"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

dimanche 25 avril 2021

L'armée française se réveillerait-elle, enfin ?


Dans notre pays où l'on décapite des professeurs, où chaque mois des églises sont vandalisées et incendiées, où des policiers sont tués, harcelés au même titre que des pompiers, médecins et infirmières, où un avocat général s'adressant à des barbares tueurs de policiers déclare qu'il a de l'empathie pour eux et les considère comme "une richesse pour la France", où au quotidien des femmes, des hommes, des enfants de tous âges sont sauvagement agressés dans la rue ou en leur domicile, où chaque soir se produisent des émeutes dans les enclaves islamisées qui font sécession, où l'on assiste au remplacement d'un peuple par un autre, de la culture française par d'autres cultures, où l'on assiste à la montée du racisme antiblanc et anti-occidental, il devient urgent de remettre les pendules à l'heure et l'église au milieu du village 

Il est grand temps d'affirmer haut et fort que nous sommes ici chez nous depuis plus de 2.000 ans et que ceux qui ne veulent pas s'assimiler à notre histoire et à notre culture n'ont rien à faire en France. L'ensemble de la classe politique a depuis quarante ans trahi. 

La tâche est immense et impossible sans un pouvoir fort à la tête de notre pays  redevenu souverain et avec un peuple qui aura repris son destin en main.

 Cela nécessitera de dépolitiser la justice, l'éducation nationale et l'ensemble de la fonction publique. Cela ne pourra pas se faire non plus sans le concours de la police, de la gendarmerie et de l'armée. Celle que l'on appelle la "grande muette" semble sortir, encore timidement, de sa réserve. Certains, soixante ans après le putsch d'Alger; prennent des initiatives et je relaie ici la lettre ouverte à nos gouvernants publiée par le Capitaine Jean-Pierre Favre - Bernadac et signée par des dizaines de militaires allant du général au simple soldat .

Pour que Vive la France !

C.Dragasès



   

Monsieur le Président,

Mesdames, Messieurs du Gouvernement,

Mesdames, Messieurs les parlementaires,


L'heure est grave, la France est en péril, plusieurs dangers mortels la menacent. Nous qui, même à la retraite, restons des soldats de France, ne pouvons, dans les circonstances actuelles, demeurer indifférents au sort de notre beau pays.

Nos drapeaux tricolores ne sont pas simplement un morceau d'étoffe, ils symbolisent la tradition, à travers les âges, de ceux qui, quelles que soient leurs couleurs de peau ou leurs confessions, ont servi la France et ont donné leur vie pour elle. Sur ces drapeaux, nous trouvons en lettres d'or les mots "Honneur et Patrie". Or notre honneur aujourd'hui tient dans la dénonciation du délitement qui frappe notre patrie.

 – Délitement qui, à travers un certain antiracisme, s'affiche dans un seul but : créer sur notre sol un mal-être, voire une haine entre les communautés. Aujourd'hui certains parlent de racialisme, d'indigénisme et de théories décoloniales, mais, à travers ces termes, c'est la guerre raciale que veulent ces partisans haineux et fanatiques. Ils méprisent notre pays, ses traditions, sa culture, et veulent le voir se dissoudre en lui arrachant son passé et son histoire. Ainsi s'en prennent-ils, par le biais de statues, à d'anciennes gloires militaires et civiles en analysant des propos vieux de plusieurs siècles.

 – Délitement qui, avec l'islamisme et les hordes de banlieue, entraîne le détachement de multiples parcelles de la nation pour les transformer en territoires soumis à des dogmes contraires à notre constitution. Or chaque Français, quelle que soit sa croyance ou sa non-croyance, est partout chez lui dans l'Hexagone ; il ne peut et ne doit exister aucune ville, aucun quartier où les lois de la République ne s'appliquent pas.

 – Délitement car la haine prend le pas sur la fraternité lors de manifestations où le pouvoir utilise les forces de l'ordre comme agent supplétif et bouc émissaire face à des Français en gilets jaunes exprimant leur désespoir. Ceci alors que des individus infiltrés et encagoulés saccagent des commerces et menacent ces mêmes forces de l'ordre. Pourtant ces dernières ne font qu'appliquer les directives, parfois contradictoires, données par vous, gouvernants.

Les périls montent, la violence s'accroît de jour en jour. Qui aurait prédit il y a dix ans qu'un professeur serait un jour décapité à la sortie de son collège ? Or nous, serviteurs de la Nation, qui avons toujours été prêts à mettre notre peau au bout de notre engagement – comme l'exigeait notre état militaire, ne pouvons être devant de tels agissements, des spectateurs passifs.

Aussi ceux qui dirigent notre pays doivent impérativement trouver le courage nécessaire à l'éradication de ces dangers. Pour cela, il suffit souvent d'appliquer sans faiblesse des lois qui existent déjà. N'oubliez pas que, comme nous, une grande majorité de nos concitoyens est excédée par vos louvoiements et vos silences coupables.

Comme le disait le cardinal Mercier, primat de Belgique : « Quand la prudence est partout, le courage n'est nulle part. » Alors, Mesdames, Messieurs, assez d'atermoiements, l'heure est grave, le travail est colossal ; ne perdez pas de temps et sachez que nous sommes disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation.

Par contre, si rien n'est entrepris, le laxisme continuera à se répandre inexorablement dans la société, provoquant, au final une explosion et l'intervention de nos camarades d'active dans une mission périlleuse de protection de nos valeurs civilisationnelles et de sauvegarde de nos compatriotes sur le territoire national.

On le voit, il n'est plus temps de tergiverser sinon, demain la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers.


 Rédacteur :

Capitaine Jean-Pierre FABRE - BERNADAC

​(Ancien officier de l'Armée de Terre et de la Gendarmerie, auteur de 9 ouvrages)



Liens utiles :

https://www.place-armes.fr/

liste des signataires






samedi 24 avril 2021

Samedi soir (avec l'anti-France)






 Quand l'islamo-gauchiste Jean-Luc Mechancon pousse la performance jusqu'à parler de l'attentat islamique de Rambouillet sans utiliser les mots police, terrorisme, islamisme.

C.D





vendredi 23 avril 2021

CCLXIII

 



Ce soir, la France pleure Stéphanie, policière, mère de famille âgée de 49 ans et 263ème victime de l'islamisme sur notre sol national. Hier, aujourd'hui et demain, seuls les vrais Français aiment leur Police. 

Ce soir, j'entends au loin venant des Hauts de Rouen, les tirs de mortiers sans doute pour "célébrer" cet assassinat. Vraisemblablement, doivent aussi retentir les "youyous". 

Hier, aujourd'hui et demain, seuls les collabos et les ennemis de la France détestent notre Police. 

Lorsque très prochainement débutera la Reconquista, il nous faudra nous souvenir à chaque instant qui versa le premier sang.

Vae victis 

C.Dragasès  





jeudi 22 avril 2021

Montboudif




 « Je suis de ceux qui pensent que dans cinquante ans la fortune consistera à pouvoir s’offrir la vie du paysan aisé du début du XXe siècle, à bien des égards, c’est-à-dire de l’espace autour de soi, de l’air pur, des œufs frais, des poules élevées avec du grain, etc. On y ajoute des piscines et des automobiles, mais ce n’est pas une modification fondamentale, il reste le besoin d’air, de pureté, de liberté… »


Georges Pompidou, 1970






dimanche 18 avril 2021

Fanfaron (3)

 



Nous sommes le dimanche 18 avril 2021 et malgré ses fanfaronnades du 4 février dernier, notre petit marquis n'a toujours pas pris d'arrêté municipal détournant la déviation S1/S2 du tunnel vers la route de Neufchâtel.










vendredi 16 avril 2021

Lecture





Ces derniers jours, deux messages de Renaud Camus sur son compte Twitter, m'ont fait sourire :


" La spirale de la violence doit cesser. On sait bien que toutes ces églises brûlées peuvent parfaitement mener un jour, si on ne fait rien, à un tag sur une mosquée ! "   

XI avril MMXXI.


" Profond accablement à Vichy : la véritable collab’eau, c’est désormais Évian. "  

XV avril MMXXI.











 

Couvercle

 







lundi 12 avril 2021

Lecture

 

" La classe politique avait enfin trouvé le moyen d'en finir avec la médiatisation des affaires : en les démultipliant à l'infini. Un scandale isolé choque et crée de l'émoi ; des centaines lassent le public et émoussent sa sensibilité. C'est une manière de défense psychologique bien connue : on minore, on dédramatise, on s'adapte à la dégradation de la situation pour ne pas devenir dingo. On se dit : “Bah, après tout, c'est comme ça.” Sans ce mécanisme, la sécurité des hommes politiques ne serait plus assurée nulle part sur le territoire et les citoyens se bousculeraient pour aller balancer des grenades à l'Assemblée nationale. "


Olivier Maulin. La fête est finie.






mercredi 7 avril 2021

Génération Mitterrand

 

" Lorsque Bernard Tapie a dit aux agresseurs qu’il avait toujours défendu les migrants, l’un des tortionnaires a répondu : “Va te faire enculer, ce temps-là est mort” ! "



"l'Histoire est tragique" dirait Eric Zemmour en citant Raymond Aron...






mardi 6 avril 2021

Lecture


 


" Tu te rends compte, je l'espère, que tes fiers ancêtres jouaient leur vie tous les jours ? As-tu une idée de ce qu'ils penseraient de toi, s'ils te voyaient, avec tes cafés, tes clopes, ton clavier, ton acharnement stérile, ton événementiel, tes petites tâches idiotes, ta vie sans risque, sans enjeu, sans conséquence ? Et de la lâcheté que je t'ai enseignée, que penseraient-ils, dis-moi ? 

Te rends-tu compte que dans ta lignée, des hommes ont tué pour que toi, misérable cloporte raseur de murs, aies le droit de vivre ? Crois-tu que tu es quelqu'un parce que tu vas hurler au stade ? Parce que tu joues au soldat virtuel ? Pour toi, liker, c'est militer ? Voilà bien toute la virilité que je daigne t'accorder, mon pauvre petit Monsieur Moyen. " .


Laurent Obertone, La France Big Brother, La Mécanique Générale, 2015. 







jeudi 1 avril 2021

Vingt ans après sa première élection, Pascal Houbron démissionne !

 

Le maire de Bihorel posant devant un arbre juste avant de le faire abattre


La nouvelle va sans doute en laisser plus d'un sans voix. Vingt ans après sa première élection en tant que maire de Bihorel, Pascal Houbron a décidé de présenter sa démission au préfet et de se retirer définitivement de la vie politique.

Voici sa confession sans concession, qu'il a librement décidé de livrer pour vous mes chers Compatriotes, en primeur à votre blog préféré, quelques heures après avoir pris sa décision.


C.Dragasès: La nouvelle de votre démission est aussi inattendue que bienvenue. Mais, tout d'abord, je souhaiterais pour mes chers Compatriotes, que vous leviez une interrogation. Pourquoi avoir choisi mon blog qui depuis plus d'une décennie vous combat politiquement et non pas par exemple "LE MAG", pour annoncer votre démission en tant que maire de Bihorel et votre retrait définitif de la vie politique ? 

P. Houbron: je suis un pragmatique. "LE MAG" est un organe de propagande, la mienne, et comme vous l'avez, hélas vous même relevé, pas toujours le mieux qualifié avec le service "com" de la mairie, pour faire passer un message. Depuis la ridicule affaire de sinistre mémoire de la rédaction des "voeux" pour 2016 qu'ils avaient ainsi rédigés " Pascal Houbron vous souhaite ses meilleurs vœux", j'avoue avoir tremblé à chacune de leurs publications et cela sans remonter jusqu'au carton invitant les Bihorellais à célébrer "l'appel du 18 juin 1945". En mars 2020, ils ont quand même fait une énorme faute d'orthographe sur le bulletin de vote de ma liste ! Vous le savez mieux que moi, en matière d'orthographe, de grammaire, de syntaxe et d'exactitude historique, j'ai quelques lacunes et pas plus le secrétaire de mairie que le service communication ne me furent d'un grand secours... D'où mon choix de passer par votre canal historique qui a toute la confiance de nos chers Compatriotes. Ainsi, ai-je pensé, l'information serait prise au sérieux.

C.D: et pourquoi pas à la locale de P.N ?

P.H: l'accumulation de couches de cirage depuis vingt ans sur mes chaussures font qu'il est devenu impossible de les faire briller, ni de les glacer. Suis-je explicite ?

C.D: on ne peut plus ! Bien, venons en maintenant à votre confession. Pourquoi démissionner vingt ans après avoir été élu maire pour la première fois ?  

P.H: ce fut pour moi tout d'un coup une évidence après avoir fait le bilan de mes deux décennies de pouvoir à Bihorel. Qu'avais-je fait de la commune que Jean Freret m'avait laissée en héritage ? A l'époque, Bihorel avait un commissariat de Police Nationale que j'ai laissé partir à Bois Guillaume en faveur de Gilbert Renard par calcul électoral, c'est à dire en échange de son soutien à l'investiture pour le seul mandat qui m'intéresse, la députation. Bihorel sous les mandatures de Jean Freret était une commune souveraine et maitresse de son destin. Nous avions aussi une Trésorerie Publique et puis j'ai imposé ce P.L.U qui permet encore aujourd'hui de bétonner la commune, instaurant ainsi l'insécurité environnementale pour tous les Bihorellais puisque plus personne n'est à l'abri d'un promoteur rachetant une ou deux propriétés près de chez lui et d'y voir bâtir un immeuble. Les exemples sont légion sur la commune.

C.D : et puis vous fîtes la fusion avec Bois Guillaume, toujours par calcul électoral évidemment mais aussi également comme le pensent certains dont je suis, parce que vous n'aimez pas Bihorel. Pouvez-vous nous en dire plus ?

P.H : C'est exact ! En fait, ce sont les Bihorellais que je n'aime pas. Ce sont des bourgeois bouffis de suffisance, qu'ils soient de droite ou de gauche et maintenant arrivent tous ces jeunes cons bobos, la génération "Iphoneur" qui pensent que tout ce qui a plus de 40 ans est "has been". J'en ai pris quelques uns dans mon équipe lors des dernières élections et je leur ai donné quelques hochets en leur confiant des comités bidules pour les occuper. Vous verrez Constantin, si un jour (ce que je ne souhaite pas) ils prenaient la direction de la commune et bien les Bihorellais me regretteraient !

C.D: Effectivement, mais nous sommes là pour nous en occuper... Revenons à cette histoire de fusion. Ce fut un fiasco.

P.H: Total ! Cela a définitivement plombé le budget de la commune avec l'explosion des dépenses de fonctionnement puisqu'ils nous a fallu aligner les salaires de nos fonctionnaires sur ceux de Bois Guillaume sans que cela n'influât sur leur productivité. Bref, le contribuable paie aujourd'hui des mulets au prix des chevaux de course. En résumé, j'ai voulu fusionner Bihorel avec B-G afin de pourrir la vie des Bihorellais, par intérêt pour mon avenir politique et électoral et puis parce que je me rendais compte que je n'avais pas les épaules pour, j'avais du mal avec les budgets, c'est pour cela que nous n'avons jamais rien entrepris d'ambitieux pour la ville. En fusionnant, je pouvais me reposer sur B-G et c'est aussi pour cela que j'ai laissé la souveraineté de Bihorel à la Métropole. Maintenant tout ce que je rate, je peux dire que c'est de leur faute. Le mur des cons en est le dernier exemple en date

C.D: vous oubliez également les sommes englouties dans les maisons préemptées autour de la place de l'église pour le projet immobilier que vous prétendiez ne pas avoir. Cela a aussi participé grandement à plomber les finances de Bihorel et causé ce qui est votre plus grand échec: la fermeture de notre piscine municipale inaugurée en 1972.

P.H: une fois encore, vous avez raison. Cela nous a couté un pognon de dingue, nous avons tout revendu à perte. Mais de toute façon, je vous l'ai dit, je n'ai jamais été à l'aise avec les budgets, alors lorsque B-G a décidé de ne plus participer au financement de la piscine, j'ai paniqué à l'idée d'avoir à la gérer seul et je l'ai laissée fermer. Vous savez, concernant les finances, je n'ai jamais eu des épées pour m'épauler à l'exception de Daniel Delaunay qui lui était un "pro". Ceux qui me conseillèrent par la suite au plan financier avaient des céphalées à la vue d'une simple calculatrice et faisaient un burn-out dès qu'ils ouvraient un fichier Excel.  

C.D: sur ce dossier de la piscine, vous ne vous êtes pas trop battu, vous avez laissé filer en comptant sur votre bonne étoile, en l'occurrence la Métropole qui depuis vous a infligé un sévère camouflé... 

P.H: oui, mais la piscine j'en ai rien à cirer, je n'y mettais jamais les pieds, trop populeux. Je préfère les mers exotiques où je peux aller nager tranquillement grâce à mes émoluments d'élu cumulard. Profiter d'un weekend prolongé pour faire 10.000 kms en avion et se retrouver loin de tous ces cons, ça c'est la classe! 

C.D: on reconnait bien là, votre souci du respect de l'environnement, du développement durable et des transports doux. D'ailleurs sur ces sujets, votre action est un échec, un de plus.

P.H: oui, mon PLU a permis de bétonner des milliers de mètres carrés sur la commune, de détruire des centaines de mètres de haies et la bio diversité qui les peuplait. C'est sans remord que j'ai laissé crever les arbres de la place de l'église avant de faire abattre ceux qui résistaient encore et qui étaient en parfaite santé. La lutte contre le réchauffement climatique et toutes ces âneries de "revégétalisation" des villes, je laisse cela aux bobos de gauche. Ce qui m'intéresse, c'est le paraitre, une belle place avec des pavés en granit (roche typique de la région) et trois ou quatre jardinières pour faire plaisir aux écolos du dimanche, ça aura de la gueule et je pourrai me vanter "le tas de caillasses, c'est moi ! ". 

C.D: bien, nous n'allons pas égrainer d'un bout à l'autre le chapelet de casseroles que vous trainez maintenant derrière vous après vingt ans de pouvoir, mais je voudrais évoquer encore deux sujets : l'église Notre Dame des Anges et la démocratie locale. Toutes deux, à cause de vous, sont en ruines...

P.H: Evacuons tout de suite le sujet de l'église. Bihorel comme la France, se déchristianise. une grande église comme NDA, ça coute cher en entretien et ça ne rapporte rien, tout ça pour une centaine de grenouilles qui sentent l'eau bénite. Une petite chapelle insérée au sous sol d'un ensemble immobilier serait largement suffisante. C'est d'ailleurs ce qui est prévu pour le presbytère. Et puis j'ai quand même fait repeindre la moitié de l'intérieur de l'église pour que ça fasse beau à la télé lors de la messe diffusée en direct sur France 2 en 2018. Refaire l'autre moitié, électoralement ne me rapportait rien. D'ailleurs j'ai viré toutes ces grenouilles de mon équipe, politiquement, ils ne pesaient plus rien : la preuve j'ai été réélu les doigts dans le nez !

C.D: et la démocratie ? Vous vous êtes assis sur le résultat du référendum sur la fusion. Vous avez fait adopter votre PLU sans tenir compte de l'avis négatif rendu par le commissaire suite à l'enquête publique. Pendant vingt ans, vous avez multiplié les réunions publiques dites de "concertation" qui n'étaient que des réunions d'information mettant les habitants devant le fait accompli, comme pour la restructuration de la place de l'église. Vous n'avez jamais écouté l'opposition au conseil municipal et dans les réunions publiques vous avez fait taire vos opposants à grand renfort de sono. Les comités de quartiers et les comités Théodule ne sont que des écrans de fumée...

P.H: "discutez dix minutes avec un électeur moyen est le meilleur des arguments contre la démocratie" disait Churchill !  

C.D: pour une fois, nous sommes presque d'accord...Auriez-vous, un dernier conseil à donner aux Bihorellais ?

P.H : oui, tout à fait. Je leur dirais, surveillez l'hippodrome comme le lait sur le feu. J'ai fait modifier dans le cadre du PLUI, la classification de cette espace qui , pour l'instant, n'est rendu constructible que pour la réalisation de bâtiments publics. J'ai bien précisé, pour l'instant. Car, croyez-moi, le jour où l'on pourra lâcher les promoteurs, ce sera un véritable massacre ! Certains réfléchissent même à l'édification d'une grande mosquée, ça manque terriblement sur le plateau nord et puis avec le grand remplacement qui s'intensifie...

C.D: comment voyez-vous votre avenir, hors maintenant de la vie publique ?

P.H: le but c'est de me racheter. Je ne pourrai jamais réparer le mal que j'ai fait à ma commune. Mais je ressens ce besoin de repentance, alors sans doute vais-je commencer par suivre un stage de rééducation chez E.E.L.V. Mon amis Nicolas Rossignol Meyer qui l'a suivi, m'en a dit le plus grand bien et comme vous l'avez écrit, est devenu plus vert qu'un Martien. Tant pis pour le tunnel, le contournement et les habitants du plateau des Provinces. Je les ai tellement baladés pendant des années avec mes banderoles à la noix et mes fanfaronnades en menaçant le préfet d'hypothétiques décrets. Lui et moi, lorsque nous évoquons mon twitte rageur, nous en rigolons encore tous les deux...


Propos recueillis en ce jeudi Ier avril de l'an de grâce MMXXI et parodiant l'interview de complaisance parue dans "LEMAG" de mars-avril de cette année. 


C.Dragasès