"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

jeudi 31 octobre 2019

Un parfait petit marquis




Mes chers Compatriotes, inutile de vous abimer la vue en essayant de lire la lettre du maire concernant l'incendie de Lubrizol, il n'y a rien à en retenir, si ce n'est que c'est lui le meilleur et qu'il a tout bien fait.
Il lui aura fallu plus de trois semaines pour enfin  ai-je envie de dire, s'adresser aux Bihorellais qui heureusement ne l'ont pas attendu pour prendre leurs décisions.

Cette lettre est le condensé du blabla de communicants que les autorités nous ont servi depuis le 26 septembre : " je comprends vos inquiétudes" , "je m'adresse à vous en toute transparence" , " la situation est désormais sous contrôle ", " nous pouvons être désormais rassurés " , " pas de risque pour la population " , " la rare présence de fibres " en évitant soigneusement de préciser "d'amiante"...

Des arguments d'ailleurs ressortis "ad nauseam" hier soir par Macron lors d'une visite aussi furtive que tardive à la tombée de la nuit à l’hôtel de ville de Rouen. J'ai d’ailleurs été surpris de ne pas y voir notre petit marquis gesticulant en courbettes, tenter de saisir une opportunité de cirer les pompes de notre Jupiter. Mais c'est là un autre sujet. 

Ainsi, le nuage de Lubrizol semble s'être arrêté à la route de Neufchâtel comme jadis celui de Tchernobyl fut stoppé par la ligne bleu des Vosges. En matière d'information , de protection et de prévention de la population à Bihorel, nous en sommes restés à l'époque de la seconde guerre mondiale et à cette sirène qui annonçait l'imminence des bombardements anglo-américains. Une sirène d'ailleurs restée muette le 26 septembre dernier...

Notre petit marquis en bientôt 20 ans de mandat de maire n'a pas su faire évoluer le système, si ce n'est en d'inutiles bavardages restés sans lendemain. 
En 2013 après la fuite de mercaptan chez Lubrizol (déjà) fut évoqué en grande pompe lors d'un conseil municipal à Bois Guillaume (nous étions à l'époque "anschlussés " par B-G et Houbron était maire 2 ) un nouveau dispositif et une procédure nouvelle à suivre en cas d'accident Seveso. Tout cela doit reposer sous une épaisse couche de poussière sur les étagères au sous-sol de la mairie.

Cette lettre, mes chers Compatriotes, nous montre simplement que le petit marquis est déjà en campagne électorale pour les municipales (au frais du contribuable) et qu'il fait de la gesticulation et de la communication à retardement. N'a-t-il pas par ailleurs, décidé seul dans sa tour d'ivoire qu'il n'y aurait plus de tribune politique dans le magazine de Bihorel et ce depuis la rentrée de septembre.
Il reste quand même pour lui et lui seul, les douze pages du "Mag" pour étaler sa propagande, encore et toujours aux frais du contribuable.

Notre petit marquis aime tellement la démocratie, qu'il utilise à Bihorel son fauteuil de maire pour s'assoir dessus.

C.Dragasès









Le saviez-vous ? L’opération contre al-Baghdadi portait le nom d’une jeune fille…



par Gabrielle Cluzel - Boulevard Voltaire 31 octobre 2019

Le saviez-vous ? L’opération américaine visant à éliminer al-Baghdadi portait le nom d’une jeune fille : Kayla Mueller.

Âgée de 24 ans, altruiste et idéaliste, elle avait quitté son Arizona natal pour aller porter secours en Syrie, dans le cadre associatif, aux familles forcées de fuir l’État islamique. Enlevée à Alep en août 2013, elle avait été remise à Baghdadi, fin 2014, qui en avait fait son esclave sexuelle, la torturant et la violant avant, semble-t-il, de la tuer.

Les jeunes yazidies qui partageaient son triste sort évoquent une jeune fille courageuse, qui les « réconfortait dans l’épreuve » et les avait « prises sous son aile ». (Le Figaro, 16 août 2015).

Dans la lettre qu’elle avait pu écrire à ses proches durant sa captivité, au printemps 2014, et dont le Washington Post s’était fait l’écho, elle avait écrit : « JE NE VEUX PAS que les négociations pour ma libération deviennent un fardeau » et encore « Je sais que vous voudriez que je reste forte. Et c’est exactement ce que je fais. » Elle y parlait aussi longuement de sa foi en Dieu, qui la portait.

Lorsque Donald Trump a annoncé la mort du chef djihadiste, il lui a rendu hommage, évoquant une « belle jeune femme », partie en Syrie pour « aider les gens ». Des mots dont ses parents Carl et Marsha Mueller – qui ont été personnellement appelés par le président – se sont dits « profondément touchés ».

Un modèle de courage et de don de soi jusqu’à l’ultime sacrifice face à un terroriste que Donald Trump décrit, dans ses deniers instants, comme lâche et transi de peur, n’hésitant pas à faire de ses propres enfants un bouclier.

Make America Great Again, c’est aussi sans doute cela : laver l’honneur des jeunes filles courage, et quand le méchant a payé, leur rendre un vibrant hommage. Cette ode à la bravoure et la justice renoue avec la posture, la légende et les accents qui ont fait les westerns : qu’on le sache, nul ne s’attaque impunément aux jeunes Américaines.

Dans un monde de pusillanimité, la fermeté et l’implacabilité de Donald Trump ne sont évidemment pas pour rien dans sa popularité.

Dans un monde d’anti-héros et de valeurs inversées, et alors qu’en Syrie, les seules Occidentales citées dans les médias sont les islamistes usant aujourd’hui de leur féminité et de leur maternité pour porter plainte contre la patrie qu’hier elles ont bafouée, le visage doux et touchant de Kayla Mueller éclaire singulièrement l’actualité.









 

lundi 28 octobre 2019

Well done guy !






Il parait que Abou Bakr al-Baghdadi a gouté au Colt et à la Winchester de Trump...

Well done guy ! Ça fait une crevure de moins.

Maintenant, faut finir le job !


C.Dragasès

ps: scène extraite de "100 dollars pour un Shérif " ( 1969 ) de Henri Hahtaway avec, est-il besoin de le préciser, l'immense John Wayne.








dimanche 27 octobre 2019

Finkie, Sylviane Agacinski et Frédéric Worms. Les enjeux de la bioéthique






En complément vous pourrez lire l'article d’Eugénie Bastié  "«Sylviane Agacinski censurée, jusqu’où ira le maccarthysme universitaire ?»


Jeudi soir devait se tenir à l’université Montaigne de Bordeaux une conférence de la philosophe Sylviane Agacinski sur «l’être humain à l’époque de sa reproductibilité technique». Elle a été annulée par les organisateurs au motif que la «sécurité» ne pourrait être assurée. Des groupuscules étudiants d’extrême gauche et LGBT (Solidaires étudiant-e-s Bordeaux et les associations GRRR, Riposte Trans, Mauvais Genre-s et WakeUp!) avaient dénoncé la venue d’une «homophobe notoire» et appelé à l’annulation de l’événement. «Il est dangereux et inconscient que l’Université offre une tribune à une personne aux discours dignes de la Manif pour tous» affirmaient les étudiants, menaçant: «[Nous] mettrons tout en œuvre afin que cette conférence n’ait pas lieu.» Gagné.

la suite ICI





vendredi 25 octobre 2019

Voile chariatique




Le monde est vaste, qu'elles aillent " chariater " ailleurs.


C.Dragasès

ps: avant de s'approprier la France, elle ferait bien de commencer par respecter la grammaire française. Le voile cacherait-il les oreilles d'une ânesse ?







lundi 14 octobre 2019

Zemmour sur CNEWS



à 19 heures ce soir, tous sur CNEWS pour faire grimper l'audimat de "Face à l'info", la nouvelle émission d'Eric Zemmour.



Merde aux censeurs et vive la liberté d'expression ! 


C.Dragasès





 

vendredi 11 octobre 2019

Éric Zemmour: «Que faire du succès de la manif contre la PMA?»




Ils étaient nombreux. Plus nombreux que ne le disent les chiffres minorés de la Préfecture. Plus nombreux qu’on s’y attendait. Plus nombreux qu’ils s’y attendaient. La manifestation de dimanche dernier contre la PMA pour toutes est un succès par cela même que tout le monde attendait un échec, y compris certains de ses soutiens eux-mêmes.

Des manifestants dont la sociologie n’avait pas changé depuis les Manifs pour tous depuis 2013. Toujours ces familles catholiques, plutôt bourgeoises, avec leurs nombreux enfants, justement. Bienveillantes, réfléchies, légitimement inquiètes. La manif de 2019 est la fille de celle de 2013, comme la PMA pour toutes est la fille du Mariage pour tous. Qui sera la grand-mère de la GPA pour tous, quoi qu’en disent les menteurs professionnels.

Des manifestants qui ne vont pas brûler le Fouquet’s ou piller l’Arc de triomphe. Des manifestants qui laissent plus propres après leur passage les rues qu’ils traversent. Des manifestants modèles qui rendent les CRS inutiles. Des représentants d’une France bien élevée et courtoise, qui met le débat démocratique avant la violence. Des manifestants qui n’ont pas«la haine». C’est leur force. Et leur faiblesse.

Leur force, car leurs arguments sont intelligents, fondés: les drames des enfants sans père sont devant nous ; la phrase terrible d’Agnès Buzyn, «Une femme peut être un père», dit tout de la confusion des esprits ; celle de la députée Aurore Bergé «nous n’interdirons pas par la loi la reproduction charnelle des couples hétérosexuels»montre par sa bêtise même, les fantasmes eugénistes des partisans de la PMA.

Mais leur faiblesse aussi, car nos institutions sont si solides que le pouvoir n’a peur que de la violence, et ne cède que devant la violence. C’est le paradoxe de la Ve que de Gaulle n’avait pas prévu, lui qui faisait parler le peuple par des référendums où il mettait son destin en jeu. Quand il n’y a plus cette soupape, ne reste que la violence. Mais elle n’est pas dans les gènes de ces manifestants-là. L’éducation l’explique avant tout. Mais la sociologie aussi: comme on l’avait remarqué en 2013, ces manifestants ne sont pas dans le camp des vaincus de la mondialisation, mais dans celui des vainqueurs. Ils sont issus des classes sociales favorisées, sans être dans celle des riches. Ils ne sont pas hostiles à la mondialisation, encore moins à l’économie de marché. Ils ne sont pas des victimes du«système».

Ils sont simplement victimes d’un rapport des forces au sein de ce système où la balance penche toujours en faveur des libéraux-libertaires qui veulent imposer l’individualisme et la loi du marché à tous les domaines, y compris la famille, le sexe, la culture, l’identité même. Ce rapport de force est inscrit dans le marbre des métropoles mondialisées où ils habitent souvent. Les«conservateurs» sont condamnés à perdre tous leurs combats face aux «progressistes» dans le cadre d’un combat entre seuls vainqueurs de la mondialisation. Leur seule chance de renverser la table est de s’allier aux vaincus de la mondialisation, aux «gilets jaunes», aux populistes, bref aux classes populaires. Sans cette alliance, sans ce «compromis historique», toutes les manifestations du monde ne serviront à rien.




Eric Zemmour, Le Figaro 10 octobre 2019







jeudi 10 octobre 2019

Ils sont de retour









Déjà malmenés à Bihorel par la destruction de leur habitat, résultante du PLU, les oiseaux avaient disparu du ciel et de l'espace bihorellais depuis la catastrophe industrielle de Lubrizol. Où étaient-ils donc passés ? Avaient-ils fui ou bien restaient-ils simplement confinés dans quelques caches naturelles? Toujours est-il que depuis mardi matin, leurs chants saluent de nouveau l'aurore à Bihorel.

Doit-on se fier à leur instinct et se dire que leur retour signifie que la composition de l'air sur le plateau nord est redevenue "normale", dix jours après que notre préfet l'ait affirmé ? Pourtant, on parle maintenant de dioxine, de taux quatre fois supérieur à la normale, mais rassurez-vous mes chers Compatriotes, cela tout en restant bien en deçà du seuil de tolérance. 

La terre, les arbres, nos jardins vont rester pour longtemps pollués tout comme nos poumons et notre sang. Tout juste dans cinq, dix ou quinze ans, une étude épidémiologique mettra en évidence un pic de cancers. Mais le temps sera passé et Lubrizol se sera mis à l'abri des sanctions en allant semer la mort sous d'autres latitudes. Quant aux responsables politiques, ceux qui n'ont rien fait pour éviter de telles catastrophes et protéger les habitants, ils auront écumé quelques mandats de plus et continué à faire les poches de la république.

Lors du dernier conseil municipal, notre petit marquis a déclaré se poser la question de déposer plainte ou non à la suite de cette catastrophe. Mais savez-vous pour quelle raison ? Oh non, mes chers compatriotes, pas pour le préjudice porté à notre santé ou à celui de la flore et de la faune à Bihorel.
Non, juste parce que le coût du matériel de nettoyage était élevé pour la commune...

On vit une époque formidable.

C.Dragasès





lundi 7 octobre 2019

Un couteau sans lame auquel il manque le manche par Michel Onfray


On ne compte plus les égorgements de rue perpétrés par des islamistes présentés par le personnel politique de la France maastrichtienne comme des épiphénomènes à ranger dans la rubrique des faits divers. Très vite, les journalistes, les éditorialistes, les parleurs ayant leurs ronds de serviette sur les plateaux de télé des chaînes d’information continue, invoquent des problèmes avec l’alcool, la drogue, les antidépresseurs, la famille explosée, ils glosent abondement sur "les antécédents psychiatriques" -tout est fait, et dit, pour éviter que le réel soit vu en face. Or ces attentats ne sont pas des faits divers conjoncturels mais des actes de guérilla structurels conduits par des gens dont l’horizon idéologique et politique est d’affaiblir d’abord puis d’abolir ensuite la démocratie et la république en France afin d’y faire avancer la cause de la charia.

L’islamo-gauchisme ne concerne pas, hélas, que les gauchistes. Ce serait tellement simple si cette frange antisémite de la gauche était la seule à trouver systématiquement des excuses aux égorgeurs! Car, dans l’extrême gauche historique, je songe aux trotskistes, on assimile Israël, l’argent, le capital, le capitalisme, le sionisme et les Etats-Unis afin de compagnonner avec l’islamisme sous prétexte qu’il serait la nouvelle avant-garde éclairée sur laquelle il faudrait s’appuyer afin d’en finir avec le capitalisme. L’islamiste d’aujourd’hui serait le prolétaire d’avant-hier. Si les seuls gauchistes pensaient ainsi, ce serait quantité négligeable.

Mais l’islamo-gauchisme concerne hélas une grande partie de La France insoumise. Dans ce parti, certains justifient et légitiment la cause islamiste puis s’opposent aux souverainistes républicains et laïcs qui ont mon soutien, mais que Mélenchon vire comme des malpropres -je songe aux récentes évictions de Djordje Kuzmanovic et de François Cocq, membre fondateur du Parti de gauche.

Le PCF, pour ce qu’il en reste, entre un récent tropisme LGBT (qui lui fait désormais justifier la marchandisation des utérus et la vente des enfants) et l’amnésie concernant son soutien au nazisme, eu égard au Pacte germano-soviétique entre 1939 et 1941, se retrouve sur la ligne du compagnonnage avec la cause islamiste.

On trouve également la même complaisance pour cette cause chez la quasi totalité des socialistes qui ont abandonné le peuple à la famille Le Pen depuis des années. L’instrumentalisation mitterrandienne du Front national pour casser la droite traditionnelle en deux afin d’assurer une réélection en 1988 qui, sinon, se serait trouvé bien difficile, suivie de l’instrumentalisation de Carpentras afin de faire descendre un parti que Mitterrand  avait fait monter trop haut, montre aujourd’hui ses limites. C’est François Hollande lui-même qui, s’épanchant dans le giron de deux journalistes du Monde, entre une tranche de saucisson et un verre de vin rouge en regardant un match de foot (véridique, lisez Un président ne devrait pas dire ça…), annonce que la partition est assez probablement le devenir du pays qu’il n’a pas su diriger pendant cinq ans.

Ajoutons à ces benêts de l’extrême gauche, d’une frange de La France dite "insoumise", du Parti communiste français, de la plupart des socialistes, l’essentiel de ceux qui défendent le projet maastrichtien: car, qu’est-ce qui distingue Besancenot et Raffarin, Hollande et Sarkozy, Juppé et Macron, Mélenchon et Edouard Philippe, Olivier Faure et Fabien Roussel -respectivement les noms des patrons du PS et du patron du PCF pour ceux qui l’auraient oublié…-, et Alain Juppé ou Gérard Larcher sur la question qu’on dira par facilité islamo-gauchiste?

Je regardais une chaîne d’information continue qui commentait l’attentat de la préfecture de police de Paris. Nous étions dans les premières heures et on savait sûrement qu’un homme avait égorgé et tué quatre policiers à l’arme blanche dans le bâtiment et qu’il s’était converti à l’islam dix-huit mois plus tôt (disait-on alors -en fait une dizaine d’années). Le modus operandi de l’égorgement au couteau, les cibles républicaines, la conversion à une religion qui semble bien être la seule en France depuis des années à revendiquer des attentats mortels et à fournir le contingent de leurs acteurs -il n’y a en effet ni catholiques, ni juifs, ni protestants, ni bouddhistes, ni témoins de Jéhovah, ni sikhs, dans la liste des auteurs d’attentats qui ensanglantent le pays depuis des années -tout ceci ne suffisait pas: les journalistes, les éditorialistes se refusaient à l’évidence que tout cela ressemblait fort à un attentat terroriste.

Quand le Rassemblement national a dit sur ce sujet ce que le bon sens imposait qu’il fut dit, l’habituel panoplie des insultes est arrivé -récupération indigne, fond de commerce de politique politicienne, discours de haine, sans parler de l’inévitable islamophobie bien sûr…

Je suis toujours stupéfait de constater les ravages effectués par l’idéologie en vertu de laquelle on ne voit pas ce qu’il y a à voir mais on voit ce qu’on veut voir. Les compagnons de route de l’islamo-fascisme refusent de croire ce qu’ils voient parce qu’ils voient ce qu’ils croient -on pourrait même dire: ils ne voient que ce qu’ils croient. Normalement, en toute bonne logique: conversion à l’islam + couteau + égorgement + cibles républicaines = suspicion d’attentat terroriste. Et bien non… La logique ne fait plus la loi dans un régime libéral où le slogan a remplacé la réflexion.

Cette crainte de passer pour islamophobe quand on dit qu’un attentat a été commis par un islamiste qui a crié "Allahu akbar" -autrement dit: qu’on se contente de dire ce qui a eu lieu, d’énoncer un fait…- inhibe toute intelligence, toute réflexion, tout bon sens même. Si l’islamophobie est étymologiquement peur de l’islam, l’usage de cette épithète infamante génère la peur de passer pour quelqu’un qui n’aimerait pas l’islam -péché mortel en régime idéologique islamo-gauchiste. Or, il n’y a aucun jugement de valeur dans le fait de dire, quand un musulman radicalisé égorge au nom de sa religion, qu’un musulman radicalisé a égorgé au nom de sa religion.

L’un des signes du régime totalitaire, c’est que l’idéologie qui le sous-tend réussit à abolir le réel auquel on lui préfère une fiction. Le musulman radicalisé qui a égorgé au nom de sa religion n’est pas un musulman, il n’est pas radicalisé, il n’a pas égorgé et son geste n’a pas été perpétré au nom de sa religion. Il s’en faut de peu qu’avec force sophisme et effets de rhétorique, les journalistes et les éditorialistes recyclent l’image de Lichtenberg et parlent avec conviction d’un couteau sans manche auquel il manque la lame utilisé par un homme dont le suivi psychiatrique atteste qu’il avait perdu tout discernement lors de son geste et que, bien qu’il ait crié en arabe "Dieu est Grand", la religion n’entre en rien dans ce fait divers qu’il faut classer le plus rapidement possible. Il ne s’agirait donc pas, selon ceux qui nous gouvernent, d’une guérilla perpétuelle contre laquelle les politiques ne peuvent rien mais une série de faits divers hétérogènes.

Cette cécité est visible, si je puis dire, quand on apprend que l’égorgeur de la préfecture de police de Paris était un Antillais connu pour s’être converti à l’islam (1), qu’il avait fait savoir publiquement sa satisfaction lors de l’attentat de Charlie Hebdo (2), qu’il refusait de serrer la main des femmes dans son service (3), qu’il avait été condamné pour violence à l’endroit de son épouse (4), qu’il fréquentait une mosquée à laquelle il se rendait habillé avec le vêtement des radicalisés (5), qu’il était en contact avec des islamistes (6)! Qu’aurait-il fallu de plus au ministère de l’Intérieur pour retirer son accréditation secret défense à cet homme qui travaillait expressément au renseignent à la préfecture de police de Paris? Quoi d’autre? Quoi de plus?

Quatre personnes sont mortes. On ne sait combien cela fait de veuves, de veufs et d’orphelins, de familles et de parents dont la vie s’est arrêtée ce jour funeste.

Mâchoire serrée, Emmanuel Macron pourra aller aux obsèques, accrocher une breloque sur les drapeaux tricolores qui recouvriront le cercueil. Il y aura des gros plans sur son visage lors de la cérémonie retransmise sur les chaines d’information continue. Il lira un discours, écrit par un autre, rempli de bons sentiments, de prêchi-prêcha, de dénégation, de politiquement correct, de catéchisme idéologique maastrichtien. Puis un mort chasse l’autre, jusqu’au prochain. On oubliera.

Qui saurait dire au pied levé combien il y a eu d’attentats de ce genre en France depuis le début de l’année? Et combien de victimes?

Michel Onfray , 6 octobre 2019












dimanche 6 octobre 2019

Ainsi va la France en octobre 2019






et Castaner est toujours ministre de l'intérieur.


On apprend d'après le journal le Monde que les Mutuelles de Bretagne versent toujours 45.000 euros de loyers par an à la compagne de Richard Ferrand. Mais celui-ci malgré sa mise en examen est toujours président de l'assemblée nationale.

Le préfet de seine-maritime, entre autres manquements, découvrait hier, soit dix jours après la catastrophe industrielle de Lubrizol, que ce n'étaient pas 5253 tonnes de produits toxiques qui avaient brûlé formant le nuage toxique que l'on sait, mais plus de 9.000 tonnes...Menteur ou incompétent ? Les deux mon Capitaine. Ce préfet est toujours en poste...

Ça se passe en France, en octobre 2019

C.Dragasès 






mardi 1 octobre 2019

Enquête publique - Plan Local d'Urbanisme de la Métropole Rouen Normandie




Mes chers Compatriotes,

l'enquête publique concernant le PLUI qui va s'appliquer à l'ensemble des communes de la Métropole se termine ce soir à 17 heures.
Je ne doute pas que vous y ayez tous participé et que vous ayez formulé de nombreuses remarques...

Vous trouverez ci dessous celles que le groupe d’opposition municipal "Vive Bihorel" a consignée sur le registre.

"D'abord une  remarque. Il est très difficile voire impossible à un citoyen peu au fait des diverses problématiques de s'y retrouver dans la foultitude des documents. C'est donc à un exercice de « démocratie » purement formel auquel les habitants sont conviés.
Encore plus grave le plan de zone ne renvoie pas au plan morphologique qui déroge au dit plan de zone. Dans le plan de zone, la zone UD renvoie au règlement de la zone UD qui prévoit par exemple une hauteur maxima de 14 m. Or dans le plan de morphologie qui couvre les dérogations la hauteur pour la zone UD est de 17 m. On peut s'interroger sur de telles méthodes d'autant plus que c'est l'ensemble de la zone UD sur l'ensemble de la métropole qui est dérogatoire aux 14 m.
On peut même se poser la question d'une remise en cause de l'économie générale du PLUI avec un tel système dérogatoire étant donné son étendue.
Sur un plan général ce PLUI est agressif puisqu’il renforce considérablement  les droits à  construire sans aucune compensation. Les droits à construire se sont envolés avec la suppression des COS. Ce projet de PLUI augmente les deux seuls garde-fous restant : l'emprise au sol et les hauteurs au lieu d'avoir procédé à un rééquilibrage en baissant l'emprise au sol.
La métropole au moins sa partie la plus centrale souffre d'un manque de REELS espaces de respiration : parcs, espaces boisés conséquents. Pire on assiste dans le projet de PLUI à une chasse à l'espace vert, aux arbres car on poursuit certes un mouvement déjà engagé de disparition des grandes propriétés arborées au profit de surfaces bétonnées.

En ce qui concerne Bihorel, qui rappelons-le, est une des communes les densifiées de la métropole on renforce encore cette densification dans Bihorel village  et le quartier du Chapitre. Un exemple : la zone d'activités des hauts-Grigneux actuellement classée UZ devient une zone UD (zone d'habitat collectif) permettant à terme de construire des centaines de logement sur cette zone de 6 ha
On peut aussi s'interroger sur la disparition des zones N (zone naturelle) de l'hippodrome  et de l'argillère transformées en zones U (urbaine)  )
Pourquoi  alors que les équipements sportifs  avaient le même classement UL dans le PLU actuel a-t-on détaché la parcelle sur laquelle est érigée la piscine pour la classer avec le quartier habité ?
A l'ouest de l'hippodrome le quartier où se  trouve le centre  de rééducation des Herbiers  s'étend sur deux communes Bois-Guillaume et Bihorel. Le  projet  de PLUI est discriminatoire  puisqu'il classe un quartier qui a les mêmes  caractéristiques sur les deux communes de deux    manières : 1UBA1 sur Bihorel et  UBB2  sur Bois -Guillaume. UBA1 permettant une densification plus importante. Cela me semble  contraire à l'esprit d'un PLUI qui  -c'est sa raison d'exister- doit enjamber les limites communales.     

Jean-Claude Ravenel, conseiller municipal "Vive Bihorel" 

Françoise Jérôme, conseillère municipale "Vive Bihorel"









                                                                                                                                                                                                                                             

Homélie de Mgr Michel Aupetit – Obsèques du président Jacques Chirac

 

 Saint-Sulpice – Lundi 30 septembre 2019

Nous venons d’entendre saint Paul nous expliquer le sens de la cérémonie que nous sommes en train de vivre : « Frères, j’encourage avant tout à faire des prières et des actions de grâce pour tous les hommes, pour les Chefs d’état et tous ceux qui exercent l’autorité ». C’est donc une tradition ancestrale de l’Église de prier avec bienveillance et dans l’espérance pour ceux qui nous gouvernent. Si nous prions pour ceux qui sont chargés de nous diriger c’est parce qu’ils ont la responsabilité du bien commun, de chacune des personnes et de l’ensemble de la communauté afin que tous puissent atteindre leur plein épanouissement. Ce n’est donc pas une prière facultative pour nous, c’est une obligation qui tient à l’amour du prochain. Nous le savons aussi, le bien commun n’est pas l’intérêt général car celui-ci peut supporter le sacrifice et l’oubli du plus faible.


Le président Jacques Chirac avait axé sa campagne de 1995 sur le thème de la fracture sociale, portant ainsi son regard sur ceux qui restent sur le bord de la route. La fracture sociale est un mal qu’il est sans doute difficile de traiter puisque, aujourd’hui encore, certains se ressentent comme exclus. Un des rôles de l’Église est de construire la fraternité, cette fraternité qui constitue un des trois piliers de notre République et qui permet d’édifier une véritable unité entre nous. Cette fraternité est évidente pour les chrétiens puisqu’elle se réfère à l’unique Paternité de Dieu. C’est au nom de cette Paternité que Dieu, dès le commencement de l’humanité fracturée, demande à Caïn qui vient de tuer son frère Abel : « Qu’as-tu fait de ton frère » ?
L’attention aux plus petits, aux plus faibles, aux laissés-pour-compte est une caractéristique du christianisme. Nous l’avons entendu dans cet évangile choisi par la famille : « J’avais faim, tu m’as donné à manger, j’avais soif, tu m’as donné à boire, j’étais nu et tu m’as habillé, j’étais un étranger, tu m’as accueilli, j’étais malade et tu m’as visité, j’étais en prison et tu es venu jusqu’à moi ».
Il y avait chez notre ancien président, cet homme chaleureux soutenu par son épouse Bernadette, un véritable amour des gens. Aussi à l’aise dans les salons de l’Élysée qu’au Salon de l’agriculture, beaucoup en le rencontrant se sentaient considérés. Son amour pour sa famille était profond et, bien que pudique, chacun a pu percevoir la tendre compassion qu’il avait pour la vulnérabilité de sa fille Laurence.
Cette attention aux plus faibles a une raison plus profonde encore que la délicatesse de l’affection. Jésus dit « Ce que tu fais aux plus petits d’entre les miens c’est à moi que tu le fais ». C’est en raison de l’étincelle divine qui réside dans notre humanité, que toute personne, du commencement de sa vie à la conception, jusqu’à sa mort naturelle, est appelée à être aimée et respectée. Cela nous oblige à un changement de regard qui doit aller bien au-delà des apparences et des postures qui caractérisent nos sociétés humaines. Dieu voit le fond du cœur, il convient de se mettre à son école. En effet, les gestes que nous posons vis-à-vis d’un frère en humanité vont bien au-delà de l’entourage et de la dimension sociale et politique, car ils passent par le Christ et, par lui, atteignent les autres jusqu’aux extrémités du monde.
« Gouverner c’est prévoir » cette célèbre citation d’Émile de Girardin, le président Jacques Chirac l’a illustré à plusieurs reprises. En septembre 2002, lors du Sommet de la Terre, avant la prise de conscience écologique forte d’aujourd’hui, il avait dit : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ».
De même, en février 2001, au forum mondial des biotechnologies, il avait vu la nécessité d’une conscience éthique : « Face à l’importance des enjeux et à la rapidité des progrès, il est essentiel que les avancées de la science s’accompagnent partout d’une conscience démocratique et d’une réflexion politique et morale aussi large que possible ».
Enfin, lorsque la France pouvait être engagée dans une guerre injuste et dangereuse pour l’équilibre mondial, il a su librement se démarquer des pays amis qui voulaient entraîner notre patrie dans une aventure imprudente. Puisse-t-il être entendu aujourd’hui sur tous ces sujets.
Mais si nous sommes ici, si nous célébrons cette messe de funérailles demandée par la famille et, je le crois, par tout le pays, c’est pour présenter cet homme à la Miséricorde de Dieu. Saint Paul nous l’a redit dans la première lecture : « Dieu veut que tous les hommes soient sauvés ». Si tous les hommes « naissent libres et égaux en droit », on sait aussi qu’ils ne naissent pas forcément égaux dans la réalité de leur existence. Tout dépend de la façon dont ils sont accueillis, acceptés, aimés et des conditions dans lesquelles émerge leur jeune vie. En revanche, la mort est bien le lieu commun de notre humanité et, au fond, l’égalité véritable de notre condition humaine.
Saint Jean de la Croix, ce grand mystique espagnol, nous l’avait révélé : « Au Ciel nous serons jugés sur l’amour ». Si nous présentons notre ancien président à Dieu avec tant de confiance, c’est parce que nous savons que seul l’Amour peut juger l’amour. Le Christ, Jésus de Nazareth, nous a révélé l’immensité de cet amour de Dieu qui dépasse infiniment nos connaissances expérimentales et nos capacités intellectuelles de connaître l’au-delà du réel qui nous entoure.
Pour finir, je voudrais citer cette phrase du président Chirac, tellement d’actualité, qu’il a prononcée pour la visite du Pape saint Jean-Paul II en 1980 : « C’est en ces lieux, sous le commandement des tours de Notre-Dame, à portée de la chapelle où Saint-Louis a honoré la Passion, au pied de la Montagne sainte-Geneviève où flotte encore le souvenir de l’antique bergère de Nanterre, patronne de la capitale, sous le regard de la prestigieuse Sorbonne où tant de docteurs ont enseigné, c’est en ces lieux que la France sent le plus fortement battre son cœur ».
Les événements récents et dramatiques survenus à Notre-Dame nous ont montré combien cette intuition était vraie. Adieu et merci M. Chirac.


Mgr Michel Aupetit,
archevêque de Paris