"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

jeudi 31 mars 2022

La religion catholique « grand-remplacée » ?



une tribune de l'Abbé Matthieu Raffray publiée le 29 mars sur Boulevard Voltaire 

 Depuis quelques semaines, l’association Ensemble avec Marie organise, dans des églises de la région parisienne, des rencontres interreligieuses au cours desquelles chrétiens et musulmans prient, récitent des textes religieux et chantent des cantiques revus à la sauce multiculturaliste, dans lesquels on ne parle ni de Jésus ni de la Vierge Marie : le 6 février à Saint-Sulpice, puis à Montreuil et, ce samedi, à Créteil. Que les catholiques et les musulmans parlent ensemble, qu’ils échangent sur leur foi et qu’ils discutent de la figure de Marie, présente aussi dans le Coran (mais qui n’y est évidemment ni Vierge, ni mère de Dieu), cela est sans doute louable. Mais qu’ils fassent cela dans une église, consacrée au culte du Dieu incarné, cela n’est rien d’autre qu’un scandale, un blasphème, une profanation.

Car faire chanter des sourates du Coran par un imam, ou des chansonnettes par des filles en hijab dans le sanctuaire d’une église, au pied de l’autel, cela revient à dire à Jésus-Christ que     La suite ICI





mercredi 30 mars 2022

 



Le meeting d'Eric Zemmour au Trocadéro en ce Z7 mars ZOZZ restera sans aucun doute comme le plus fervent et le plus enthousiaste de cette campagne pour les présidentielles ZOZZ.

Plusieurs dizaines de milliers de personnes rassemblées, trois heures de discours mais cependant les journaleux serviles du système et les candidats maastrichtiens n'ont voulu retenir, jaloux et impressionnés par la prouesse de Zemmour, qu'un slogan scandé quelques secondes. Cette fois encore, lorsque le sage montre la lune, les chiens de garde du dispositif veillent à ce que le peuple ne regarde que le bout du doigt.


Vive la France !


 

mardi 29 mars 2022

Alain Finkielkraut

 



" La nation, c’est l’architecture, la poésie de certains lieux, ce qui manque quand on est ailleurs, les soubresauts d’une histoire particulière, une langue commune – toutes ces choses qui ne sont pas la démocratie, mais qui la rendent possible. "


La suite ici:

«Cette guerre nous rappelle que les nations doivent être défendues»





Affaire McKinsey / article de Front Populaire




 OPINION. Bousculé à quelques jours de l’élection présidentielle dans la très embarrassante affaire McKinsey, Emmanuel Macron a exprimé son agacement ce week-end : « S’il y a des preuves de manipulation, que ça aille au pénal ». Le gant était jeté. Régis de Castelnau l’a relevé.

Le scandale causé par les informations de la commission sénatoriale d’enquête sur le recours systématique par l’État à des cabinets de consulting a pris de l’ampleur. Les Français ont appris effarés que l’État avait eu systématiquement recours à des intervenants externes, en général des cabinets à bases anglo-saxonnes, pour des missions dont l’utilité ne sautait pas aux yeux, c’est le moins que l’on puisse dire. Le tout pour plus d’un milliard d’euros (!) pour la seule année 2021.

Ce que l’on appelle maintenant « l’affaire McKinsey » dégage des fumets particulièrement malodorants, à base de soupçons de corruption, de connivences, de conflits d’intérêts, de fraudes fiscales, de faux témoignages, et autres joyeusetés.

Tout cela fait particulièrement désordre à 15 jours du premier tour de l’élection présidentielle. Le principal intéressé, qui a manifestement impulsé ces dérives depuis son arrivée à l’Élysée en 2017, a été contraint de s’exprimer. Et il l’a fait, comme à son habitude en procédant par affirmations invérifiables et en rappelant à nouveau avec arrogance qu’il se considère intouchable. Emmanuel Macron a actualisé le fameux « qu’ils viennent me chercher ! » utilisé au moment de l’affaire Benalla : « Il faut être très clair, parce que là on a l'impression qu'il y a des combines : c'est faux, il y a des règles de marchés publics. S'il y a des preuves de manipulation, que ça aille au pénal », a-t-il asséné sur le plateau de France 3.

On ressort effaré de la lecture du rapport de la commission d’enquête du Sénat. Par le volume invraisemblable des achats par l’État de ces missions externes, par leurs fréquentes inutilités, et l’importance vertigineuse des rémunérations.

Concernant les interventions du cabinet McKinsey qui sont la pierre angulaire du scandale d’État, comment se pose le problème ?

Cette société dont le siège social est aux États-Unis a une succursale en France qui emploie 600 salariés et fait un chiffre d’affaires qui avoisine les 400 millions d’euros par an. La première observation que l’on peut faire porte sur les liens personnels que les dirigeants entretiennent avec le plus haut niveau de la sphère publique. À base de connivences, de pantouflage juteux, d’allers-retours réguliers, voire de liens familiaux, l’ensemble donnant une image particulièrement déplaisante. On ne prendra que deux exemples tellement significatifs. Tout d’abord le directeur général du parti La République en Marche, Paul Midy, a travaillé pour McKinsey pendant sept ans, de 2007 à 2014. Il y était notamment chargé de la « conduite de la réforme de l'État »… Ensuite il y a Victor Fabius, directeur associé du même cabinet dont le père est président du Conseil constitutionnel…qui valide les textes de loi votés sur la base des propositions de McKinsey. Même si l’infraction de « prise illégale d’intérêts » du Code pénal, n’est peut-être pas constituée, il y a là un problème politique et éthique dont la République aurait dû se dispenser.

Le scandale a vraiment éclaté lorsque l’on a appris que McKinsey, fournisseur privilégié à l’État de missions onéreuses et à l’utilité discutée, n’avait pas payé un sou d’impôt sur les bénéfices depuis 10 ans ! Puisque lesdits bénéfices remontaient intégralement à la maison mère dont le siège social est situé… dans l’État du Delaware, paradis fiscal bien connu.

Que ça aille au pénal !

Le président de la République ayant conseillé à ceux qui s’interrogent « d’aller au pénal », il est nécessaire de fournir quelques pistes. En rappelant que l’expression utilisée par le chef de l’État est une vulgarité et ne veut rien dire puisque « le pénal » n’est pas un lieu où l’on va. L’action publique est menée par l’autorité de poursuite, c’est-à-dire le parquet qui est sous l’autorité de l’exécutif dont le chef s’appelle actuellement Emmanuel Macron. Les parties civiles qui y ont intérêt ont dans ce domaine des pouvoirs restreints.

Dressons donc un petit catalogue des infractions pénales que recèlerait « l’affaire McKinsey ».

Il y a tout d’abord la fraude fiscale, puisque l’optimisation utilisée par le cabinet obéit à des règles assez strictes. Et il semble quand même très problématique qu’une filiale dont le siège est en France, qui emploie 600 personnes et fait un chiffre d’affaires de 400 millions d’euros, puisse transférer la totalité de ses bénéfices à sa maison-mère. Il est donc indispensable que l’administration fiscale lance une procédure de contrôle et s’il apparaît que cette facilité a été abusivement utilisée, prononce un redressement et transmette le dossier à la juridiction compétente pour les poursuites pénales.

Il y a ensuite la concussion. C’est la question de la passivité des agents publics face à la probable existence de cette infraction. L’attitude des différents ministres venant dire aujourd’hui « on ne savait pas » est simplement grotesque. D’abord, il est clair que l’administration de Bercy était aux premières loges pour connaître cette situation. Ensuite, Emmanuel Macron nous dit que tous les marchés attribués à McKinsey l’ont été après des procédures de mise en concurrence. Eh bien précisément, pour pouvoir y concourir et être attributaire, il faut justifier de l’accomplissement de ses obligations fiscales. Tous les agents publics intervenants à ces procédures étaient donc parfaitement au courant. Le fait d’être resté passif a permis à McKinsey de ne pas régler à l’État des sommes qu’il devait probablement. L’agent public qui a contribué à cette exonération illégale a commis le délit de concussion.

De plus, il faut maintenant directement répondre à Emmanuel Macron et passer au délit de favoritisme. C’est celui qui sanctionne le fait de violer ou de ne pas appliquer les règles de la commande publique. Le président de la République nous dit « il y a eu des procédures d’appel d’offres, donc tout va bien ». Non, tout ne va pas bien. Une procédure peut présenter extérieurement tous les aspects de la régularité et recéler des manquements que seule une étude approfondie permet d’identifier. La question de ce que l’on appelle « les cahiers des charges sur mesure » qui contiennent des exigences permettant d’avantager tel ou tel, les critères de choix biaisés, la subjectivité de la notion de « mieux-disant », il existe tout un tas de ficelles pour contourner les règles. Les identifier nécessite un travail d’enquête minutieux que seule la procédure judiciaire permet. Encore faut-il que la justice, pénale ou administrative, soit saisie. Elle peut l’être par les concurrents évincés, et il est clair que parmi les participants au festin à 1 milliard d’euros, personne parmi les cabinets de conseil, n’a envie de se mettre l’État à dos par des recours intempestifs.

Enfin, il y a nécessairement le problème de la corruption. Pour être constituée, celle-ci doit avoir provoqué l’attribution par la personne publique d’un avantage, en l’occurrence un marché, en contrepartie d’une « rétribution » occulte dont il n’est pas nécessaire qu’elle soit en numéraire. Pas plus qu’elle soit concomitante à l’attribution de l’avantage. Par exemple : « je définis une mission, utile ou inutile pour l’État, je vous préviens et j’organise un appel d’offres en veillant à ce que vous en soyez l’attributaire. En contrepartie, le jour venu, vous mettrez à la disposition de mon équipe de campagne un certain nombre de vos salariés dont les prestations seront bénévoles et présentées comme militantes. » Cet exemple est bien évidemment purement fictif et toute ressemblance avec quelque chose ayant réellement existé serait purement fortuit…

Enfin toujours, le catalogue comprendra un petit bonus. Le directeur de McKinsey a été entendu par la commission d’enquête, sous serment, comme l’exige la loi. Toute fausse déclaration est assimilée au délit de faux témoignages sanctionné par le Code pénal. Karim Tadjeddine a prétendu que sa société payait ses impôts en France, et la commission a transmis au parquet un signalement concernant le risque de faux témoignage.

Silence complice du PNF ?

Alors Emmanuel Macron nous dit que si nous ne sommes pas contents il faut que nous « allions au pénal ». Et c’est là que sa phrase prend toute sa dimension déplaisante. Il sait parfaitement que la justice ne bougera pas. Le Parquet national financier (PNF) a contribué à son élection avec la procédure fulgurante qu’il avait lancée contre François Fillon. Depuis cinq ans, son entourage et ses amis ont été soigneusement préservés. En cette période électorale, les magistrats ont quand même trouvé le moyen d’intervenir à nouveau contre… Fabien Roussel d’une part et Jean-Luc Mélenchon d’autre part. En revanche, concernant le scandale d’État majeur que constitue l’affaire des cabinets de conseil, malgré les milliards d’euros en cause, les autorités de poursuite, achevant de se déconsidérer, restent obstinément muettes.

Évidemment, aucune décision de culpabilité ne pourrait être rendue dans les semaines qui viennent, mais ce n’est pas le sujet. Car ce silence judiciaire que l’on ne peut ressentir autrement que méprisant démontre une chose grave. La presse étrangère et les O.N.G. sont extrêmement sévères sur la France, la présentant souvent comme une république bananière. Le fonctionnement actuel de la justice, devenue, en violation du principe de la séparation des pouvoirs, une force politique autonome qui soutient le système Macron, en est un des éléments clés.


La France a aujourd’hui un problème majeur avec le fonctionnement de sa justice.


Auteur

Régis de CASTELNAU / Avocat

Publié le 28 mars 2022 par Front Populaire


lundi 28 mars 2022

Banderole: la dérision remplace le cynisme

 




Qui a fait ça ? 

Je ne sais pas mais en tout cas, bravo les gars !

pour information, hier la banderole originale posée par la mairie (voir mon billet du 24 mars) avait disparu pour laisser place au vide avant que celle-ci apparaisse aujourd'hui...

La dérision a remplacé le cynisme.

A suivre...




samedi 26 mars 2022

Samedi soir (russe)

 





Le boycott actuel de tout ce qui est russe (musiciens, compositeurs, écrivains, sportifs etc...) est une manifestation supplémentaire de la bêtise de notre époque, de ce coté ci de la planète. Cette "russophobie" a atteint son sommet en France, lorsque certains ont demandé qu'un collège nommé " Soljenitsyne " soit débaptisé... 

Mes chers Compatriotes, n'assimilons pas le peuple russe à son autocrate. Alors ce soir, pour aller à l'encontre de cette absurdité, je vous propose le concerto n°2 de Rachmaninov, interprété par Khatia Buniatishvili. 


C.D  









jeudi 24 mars 2022

Cynisme


 

Je passe de temps à autre devant cette deuxième banderole posée là contre le mur du cimetière de Bihorel depuis plusieurs semaines et chaque fois, je me dis qu'il faut une sacrée dose de cynisme pour annoncer à des Bihorellais qui depuis plus de vingt ans, voient et surtout entendent passer devant chez eux, nuit et jour, des centaines de camions chaque mois, qu'ils n'en n'ont plus que pour huit ans (une paille) à passer des nuits blanches et à se faire des "nervous breakdown" comme le disait Jean Volfoni, le frère de Raoul.

Oui, une sacrée dose de cynisme au moins égale au manque de courage, de cran et d'audace de la part de notre petit marquis face au préfet. Le Fanfaron de l'Hôtel de ville s'est contenté de publier début 2021, un ou deux tweets "rageurs" après avoir sans doute avalé "cul sec" un verre de panaché pour se donner du courage, tweets restés sans lendemain.

Alors, tenez bon,  habitants du plateau des provinces ! Plus que 2920 nuits à compter les camions, comme d'autres comptent les moutons, pour vous endormir et là je m'adresse à ceux qui votent pour le cynique petit marquis à chaque élection municipale : vous l'avez bien mérité ! Les autres continueront d'attendre l'arrêté municipal interdisant la traversée de Bihorel par les poids lourds, un arrêté promis par notre fanfaron.

Enfin, cynisme et mépris envers les habitants du plateau Est qui vont voir leur cadre de vie bouleversé pour toujours par la construction d'un contournement qui ne ressoudera en rien le problème des nuisances mais ne fera que les déplacer.

A ce titre, je vous invite à consulter le site des opposants https://contournement-est.fr/  et à visionner leur vidéo.

C.Dragasès











jeudi 17 mars 2022

Sondages et réalité

 



En mars 2002, voici ce que pronostiquaient les sondages. On connait la suite et ce qu'il advint un certain 21 avril 2002 (de sinistre mémoire, j'en rigole encore).

Jusqu'au 10 avril prochain, tout reste possible. Ce jour là, nous, électeurs, nous choisirons et trancherons. 


Le reste n'est que du bruit.






 

mardi 15 mars 2022

 





 

samedi 12 mars 2022

Samedi soir ou quand Pascal affole les "Dancefloors"

 





Depuis que notre petit marquis a soumis Bihorel à la métropole en lâchant les compétences de notre commune et bien à la mairie, on s'ennuie ferme et lorsqu'on ne bricole pas un logo, on se lance dans le clip vidéo pour une bonne cause, ça va de soi.

Travolta de l'ascenseur, "Clodette" de corridor, descente de l'escalier de la mairie digne de celui du Lido (le vrai pas le petit), tout ce microcosme, à l'évidence, a le rythme dans la peau mais je vous laisse découvrir le reste. Vous verrez, à la mairie, on a des journées bien remplies.

 Comme le disait naguère Coluche "rigolez pas, c'est avec votre pognon ! ".
 
C.D






vendredi 11 mars 2022

Une consultation signée Houbron

 



Ainsi, notre petit marquis a donc décidé de changer l'identité visuelle de notre commune. C'est vrai qu'il n'y avait aucune autre priorité et qu'à la mairie, on se demandait comment on allait bien pouvoir dépenser l'argent du contribuable bihorellais ? C'est à l'issue d'une réunion sur le sujet, réunion qui les occupa tout un après midi, qu'un fonctionnaire territorial (ou un élu, on ne sait) s'est écrié "et si on changeait de logo ? " . Banco ! s'est aussitôt enthousiasmé notre petit marquis, qui lorsqu'on lui parle "image" et "apparence" devient tout frétillant. 

Je passe sur ce que cela va coûter (changement de la signalétique, marquage des véhicules etc...), budget qui d'ailleurs aurait pu être consacré à meilleur escient comme l'entretien de notre patrimoine, au hasard, Notre Dame des Anges. Mais l'on a les priorités de sa hauteur d'esprit.

Nous savons tous, mes chers Compatriotes, que Bihorel est un modèle de démocratie locale et que la manière dont notre petit marquis la fait vivre à Bihorel force l'admiration et est source d'inspiration pour l'ensemble des communes françaises. 

Aussi, il n'était pas question de choisir le nouveau logo dans le dos des Bihorellais et c'est ainsi qu'une grande consultation est organisée sur le "net" où vous trouverez via la page Facebook ou le compte Instagram de la ville de Bihorel un lien qui vous mènera vers un document google. 

Facebook, Instagram, Google, qui a dit qu'à la mairie, il n'y avait que des élus sclérosés du bulbe et des fonctionnaires ringards les yeux fixés sur la pendule ? Preuve en est que non, à Bihorel, on est "djeuns" ! Et tant pis pour les autres...




Après avoir suivi ces liens, vous débouchez sur un rapide questionnaire et trois propositions de logo. Et c'est là que se trouve la ficelle de cette consultation : c'est un choix fermé, vous ne pouvez émettre aucune remarque mais juste vous prononcer en faveur de telle ou telle proposition et si aucune d'entre elles ne vous sied, vous n'avez plus qu'à passer votre chemin. Faudrait quand même voir à ne pas abuser, mes chers Compatriotes, déjà on vous consulte, vous ne voudriez tout de même pas en plus pouvoir formuler des critiques, même constructives, ou intimer au service communication de revoir sa copie, bande de gueux incultes que vous êtes.

Cette consultation / plébiscite pour un logo porte bien la marque de fabrique de notre petit marquis et illustre parfaitement sa conception de la démocratie locale, une démocratie en trompe l'œil. 


C.Dragasès


ps: la "consultation" sera close le 14 mars










jeudi 10 mars 2022

Poissonnière

 



Je ne sais pas vous, mes chers Compatriotes, mais pour moi Valérie Pécresse ce soir lors du débat face à Eric Zemmour, m'a fait penser à Lelosubmarine, l'épouse du poissonnier dans Astérix. 

Confondant décibel  ("il est pas frais mon poisson ? ") et argument, Madame 20h02, s'est contentée d'haranguer et d'aligner au kilomètre les promesses d'un catalogue destiné aux naïfs à la mémoire de poissons rouges qui ne se souviendraient pas que depuis trente ans, sa famille politique (les centristes qui ne s'assument pas) a collaboré à la ruine du pays, sa déculturation et au grand remplacement du peuple français.

Pour réaliser un grand match de football, il faut deux grandes équipes face à face et il en est de même pour un débat politique. Eric Zemmour, ce soir, était seul. Pécresse dissertait sur l'écume du présent. Eric Zemmour lui eut aimé que l'on parlât des profondeurs de l'Histoire et de ses grands courants marins qui façonnent nos lendemains et les décisions que devançant l'Histoire, prennent les grands visionnaires pour leur nation.

Jean Lasalle a raison, c'est une campagne de merde.

C.Dragasès




L'Heure des Pitres

 




« Dans ce pauvre pays qui n'existe plus, les pires singeries, les impostures les plus farces prennent la valeur de la véritable monnaie – on ne recule plus devant aucun mensonge. Tout fait barrage ! c'est la complète décadence. L'Heure des Pitres. »

Louis-Ferdinand Céline — Lettres de prison.





mardi 8 mars 2022

8 mars, journée de la femme

 


 Trieuses de charbon, presqu'île du village noir, port de Rouen, dans les années 50/60. Qui se souvient d'elles encore aujourd'hui ?






samedi 5 mars 2022

Samedi soir (dans la zone)

 










Méduse blême

 




" Ils pouvaient acheter des journaux comme en se jouant. Ils avaient le pouvoir d'étouffer, d'engloutir. Ils étaient une hydre puante, une méduse blême. Ils avaient des femmes hautaines qui considéraient le pays comme un terrain conquis, peuplé de bonniches et de croquants."


A.D.G, pour venger pépère (1980 / Série Noire -Gallimard)







mardi 1 mars 2022

l'Ukraine, Poutine et nous

 




En 2020 à la même période de l'année, j'écrivais sur ce blog au sujet du Covid " la seule question aujourd'hui qui vaille d'être posée, c'est celle-ci: serons nous encore là pour voir tomber les feuilles que nous regardons éclore aujourd'hui".

Deux ans plus tard je pourrais réécrire mot pour mot la même phrase concernant le conflit ukrainien. Personne ne sait où nous en serons dans quarante huit heures, une semaine, un mois, je n'ose m'aventurer plus loin.

Voilà bien longtemps que les bruits de bottes et celui des chenilles de chars n'ont pas retenti sur le pavé de nos démocraties d'Europe de l'ouest. Pas loin de 80 ans, autant dire une éternité à tel point qu'il ne doit plus rester qu'une poignée de Français pour se souvenir du son des attaques en piqué, de l'obus qui fend l'air, de la rafale qui transperce et de la trouille qui va de paire. C'est si loin tout cela dans la mémoire collective que l'on avait longtemps cru que ces bruits et ces sons s'étaient tus à jamais. Et voilà que l'histoire nous rattrape, donnant définitivement tort à Fukuyama et raison à Samuel Huntington.

Ce qui nous tombe dessus aujourd'hui planait sur nos têtes depuis plusieurs décennies et l'occident a tout fait pour que le phénomène prenne de l'ampleur. En préambule, je précise que je condamne totalement l'agression de l'Ukraine par la Russie et les actes de guerre qui en découlent. Mais l'Occident doit se regarder dans la glace. Depuis la dislocation de l'URSS en 1991, nous avons méprisé, humilié, pillé les ex-républiques socialistes soviétiques et principalement la Russie. L'Occident n'a eu de cesse malgré les engagements initiaux, d'avancer toujours davantage les bases de l'Otan vers les frontières physiques de la Russie, d'y intégrer les ex nations du pacte de Varsovie et les pays qui formaient le "matelas" de protection de la Russie face aux occidentaux. Pendant vingt ans, Poutine a multiplié les appels du pied à l'UE afin de développer des partenariats économique, culturel et même militaire. Pour toute réponse les Européens lui ont claqué la porte au nez en prenant bien soin de lui coincer les doigts dans le chambrant. L'Oncle Sam veillait sur son prè carré. 

Pourtant de nombreuses voix en France se prononçaient pour un rapprochement avec les Russes, arguant qu'une Europe des nations de l'Atlantique à l'Oural, selon l'idée du général De Gaulle, formerait une formidable entité à la mesure des enjeux du 21ème siècle et seule capable de rivaliser face aux mastodontes que sont les Etats Unis d'Amérique et la Chine. 

Depuis des siècles, la France et la Russie ont eu tant d'échanges culturels et linguistiques. La Grande Catherine de Russie fut une fervente lectrice de l'œuvre de Voltaire, Pierre Cubat fut le cuisinier de trois Tsars (Alexandre II, Alexandre III et Nicolas II) tout comme Urbain Dubois fut celui de la maison des Orlov. Ceux qui connaissent l'Histoire se souviendront de l'alliance Franco-Russe conclue en 1892. Enfin, lorsque les Russes "blancs" durent fuir les bolcheviks suite à la révolution d'Octobre, c'est la France qu'ils choisirent pour se réfugier, 80% d'entre eux étant francophones et très attachés à la culture française. Enfin, les Russes pensent que nous avons les mêmes racines judéo-chrétiennes et sont des alliés dans la lutte contre l'état islamique.

Aujourd'hui, je suis effaré par ce que j'entends et par la tournure que prennent les événements. Les va-t'en guerre de salon et nos dirigeants qui ont le nez collé sur la vitre du hublot (ce sont parfois les mêmes) mènent une danse qui pourrait devenir macabre. Aucune distanciation face à l'évènement, aucune mise en perspective historique, des analyses d'écoles de commerce, nos politiques courent comme des poules décapitées derrière l'évènement. Macron se comporte en coq cayen et prend des postures à la Obama comme si nous étions dans la dernière série de Netflix. Von der Layen, la pintade permanentée de la commission, excite le coq Poutine en  prenant des décisions hors de propos qu'aucune légitimité démocratique ne l'autorise à prendre. Le ministre Bruno Le Maire parle de guerre "totale" en matière de sanctions contre la Russie avant de se faire vertement reprendre et ramener la queue entre les pattes par l'ancien président russe Dimitri Medvedev. Mes chers Compatriotes, avec des dirigeants aussi provocateurs qu'inconséquents, si dans les jours ou semaines qui viennent, Vladimir nous transformait en chaleur et en lumière, nous n'en aurions pas le temps mais nous pourrions tous les en remercier.

En Europe, nous avions oublié que, selon l'expression de l'Abbé de Saint Pierre "la paix n'est qu'un état transitoire entre deux guerres" . Gavés de "pain et de cirque", durant plusieurs décennies, nous voilà aujourd'hui dans un état désastreux. Quarante ans de pacifisme bêlant, de désengagements, de consumérisme, de déculturation, de dévirilisation, de destruction des piliers de notre civilisation ont fait qu'en 2022, la "Reine" Europe se retrouve nue et son protecteur "Oncle Sam" dévirilisé lui aussi. Comment un Vladimir Poutine pourrait-il craindre un Joe Bidon (l'idole des bien pensants progressistes) qui a détalé de Kaboul comme un lapin à la vue de trois talibans sur une mobylette ? Il me plait à penser que si Donald Trump était toujours président, Vladimir y aurait regardé en deux fois avant de dégainer.

On peut beaucoup et même sûrement plus encore, reprocher à Poutine, mais lorsqu'il a repris en main la Russie, elle était en lambeaux. Il a eu pour lui, la durée et l'autorité et c'est ainsi qu'il a su et pu redonner sa fierté au peuple russe et sa place à la Russie dans l'ordre mondial. Pendant ce temps là, nos démocraties modernes et libérales, prenaient le chemin inverse. 

Aujourd'hui clairement entre la Russie que nous avons poussé dans ses bras et la Chine, va se constituer un pôle sino-russe avec lequel nous ne pourrons ni rivaliser, ni lutter. Comme l'écrivait Jean Raspail, "ces temps là seront cruels". 

Encore faudra-t-il que le "temps" soit encore de ce monde...


C.Dragasès