"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

vendredi 31 décembre 2021

Les vœux de notre (prochain) Président

 













Est-ce seulement la fin de l'année ou la fin de plein d'autres choses ?

 


« Ainsi sommes-nous enfin libres. On nous a coupé les bras et les jambes, puis on nous a laissé libres de marcher. Mais je hais cette époque où l’homme devient, sous un totalitarisme universel, bétail doux, poli et tranquille. »


Antoine de Saint-Exupéry, 30 juillet 1944


jeudi 30 décembre 2021

Alexandre Jardin: «Deux ans en “Absurdistan”!»

 


  La vraie folie commence quand on la normalise. Adolescent, je pris progressivement conscience que ma famille pratiquait la haute démence dans une version honorabilisée, chiquisée, artistisée qui plaisait beaucoup. Mes parents furieusement improbables aimaient plus que de raison, les enfants étant priés de survivre. Je sus donc très tôt que les adultes étaient déments, peu fiables, virtuoses de l’incohérence et portés au haut délire. Et qu’ils cultivaient avec minutie l’art de normaliser la folie en la rendant honorable.

Mais je n’avais encore pas compris que la cinglerie de ma famille pouvait être dépassée par un gouvernement «normal» d’aspect, d’une inventivité prodigieuse.

Ado, je n’aurais jamais imaginé qu’en deux années fulgurantes on verrait l’État tricolore inventer sans rire des auto-autorisations signées par soi-même pour circuler en temps de confinement, que le masque serait d’abord jugé inutile par un ministre qui, sans crier gare, déciderait ensuite de verbaliser tout récalcitrant au port, que des élus locaux seraient pour de vrai empêchés par l’État de fournir des masques à leurs concitoyens. Que les pharmacies seraient d’abord verbalisées si elles étaient assez sournoises pour vendre des masques aux Français avant qu’on les prie de devenir des centres de vaccination! Que notre grande distribution mastodonte - disposant de très performants systèmes d’achats en Asie - serait d’abord interdite d’importation des masques par les crânes d’œuf géniaux de Bercy au motif que «l’affaire était régalienne vu sa gravité»!

Que plus de 5700 lits d’hospitalisation complète seraient fermés en 2020 par nos mini-Colbert talentueux, histoire de dédaigner la pandémie en suivant un majestueux plan de réduction des capacités hospitalières. Que des bureaucrates futés imagineraient les pistes de ski sans remontées mécaniques. Qu’en pleine pénurie de personnel médical nos technos prodiges auraient la riche idée d’interdire carrément au personnel médical non vacciné de soigner les gens, même en produisant des tests négatifs, préférant réserver ces emplois à des vaccinés pour partie porteurs du virus. Que l’État français, jadis piloté par des amoureux du livre, prendrait la fulgurante initiative de fermer les librairies au moment de l’enfermement du peuple, en faisant (pour de vrai) bâcher les bouquins accessibles dans les Monoprix. Qu’une très étrange haine des petits commerçants inciterait - sans contrepartie - l’État à franchement favoriser Amazon! Et qu’un confinement général laminant nos finances - inenvisagé par les plans publics sérieux et médités anticipant des catastrophes - serait décidé sur un coin de table en un quart d’heure, sans réflexion stratégique.

Puis qu’aucune métaanalyse indiscutable ne viendrait ensuite confirmer que cette démence grégaire aurait eu une efficacité certaine pour protéger la population, vu que les confinements ont sans doute probablement détruit plus d’années de vie qu’ils n’en ont épargnées car toute paupérisation raccourcit l’espérance de vie des plus fragiles. Que le gouvernement de la France, jadis assez niaise pour avoir le souci de ses enfants, ferait le choix top moderne de privilégier les plus anciens qui votent plutôt que le destin de sa jeunesse peu votante. Que nos ARS glorieuses se révéleraient capables de refuser l’aide des labos vétérinaires compétents, de refuser les gels antiseptiques produits par des industries non pharmaceutiques viscéralement civiques.

Que l’État prendrait avec une excitante légèreté la décision d’endetter les quatre générations suivantes au motif que «l’argent est gratuit» (comme si les taux n’allaient pas remonter un jour ou l’autre!). Que la même équipe gouvernementale, très féconde, aurait l’idée de déshabituer une partie de la nation à bosser dur, de façon que nombre de secteurs clés de notre économie ne parviennent plus, et pour longtemps, à trouver du personnel! Que l’État, aux mains d’êtres assez burlesques, aurait la frivolité réjouissante de laisser croire aux citoyens que l’argent magique est disponible, il suffit de le vouloir: yes we can! Que les citoyens médusés verraient la France s’installer à la cool dans un régime d’exception suspendant les mécanismes démocratiques classiques au profit de la technocratie régnante. Que nos crânes d’œuf sélectionnés comme il se doit et inlassablement imaginatifs, se mettraient en tête d’inventer une sous-catégorie de citoyens punis, rétrogradés dans leurs droits - les non-vaccinés, cette vermine scélérate.

Jamais je n’aurais sérieusement songé que des chiffres bizarres seraient brandis soir et matin sur les chaînes d’info de manière à saccager le moral de la nation, au cas où de très inciviques citoyens auraient encore l’idée tout à fait déplacée de vouloir être confiants, heureux et positifs. Et puis que le chef de notre gouvernement apparaîtrait un soir à la télé dans sa plus belle livrée pour nous informer que le pop-corn au cinéma et les Snickers dans le TGV, c’est fini. Sans que personne dans son cabinet d’intelligents brevetés ne lui aie chuchoté: «Le pop-corn et les Snickers, et l’interdiction du petit café debout vu que le virus épargne les citoyens assis, ça ne va pas le faire… on va passer pour des baltringues!»

Et puis l’inconcevable advint: la même équipe inspirée, garante d’un système vertical étatiste bureaucratique imbattable, experte en normalisation de la folie, a eu l’idée exaltante de proposer aux Français de poursuivre l’aventure! The show must go on! On ne change pas une dream team qui atteint un tel score en deux brèves années.

Trop fort!

En vingt-quatre mois épatants, les démences de ma famille ont été battues à plate couture. Seule la bureaucratie française et ses GO en étaient capables. Des génies!


Alexandre Jardin - Le Figaro - 29 décembre 2021





Constatation

 



" Bordeaux a supprimé le sapin, Grenoble le foie-gras mais Paris a gardé la dinde " (lu sur le net).





vendredi 24 décembre 2021

 



 Mot du Père François-Xavier Henry

Publié le 23 décembre 2021 sur le site de la paroisse Sainte-Marie des Nations.


"Noël est là : nous nous sommes rassemblés pour sauver un semblant de fête et d’unité familiale dans un contexte sanitaire général pesant. La fatigue est générale, les cœurs sont lourds, et nous voulons faire malgré tout comme si de rien n’était.


Mais comme chaque année, c’est en fait Noël qui nous sauve ! Et ce salut, nous avons à l’accueillir comme un cadeau de Dieu : Il prend l’initiative, il vient nous consoler pour guérir nos maux de nos blessures ! Que ce Noël soit un moment où humblement, nous lui présentons nos blessures et nos peurs sans tricher. L’Enfant de la crèche devenu adulte est Celui qui ne cesse de nous dire « N’aie pas peur ! ». A Joseph qui a peur de répudié sa femme, à Marie qui se demande comment les choses vont se faire, aux bergers réveillés dans leur sommeil, aux apôtres perdus dans un monde en chaos, à Pierre en train de couler après la pêche miraculeuse, aux femmes du matin de Pâques qui voient leur deuil être changé en lumière vivifiante, et à nous également : « Sans sans crainte ! » Dieu est avec nous ! N’oublie pas qu’il est à tes côtés comme un bon berger qui connaît les sentiers qui mènent à la Jérusalem céleste ! C’est là qu’il veut te mener à travers les brouillards des jours qui passent.


Joyeux et saint Noël !


Père François-Xavier Henry






 










mercredi 22 décembre 2021

 



“Quelque chose bouge. Les gens se réveillent. On sent certains d'entre eux disposés à prendre des risques absolument incroyables. Une femme m’a dit carrément « Joyeux Noël ! », en pleine rue.”


Renaud Camus





mardi 21 décembre 2021

Plaisanterie

 

" Noël Omicron, Pâques sans Macron"



ça m'a bien fait rire...






«Ma stratégie pour sortir de la crise sanitaire». La tribune d’Eric Zemmour

 



Tribune libre publiée dans l'Opinion, le 20/12/2021


Ce qui caractérise, depuis le début, la gestion de la crise sanitaire du Covid-19 dans notre pays, c’est le défaut de stratégie. Bien entendu, tout le monde a en mémoire le fiasco et les mensonges sur les masques, l’impréparation totale de notre système hospitalier qui manquait de blouses, de gants, de lits ou de respirateurs, ou encore les mesures aberrantes de fermeture des commerces ou des rayons dits « non essentiels » dont le seul effet aura été de faire la fortune d’Amazon.

On oublie également de rappeler avec quel mépris Emmanuel Macron avait jugé, au nom d’une prétendue rationalité, l’ambition de Donald Trump de doter le monde d’un vaccin efficace d’ici la fin de l’année 2020. Cette posture n’est peut-être pas pour rien dans l’échec de la filière pharmaceutique française à développer un vaccin, contrairement à nos voisins allemand et britannique. Pendant qu’Emmanuel Macron faisait la leçon, d’autres se sont retroussé les manches.

Mais ne passons pas trop de temps à critiquer ce qui a été (mal) fait, les Français en sont déjà convaincus. Prenons de la hauteur pour dessiner une véritable stratégie pour sortir de façon crédible de cette crise sanitaire qui mine le moral des Français, attaque certaines de leurs libertés individuelles fondamentales et enfonce notre économie dans la dette.

Vivre avec. Quand la Covid-19 est apparue, il ne s’agissait évidemment pas d’une grippette, comme en atteste la surmortalité observée en France en 2020 et l’engorgement de notre système hospitalier. La raison est assez simple : une nouvelle maladie respiratoire est apparue contre laquelle personne au monde n’était immunisé. Notre système immunitaire a besoin de s’entraîner pour être efficace, la première fois qu’il rencontre l’adversaire (le virus), il est en grande difficulté.

Depuis les premières vagues meurtrières, la situation a heureusement fondamentalement changé : l’écrasante majorité des Français est désormais immunisée, soit par la vaccination soit en ayant été contaminés. Certes, le virus continue à muter mais les études semblent montrer que l’immunité acquise demeure efficace contre les nouveaux variants. D’ailleurs, dès l’année 2021, malgré trois nouvelles vagues de Covid, nous n’observons presque plus d’excès de mortalité dans notre pays. Bien entendu, ce virus continue à faire des dégâts, mais la situation n’a plus rien à voir avec celle de l’an passé.

Petit à petit, cette maladie est en train de devenir endémique, c’est-à-dire que le virus ne va pas disparaître et que nous allons donc devoir vivre avec, comme nous le faisons depuis des siècles avec d’autres maladies respiratoires telle que la grippe. Cela signifie que les mesures que nous prenons maintenant contre le virus doivent être des mesures que nous sommes prêts à voir devenir pérennes.

Dans ce contexte, entretenir un climat de peur est une faute politique majeure. C’est même pire que cela : j’accuse Emmanuel Macron et son gouvernement d’instrumentaliser la crise sanitaire, en mettant par exemple sur la table des mesures aujourd’hui inutiles comme le passe sanitaire ou vaccinal, pour de seules fins politiciennes. Coûte que coûte il cherche à imposer ces sujets qu’il sait clivants (sauf pour son propre électorat) dans la campagne. Rarement un tel niveau de cynisme n’aura été atteint par un Président de la République.

Réindustrialiser. Non, nous n’avons pas besoin d’entretenir un climat de lutte des classes vaccinale dans notre pays ! En effet, à quoi bon multiplier les atteintes aux libertés de toute la population alors que les Français sont déjà l’un des peuples les plus vaccinés au monde ? Plutôt que d’entraver la vie des Français voire d’envisager la vaccination des enfants dont on sait qu’ils ne font pas de forme grave, le gouvernement devrait concentrer ses efforts sur les personnes âgées et fragiles qui ne sont pas vaccinées. De mon côté, mon message est sans ambiguïté : j’invite toutes ces personnes âgées et fragiles qui ne le seraient pas déjà à se faire vacciner, y compris avec une troisième dose, afin qu’elles réduisent les chances de faire des formes graves de la maladie et d’engorger notre système hospitalier.

La deuxième priorité doit être d’administrer largement les traitements efficaces qui commencent à arriver, dont cinq sont déjà autorisés dans l’Union européenne. C’est une nouvelle formidable qui doit permettre de réduire encore drastiquement le nombre de cas graves et de morts liés à cette maladie, et qui contribuera donc à la banaliser.

La troisième priorité est évidemment de redresser notre système hospitalier qui a été malmené depuis des décennies, au nom d’économies budgétaires de court terme. De ce point de vue, toute la classe politique est coupable : gauche, droite et centre confondus. Nous manquons de lits de réanimation, de médecins, d’infirmières… Si le Ségur de la Santé est un premier pas dans la bonne direction, il ne suffit pas à compenser les terribles atteintes portées contre l’hôpital par le pouvoir en place et ses prédécesseurs.

La quatrième priorité, de plus long terme, consiste à restaurer notre filière de recherche médicale. Il n’est pas normal que la France ait été absente de la course sur les vaccins et les traitements contre la Covid-19, alors que nous sommes le pays de Pasteur. Cet échec est le symptôme de notre déclassement auquel j’entends mettre fin en réindustrialisant le pays et en renouant avec l’excellence de notre recherche, publique et privée.

Avec cette stratégie, c’est un retour à la vie normale que je propose aux Français. Plutôt que d’agiter les peurs à des fins électoralistes, il faut leur montrer, de façon crédible, la lumière au bout du tunnel. Avec moi, il n’y aura plus de confinement ni de restriction des libertés individuelles comme le pass sanitaire ou vaccinal. Je propose une stratégie qui combat avec force l’épidémie mais ne cède pas à la panique et aux folies des docteurs Knock en tous genres qui voudraient nous imposer de vivre éternellement masqués, distants et confinés.

Plutôt que la peur, choisissons la raison, la responsabilité et la science, afin de retrouver, le plus rapidement possible, notre vie d’avant.


Eric Zemmour est président de Reconquête et candidat à l'élection présidentielle de 2022







lundi 20 décembre 2021

Triste paysage

 


Mes chers Compatriotes, oh combien faut-il être passionné de politique pour renoncer par un dimanche après midi pluvieux, à un match de "Premier League" pour s'infliger le discours d'Annie Dingo à Perpignan ? C'est pourtant ce que je fis. Je voulais vérifier si le P.S 2022 était bien le Titanic que l'on décrivait et Annie Dingo son iceberg. 

Le résultat dépassa mon attente. Le P.S a perdu ses grands auteurs, le discours d'Annie Dingo fut d'une indigence intellectuelle affligeante. Le P.S a perdu ses grands acteurs; la prestation scénique de la récitante fut pitoyable. Le P.S n'a pas perdu ses démagogues qui inscrivent le vote des étrangers au programme de 2022. Mais le P.S a conservé ses grands comiques. Ainsi le comble du ridicule fut atteint lorsque la salle entonna, certes sans trop de conviction, un "No Pasaran" de derrière les fagots et usé comme une vieille chaussette. C'est curieux chez les socialistes ce besoin de faire référence aux années trente de "sinistre mémoire" comme ils aiment à le répéter, la mine grave. Et pourtant, ils ne devraient pas trop la ramener sur cette période. Je ne reviendrai pas sur la dérive de certains d'entre eux vers la collaboration, mais leur pacifisme bêlant mena à l'impréparation et à l'inaction militaire d'une république en débandade et permit à Adolf de traverser la France en sifflotant " Haili , Hailo ". Si vous en doutiez, lisez "L'étrange défaite" de Marc Bloch, tout y est décrit par le menu.  Enfin, je ne commenterai pas l'indigne parallèle fait dans de ce discours entre l'antisémitisme des années trente et le sort des musulmans de nos jours en France. Certaines outrances déshonorent à jamais leur auteur.

"No Pasaran", les socialistes aiment se la jouer nostalgique et romantique, il ne leur reste plus pour se consoler de leur déconfiture qu'un album de vieilles photographies en noir et blanc, un peu jaunies. Alors, mes chers Compatriotes, au "No Pasaran" entonné lors de la pathétique exhibition d'Annie Dingo, on répondra par un "Pasaremos ! "  en pensant à Eric Zemmour et à la Reconquête.


La Gauche




Un malheur n'arrive jamais seul. Il s'agit là d'un vieux dicton populaire, mais la gauche depuis bien longtemps méprise et a oublié la culture populaire, du moins celle des Français, préférant se pâmer devant celle de "l'Autre". Elle serait pourtant parfois bien inspirée de s'y référer. Divisée, éparpillée, la gauche s'est mise en tête  d'en appeler à la femme providentielle qui pourrait lui maintenir encore un peu le nez hors de l'eau. Certains ont murmuré le nom de Ségolène Royal qui telle une Jeannette s'est déclarée aussitôt " toujours prête ". Entre deux pintes, Martine Aubry aurait refusé d'assurer la mise en bière de la gauche, avant d'en commander une troisième. Nicolas Meyer Rossignol du désastre aurait proposé le nom de Gisèle Halimi. La réponse de l'intéressée tarderait à lui parvenir. De toutes façons, l'Empereur et ses soutiens s'y opposent à 68%. 

Mais il ne faut jamais désespérer de la gauche (comme pour Billancourt) et c'est sur une vieille acariâtre, Madame 2% (élection présidentielle de 2002, de sinistre mémoire, je plaisante...), celle qui définitivement, et c'est là sans doute le seul service qu'elle rendit à la France, envoya définitivement Jospin dans le placard des accessoires de la cinquième république, oui mes chers Compatriotes, c'est sur cette vieille harpie qui fricota avec les indépendantistes guyanais, que la gauche a décidé de miser pour se sortir de sa mouise électorale. Taubira, puisque c'est d'elle dont il s'agit, est certainement de Dunkerque à Bonifacio, la personnalité de gauche la plus détestée. Elle incarne à elle seule, toutes les erreurs commises par la gauche depuis, disons, trente ans. Repentir, loi mémorielle monocéphale, détestation de la France et des petits blancs qu'elle rend responsable d'être à l'origine de tous les malheurs du monde et du reste de l'univers. Du Cantal à la Moselle, ce n'est certainement pas elle qui fera revenir vers la gauche l'électorat "populo". Loin de rassembler ses petits camarades mais néanmoins concurrents, Taubira vient amplifier le désordre et la discorde ambiante. Lorsqu'il s'agit de se tirer une balle dans le pied, la gauche excelle.



Le retour du "cercle du réel et du possible"




C'est une expression datant du milieu des années quatre vingt dix, elle est d'Alain Minc, sorte de pythie qui a toujours mis à coté mais vendu beaucoup de livres car faisant partie du dispositif et promu par lui. Apôtre du libéralisme-sociétal (Sarkozy) et du sociétal-libéralisme (Hollande, Macron), il a inspiré avec des illuminés hors sol du type Attali, la politique dont nous mesurons aujourd'hui l'étendue des désastres. Cela ne l'empêche nullement de venir, encore et toujours, pérorer sur les ondes et de se réjouir pour la démocratie, enfin dans son acception personnelle, d'un fort opportunément prédit duel au second tour en 2022, Pécresse / Macron.

Cela tombe sous l'évidence. Que celui qui arriverait à glisser une feuille de papier à cigarettes entre ces deux là, veuille bien nous exposer la recette d'un tel exploit. Ceux qui ont un peu de (bonne) bouteille comme moi, se rappelleront le "duel" du second tour de l'élection de 1969 entre Georges Pompidou et Alain Poher qui suscita la célèbre formule du communiste Jacques Duclos "c'est bonnet blanc et blanc bonnet". Le discours de circonstance, de droite autoritaire, droite qu'honnissait Pécresse voici encore quelques mois, n'est qu'un attrape nigaud d'électeur. Une fois assise sur le trône, en bonne chiraquienne, elle s'empressera de trahir comme son mentor le fît, ses promesses et ses électeurs. Pécresse n'est que la doublure d'un Macron, une alternance factice chérie par le dispositif pour s'auto-perpétuer. En vérité, elle n'est qu'une "centre droite", la preuve, notre petit marquis incarnation de la droite molle, sans idée mais qui a des intérêts, s'est enthousiasmé à l'annonce de sa désignation...


Macron



  

Je n'ai pas regardé l'exercice d'auto-satisfaction du stagiaire de l'Elysée mercredi, diffusé sur une chaine servile qui avait dépêché deux de ses cire-pompes pour le décorum. Et puis avec le discours d'Annie Dingo dimanche à Perpignan, j'avais déjà reçu ma dose (une de plus...) de médiocrité. Le bilan de Macron, mes chers compatriotes, il suffit de sortir de chez soi pour le dresser. Sommes nous plus en sécurité que voilà cinq ans ? La démocratie a-t-elle été rétablie ? L'avenir de la France s'annonce-t-il plus radieux ? La France, grâce à Macron, est-elle restée un peu plus la France depuis cinq ans ? La perpétuation de notre civilisation et de notre culture, qu'il niait ce niais, est-elle sur notre terre plus assurée ou non que voici cinq ans ? Poser ces questions, c'est y répondre. Comme l'écrit Marcel Gauchet " Macron nous garantit la perpétuation du bordel ambiant ". Fermez le ban !



Droite nationale 



Zemmour, Le Pen, Dupont-Aignan. Trois candidats, deux de trop. Et pourtant, la seule bonne nouvelle, la seule éclaircie dans le triste paysage politique français en cette fin d'année 2021, c'est que cette "vraie" droite, pas celle en carton pate, ni des caramels mous, totalise 35% des intentions de vote. Dernière chance pour le peuple français de rester maitre chez lui en maintenant sur notre sol, la primauté de notre civilisation chrétienne, de notre culture gallo romaine et gréco-latine, matinée de l'esprit des Lumières. 

Ma préférence va au " Z ", vous le savez, parce que je crois qu'il est le seul qui ne tremblera pas au moment de prendre les décisions difficiles mais indispensables pour ramener la souveraineté de la France sur son propre sol et d'expulser la délinquance barbaresque qui s'est illustrée une fois de plus samedi soir sur les champs Elysées après la victoire de l'Algérie dans la coupe arabe de football. 

Un seul mot d'ordre :  Dehors ! Alors commencera la Reconquête et viendra le printemps français.


C.Dragasès 






vendredi 17 décembre 2021

les néo-fascistes de Méchencon et de LFI

 






 

mercredi 15 décembre 2021

"Noël" pas assez inclusif

 




Magnifique intervention de FX Bellamy au parlement européen



 

mardi 14 décembre 2021

Finkie toujours aussi pertinent

 






                        












L' Empereur plébiscité par les Rouennais !

 



Les Rouennais se sont exprimés à 68% en faveur du retour de la statue de Napoléon 1er sur son socle place de l'Hôtel de Ville. Bravo à eux, ils n'ont pas cédé aux sirènes de la culture de l'effacement, ni au néo-féminisme, ni au néo-racisme qui polluent la société française depuis peu et gangrènent les esprits.

La mairie de Rouen dans son communiqué indique qu'elle suivra l'avis des Rouennais, comme elle s'y était engagée. Cela dit, je n'y croirai que lorsque je verrai de mes yeux l'Empereur de retour sur son socle, mon expérience en la matière m'encourageant à être Thomiste...Enfin, il s'agira de veiller au texte qui figurera sur "un élément explicatif (panneau…) permettant de replacer cette statue dans son contexte historique et politique" et qui sera posé son socle. Certains se demandent si ce texte sera rédigé en écriture inclusive, ou non ? 

Voilà un désaveux cinglant de la part de la population rouennaise à l'égard de la sphère bobo révisionniste et plus particulièrement à celui de Nicolas Meyer Rossignol qui ne cachait pas son souhait de voir l'effacement de l'Empereur au profit de Gisèle Halimi qui fut l'avocate des terroristes du F.L.N dans les années soixante.

C.Dragasès 







samedi 4 décembre 2021

Samedi soir (avec Ludwig et son tube de la semaine)

 











Censure et violence, les valeurs de la gauche en 2021.

 



Sur ce blog, lorsque les pitreries et autres abus de pouvoir de notre petit marquis m'en laissaient le loisir, j'ai passé mon temps à taper sur la gauche et la droite carton pâte. Je pensais concernant la "gauche" avoir été "au bout des mots", comme disait Céline et ne plus rien avoir à ajouter. Au sujet de la droite non plus d'ailleurs.

Et pourtant... Voilà plus d'une décennie que la gauche française ne produit plus d'idée pouvant faire d'elle une force d'alternance. Depuis le "tournant de la rigueur" en 1983, la gauche a peu à peu déserté le terrain social pour s'égarer dans le sociétal, laissant le peuple orphelin. Un peuple que la gauche considère comme crétin puisqu'il a, au fur et à mesure, quitté le vote socialo-communiste pour gagner les rives du "populisme", autant dire  la vulgarité. La gauche s'est convertie au libéralisme et au mondialisme, abandonnant au bord de la route, ceux dont elle avait pourtant depuis un siècle porté les espoirs et défendu la cause: les démunis et les oubliés du partage des richesses. 

En 2021, il ne reste plus rien de la gauche sociale. François Ruffin, le seul homme politique de gauche qui trouve encore parfois grâce à mes yeux, est inaudible dans cette pré-campagne, sans doute ostracisé au sein de LFI . Ruffin a le tort de s'adresser encore au "populo" et aux "prolos". Mauvaise pioche camarade, le fromage de la gauche est ailleurs en 2021. Aujourd'hui, la gauche boboïsée, ce qui l'intéresse, c'est le vote des "minorités", alors elle sombre dans le ridicule du "wokisme" et de la "cancel culture" (comme à Rouen) et défile avec les frères musulmans qui entonnent des slogans antisémites.  

Jean Luc Mechencon, qui n'est jamais à un retournement de veste près, en est la meilleure illustration. Ce républicain pur sucre à la mode 1793, fervent socialiste matérialiste d'inspiration exotique à la cubaine espère depuis 2017 son salut électoral dans l'islamogauchisme, le déboulonnage des statues de ceux qui ont fait la France et l'inscription de la théorie du genre dans la constitution française. Reconnaissons lui au moins une qualité; ce n'est pas dans l'absolu un grand démocrate mais il reconnait à Zemmour le droit de tenir meeting et de s'exprimer. Notre "Lider Maximo" est trop bon !

François Hollande. En voilà un que nous pouvons remercier, lui et ses électeurs de 2012. En l'espace d'un quinquennat, il a fini le boulot commencé en 1983. Lorsqu'il arrive au pouvoir, la gauche tient l'essentiel des grandes villes, la quasi totalité des départements, l'ensemble des régions (à l'exception de la Corse…), la majorité à l'assemblée et bien sûr le gouvernement. Une décennie plus tard, la gauche a tout perdu. Elle a même perdu ces derniers mois son magistère moral. La gauche essaie encore de décerner les bons et les mauvais points idéologiques, de décider de ce que l'on a le droit de dire, d'écrire et même de penser. Jusqu'à un temps très récent, si l'on ne pensait pas comme la gauche, c'est que l'on "dérapait". La gauche, elle, selon l'expression de Philippe Muray, "ne dérape jamais, elle est la glace", du moins l'était-elle. En cette fin 2021, tout le monde s'en tape de la ligne jaune, celle qu'il ne faut pas dépasser, fixée par cette gauche persuadée d'incarner le "bien". Eric Zemmour a fait tomber les dernières pierres de la muraille idéologique qui enfermait le débat politique. Les tabous ne sont plus et l'on respire, enfin.

Alors cette gauche errante qui n'a pas d'idée, qui a perdu son monopole du "bien" verse aujourd'hui dans la censure et la violence puisqu'elle n'a rien au plan intellectuel à faire valoir face à ses adversaires les plus résolus. Cela donne la pétition initiée par le président socialiste du conseil général de Seine Saint Denis pour interdire à Zemmour de tenir meeting à Villepinte. Peu lui importe à ce Troussel, puisque tel est son nom, d'autoriser chaque année dans son département le rassemblement de l'UOIF (aujourd'hui dissoute) des frères musulmans. Pour Troussel et ses affidés, le danger pour la république, c'est Zemmour et non pas qu'elle devienne islamique. Troussel soigne son électorat des banlieues, c'est un collabo et le digne descendant de ces élus socialistes qui votèrent en juin 1940 les pleins pouvoirs à Pétain. Troussel veut faire taire le gaulliste Zemmour.   

Autre collabo et censeur de gauche, Fabien Roussel qui dirige en 2021 un parti qui ose encore porter le nom d'une idéologie, le communisme, responsable de dizaines de millions de morts. Et bien le communiste Roussel a fait une proposition de loi visant à « rendre inéligibles pour cinq ans les individus condamnés pour incitation à la haine » sans nommément citer Zemmour, bien évidemment. 

Rappelons-nous, mes chers compatriote, que le "Z" fut condamné pour avoir constaté le fait, certes déplaisant mais bien réel, de la surreprésentation des immigrés dans la délinquance...Fabien Roussel, candidat communiste en 2022, végète dans les tréfonds des sondages (tout comme la socialiste Annie Dingo). On le crédite de 2% d'intentions de vote, ce qui le situe entre Marie-Chantal Montebourg et la vierge rouge de Lutte Ouvrière. Roussel et le PCF, dans un dernier sursaut avant la poubelle de l'histoire, usent encore de leur pouvoir de nuisance. C'est le râle final. 

Lorsqu'elle ne cherche pas à faire taire ses opposants, la gauche fait donner ses milices fascistes. Casseurs, Black blocs, les hordes islamogauchistes détruisent et frappent sans distinction dans le but d'empêcher les manifestations (gilets jaunes de la première heure) ou tout ce qui se situe idéologiquement à la droite de Bayrou. Zemmour en a fait les frais le weekend dernier à Marseille. 

Demain, à Villepinte, les nervis rouges accompagnés de toute la faune islamogauchiste et "woke" promettent de faire un show (si ce n'est un sort) destiné à empêcher la tenue du meeting du candidat à l'élection présidentielle Eric Zemmour ainsi que les Français qui le souhaitent, d'y assister. 

Faute d'arguments, voilà à quoi en est réduite de nos jours, une gauche qui ne cesse pourtant d'aligner toutes les deux phrases les mots "république" , "démocratie" et "tolérance".  

On a envie de demander à la gauche française, qu'as-tu fait de tes talents et de tes valeurs ?


C.Dragasès