"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

dimanche 30 avril 2023

 



"Ce ne sont pas des hommes, ce sont des démons."


C'est ce que déclarèrent les Mexicains qui durent affronter les légionnaires à Camerone, le 30 avril 1863.

Depuis, tous les 30 avril, les légionnaires célèbrent leurs glorieux  ainés qui étaient soixante et qui tinrent tête à une armée.


"la vie plutôt que le courage abandonna ces soldats français"





mercredi 19 avril 2023




" Le pouvoir qui existe en nous , au moins chez les meilleurs d’entre nous , de percer les murailles et de toucher les évidences surréelles , conduit presque toujours à quitter ce monde volontairement …. "


Jean Raspail





vendredi 14 avril 2023

Choses vues (et entendues)

 



C'est une jeune femme, la petite trentaine, Bac +5, fonctionnaire de catégorie C. Pour se rendre de son domicile à son travail, elle s'est acheté une petite Twingo d'occasion, ainsi en 25 minutes elle fait le trajet alors qu'il lui en faudrait le double en transports en commun. Un samedi soir, c'est l'anniversaire de sa sœur, elle se gare tout près de la maison entre une école et un Ehpad. Vers 1 heure du matin, fumant une cigarette sur la terrasse avec les autres invités, elle entend quelqu'un s'écrier " y' a une voiture qui brûle ". Voyant d'où provient la fumée, elle pense aussitôt "mon Dieu, ma voiture ! ".

Les pompiers arrivent peu après. La police, elle, malgré les appels ne se déplacera pas. Pas de caméra de surveillance non plus, les racailles ont la vie belle.

La jeune femme avait fait le plein de sa voiture l'après midi même "pour être sûre de pouvoir aller bosser" en ces temps de blocage des raffineries. Quatre vingts euros d'essence qui auront facilité l'embrasement du véhicule. Les pompiers sont formels, la vitre passager a été fracturée, il s'agit d'un acte criminel. D'ailleurs, dans les dix jours qui suivront, quatre autres voitures seront incendiées dans un périmètre de cent mètres.

C'était juste un samedi soir, dans la vie d'une jeune femme qui maintenant doit subir deux heures de trajet au quotidien en transports en commun pour aller travailler, gagner de quoi survivre et payer impôts et taxes qui serviront à nourrir, loger, éclairer ceux qui ont brûlé sa voiture.






J'ai toujours aimé marcher dans les cimetières,  "la terre et les morts", je vous en parlerai un jour. Alors lorsque l'on habite à quelques encablures du "Monumental", les promenades vous y mènent souvent. J'arrive un matin, juste au moment où le gardien vient ouvrir la grille. Après l'avoir salué, je lui demande si celle située de l'autre coté est ouverte, il me répond qu'il m'accompagne pour l'ouvrir.

La conversation s'engage, il me confie qu'il sera bientôt à la retraite mais qu'il va devoir déménager. " vous comprenez avec ma pension, ça va devenir impossible de me loger à Rouen", puis il reprend un peu tristement " je vais devoir partir à la campagne et puis avec leur vignette pollution, ma voiture ne va plus avoir le droit de rouler en ville et je n'ai pas les moyens d'en acheter une autre.".

L'exil rural subi. Juste les perceptives d'avenir d'un gardien de cimetière pour sa retraite.





  

C'est un couple de retraités. Ils ont travaillé dur, hérité un peu, alors le moment venu, comme on leur répétait qu'il fallait prévoir pour leur retraite, ils ont acheté un petit appartement qu'ils louent, afin de se constituer un complément de revenus. Le bien est en excellent état, double vitrage, note de chauffage très raisonnable, les locataires s'y précipitent. 

Mais c'était sans compter avec les facéties et inepties des technocrates, ces petits bonhommes gris et les lubies électoralistes des "politichiens" comme disait le "Grand Charles". Voilà qu'avec les nouvelles normes de "DPE", le bien est devenu une "passoire thermique" et que de la catégorie "C" , il se retrouve maintenant en "G", donc inlouable.     

La double peine existe toujours en France. Non pas, mes chers Compatriotes, pour la racaille, mais pour les gens ordinaires. En fait de  complément de revenus, le bien va nécessiter une réhabilitation de près de 30.000 euros (changement de mode de chauffage, isolation des parties communes et extérieur du bâtiment, frais d'études, de maître d'œuvre et de divers parasites se nourrissant sur la bête) soit huit ans de loyer. D'après les calculs, il faudra compter environ vingt ans pour le retour sur investissement. 

Lorsqu'il s'agit de piller le bas de laine des Français et les spolier de leurs patrimoines, l'état et les politiques ne sont jamais à cours d'idée. 






C'est un petit super marché de quartier. Je le fréquente depuis mon arrivée à Bihorel, au siècle dernier. Il se nommait alors "stoc" puis devint "Champion" avant d'être aujourd'hui encore un "Carrefour market". C'est un magasin à taille humaine et avec le temps, on finit par connaitre tout le monde, des caissières au patron en passant par les magasiniers qui n'hésitent jamais à aller fouiller dans l'entrepôt pour trouver le produit qui vous manque. Bref, une ambiance "familiale". Mais le quartier a changé, c'est le moins que l'on puisse dire, et pas en bien. Le prochain nom du magasin sera selon toute vraisemblance à consonnance "halal". D'ailleurs, certains jours et à certaines heures, c'est plutôt une ambiance de souk qui y règne tant on y croise de grenouilles de minaret et de barbus. 

Bref, ce jour là, je traque le camembert bien fait et la saucisse d'Auvergne dans les rayons, lorsque j'entends une caissière crier après un individu dont la terre natale doit bien se situer à 5.000 kilomètres, très très au sud de Bihorel.  

L'individu en question, peu au fait des us et coutumes locaux, ayant besoin d'un sachet de levure, a ouvert un paquet de cinq, a pris ce dont il avait besoin et bien évidement, escomptait quitter l'enseigne sans régler la somme due. Et oui, mes chers Compatriotes, payer ses achats dans un magasin, c'est un truc pour les "çéfrancs" mais pas pour les descendants "d'esclaves" à qui l'ancien colonisateur doit tout et plus encore.

La caissière lui en fait remontrance, ce qui provoque à la seconde, l'ire de l'allogène qui éructe à son attention "Kesta à gueuler kom ça, tu t'es pas fait baiser cette nuit ?". Un autre membre de la gente féminine présente lui fait remarquer que l'on ne s'adresse pas ainsi à une femme. L'allogène grommelle dans un bre-bre subsaharien et décarre, sentant que le rapport de force est plutôt du coté de l'autochtone.


Pourquoi, mes chers Compatriotes, vous avoir relaté ces quatre "choses vues et entendues" ? Sans doute parce que comme moi, vous sentez le pays excédé, que les racailles, les "politichiens" et les technocrates n'ont pas depuis très longtemps pourri autant la vie des gens ordinaires, qui se sentent dépossédés de leur paysage, de leur patrimoine, de leur us et coutumes, de leur culture, de leur art de vivre, des gens ordinaires qui payent toujours plus d'impôts et de taxes et voient leurs services publics s'effondrer et qui, tôt ou tard, présenteront l'addition à ceux qui ont mis notre pays dans cet état de déliquescence. 


C.Dragasès

    




lundi 10 avril 2023

Ailleurs

 



« Ailleurs est un mot plus beau que demain. » 


Paul Morand


Il a raison, Paul Morand, "ailleurs" semble aujourd'hui, être le seul échappatoire à la laideur et la médiocrité contemporaines. Mais un "ailleurs" sous la forme d'un exil intérieur, en soi-même, celui que je pratique personnellement de plus en plus. L''ailleurs" géographique semble être quant à lui victime des mêmes maux qui corrompent notre quotidien et quelque soit le lieu, mes contemporains ressemblent de moins en moins à mes semblables et le monde à celui où j'ai grandi.  

Un incroyable carcan insidieusement nous enferre chaque jour d'avantage. Je ne supporte pas que l'on vienne m'imposer, le type de voiture avec laquelle je vais devoir me déplacer (électrique bien sûr), le type de chauffage que je vais devoir adopter (la sacro-sainte pompe à chaleur, évidemment), le temps qui va m'être alloué pour prendre une douche (sous peine de majoration du prix du m3 d'eau dès le dépassement de mon "quota"). Bientôt on fouinera dans mes poubelles, traquant les épluchures de patates qu'en tant qu'éco-criminel, je n'aurai pas compostées avant qu'un jour prochain, on n'en mesure l'épaisseur pour me taxer de "gaspilleur alimentaire", me faire la leçon et retirer des points à mon permis de "citoyen éco responsable" avant un probable "malus" restreignant comme pénitence de mes très grandes fautes, mes droits et libertés ou du moins ce qu'il en restera. Et comme je suis un mâle blanc hétéro de (largement) plus de cinquante ans, alors je n'aurai droit à aucun pardon ni absolution de la part de la justice des nouveaux crétins.    

Je ne supporte plus la gauche "trottinette/quinoa" pas plus que l'islamo-gauchisme, d'ailleurs, ou les cathos demi-sel, la droite carton pâte, les mondialistes / immigrationnistes et encore moins les déboulonneurs de statues de Saint Michel. Ces médiocres en un demi-siècle auront réussi l'exploit de réduire à néant 1500 ans de civilisation.

Alors, en attendant la fin du voyage, reste l'amour, la famille, les longues marches avec mon chien et mes livres. Beau programme vers l'Au delà !

« Vivre dans un certain siècle et s’apercevoir qu’on était mieux fait pour un autre, cela ne doit pas désespérer, car ce malheur n’est point sans quelque remède. Nous atteignons par magie l’époque où nous ne nous sommes pas trouvés matériellement ; nous la saisissons par son art. Être cultivé, cela ne signifie pas autre chose que d’avoir le choix entre tous les moments de l’humanité et d’aller, à notre gré, de l’un à l’autre, comme un archipel, un navire heureux se promène d’île en île. Toute haute vie a ses évasions sereines. » (1)

Quant à "demain", je préfère ne pas l'imaginer.


Bon exil vers l'ailleurs, mes chers Compatriotes.


C.Dragasès

(1) Abel Bonnard, Ce monde et moi





mardi 4 avril 2023

 



" Je me rendis compte, une fois de plus, que pour moi la vie la moins pénible était celle où l'on n'adresse la parole à personne. "


Yukio Mishima





dimanche 2 avril 2023

samedi 1 avril 2023

Samedi soir

 












Wokisme




 Le célèbre manufacturier français cède à la mode du wokisme et change de nom en le féminisant. Il adapte son logo en conséquence à partir de ce jour (1er avril).