sur les Hauts de Rouen en compagnie de mes frères chrétiens venus d'au moins trois continents.


Belle et Sainte Nuit de Noël 





C.Dragasès





 

dimanche 22 décembre 2019

Bihorel, un territoire perdu de la démocratie





Tout le monde a lu ou devrait avoir lu "les Territoires perdus de la République" paru en 2002 et rédigé par un collectif d'auteurs qui connurent après la sortie de l'ouvrage un bannissement social orchestré par la bienpensance. 
On pourrait de nos jours écrire non pas la suite mais bien le complément de ce premier ouvrage et l'intituler "les Territoires perdus de la Démocratie". Bihorel pourrait servir de référence et y figurer en bonne place parmi d'autres communes.

Voilà bien longtemps, mes chers Compatriotes, que la démocratie à Bihorel n'est plus qu'un théâtre d'ombres. 
Nous le savons depuis l'adoption du PLU en 2010, malgré l'avis défavorable rendu par le commissaire enquêteur. Nous le savons depuis la fusion imposée par un petit marquis en rupture de banc démocratique contre l'avis de la population exprimé dans les urnes. 
Mais c'est également au quotidien dans notre commune que la démocratie est bafouée par les mille et une décisions prises dans le clair obscur du bureau d'un freluquet qui a confisqué la mairie pour en faire sa tour d'ivoire. 
Bafouée lorsque toujours le même s'octroie le droit de signer des engagements financiers pour Bihorel à hauteur de 400.000 euros sans avoir à en référer à quiconque !

Rappelons tout d'abord ce qu'est la démocratie : "le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple " selon la définition d'Abraham Lincoln et non pas comme nous la vivons à Bihorel, le gouvernement d'un freluquet, par un freluquet et pour un freluquet.

Lundi 2 décembre s'est tenue une réunion à laquelle la plèbe bihorellaise était conviée pour qu'on lui présentât le fruit de la réflexion des "sachants" sur le réaménagement de notre place de l'église et ce fut l'exacte illustration de ce que je viens de décrire. 

Le quadrille était en place. Notre petit marquis debout sur l'estrade, à mi-chemin entre Guy Lux et Jean Pierre Foucault, était le seul à avoir en main un micro qui lui servit à couvrir les interventions qui lui déplurent.

En introduction, il nous précisa qu'il s'agissait bien évidemment d'une réunion de "concertation" et non pas de "présentation", comme pour rassurer les naïfs qui y croiraient encore. L'illusion fut de courte durée puisque dès les premières pages du sacro-saint "powerpoint", il nous était indiqué que les travaux commenceraient au premier semestre 2020, soit un mois après cette réunion... Cela fait court pour la "concertation", non ?

On eut aimé avoir à choisir entre plusieurs projets pour notre place ou même, (soyons fous) , participer à la réflexion, en effet qui mieux que les Bihorellais savent et ont à décider de ce qu'ils veulent pour la place de leur village ?
Non, au lieu de cela, un obscur cabinet d'architectes choisi sans doute en raison de leur copinage avec les urbanistes de la métropole, nous a servi une bouillie pour chat sans doute déjà vendue à plusieurs reprises à diverses collectivités pour relooker leur " centralité ". 
Même pas fichus de nous faire une présentation en 3D, sans doute pour que les pékins que nous sommes, ne se rendent pas bien compte de la laideur et de la fadeur de l'ensemble du projet. Ce cabinet de baltringues qui riochaient lors des interventions des Bihorellais, fit étalage de tout son manque d'imagination, surtout dans les matériaux qui seront utilisés : des pavés. Et cela, mes chers Compatriotes, pour délimiter les "zones de rencontre", les "cheminements doux" et autre "zone de décompression". Bref tout le volapuk des technocrates et communicants y passa.


murs en "gabions" futurs remplaçants des arbres de la place de l'église qui vont être abattus (coté rue de la république)

Alors à quoi va ressembler notre place de l'église, puisque tout semble acté ?

Avant tout, ce sont les arbres de la place qui sont les premières et grande victimes de ce réaménagement décidé par notre petit marquis. Tous abattus ! Regardez les bien car leur sort est scellé !
A Bihorel "Houbron" devrait devenir le nom d'une marque de glyphosate, tant depuis quelques années le maire flingue tout ce qui ressemble à de la végétation sur notre commune. 
On ne compte plus à Bihorel, les parcelles et jardins détruits pour laisser la place à des étrons en béton et maintenant voilà qu'il s'en prend au talus et aux arbres de la rue de la République en face des commerçants pour les remplacer par ces gracieuses cages à caillasses nommées "gabions". Quelle imagination, quel sens de l'esthétique  et quel sens de l'histoire qui dans bien des villes est à la revégétalisation des "centralités" (sic). Lorsqu’il s’agit de faire dans le hideux et le ringard, notre freluquet ne déçoit jamais.

Autre initiative, la diminution du nombre de places de stationnement de 20%. Les voitures de ceux qui stationnaient sur la place pour continuer leur déplacement en bus, devront maintenant aller sur le parking de...la piscine actant ainsi sa fermeture définitive. Dans l'histoire de Bihorel, Houbron restera donc comme le maire qui ferma la piscine municipale, inaugurée en 1972 faut-il le rappeler, confortant ainsi son image de démolisseur de Bihorel.

Sur le plan du réaménagement de la place, bizarrement le square et le presbytère sont laissés en "blancs", un peu comme s'ils n'existaient pas et les travaux concernant cette partie de la place sont eux étonnamment prévus dans une deuxième phase.

Nul besoin d'être très perspicace pour deviner la réponse. Notre petit marquis a demandé à la justice française d'annuler une clause fixé en 1873 par le donateur du terrain où furent édifiés notre église et son presbytère: que l'emplacement soit occupé par un presbytère ou une école. 
Notre bétonneur a clairement exprimé son souhait d'y voir construire un immeuble de logements. Alors évidemment pas question de réaménager le bas de la place (près du fleuriste et du notaire) pour tout démolir quelques mois plus tard afin de permettre l'édification d'une nouvelle cage à lapins sur la place. Si vous voulez mon sentiment, les jours du  square et les arbres qui s'y tiennent sont comptés. Trois bacs à fleurs et quelques gabions apporteront au bas de la place un aspect "moderne" comme seul sait en imaginer le freluquet et son mauvais goût. 

Et les Bihorellais présents à cette réunion, quelles furent leurs réactions ? 
Deux réactions dominèrent. La première fut " mais où j'vais garer ma bagnole " (à prononcer avec l'accent parigot).  La deuxième fut celle des adeptes de la pédale qui affirmèrent que les pavés, c'est pas bon pour les rayons et que les ralentisseurs qui ont trop d'angle, sont eux aussi mauvais pour les rayons et les hémorroïdes des mêmes adeptes.  Apparemment, vu la hauteur d'esprit montrée et le coté judicieux de leurs réactions, ça doit être aussi mauvais pour les neurones.

Seule une habitante fit une remarque qui trouva mon assentiment. Si je résume à ma façon son interrogation, elle se demandait si pour redonner de la vie à la place d'une commune, des caillasses en cages et des pavés tristes comme un jour de pluie sans fin, c'était la bonne solution ?
Et de proposer, le retour d'un bistrot, la construction d'un kiosque à musique, bref des lieux de rencontre pour les Bihorellais où ils pourraient étouffer un pierrot (1) tout en écoutant d'autres Bihorellais jouer de la musique et faire leur marché. Une place humaine, tout simplement. 
Je dois dire que ce furent les seules paroles intelligentes prononcées ce soir là au sujet de l'avenir de notre place.  

Début des travaux courant janvier, après une "concertation" de trois semaines (maximum) auprès des premiers concernés : les habitants, qui fidèles à eux-mêmes depuis une quinzaine d'années, roupillent profondément et se réveilleront comme pour le PLU ou le PLUI lorsque la catastrophe sera devenue irréversible. 

Mes chers Compatriotes, les Bihorellais ont le maire qu'ils méritent et auront la place de l'église qu'ils auront laissée construire. 
Bihorel est devenu un territoire perdu de la démocratie et pour cause, d'un coté un autocrate issu de cette droite en carton pâte qui n'a pas d'idée mais seulement des intérêts et de l'autre des veaux consommateurs de commune. 

Là dedans, la seule perdante c'est Bihorel qui ne méritait pas ça.


C.Dragasès


(1) "étouffer un pierrot" : boire un verre de vin blanc










mardi 17 décembre 2019

Réel et Légal par Michel Onfray



J’ai dit un jour, et je le répète, que je défendrais toujours une idée juste de BHL contre une idée fausse d’Alain de Benoist en même temps que j’agirais de même avec une idée juste d’Alain de Benoist contre une idée fausse de BHL. Il fallait juste entendre une chose élémentaire qu’on s’étonne de devoir dire et redire: je préfèrerai toujours une idée juste à une idée fausse, peu importe qu’on la trouve chez tel ou tel et quelle que soit la couleur politique de qui la profère.

A l’époque, le Premier ministre, qui s’appelait alors Manuel Valls, y avait vu la preuve que j’étais passé du côté obscur de la force -autrement dit: à droite! C’est pourquoi je l’avais traité de crétin, un mot qu’on me ressert sans cesse  en le sortant de son contexte de réponse à une attaque. C’est ce même homme qui, candidat à la mairie de Barcelone, a défilé dans la rue avec l’extrême droite contre le chef du gouvernement espagnol. On a les fidélités qu’on peut… Qu’en ont alors pensé ses amis, tels BHL ou Patrick Bruel? Je ne sais.


Cette exigence éthique m’est venue lors de ma lecture de l’œuvre complète d’Albert Camus pour un livre que je préparais sur sa politique libertaire. Sartre avait écrit que la dénonciation du Goulag faite dans L’homme révolté (Gallimard, 1951) avait plu à la droite, ce qui prouvait que son analyse était irrecevable, donc fausse! Camus avait riposté: "Si enfin la vérité me paraissait être de droite, alors j’y serais." Droite et gauche ne sont pas rien, certes, mais elles ne sont pas tout, car seule la vérité est le fin mot de l’affaire. Je n’en démords pas.
Il existe une idée qui oppose le pays réel au pays légal: que faut-il en penser en soi ?

Selon cette proposition, il existerait donc un pays réel fait de banquiers et de paysans,  de puissants et de misérables, de riches et de pauvres, de citadins et de campagnards, de Parisiens et de provinciaux, d’hommes et de femmes, de catholiques et de musulmans, de blancs et de gens de couleur; selon cette même proposition, le pays légal qui se trouverait incarné dans les institutions, à l’Assemblée nationale et au Sénat, dans les médias, dans les lieux de pouvoirs, ne coïnciderait pas avec le pays réel car seuls les banquiers, les puissants, les riches, les citadins, les Parisiens, les catholiques, les blancs semblent représentés. Cette idée est-elle vraie ou fausse? Bourdieu y souscrirait probablement, les décolonialistes aussi, les LGBT de même et, pour ma part, j’y consens.


Or, il se fait que l’on associe traditionnellement cette idée du pays légal opposé au pays réel à Charles Maurras qui, dans son Enquête sur la monarchie (Nouvelle Librairie nationale, 1900) oppose "le pays officiel et légal, qui s’identifie au gouvernement parce qu'il en retire l’aliment de sa vie, ce petit pays constitutionnel (au) pays vrai, le pays qui travaille et qui ne politique pas". Selon Maurras, le "pays légal" repose sur "quatre États confédérés" que sont les juifs, les protestants, les francs-maçons et les métèques! On sait que le nationalisme intégral de Maurras ainsi que son antisémitisme lui ont valu d’être arrêté à la Libération, condamné pour intelligence avec l’ennemi et haute trahison à la réclusion criminelle à perpétuité et à la dégradation nationale.


Depuis lors, à la façon du chien de Pavlov, cette association du pays légal au pays réel vaut excommunication immédiate lors de fulminations médiatiques. Le maurrassisme, dont on ne sait la plupart du temps pas ce qu’il signifie, fonctionne en étiquette infamante. On ne lit pas Maurras, car on croit savoir ce qu’il a déjà dit par le ouï-dire associé à son nom. Or, mon problème n’est pas de défendre Maurras mais, au mieux, d’inviter à le lire afin de savoir quoi en penser par soi-même. Et l’apprécier ou non  selon le seul ordre des raisons et non des rumeurs.


L’écume des jours a donné récemment une illustration de cette façon de faire désormais bien connue. Le 15 novembre 2018, sur France-Inter, haut-lieu de l’inquisition nihiliste, Benjamin Griveaux a dit ceci: «"C’est le pays légal qui rencontre le pays réel, pour reprendre les propos de Marc Bloch il y a bien longtemps." Il s’agissait pour lui d’opposer le monde politique évoluant dans ses sphères au petit peuple vivant loin de tout ce monde-là. A ce coup de sifflet, l’estomac du chien médiatique envoie ses acides digestifs! D’abord Griveaux accablait le pauvre Marc Bloch qui, historien résistant torturé et exécuté par la Gestapo, n’a jamais repris à son compte cette pensée, l’erreur méritait en effet d’être soulignée pour la mémoire de ce grand historien, mais il aurait validé tout Charles Maurras avec cette seule petite phrase!


On peut éviter la mort médiatique, même si la toile conserve indéfiniment la trace de l’accès de fièvre, en faisant acte de résipiscence.Qu’on se souvienne de l’acte de contrition catholique: "Mon Dieu, j’ai un très grand regret de vous avoir offensé parce que Vous êtes infiniment bon et que le péché vous déplaît, je prend la ferme résolution, avec le secours de votre sainte grâce, de ne plus vous offenser et de faire pénitence"… La chose se dit désormais au confessionnal planétaire qu’est le réseau dit social repris ensuite par les médias classiques car cette pitance avariée est devenue la seule nourriture.


Griveaux, en lice pour les municipales à Paris comme chacun sait, se fend alors de ce tweet: "Pas réveillé ce matin, je ne comprends pas comment j’ai pu commettre une telle erreur. Mais j’invite chacun (et moi le premier !) à relire L’Etrange Défaite de Marc Bloch. Ses leçons restent malheureusement très actuelles. L’erreur est humaine." Passons sur le ridicule de cette invitation faite à relire un livre quand la plupart du temps on ne l’a jamais lu… Je ne présume pas de l’inculture de Griveaux, il a pu lire Bloch, mais l’invitation faite à chacun de relire Marc Bloch me suffit.


L’association pays réel & pays légal signale donc immédiatement le délinquant intellectuel, "le cochon de la pensée" pour utiliser l’expression récemment réservée à Eric Zemmour par Jean-Michel Apathie -l’homme qui déplorait n’avoir mangé que des crevettes et pas des homards à la table de feu François de Rugy… Mais pour les demi-habiles seulement. Car j’ai souvenir, en ayant récemment lu Les Misérables (dans l’édition de la Pléiade, c’est à la page 811…) d’avoir sursauté en lisant cette même formule sous la plume de Victor Hugo qui accusait Louis-Philippe d’un certain nombre de choses dont "l’absorption du pays réel par le pays légal".


La formule, l’idée donc, se retrouve sous la plume de Victor Hugo, et non chez Maurras; en 1862 et non en 1900; dans Les Misérables et non dans Enquête sur la monarchie.  Je ne crains pas que les demi-habiles remontent au front, comme le rouge, et décrètent Hugo coupable de maurrassisme avant d’en interdire la lecture dans les collèges où quelques professeurs old school pourraient encore conseiller la découverte de ce chef d’œuvre en cachette de l’Inspection générale et des pédagogistes.


Maurras est bien utile aux tenants du politiquement correct car, en infectant de sa réputation funeste cette idée juste de Victor Hugo, il en rend l’usage impossible alors qu’elle seule permet de rendre compte de ce que nous vivons aujourd’hui. On comprend l’intérêt qu’il y a chez ceux-là à tuer les mots pour mieux effacer les choses qu’ils qualifient.


Car, comment penser les taux faramineux d’abstention aux élections? L’élection de Macron par défaut? La faveur dont jouissent dans les urnes les partis de Le Pen et Mélenchon en même temps que les petits partis protestataires? Le mouvement des gilets-jaunes? Celui des grévistes qui manifestent pour maintenir le système de retraite solidaire? La montée des partis dits populistes en Europe? La récente confirmation du Brexit par les électeurs de Boris Johnson? Comment penser tout cela, donc, sans convenir qu’il existe bel et bien une fracture qui semble irréductible à cette heure-ci entre le pays réel et le pays légal -comme l’écrivait Victor Hugo…




Michel Onfray









mercredi 11 décembre 2019

Le manche du râteau se rapproche




C'est bien tous les mêmes. On dirait du Houbron dans le texte après le vote des Bihorellais rejetant la fusion avec Bois-Guillaume.

Ce dont ils ne se rendent pas compte, c'est qu'à force de marcher sur le râteau, le manche se rapproche sacrement de leurs têtes. 

C.Dragasès









mardi 10 décembre 2019

Le style de Marcel Proust vu par Louis-Ferdinand Céline



Marcel Proust recevait, voilà un siècle, le prix Goncourt pour son roman A l'ombre des jeunes filles en fleurs.

L’événement fut très commenté et le style de Marcel Proust parfois moqué par les critiques littéraires ou ses collègues écrivains.

Mais je ne résisterai pas, mes chers Compatriotes, à l'envie de vous faire partager l'avis de Louis Ferdinand Céline sur le style de Marcel Proust :

«Proust explique beaucoup pour mon goût: 300 pages pour faire comprendre que Tutur encule Tatave, c'est trop.»   (1)

C.Dragasès


(1) extrait d'une lettre à Milton Hindus en 1947








dimanche 8 décembre 2019

La France éternelle, celle de l'Aspirant Frison-Roche





"Oh tendre France, douce gardienne de mon baptême,
Prenez ici ma vie, je vous en fais le don,
Veillez sur ma famille et tous les gens que j'aime,
Et rendez je vous prie mon sacrifice fécond..."



Ne voyez-vous pas là, mes chers Compatriotes, un quiproquo, un décalage, une erreur d'espace et de temps, un gouffre, un abysse qui semble incommensurable ?

Je m'explique. L'Aspirant Frison - Roche, Colonel des Gardes a donné sa vie pour la France éternelle, pas pour sa remplaçante, cet ersatz en guimauve que nous construisent tous les "Macron" et les "Houbron" ,  patriotes de foire du trône.

Mes chers Compatriotes, il serait grand temps de nous débarrasser de tous les démolisseurs de la France que nous avons reçue en héritage.

C.Dragasès

   






samedi 7 décembre 2019

Samedi soir




C'était en 1976...







Pastèque et porteur de valises



Depuis fort longtemps, j'écris sur ce blog que l'écologie est quelque chose de beaucoup trop sérieux pour être confiée aux seules pastèques, ces gauchistes habillés en vert. Le nouveau président d' E.E.L.V, Julien Bayou, nous ferait presque regretter Cohn-Bendit  même si c'est le même genre de tête à claques.

«Merci à mes parents qui m'ont donné le goût de l'engagement et de la désobéissance [...] Mon père était fanfariste, ma mère était porteuse de valises pour le FLN algérien et évidemment si je suis là devant vous, c'est un bon mélange des 2, radical et festif.». 
Telle fut la première déclaration du nouveau président fraichement élu. 

Sûr qu'il n'a pas fini d'en porter des valises. Celles de l'ultra gauche anti-sémite et celles des islamistes avec lesquels Europe Écologie Les Verts défilait le 10 novembre dernier sous les cris de Allah akbar.

Tiens au fait, qu'en pense Mme Bonneau candidate E.E.L.V à la mairie de Bihorel ?

C.Dragasès








lundi 2 décembre 2019

"Qu’en est-il d’un pays qui envoie ses plus courageux combattre les racines d’un mal qu’il semble laisser prendre racine, sans beaucoup de résistance, sur son propre sol ?"






En ce jour d'hommage de la France à ses fils tombés au Mali, je souhaitais vous faire partager cet excellent texte de l'Abbé Christian Venard, prêtre et aumônier militaire. (parution FigaroVox du 27 novembre)


 


"Mardi. Très tôt, la sonnerie du téléphone retentit: «Padre, es-tu au courant, que treize de nos gars sont morts au Mali?». À cette heure matinale, je ne sais rien. Si la terrible nouvelle est avérée, en ce moment même doit se dérouler le travail intense et délicat des régiments concernés, des états-majors, pour prévenir chaque famille. Des images défilent. Ces moments à jamais gravés dans ma mémoire, quand on doit annoncer l’irrémédiable à une épouse, à des enfants, à des parents. Il est mort. Au combat. Là-bas, si loin. La veille encore il téléphonait aux siens en plaisantant. Il était parti voilà plusieurs semaines, embrassant ses proches et les rassurant sur son retour certain. Quelques messages à des amis militaires. La confirmation arrive, sous forme d’un appel très bref, d’un frère d’armes m’intimant évidemment la discrétion la plus totale. Il égrène la triste litanie de ces treize noms, que dans quelques heures les Français s’approprieront.

Dès les premières minutes qui ont suivi l’annonce officielle, les médias ont insisté sur le lourd bilan payé en une seule journée par l’armée française. Faut-il rappeler que ce n’est pas le nombre qui fixe la noblesse de leur sacrifice au service de la Patrie? Pourquoi les réactions furent nettement moins vives, quand le 4 novembre dernier le brigadier Ronan Pointeau a été tué, au Mali aussi? Faut-il le poids des chiffres, pour que nos concitoyens, nos médias, perçoivent le prix du sang versé, celui des sacrifices consentis par nos camarades militaires, pour la défense des intérêts de notre pays, pour la paix de notre Patrie? La moindre goutte de sang versé par un seul mort au combat, par un militaire blessé, devrait faire réagir notre Nation entière comme un appel au sursaut, à la dignité, à la solidarité, à la compassion. Qu’il soit un, qu’ils soient mille, c’est le même noble engagement au service de leurs compatriotes qui les a conduits au sacrifice ultime.

Aucun d’eux n’est une victime. Un militaire qui meurt pour sa Patrie, un militaire blessé physiquement ou psychiquement, n’est pas et ne sera jamais une victime. C’est un héros: un homme qui a choisi, librement, de faire de sa vie un don pour son pays, une oblation. Et non de vivre dans la jouissance de la possession, entouré du confort de la vie urbaine. «L’accomplissement du devoir sacré de la mission au service des armes du pays.» Les mots sont trop forts, l’humilité du soldat lui interdit bien souvent de les formuler ainsi. C’est pourtant la réalité de ce qui, chaque matin, lui donne la force de se lever et de repartir au combat. Chacun de nos quatorze camarades décédés le mois écoulé était un jeune homme, ayant réfléchi au sens ultime de son engagement. Il était fier de servir, déterminer à remplir une mission. Une démarche qui ne peut se vivre et se comprendre qu’au sein d’une communauté, d’une famille: l’armée. Cette conviction, qui s’attache aux tripes durant les périodes d’entraînement, qui s’inscrit dans la chair au cœur même de l’OPEX (opération extérieure), c’est elle qui nous donne d’accepter l’horizon du sacrifice ultime de la mort, mais plus encore chaque jour, la force de vivre! Car le soldat ne part pas à la mort, il ne l’évoque guère d’ailleurs, il part au combat, fier d’appartenir à sa communauté militaire, animé non par l’excitation de l’adolescent sur sa console de jeux, mais par la gravité de celui qui sait que vie et mort sont des enjeux trop puissants pour ne pas être pris au sérieux, malgré la soif de l’action. C’est ce que j’ai partagé tant de fois avec eux, au cours de tant d’OPEX sur tous les théâtres où la France nous a engagés.


Car c’est bien de cela qu’il s’agit. C’est nous, c’est-à-dire la France, qui, par l’intermédiaire des autorités civiles, politiques, militaires légitimes les envoyons: du Mali au Kosovo, de l’Afghanistan à la Côte d’Ivoire, et sur tant d’autres terres étrangères. Partout, depuis des années, nos militaires sont engagés pour lutter contre cette nouvelle idéologie mondialisée qu’est l’islamisme. Loin des habituelles et indécentes interrogations politiciennes (même si nous n’avons pas à être, y compris nous militaires, naïfs sur les intérêts économiques et stratégiques qui se mêlent aussi dans ces engagements géostratégiques), la Nation ne devrait-elle pas, devant les treize cercueils qui bientôt lui seront présentés sur la terre sacrée de la Cour d’honneur des Invalides, se lancer dans une introspection? Qu’en est-il d’un pays qui envoie ses plus courageux enfants à la mort... combattre les racines d’un mal qu’il semble laisser prendre racine, sans beaucoup de résistance, sur son propre sol?

Nos quatorze camarades militaires sont morts dans l’exercice de la vocation qu’ils avaient choisie. Une vocation noble pour de nobles fils de France. Leurs parents, leurs veuves vivront-ils, leurs enfants grandiront-ils, en bénéficiant de la paix pour laquelle ils sont partis combattre? Cette question s’adresse à nos hommes et femmes politiques et à nos chefs militaires. Mais c’est aussi chaque Français, chaque Française, qui est invité, quelle que soit sa place au sein de la Nation, à s’élever à la hauteur de ces jeunes héros morts pour la France."











vendredi 29 novembre 2019

L'injonction à consommer





"Consommez ! " C'est l'injonction que nous lancent depuis des jours médias, télévisions, internet et tous les petits soldats du capitalisme ultra-libéral. Comme un commandement venu du haut d'une colline, que nous lanceraient quelques imprécateurs du consumérisme. Dépensez, videz vos poches, endettez-vous, le bonheur est à portée de votre carte de crédit, lancent ceux qui veulent nous faire oublier le sens du verbe "être" au profit du verbe "avoir" ou convaincre les idiots que pour "être" il faut avant tout "avoir " .

En vérité, tout cela n'est qu'une insulte à l'intelligence, à la culture, à la civilisation. Une insulte aux millions de Français qui vivent en deçà du seuil de pauvreté, qui ne font que deux repas par jour, qui renoncent à se soigner. A ceux qui dorment dans les rues, aux agriculteurs qui se suicident, aux étudiants qui s'immolent.
Nos soldats, ces héros qui meurent pour nous partout dans le monde, font-ils le sacrifice suprême pour qu'à l'arrière, nous fassions le "black friday", comme en 14 - 18 " l'arrière " cabotinait pendant que dans les tranchées coulait le sang des patriotes ?

C.Dragasès    








mercredi 27 novembre 2019

Mali 2019





Nicolas Mégard
Benjamin Gireud
Clément Frison-Roche
Alex Morisse
Pierre Bockel
Julien Carette
Romain Salles de Saint-Paul
Romain Chomel de Jarnieu
Alexandre Protin
Antoine Serre
Valentin Duval
Jérémy Leusie
Andreï Jouk


"C'est la vieille France, celle de 14, qui est morte au Mali. 
On est loin du vivre-ensemble, de la diversité. Beaucoup de noms aristocrates. 
C'est très émouvant"

Eric Zemmour 









 

vendredi 22 novembre 2019

Que d'eau, que d'eau !





Tout bouffi d’orgueil, notre petit marquis se gonflait comme un bœuf voici quelques mois en déclarant que notre église de Bihorel "Notre Dame des Anges" avait retrouvé "une nouvelle jeunesse".

L'opération de maquillage, mes chers Compatriotes, n'aura même pas attendu les municipales de mars 2020 pour faire pschitt ou plutôt plouf comme l'indique l'affichette punaisée sur l'entrée principale de notre l'église. 
Notons et amusons nous au passage que l’orthographe du message porte la griffe de notre petit marquis dont nous savons maintenant depuis trois mandats que l'orthographe et la grammaire ne sont pas son fort... En effet, si l'on écrit "Suite aux dégâts des eaux " on poursuit par "qui ont touché " et non pas "qui a touché " ou alors, on commence sa phrase par "Suite au dégât des eaux". 

Notre église Notre Dame des Anges est victime comme le reste de la commune du "j'm'enfoutisme" de notre freluquet de maire qui a toujours considéré Bihorel comme un marche pied vers d'autres mandats électifs. 

Déjà, en avril 2018, sur ce blog voici ce que j'écrivais au sujet du délabrement de l'édifice: 

-  " S'il ne s'agissait que de l'état crasseux des murs, la solution serait simple; un bon lessivage, un coup de peinture et notre église retrouverait son lustre d'antan. Mais la négligence du maire est telle qu'au fur et à mesure du temps, c'est toute la structure de l'édifice qui s'est dégradée.
Nul besoin de monter dans les combles ou sur le toit. Il suffit à l'intérieur de l'église de lever les yeux vers le ciel (en s'arrêtant au plafond) pour mesurer l'effet des affres du temps et surtout du "je m'en foutisme" du maire. Les marques d'infiltrations d'eau sont nombreuses, le plâtre et le lattis sont pourris à de multiples endroits et menaceront bientôt de tomber sur la tête des fidèles !
Et ce n'est là que la face cachée car bien évidemment si le plafond et les murs sont à ce point détériorés, on imaginera aisément de ce qu'il en est de la charpente, elle aussi touchée par les fuites de la toiture. Une toiture négligée tout comme l'entretien des chenaux durant les années "Houbron", c'est à dire depuis 2001...
"


Ah,
mes chers Compatriotes, comme j'aime à me citer, surtout lorsque j'ai raison même si en cette en l'occasion j'eus préféré avoir tort. 
Et ce sont bien effectivement des chenaux bouchés qui sont montés en charge lors des pluies automnales, l'eau se rependant alors à l'intérieur du bâtiment provoquant des dégâts dans le clocher puis l'effondrement en partie de la tribune. 
Heureusement , l'Esprit Saint veille sur les fidèles, rendant ainsi service au petit marquis. L'effondrement ne s'est pas produit lors d'un office, messe d’inhumation, de mariage ou de baptême. La responsabilité d'Houbron eut été pleine et entière vis à vis de probables victimes. 

Pas ou peu d'entretien depuis 2001, quelques opérations de maquillage (la deuxième moitié de N.D.A n'a toujours pas été repeinte et reste dans un état de crasse indigne d'une église)  et cette fois-ci encore, on va poser des étais, ripoliner à la marge mais le petit marquis n'engagera pas les travaux de fond que nécessiterait la pérennité de notre église.

Le maire nous fait honte, mes chers Compatriotes, et fait honte à Bihorel en se comportant en individu hors sol, sans racine ni attache, négligeant le patrimoine dont il a la charge, se fichant comme d'une guigne de l'héritage que les Bihorellais se transmettent de génération en génération.
L'âme de Bihorel disparait petit à petit entre l'effondrement de Notre Dame des Anges, le bétonnage des espaces naturels et la destruction des vieilles demeures qui faisaient son charme et son exception.

Si Houbron n'aime pas Bihorel et bien alors, qu'il dégage !

C.Dragasès








pour aller plus loin sur le sujet:


http://constantindragases.blogspot.com/2018/04/notre-dame-des-anges-150-ans-et-cela-se.html



    
http://constantindragases.blogspot.com/2019/05/du-trompe-couillon-sur-notre-dame-des.html












mardi 19 novembre 2019

Emeute d'état ?









"On fait s'affronter ceux qu'on dit blacks blocs, qui n'en sont pas, et les forces de l'ordre" : Didier Maïsto, président de Sud Radio, a passé sa journée du samedi 16 novembre 2019 sur le terrain avec les Gilets Jaunes , à l'occasion de l'anniversaire du mouvement. Il raconte ce qu'il s'est passé !






lundi 18 novembre 2019

Un programme pour Bihorel



En ces périodes de campagnes pré- électorales des municipales, nombreux sont ceux qui se demandent comment élaborer un programme intelligent qui séduirait les électeurs, futurs bernés ou déjà cocus de longue date de la démocratie élective.

A Bihorel, la tâche nous a été rendue relativement aisée; il suffit de baser sa réflexion sur cette phrase de Coluche :

" l'intelligence, c'est pas sorcier, il suffit de penser à une connerie et de dire l'inverse."

Voilà la recette, mes chers Compatriotes, pour construire un programme intelligent pour Bihorel, il suffit de penser à ce que notre petit marquis a fait pour ou plutôt contre notre commune pendant ses trois mandats et de proposer l'inverse :

- L'inverse en démocratie
- L'inverse en urbanisme
- L'inverse en écologie
- L'inverse en développement
- L'inverse en soumission à  la métropole
- L'inverse en imagination
- L'inverse en culture
- L'inverse en équipement.


Et oui mes chers Compatriotes, l'intelligence, à Bihorel, c'est pas sorcier !

C.Dragasès








vendredi 15 novembre 2019

Lucide



"Macron ne craint pas Marine Le Pen, bien au contraire: il la chérit, la veut, la désire, il souhaite cheminer à ses côtés le plus qu’il le peut, il la caresse d’autant plus amoureusement qu’il sait qu’in fine il va la bourrer de coups, il lui fait la courte échelle, il emploie ses mots, il fait semblant de souscrire à ses idées (qu’on écoute le dernier discours d’Edouard Philippe sur l’immigration mesurée, régulée, reprise en main…), il en fait son sparing-partner de prédilection, il la fait monter le plus haut possible sur l’échelle des intentions de vote, il la nourrit comme une bête de cirque, une otarie avec son ballon ou un chien avec son tutu, voilà pourquoi, au bout du compte, il a tactiquement besoin du désordre, du nihilisme, de la fracture sociale, de la division, du racisme, de l’islamophobie, voire des attentats, puisque c’est ce qui la fait monter, donc c’est ce qui le fait élire. A charge pour lui, au soir du premier tour, de faire tomber d’une pichenette médiatique le château de cartes qu’il aura durablement et patiemment construit avec les journalistes à sa botte. Pendant la course, il la fortifie pour qu’elle se retrouve avec lui au second tour, puis il la nazifie entre les deux tours afin de gagner la course en tête. Peu importe que, dans le fossé, avec cette stratégie, on retrouve, vidés de leur sang, la république et la démocratie, la France et les Français, le peuple et l’histoire de France: il a été élu, il aurait été réélu, que demander d’autre? S’il devait payer plus cher encore, il paierait, il en a les moyens: Marine Le Pen est la petite monnaie de sa  transaction pour l’heure à tous les coups gagnante."

Michel Onfray


https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/le-presidentiable-a-venir?mode=video







jeudi 14 novembre 2019

Les nostalgiques de la fusion



On connaissait les nostalgiques du communisme, ceux d'Adolf mais l'on découvre aujourd'hui ceux du bon vieux temps de la fusion / annexion Bois-Guillaume / Bihorel en la personne de Gilbert Renard et de son éternel Milou, notre petit marquis qui ne se contente que de retewter les écrits de son "Tintin".

Gilbert nous ressort pour l'occasion ses arguments quelque peu jaunis par le temps, d'une "fusion qui répondait à l'intérêt général" alors que depuis, les rapports de la cour des comptes et autres organismes soucieux de l'utilisation de l'argent du contribuable ont démontré que non seulement les fusions ne faisaient pas faire d'économies mais qu'au contraire, elles créaient des dépenses supplémentaires. Bihorel est bien placée pour le savoir puisque entre l'avant et l'après fusion, la masse salariale des employés municipaux s'est accrue de près d'un million d'euros par an.


Rappelons que les habitants des deux communes s'étaient très majoritairement opposés à cette fusion et avaient bien compris qu'en fait d'intérêt général, il  n'y avait là que calculs politiciens et intérêts particuliers des deux cotés de la route de Neufchâtel.

Ce qui est amusant, c'est le ton de Gilbert renard qui montre bien que malgré les ans (2013), la défusion le fait toujours souffrir lorsqu'il s'assoit...Tout comme notre petit marquis.

C.Dragasès









Pour plus d'informations :

https://www.lagazettedescommunes.com/648734/meme-fautifs-des-services-de-letat-excuses-par-la-justice/


















mercredi 13 novembre 2019

Aux morts des attentats islamistes du 13 novembre 2015




Ils sont morts au Bataclan ou à la terrasse d'un café. Les terroristes islamistes les ont assassinés en criant " allahou akbar ! ", comme une grande partie de la gauche l'a scandé avec les islamistes lors de la scandaleuse manifestation du dimanche 10 novembre 2019 contre une soi-disant "islamophobie".

Ce n'est pas l'islamophobie qui tue, en tous cas pas en France, comme l'affichait la banderole en tête de cette manifestation de la honte, mais c'est bien l'islam qui tue car sans coran et sans islam pas d'islamiste.


C.Dragasès


Adieu "Poupou"




Encore un bout de ma jeunesse qui s'en va avec Raymond Poulidor décédé ce matin. Il était l'un des derniers symboles d'une France qui n'existe plus.

A quelques jours de sa mort en 1987, Jacques Anquetil avait reçu dans son château de la Neuville Chant d'Oisel , Raymond Poulidor et lui avait dit :

" tu vois, tu vas encore faire deuxième ".

Au paradis, la " Petite Reine " compte une étoile de plus.


C.D













lundi 11 novembre 2019

Honte à nous !





 Vous ne les connaissez pas. J'ai pris cette photo l'été dernier dans une église du 13ème siècle située au cœur d'un village sur un haut plateau dans le Cantal. Ces hommes jeunes et paysans ont donné leurs vies pour notre terre, notre patrie, nos familles, notre culture et notre liberté.

Ils ne nous connaissent pas. Heureusement pour nous car leur courroux serait grand à notre égard. Nous devrions avoir honte, honte de ce que nous avons fait ou laisser faire depuis quarante ans de ce qu'ils nous ont laissé en héritage : la France. 

Honte de ce que sont devenus par notre démission collective et notre lâcheté, nos villes et villages, nos campagnes et paysages, notre école et notre langue, notre culture et notre civilisation. 
Ils nous avaient laissé une grande nation, ils étaient un grand peuple. Il ne reste plus que la coquille vide d'une France qui perd son âme et d'un peuple dont on efface l'Histoire et qui par fainéantise s'empresse de l'oublier .

Si ceux qui nous gouvernent depuis quatre décennies étaient aujourd'hui jugés avec la sévérité d'un tribunal de l'époque de la grande guerre qui rendrait la justice au nom du peuple de 14 - 18, ils finiraient tous devant un peloton d’exécution et prendraient douze balles dans la peau pour haute trahison .

C.Dragasès















dimanche 10 novembre 2019

«Manif contre l’islamophobie»: le déshonneur d’une certaine gauche

Alexandre Devecchio

par Alexandre Devecchio, FigaroVox,  8 novembre 2019


Les intentions pouvaient sembler louables. Dire «non» à l’extrémisme. Rappeler que l’attaque de la mosquée de Bayonne était aussi une attaque contre la République, que les musulmans doivent être protégés comme tous les citoyens français. Mais de cela, il devrait être à peine question lors de «la marche contre l’islamophobie» ce dimanche. Pour s’en convaincre, il suffit de lire l’appel publié dans Libération le 1er novembre ainsi que la liste des signataires. La rhétorique qui y est utilisée ne souffre d’aucune ambiguïté. C’est celle, désormais familière, de l’islamosphère indigéno-fréro-salafiste.

Le choix du mot «islamophobie» évidemment n’est pas neutre: «Non, vraiment, le terme “islamophobie” est mal choisi s’il doit désigner la haine que certains tarés ont des musulmans. Il n’est pas seulement mal choisi, il est dangereux. […]», écrivait Charb en 2015 dans son livre testament Lettre aux escrocs de l’islamophobie. Sous couvert de lutte contre le racisme, ce terme, popularisé par l’ayatollah Khomeyni, vise, en effet, à interdire toute critique de l’islam et rétablir une forme de délit de blasphème. L’allusion aux «lois liberticides contre les musulmans» ne doit rien non plus au hasard.

Il s’agit d’amalgamer le principe de laïcité, et notamment la loi de 2004 sur le port du voile à l’école et celle de 2010 interdisant le voile intégral, à une forme de «racisme d’État», concept cher aux Indigènes de la République. Ce type de discours vise à raviver la mémoire de la colonisation et alimenter le ressentiment victimaire d’une partie de la jeunesse des banlieues, déjà en voie de sécession, à l’égard de la France. Avec le risque de faire basculer la France vers la partition?

Sur la liste des signataires, on n’est pas surpris de retrouver Marwan Muhammad, le directeur exécutif du CCIF (Collectif contre l’islamophobie en France), organisation «antiraciste» liée aux Frères musulmans. Marwan Muhammad qui compare les «Juifs en Allemagne dans les années 1930» et les «musulmans dans la France des années 2010», affirmant qu’on y «mitraille des mosquées». Pas surpris non plus d’y retrouver l’«humoriste» Yassine Belattar, qui conseillait récemment au ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, d’«éviter de mettre les pieds dans le 93». On peut aussi citer l’imam Nader Abou Anas, qui s’est lui-même finalement retiré de la liste des signataires, connu pour ses prêches rétrogrades: «la femme, elle ne sort de chez elle que par la permission de son mari».

Une partie de la gauche, radicale mais pas seulement, a choisi d’apporter sa caution à cette nébuleuse islamiste. Parmi les 50 personnalités signataires de cette tribune, on trouve, en effet, le patron de Mediapart, Edwy Plenel, le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, celui de la CGT, Philippe Martinez, mais aussi l’ancien candidat à la présidentielle, Benoît Hamon, ou encore l’eurodéputé écolo Yannick Jadot… Ce dernier, comme François Ruffin et d’autres cadres de La France insoumise, n’assume plus l’intégralité du texte et ne viendra pas manifester dimanche. Soit. Mais la complaisance à l’égard de l’islamisme d’une certaine gauche, souvent la plus virulente lorsqu’il s’agit de traquer le moindre «dérapage» chez le «mâle blanc occidental», n’est pas nouvelle.

Elle est devenue si banale que l’expression «islamo-gauchiste» fait désormais partie du vocabulaire de la plupart des politologues. Un rapprochement a priori contre-nature qui s’opère en partie pour des raisons de calcul clientéliste, mais aussi pour des raisons idéologiques. Une certaine gauche, inconsciemment essentialiste et paternaliste, voit dans «les musulmans» les nouveaux damnés de la Terre, «une espèce à protéger» (Zineb El Rhazoui), tandis que l’Occident fait, pour eux, figure d’oppresseur éternel. Cette «gauche identitaire» (Mark Lila) s’est enfermée dans le piège de la politique des minorités au point d’abandonner toute notion de bien commun et de participer à la division profonde de la société.

Samedi dernier, une manif «anti-Zemmour» a eu lieu devant le siège de CNews. Dans une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, on a pu entendre les organisateurs, fichés S, traiter le chroniqueur, mais aussi Caroline Fourest, Pascal Bruckner, Pascal Praud, Nadine Morano, Ivan Rioufol ou encore Gilles Clavreul et Laurent Bouvet de «poignée de sionistes». Zhora Bitan, Lydia Guirous, Zineb El Rhazoui ou Mohamed Sifaoui ont quant à eux été visés en tant que «bougnoules de service» (sic).

«On entendra certainement dans la nouvelle manifestation de dimanche des slogans et des appels à la haine du même type que ceux entendus dans la manif “anti-Zemmour”, prédit Laurent Bouvet. Pour une raison simple: les mêmes qui appellent et participeront à cette manifestation étaient devant CNews samedi dernier.» Mais cette fois, ils auront une partie de la gauche pour compagnons de route.



















samedi 9 novembre 2019

Samedi soir...













Lucette Destouches



Lucette Destouches s'est éteinte hier matin à l'âge de 107 ans dans sa maison de Meudon qu'elle partagea de nombreuses années avec son mari, Louis Ferdinand Destouches, l'immense écrivain plus connu sous le nom de Céline.

" Je serai toujours même parti toujours vivant en toi, et puis voilà tout. Que peut contre cela, la méchanceté même infinie des hommes ? Rien là rien. "

L.-F. Céline, Lettre de prison à Lucette Destouches, le 6 septembre 1946








dimanche 3 novembre 2019

Marie Laforêt














Pour en finir avec le bourrage de crâne





Michèle Tribalat: «Non, la France n’a pas toujours été une terre d’immigration»

ENTRETIEN - La démographe juge que le président de la République a une vision erronée de l’histoire de l’immigration en France.



LE FIGARO. - Dans Valeurs actuelles, Emmanuel Macron juge que «nous avons toujours été une terre d’immigration». Partagez-vous cette appréciation?

Michèle TRIBALAT. - S’il est vrai que des étrangers ont de tout temps voyagé en Europe, on ne peut en déduire que la France a été de tout temps une terre d’immigration. En 1851 on ne compte que 381.000 étrangers en France, soit 1 % de la population. Il s’agit de voisins européens installés en France, des Belges en grand nombre, notamment. C’est vrai que la France a connu une immigration étrangère précoce par rapport à la plupart de ses voisins, où celle-ci s’est surtout développée dans les années 1960 ou après. La grande vague migratoire des années 1920 a amené en France de nombreux Italiens et Polonais. En 1931, la proportion d’immigrés (nés étrangers à l’étranger) était de 6,6 %.

Je suis donc sidérée par les erreurs du président qui déclare, dans Valeurs actuelles, après avoir affirmé que «nous avons toujours été une terre d’immigration», qu’«on a toujours eu 10 à 14 % de la population qui était d’origine étrangère». En réalité, la France a connu trois grandes vagues migratoires, celle des années 1920, interrompue par la récession et la guerre ; celle des Trente Glorieuses, suivie d’une décrue lors du dernier quart du XXe siècle ; et la vague qui a démarré avec le XXIe siècle et qui est d’intensité comparable, pour l’instant, à celle des Trente Glorieuses. Comment pourrait-on avoir eu une population d’origine étrangère d’une grande stabilité, ne serait-ce que sur cette longue période? Et qu’entend le président par population d’origine étrangère? D’après les dernières données diffusées par l’Insee, nous aurions un peu plus de 14 millions de personnes d’origine étrangère sur deux générations en 2018, soit 21 % de la population.

J’avais déjà été frappée par la bévue de Gérard Collomb, qui, devant la commission des Affaires étrangères, «évaluait» à 200.000 la population d’origine étrangère en Île-de-France, ce qui lui paraissait déjà beaucoup, sans choquer personne dans l’assistance. Pourtant, ça ne représenterait que 1,7 % de la population de la région! Le président n’a pas d’idées plus claires sur les tendances de l’immigration étrangère et ses effets démographiques.

Quels enseignements tirer de la comparaison des vagues d’immigration?

La composition par origine de la population immigrée a beaucoup changé. En 1982, en France métropolitaine, 56 % des immigrés étaient d’origine européenne et 33 % étaient originaires d’Afrique. Dans l’ensemble de la France hors Mayotte en 2018, ces proportions sont respectivement de 33 % et 46 %. Le courant migratoire qui a le plus augmenté est celui en provenance de l’Afrique hors Maghreb (près de 18 % dans l’ensemble de la France hors Mayotte en 2018, contre 4,3 % en 1982 en métropole).

L’effacement de la contribution européenne est encore plus visible sur les jeunes d’origine étrangère de moins de 18 ans: en France métropolitaine, en 2017, seulement 22 % de ceux-ci sont d’origine européenne, 40 % d’origine maghrébine et 20 % originaires du reste de l’Afrique. Ce qui a beaucoup changé aussi, c’est l’intensité des concentrations, que nous avons mesurée avec Bernard Aubry, pour les jeunes d’origine étrangère de moins de 18 ans. À la fin des années 1960, la proportion de jeunes d’origine étrangère dans les communes d’au moins 5000 habitants était proche de 15 %. Elle s’est beaucoup accrue, notamment dans les communes d’au moins 30.000 habitants, où elle dépasse 37 % en 2015.

On ne peut guère comparer les immigrés européens venus après la guerre à ceux d’aujourd’hui. Les premiers étaient chrétiens et l’endogamie religieuse a favorisé la mixité des unions avec des Français d’origine. Pour les musulmans venus du Maghreb ou du Sahel, l’endogamie religieuse est un obstacle à cette mixité. Par ailleurs, la manière dont était envisagée l’intégration dans les années 1960 n’a rien à voir avec la conception multiculturaliste à laquelle la France souscrit désormais.

Le président évoque ces citoyens qui font «sécession» avec la République…

Emmanuel Macron parle de sécession mais n’a pas l’air de prendre très au sérieux la ferveur religieuse qui se développe notamment chez les jeunes musulmans. Il y voit une compensation, une provocation de la part de personnes qui «se moquent de la religion» qu’elles «utilisent pour provoquer la République», laquelle n’aimerait pas les musulmans. Constat qu’il semble partager. C’est une manière d’accréditer la posture du grief. Le président place la responsabilité du côté de la France, qui n’en aurait pas fait assez pour intégrer économiquement les pères et les frères des filles qui se voilent. On retrouve ici la priorité qu’il accorde aux conditions matérielles. D’ailleurs, c’est à la fin de «la fabrique de l’intégration par le modèle économique» des Trente Glorieuses qu’il attribue les problèmes actuels. Manifestement, la fracture culturelle ne l’intéresse pas ou il la juge suffisamment superficielle pour disparaître avec la prospérité. Je ne vois pas de grand changement par rapport à sa déclaration de campagne niant l’existence d’une culture française.

Macron souligne l’échec des politiques d’assimilation. Qu’en penser?



Le mot «assimilation» n’a pas franchi ses lèvres. Il parle de «l’échec de notre modèle» (sans autre précision) qui, conjugué à «la crise que vit l’islam», expliquerait que des filles ou petites-filles d’immigrés se voilent. C’est un peu court! De quel modèle parle-t-il? J’ai bien peur que ce soit du modèle économique plus inclusif qu’il appelle de ses vœux. Le modèle d’assimilation français est mort. Il a été abandonné par les élites et officiellement par l’État, sous Jacques Chirac en 2004, lorsqu’il a souscrit au modèle d’intégration multiculturaliste ainsi défini par la Commission européenne: «L’intégration est un processus dynamique à double sens d’acceptation mutuelle de la part de tous les immigrants et résidents des États membres.» L’assimilation, au contraire, est un modèle asymétrique qui privilégie la continuité historique en accordant un privilège à la culture du pays d’accueil. Elle n’a pas tant besoin de politiques particulières que d’un engagement du corps social dans son entier, élites comprises.


Michèle Tribalat - Le Figaro - 1er novembre 2019









vendredi 1 novembre 2019

Fra Angelico, Tous les Saints du ciel




Belle Fête de la Toussaint à vous tous, mes chers Compatriotes !










jeudi 31 octobre 2019

Un parfait petit marquis




Mes chers Compatriotes, inutile de vous abimer la vue en essayant de lire la lettre du maire concernant l'incendie de Lubrizol, il n'y a rien à en retenir, si ce n'est que c'est lui le meilleur et qu'il a tout bien fait.
Il lui aura fallu plus de trois semaines pour enfin  ai-je envie de dire, s'adresser aux Bihorellais qui heureusement ne l'ont pas attendu pour prendre leurs décisions.

Cette lettre est le condensé du blabla de communicants que les autorités nous ont servi depuis le 26 septembre : " je comprends vos inquiétudes" , "je m'adresse à vous en toute transparence" , " la situation est désormais sous contrôle ", " nous pouvons être désormais rassurés " , " pas de risque pour la population " , " la rare présence de fibres " en évitant soigneusement de préciser "d'amiante"...

Des arguments d'ailleurs ressortis "ad nauseam" hier soir par Macron lors d'une visite aussi furtive que tardive à la tombée de la nuit à l’hôtel de ville de Rouen. J'ai d’ailleurs été surpris de ne pas y voir notre petit marquis gesticulant en courbettes, tenter de saisir une opportunité de cirer les pompes de notre Jupiter. Mais c'est là un autre sujet. 

Ainsi, le nuage de Lubrizol semble s'être arrêté à la route de Neufchâtel comme jadis celui de Tchernobyl fut stoppé par la ligne bleu des Vosges. En matière d'information , de protection et de prévention de la population à Bihorel, nous en sommes restés à l'époque de la seconde guerre mondiale et à cette sirène qui annonçait l'imminence des bombardements anglo-américains. Une sirène d'ailleurs restée muette le 26 septembre dernier...

Notre petit marquis en bientôt 20 ans de mandat de maire n'a pas su faire évoluer le système, si ce n'est en d'inutiles bavardages restés sans lendemain. 
En 2013 après la fuite de mercaptan chez Lubrizol (déjà) fut évoqué en grande pompe lors d'un conseil municipal à Bois Guillaume (nous étions à l'époque "anschlussés " par B-G et Houbron était maire 2 ) un nouveau dispositif et une procédure nouvelle à suivre en cas d'accident Seveso. Tout cela doit reposer sous une épaisse couche de poussière sur les étagères au sous-sol de la mairie.

Cette lettre, mes chers Compatriotes, nous montre simplement que le petit marquis est déjà en campagne électorale pour les municipales (au frais du contribuable) et qu'il fait de la gesticulation et de la communication à retardement. N'a-t-il pas par ailleurs, décidé seul dans sa tour d'ivoire qu'il n'y aurait plus de tribune politique dans le magazine de Bihorel et ce depuis la rentrée de septembre.
Il reste quand même pour lui et lui seul, les douze pages du "Mag" pour étaler sa propagande, encore et toujours aux frais du contribuable.

Notre petit marquis aime tellement la démocratie, qu'il utilise à Bihorel son fauteuil de maire pour s'assoir dessus.

C.Dragasès