"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

dimanche 30 juin 2013

Conseil Municipal du 4 juillet 2013: Happy Birthday Commune Nouvelle !

Freluquet faisant ses "Adieux" à ses ambitions personnelles

Comme cette date avait été bien choisie ! Faire un conseil municipal un 4 juillet 2013, pile poil deux ans après celui de la honte et du déshonneur, qui un 4 juillet 2011 entérinait contre l'avis de la population, la mort de Bihorel.  Belle provocation, n'est-ce pas ?

Pour fêter les deux ans de ce déni de démocratie, le fossoyeur de Bihorel, Pascal Houbron, avait dû commander un gros gâteau d'anniversaire, aussi gros que ses ambitions personnelles et il savourait déjà son plaisir à l'idée de faire un bras d'honneur, lui et ses berniques, aux 66% de Bihorellais qui un 26 juin 2011, les avaient désavoués. 
Pas de bol, une décision du Tribunal administratif de Rouen est passée par là, gâchant la belle fête.

Le conseil municipal illégitime et encore légal jusqu'au 31 décembre 2013 se réunira, le jeudi 4 juillet 2013 à 18H30 à l'espace Guillaume le Conquérant (commune de l'annexionniste Renard).

Vous trouverez ci dessous des liens vers tous les documents utiles pour suivre ce conseil.

https://dl.dropboxusercontent.com/u/55627851/CONVOCATION%20ET%20PROJETS06.pdf
https://dl.dropboxusercontent.com/u/55627851/PV%206%20JUIN%202013.pdf
https://dl.dropboxusercontent.com/u/55627851/SOMMAIRE%20DES%20ANNEXES%20ET%20ANNEXES06.pdf
https://dl.dropboxusercontent.com/u/55627851/ANNEXE%20133%20A%20143.pdf
https://dl.dropboxusercontent.com/u/55627851/ANNEXE%20133-2013.pdf
https://dl.dropboxusercontent.com/u/55627851/annexe%20139-2013.pdf

Ah, j'allais oublier le plus important ! Port du sourire goguenard obligatoire...

Vive Bihorel libre !
CD

samedi 29 juin 2013

Le CRAC répond aux anciens combattants dans Paris Normandie

"Indignes" et "irrespectueux" opposants "tentant d'exister", selon nos anciens combattants

Voici le texte que Michel Coruble avait adressé au nom du CRAC à Paris Normandie en réponse à l'article des anciens combattants, choqués par notre présence le soir du 18 juin. Ce communiqué a été publié de façon incomplète dans l'édition de ce jour du quotidien régional.

"La résistance à un déni de démocratie, quand elle emprunte les voies les plus pacifiques qui soient, peut-elle être indigne comme le dénonce les associations d’anciens combattants se disant « choqués » de notre présence à la commémoration du 18 juin à Bihorel ; cérémonie que nous n’avons, à aucun moment et en aucune manière, perturbée. Si nous avons entonné quelques couplets joyeusement moqueurs, c’est à l’issue de la cérémonie et à l’écart de la stèle portant l’appel du Gal de Gaulle, et c’est exclusivement à l’adresse de nos élus. Sans doute faut-il voir dans cette curieuse indignation un grand élan d’ « apolitisme » qui entraîne les associations d’anciens combattants à voler au secours de nos deux maires aux abois, doublement désavoués qu’ils sont : hier par leur population et aujourd’hui par le Tribunal administratif.  
Rappelons que pour sa part, le CRAC regroupe des citoyens de toute appartenance ou sympathie politique et que les patriotes ne sont pas les derniers à y avoir leur place.

Fin de la partie publiée

Le texte de Michel Coruble se poursuivait ainsi:
Et c’’est précisément parce que nous sommes tous attachés aux valeurs de la résistance, de la démocratie et de la liberté, valeurs auxquelles ces anciens combattants se référent également, que nous menons ce combat contre des élus qui les ont piétinées allègrement en votant, au mépris total des habitants, une fusion reconnue aujourd’hui illégale. Alors, plutôt que de nous faire ce ridicule faux-procès, qu’ils viennent donc chanter avec nous ! 
Michel Coruble pour le CRAC"

mardi 25 juin 2013

Réponse aux "choqués" du 18 juin 2013

"La flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas"

Les anciens combattants de Bihorel auraient-il l'indignation sur commande ou à géométrie variable? Les voilà choqués parce qu'à la suite de la cérémonie de commémoration de l'appel du 18 juin 1940, certaines personnes, comme moi,  après avoir chanté la Marseillaise et honoré la mémoire du Général de Gaulle,  se sont déplacés de quelques dizaines de mètres pour sous le monument dressé à la mémoire d'Alfred Caron, célébrer  la décision du jour prise par le T.A de Rouen d'annuler la fusion.

Je voudrais dire à ces anciens combattants qu'ils n'ont pas le monopole du patriotisme ni des valeurs qu'incarne la France. L'Histoire se nourrit de symboles et que la dé-fusion soit prononcée un 18 juin en est un, au combien significatif.
Ils devraient ces anciens combattants, réviser leurs classiques et se remémorer la portée philosophique du message du Général de Gaulle, grand défenseur devant l'éternel, des valeurs de la République et de la démocratie, lui qui en premier s'inclina devant la décision du peuple français, démissionnant le 28 avril 1969, respectant ainsi ses engagements après que le "NON" au référendum du 27 avril l'ait emporté, non pas avec 66% mais avec 52,41 % des suffrages exprimés
Désavoué mais en garant de la démocratie, de Gaulle n'a pas cherché, lui, en trafiquant les résultats à s'accrocher au pouvoir comme d'autres y sont restés agrippés comme des morpions dans la honte et le déshonneur un 4 juillet 2011. 
Honorer la mémoire du Général de Gaulle et des milliers de combattants français " ceux qui sont morts pour que notre pays vive en démocratie et en liberté" dites-vous, cela ne devrait pas se limiter à prononcer trois discours, faire prendre l'air aux trompettes et au drapeau tricolore, écouter la Marseillaise d'un air pénétré avant d'aller rapidement s'envoyer des petits fours. 
Porter l'héritage de Charles de Gaulle et de ceux qui "heureux sont morts pour la terre charnelle, mais pourvu que ce fût dans une juste guerre (...) Heureux ceux qui sont morts dans les grandes batailles, couchés dessus le sol à la face de Dieu" (1) oui porter leur héritage et honorer leur mémoire, c'est  continuer au quotidien à défendre l'idéal démocratique pour lequel ils firent le sacrifice suprême et combattre tous les totalitarismes, fussent-ils doux, comme celui d'un certain 4 juillet 2011, soir où, chers anciens combattants, on  ne vous entendit guère ! 
Alors seulement dans ces conditions, vos glorieux ainés ou camarades dont les noms ornent nos monuments aux morts, n'auront plus à rougir de vous...

Vive Bihorel libre !
CD   
 
(1) Charles Péguy



samedi 22 juin 2013

Prenons un peu l'air !



Allez, éloignons nous pour un temps de notre cher clocher et allons prendre l'air à la campagne ou du moins de ce qu'il en reste encore avant qu'Auchan ne l'ait mangée et qu'il est de ce fait, encore plus important de sauver que Bihorel. Et puis cela nous changera de l'odeur de décomposition en cours des autocrates fusionnels.

Promenons-nous à la ferme des Bouillons, où des "gauchistes" à qui tout devrait normalement m'opposer selon ceux qui ont une lecture binaire de notre monde, font acte de résistance au "progrès" et à une soi disant "modernité". Après tout, qu'y a-t-il de plus conservateur qu'un l'écologiste (je plaisante) mais quand même, la question vaut d'être posée...

Bref, j'ai déjà omis, actualité dé-fusionnelle oblige, de vous informer
des diverses manifestations se déroulant à la ferme des Bouillons. Alors je vais essayer de me faire pardonner. Vous trouverez en utilisant le lien ci-dessous, le numéro de juin-juillet-août 2013 de la Gazette des Bouillons. A consommer sans modération !

 https://dl.dropboxusercontent.com/u/55627851/gazette%204%20web.pdf

"Gardarem lo Bihorel" ( j'ai bon, Victor ?)
CD

 

mercredi 19 juin 2013

Divorce pour tous

18 juin 2013: Elle est comment la mine d'Houbron ? crédit photo Fred Duval

    Mes chers Compatriotes,

Hier, la providence avait bien fait les choses. D'abord en milieu de journée, nous était parvenue la nouvelle tant attendue, dans la sérénité certes mais une sérénité à laquelle parfois le doute disputait la primauté. Mais après tout, peut-il venir une mauvaise nouvelle d'un tribunal lorsque l'on a le droit de son coté et que l'on défend l'expression du suffrage universel ?
Le TA de Rouen n'a pas tremblé au moment d'annuler la fusion et en apprenant la nouvelle, toutes celles et ceux qui se battaient depuis deux ans pour que la démocratie soit respectée, ont eu le sentiment d'être rétablis dans leur droit. Finalement, c'est aux 66% de Bihorellais qui avaient voté "NON" que le tribunal a rendu justice.
Ils nous a fallu supporter la magouille qu'était la présentation fallacieuse des résultats du 26 juin 2011, puis le coup de force du 4 juillet 2011 où vingt deux félons, tous élus de Bien Vivre à Bihorel, volaient l'expression dans les urnes de milliers de Bihorellais ! Il nous a fallu subir l'élimination avec l'aide du préfet de quatre conseillers municipaux des oppositions, privant ainsi un bon tiers des Bihorellais de représentation au conseil municipal.  Oui nous avons subi toutes ces infamies en nous retrouvant face à un mur, celui de la "légalité" de la procédure acquise grâce à une loi votée le 16 décembre 2010 par le parlement des "copains".


Il ne leur manquait plus que le bonnet d’âne. Crédit photo Fred Duval


Sous  le regard sévère et inflexible du Général, ne sont-ils pas pitoyables ? On aperçoit  à peine Renard, quant au freluquet, il regarde ses chaussures, la tête basse, celle des félons qui ont trahi un idéal pour leur propre fortune. Charles de Gaulle connaissait son « Péguy » sur le bout des doigts et sans doute les deux voleurs de commune l’entendirent-ils les sermonner en leur citant cet extrait de « notre Jeunesse » paru en 1910.
 « Nous disons, une seule injustice, un seul crime, une seule illégalité, surtout si elle est officiellement enregistrée, confirmée, une seule injure à l’humanité, une seule injure à la justice et au droit, surtout si elle est universellement, légalement, nationalement, commodément acceptée, un seul crime rompt et suffit à rompre tout le pacte, tout le contrat social, …C’est un point de gangrène, qui corrompt tout le corps. »
Hier en réparant la faute commise, l’outrage fait à la démocratie, le tribunal administratif de Rouen a rendu leur bien aux Bihorellais et a rétabli le pacte républicain.

 
Oui justice nous a été rendue, alors en ce 18 juin 2013 la tentation de s'offrir un délicieux moment était légitimement très forte, histoire de voir si les voleurs de commune auraient toujours autant de morgue, si les berniques feraient toujours les malins, si le mépris si souvent affiché pour la piétaille bihorellaise allait être encore de mise. La commémoration de l'appel du 18 juin 1940 nous en offrait la possibilité. Alors en milieu d'après midi le rendez vous fut diffusé par ce blog, le réseau du Crac et les anciens du Silex.
Il y a des jours où l'on chante la Marseillaise avec plus de fierté que d'autres et hier était l'un de ceux-là. Fier de la justice française et c'est planté au milieu des félons, eux qui auraient sonné plus juste dans "Maréchal nous voilà",  que j'ai repris l'hymne national. 


 La commémoration terminée, la fête entre fidèles de la résistance à la fusion pouvait commencer. Pendant que les voleurs de communes se regroupaient dans la salle des mariages de la mairie de Bihorel libre pour s’empiffrer de petits fours et siffler du champagne le tout payé avec nos impôts, la troupe de la chorale d'Alfred massée sous la statue de notre maire historique se lança dans son répertoire, toutefois augmenté et agrémenté en la circonstance par quelques nouveaux couplets:

" Adieu Gilbert, adieu Pascal,
Pourquoi êtes vous donc si pales?
Votre fusion est illégale
Voilà c'que dit le tribunal
Votre fusion est illégale
Vous allez devoir faire vos malles "

couplets qui n'ont pas forcement enthousiasmé celles et ceux qui en sortant de la salle des mariages avaient droit à la chansonnette sous le regard goguenard des partisans de Bihorel libre. A noter que le Freluquet nous tourna le dos et fila par derrière comme glisse un pet sur une toile cirée.

Et maintenant me direz-vous ? Il encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives  mais tous ces gens devraient s’ils avaient un peu d'honneur, démissionner mais nous savons que les traitres n'en ont pas alors il faudra les y pousser et demander à la préfecture de diriger en lieu et place d'un conseil municipal fantôme la commune. 
Une chose est certaine, fusion et dé-fusion vont couter cher à Bihorel mais ce sera à eux, les vingt deux élus de Bien Vivre à Bihorel d'en assumer la responsabilité et payer les pots cassés, fut-ce sur leurs propres deniers. C'est ce qu'ils recevront en pénitence pour avoir mené sciemment la commune dans une impasse pour quelques dollars de plus...

Vive Bihorel libre !
CD

mardi 18 juin 2013

Le sourire d'Alfred !


Si je vous dis que l'on s'est ennuyé ce soir devant la statue d'Alfred, vous ne me croirez pas et vous aurez raison ! Rendez vous demain pour le récit de nos aventures et celles des tristes du godet qui étaient planqués à l'intérieur de la Mairie de Bihorel....Libre, bien sûr !

Manu ad ferum
CD

Commémoration

Ce soir à 18H30, mairie de Bihorel libre, commémoration du 18 juin 1940 (et pas 1945, Freluquet) avec Pascal Houbron et Gilbert Renard.

Le Verdict du 18 juin 2013: BIHOREL EST LIBRE !!!

L'hilarité des Bihorellais va trancher avec les mines piteuses des voleurs de communes


Verdict du 18 juin: la FUSION EST ANNULÉE !!!

Ah ! Mes chers Compatriotes, comme c'est bon, mais comme c'est bon ! Nous allons y revenir, mais nom de d'bleu ! COMME C'EST BON !

Je vous livre brut l'article paru sur le site de Paris Normandie

"Dans un délibéré en date du mardi 18 juin, qui fait suite à l'audience du 28 mai dernier, le tribunal administratif de Rouen a pris la décision d'annuler l'arrêté préfectoral en date du 29 août 2011 qui officialisait la fusion des communes de Bois-Guillaume et de Bihorel, une fusion effective depuis le 1er janvier 2012.
Ce "coup de tonnerre" remet donc à plat l'ensemble du processus entamé à l'époque par les maires de deux "anciennes" communes, Gilbert Renard à Bois-Guillaume (devenu depuis le maire de la nouvelle ville) et Pascal Houbron pour Bihorel.
Pour justifier sa décision, le tribunal administratif met notamment en cause " l'insuffisance d'information des conseillers municipaux " des deux communes, en particulier au sujet de la modification de la fiscalité communale et de ses conséquences sur le budget de la nouvelle entité, ainsi que la composition du conseil municipal nouvelle version.
Le tribunal donne à l'actuel conseil municipal jusqu'au 31 décembre 2013 pour "défusionner" et recréer ainsi les deux "anciennes" communes, même si les responsables de la commune ont deux mois pour faire appel de la décision du tribunal administratif."

Ah ! Mes chers Compatriotes, comme c'est bon, mais comme c'est bon ! Et bravo à Benoit Pétel et à Bihorel avec Vous !

VIVE BIHOREL LIBRE !
CD 

samedi 15 juin 2013

Verdict fusion J-3

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Mes chers Compatriotes, avant mardi soir, nous saurons à l'instant où le tribunal administratif de Rouen rendra son verdict, si la fusion est ou non annulée.
En attendant, je mets en ligne un article paru dans le Bulletin de Rouen, il y a une dizaine de jours. Beaucoup de choses ont été écrites sur le sujet depuis bientôt trois semaines mais ce papier m'a paru être celui qui résumait le mieux la situation. 
Je me permettrai de vous recommander plus particulièrement la lecture du paragraphe "Et l'avis des habitants ?" , où il est relaté de quelle manière et avec quels arguments, le rapporteur public du T.A de Rouen donna une leçon de démocratie aux voleurs de commune Houbron et Renard.

Un bonheur n'arivant jamais seul, deux semaines après leur première comparution, nos deux duettistes étaient à nouveau convoqués devant ce qui devient pour eux, il faut bien le dire, une véritable machine à prendre des baffes. Jugez-en par vous même ! 
Après sa demande d'annulation de la fusion le 28 mai dernier, le rapporteur public a conclu, cette fois-ci dans un autre dossier concernant toujours la commune nouvelle, en faveur de l'annulation de la décision municipale pour vice de procédure, de la vente d'un terrain communal qui fut cédé au prix du mètre carré non-constructible alors que le dit terrain, entre l'évaluation de prix par les domaines et sa vente, avait changé de classification et était devenu...constructible. Une simple broutille me direz-vous !

Alors non seulement, truqueurs les Tontons mais arnaqueurs en plus maintenant ?  Mes chers Compatriotes, vous connaissez la réponse: verdict dans trois semaines...
Vive Bihorel libre
CD
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vendredi 7 juin 2013

Dans l'attente, le temps suspend leur vol.

Voleurs de commune


Ce fut sans doute afin que les élus BVAB se sentissent intellectuellement à l’aise que le conseil municipal illégitime se tint hier soir dans une salle bas de plafond. Une salle Schuman surchauffée non pas par l’assistance mais par un rapport volume d’air / participants particulièrement élevé. La prochaine fois, je suggère à nos voleurs de commune d’organiser le CM dans le placard à balais de l’Hôtel de ville. Ils seront ainsi certains que les opposants à la fusion ne pourront y déferler et perturber la séance.

Les grands absents de ce CM furent le Rapporteur public et les membres du TA de Rouen. Encore furent-ils utilisés pour un tour de passe-passe de bas étage par Renard. Le jeu consistera ainsi à expliquer à la population que si la rénovation et l’agrandissement de la piscine ne se font pas, c’est à cause du recours déposé contre la fusion par « Bihorel avec vous », qui met en suspend l’existence de la commune nouvelle ce qui par conséquent ne lui  permet pas de s’engager financièrement pour plusieurs années sur ce projet. La belle affaire !

Benoit Pétel fit remarquer que l’exploitation par BG et Bihorel de la piscine ne datait pas de la fusion et que le coût particulièrement élevé de l’opération (le double par rapport aux estimations) se suffisait à lui-même pour y renoncer et ne pas mettre en péril les finances déjà mal en point (cf "le Million") de la commune nouvelle ou des communes redevenues libres et indépendantes. Renard entendit à peine la remarque et passa au point suivant. Pour le reste et bien c’est à peu près tout…



Hier soir, dans l’attente de la décision du TA de Rouen, le temps semblait avoir suspendu le vol de commune. Du coté de Sigmaringen, ce n’était pas encore le moment de faire les cartons mais l’idée trottait dans tous les esprits et derrière les sourires de façades, paraissait la crispation, celle de celui qui joue sa tête…



Rien n'est encore fait et comme me le suggérait un ami, "Moët Hennessy" (1). Mais au cas "où", rien n'interdit de le mettre au frais.
 

Vive Bihorel Libre !

 CD

(1) "wait and see"

mardi 4 juin 2013

Un DGS, ça ferme sa gueule. Si ça veut l'ouvrir, ça demissionne ! (1)

"ça fusille à Bois Guillaume-Bihorel" le Bulletin du 4 juin 2013


D’ici le rendu du verdict concernant la fusion, un certain nombre « d’amicales pressions » vont s’exercer sur le TA de Rouen et nous sommes en droit de nous demander en ce mois de juin 2013, si justice pourra être rendue de manière tout à fait indépendante dans l'affaire qui nous occupe.
Il suffisait pour s’en convaincre de lire la presse locale en fin de semaine dernière.  Cela a commencé avec le préfet, oui celui qui s’est illustré dans la gestion du  dossier Lubrizol, et qui semble vouloir mettre aujourd’hui  le poids de l’état dans la balance pour éviter que les membres du tribunal ne suivent le réquisitoire implacable du rapporteur public contre la fusion et n’annule celle-ci. « Une dé-fusion ne serait pas un bon signal », « Nous avons fait ce qui semblait être notre devoir. Nous nous plierons à la décision du tribunal. Personnellement, je regretterai cette dé-fusion ».

Qui plus est,  le préfet a dépêché son secrétaire qui en remet une couche, en affirmant que l’affaire du million ferait maintenant (comme par hasard) l’objet d’une « transaction » pour régler le « contentieux » et reprend les arguments des bonimenteurs d’Etat d’Esprit « il y a des choses concrètes qui sont déjà réalisées, tel un projet de nouvelle salle des sports ». Il a vraiment le sens du comique, le secrétaire du préfet...

Notons, mes chers Compatriotes qu’un préfet nommé par Moi-je Président, ne se sent pas plus obligé de faire respecter la démocratie et la volonté des habitants exprimée dans les urnes que celui nommé par Sarkozy qui avalisa la fusion en aout 2011. Non, comme dans un roman de Balzac, ils sont dans l’entre soi et ne vont quand même pas se déjuger entre gens de bonne compagnie.
  
Autre pression, plus larmoyante celle-ci. Je parle de celle que tente d’exercer Gilbert le Millionnaire, qui le « trouillomètre » à zéro,  envoie son grenadier voltigeur chouiner dans la presse locale (PN du 1er juin).
Antoine Ameline, vous connaissez-vous ? Moi pas. Il paraitrait qu’il s’agirait du directeur général des services de la commune nouvelle, ex Bois Guillaume. Franchement, mes chers Compatriotes, ce qu’on demande à un DGS payé avec nos impôts, ne serait-ce pas de faire son boulot, comme celui qui consisterait à rénover la voirie à Bihorel, à faire déneiger les jours d’intempéries la place de notre église afin que puisse se tenir notre marché, bref à s’assurer que les trains arrivent bien à l’heure ? Mais lorsqu’il s’agit de savoir s’il est bon de dé-fusionner ou pas, ne serait-ce pas  l’affaire des citoyens et de la justice plutôt  que celle d’un administratif lambda ?

Un DGS est au service des élus qui eux-mêmes sont au service des citoyens et doivent s’en tenir au mandat que leur a délivré le peuple et il ne me semble pas que la fusion en faisait partie.
Cher Antoine Ameline, j’adapterai en la circonstance une réplique célèbre de J.P Chevènement « un DGS, ça ferme sa gueule. Si ça veut l'ouvrir, ça démissionne ». Soit vous vous en tenez à vos attributions ou alors, bon vent ! 
Soyez à l’aise, si la tâche de « dé-fusionner » vous semble trop lourde, n’hésitez pas à envoyer votre lettre de démission. Les reçus au concours de l’administration publique ne manquent pas et nous ne serons pas orphelins bien longtemps.
Et puis s’il advenait que vous choisissiez la poudre d’escampette, vous rendriez les jours et les nuits plus confortables à quelques agents municipaux bihorellais qui depuis la fusion vivent très mal « l’harmonisation des services » et n’ont absolument pas la même analyse de la situation que vous. Alors, ayez un peu de mesure et ne vous faites pas leur porte parole.

La décomposition du visage de Renard, lors de son émouvant plaidoyer pour "l'intérêt général» (voir vidéo France 3, précédent billet), encore tout sidéré qu'il était par l’avis du rapporteur public, n’a d’égale que la conclusion du mail envoyé par le Freluquet à ses berniques. Parlant de l’attente du verdict, il terminait par ses mots : 
« d’ici là, prions pour le salut de notre âme ». Peur des flammes de l’enfer ? 


Vive Bihorel Libre !
CD

(1) librement inspiré de J.P Chevènement 
(2) Je vous recommande la lecture du Bulletin de l'arrondissement de Rouen paru ce mardi. Il y est question de la commune nouvelle en pages 2 et 7

samedi 1 juin 2013

Illégitime Conseil Municipal, jeudi 6 juin 2013



Mes chers Compatriotes, le Torchon municipal N°12 nous l'annonçait:
" Juin sera animé" 
quant au coté "musical", vous verrez bien...

Bref dans l'attente du verdict, offrons nous un petit tour au Conseil Municipal (illégitime), histoire de contempler les mines piteuses (1) des voleurs de commune.

Ce conseil se réunira salle Robert Schuman, 328 rue du Général de Gaulle à Bois Guillaume, le jeudi 6 juin 2013 à 18h30.
Vous trouverez les informations habituelles (convocation/ordre du jour, annexes ainsi que le procès verbal du précédent CM) en utilisant les liens ci dessous:

https://dl.dropboxusercontent.com/u/55627851/CONVOCATION%20ET%20PROJETS06062013.pdf
https://dl.dropboxusercontent.com/u/55627851/PV%2016%20MAI%202013.pdf
https://dl.dropboxusercontent.com/u/55627851/ANNEXES%20102%20A%20106.pdf
https://dl.dropboxusercontent.com/u/55627851/ANNEXES%20108%20A%20115.pdf

Vive Bihorel libre !
CD
(1) je sais, celle la, je l'ai souvent faite, mais je ne m'en lasse pas !