"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

vendredi 30 juin 2023

Bihorel

 


Message envoyé à Pascal Houbron sur tweeter ce matin. A noter que sur son compte, le maire s'il a réagi à l'incendie d'une école au Petit Quevilly, n'a pas encore publié à cette heure, de réaction concernant la destruction du bar du centre commercial Kennedy à Bihorel.




Ce qu'il reste du bar au centre Kennedy de Bihorel...


Lien utile

https://actu.fr/normandie/bihorel_76095/mort-de-nahel-a-bihorel-son-bar-a-brule-dans-la-nuit-on-a-tout-perdu_59797730.html



Par ailleurs vers deux heures du matin, j'ai été réveillé par une voiture klaxon bloqué et stoppée non loin de chez moi. Des individus hurlèrent des choses incompréhensibles avant de repartir en trombe. Le tout a duré une à deux minutes, mais dans les circonstances actuelles, cela parait long... 


C.D






mercredi 28 juin 2023

Balle tragique à Nanterre : 1 mort

 


Mercedes AMG, valeur 75.000 / 90.000 euros ( occasion/ neuf)

pas de permis de conduire

pas d'assurance

refus d'obtempérer

"défavorablement" connu des services de police


Balle tragique à Nanterre, un mort de 17 ans, certes ! Mais quelles auraient été l'âge des éventuelles victimes qu'il aurait pu causer dans sa fuite ? Les précédents sont nombreux.


De l'autre coté, un policier aux états de service impeccables, reconnu et honoré par sa hiérarchie.


Maintenant, place à l'enquête.






mardi 27 juin 2023

Parole de petit marquis

 


Voici donc, le visuel de la future réalisation Kaufman & Broad qui remplacera notre presbytère et présentée dans l'édition du 26 juin 2023 de la feuille de choux locale. Dans l'article qui l'accompagne il est précisé que "esthétiquement, l’immeuble imaginé par Kaufman & Broad sera de couleur marron".

Voilà, mes chers Compatriotes, un choix tout à fait approprié: le marron n'est-il pas la couleur de ce que tout un chacun laisse tomber, chaque matin, au fond de la cuvette ? A la différence notable, que celle que Kaufman & Broad déposera près de Notre Dame des Anges, sera en béton. Les choix de notre petit marquis ont toujours été inspirés par son esthétisme.

D'ailleurs, dans l'article, c'est lui qui nous fournit quelques détails :

« La résidence comprendra moins de trente logements, dont trois à vocation sociale via le nouveau dispositif de bail réel solidaire, détaille le maire, Pascal Houbron. Elle atteindra une hauteur maximale de 14 mètres. Elle comptera des locaux paroissiaux ainsi qu’un restaurant donnant sur le square Tamarelle ». L’élu complète : « Les arbres remarquables du square seront préservés ainsi qu’une partie des arbres implantés sur la parcelle. Une toiture végétalisée est aussi prévue ».

Notre petit marquis se veut rassurant : moins de trente logements (une paille), une toiture végétalisée (la petite note greenwashing sensée soulager les climato-stressés) et une hauteur de 14 mètres maximum. Bref, rien d'autre dans tout cela que ces veaux de Bihorellais, ne lui aient laisser leur imposer avec son PLU de 2009 revisité en PLUI en 2022. 

Une petite réserve de ma part : l'idée d'inclure un restaurant dans le projet est séduisante, sauf s'il s'agissait d'un Kebab...

Maintenant une grosse réserve de ma part : "Les arbres remarquables du square seront préservés ainsi qu’une partie des arbres implantés sur la parcelle.". Pas besoin d'une longue vue pour voir ou notre joueur de flute veut nous emmener.

Non seulement son projet va surfacer de béton l'essentiel des 1400 mètres carrés de la parcelle du presbytère mais en plus les arbres du square adjacent (on s'en doutait) en seront les victimes collatérales. 

Prétendre que les arbres remarquables du square seront préservés, est un mensonge éhonté ! Il suffit pour s'en convaincre de consulter sur le site de la métropole, la carte interactive concernant le cœur de Bihorel :





Les deux seuls "arbres remarquables" et protégés sont situés, l'un près de la stèle du Général de Gaulle à coté de la mairie, l'autre juste derrière le buste d'Alfred Caron, toujours à coté de la mairie (les deux gros points verts sur la carte). Les petits points verts en alignement (square Tamarelle) sur la carte ne matérialisent qu'un "alignement d'arbres" (voir légende ci dessous) qui ne sont nullement protégés.






D'ailleurs, cela est tout à fait en cohérence avec l'esquisse du projet de Kaufman & Broad, projet qui se situe, sur sa façade, en limite de la parcelle de feu le presbytère avec le square. Où est passé sur l'esquisse, le magnifique résineux situé entre les jeux pour enfants et l'entrée pour véhicule du presbytère ? Il en est de même pour le superbe feuillu situé entre le terrain de boules et la clôture de l'actuel presbytère, en bas à gauche du square, près de la rue de la république. Le projet retenu par notre petit marquis les condamne de fait tous les deux, puisqu'ils occulteraient la lumière et la vue des appartements situés en façade de la résidence !

Enfin notons, mes chers Compatriotes, que la maison située à droite sur l'esquisse de Kaufman & Broad doit, elle aussi, disparaitre, au "profit" d'une résidence dont le permis de construire a été délivré pour une hauteur de 19,88 mètres... Vraisemblablement, elle sera, elle aussi de couleur marron.

L'article paru dans la presse se conclut par : " La Ville organisera une réunion publique de présentation du projet aux habitants, mais sa date n’est pas encore connue.". En revanche, ce qui est connu et pour l'avoir vécu à plusieurs reprises, c'est que ce genre de réunion n'est que communication de la part du maire qui s'assoira sur toutes les remarques et suggestions. Nous savons ce que vaut la parole de notre petit marquis.

C'est donc, non seulement un bâtiment historique construit en 1873 qui va être détruit, mais aussi 1400 mètres carrés d'espaces verts supplémentaires qui vont disparaitre à Bihorel et un square Tamarelle amputé et vandalisé, tout cela sans que bien entendu, les habitants soient consultés. Ils sont sensés "faire confiance à leurs élus", air connu, depuis la fusion imposée en 2012 à la population par la même clique.


Je l'ai écrit à maintes reprises : s'opposer au projet d'un maire, ce n'est pas aller prendre le thé à 5 heures chez la comtesse et certainement pas en suivant une stratégie de "Chamallow" comme celle suivie par le "louveteau" président "d'au cœur de Bihorel".

Bihorellaises, Bihorellais, mes chers Compatriotes, si vous voulez sauver ce qui peut l'être encore, bougez-vous !


Affaire à suivre. De près...


C.Dragasès


Liens utiles

https://www.metropole-rouen-normandie.fr/consulter-le-plan-local-durbanisme-metropolitain

https://journal.paris-normandie.fr/paris-normandie?ed=PNRS#|PND,2023-06-26,PNRS,1|12






samedi 24 juin 2023

Samedi soir (de retour)

 



De retour des hauts plateaux du Massif Central, fin d'une pose juste interrompue pour commémorer l'appel du Général et fêter les pères. 

Et maintenant du lourd à commenter. Zemmour, JDD, fête de la violette, CGT, Poutine, sans oublier les crottes dans le caniveau avec la fin (sans surprise) du feuilleton de notre presbytère et le choix de Kaufman & Broad (quelle surprise !) comme promoteur de la bétonnerie qui va surfacer 1300 et quelques mètres carrés d'espace vert au cœur de Bihorel.

Tiens, cet épilogue ressemble bien au terminus des prétentieux (1). Je pense bien évidemment aux suffisants de "au cœur de Bihorel".


A suivre, dès mardi.


C.Dragasès


(1) Michel Audiard 







mercredi 14 juin 2023

 





« Je suis un Français libre. Je crois en Dieu et en l'avenir de mon pays. Je n'ai qu'un but : délivrer la France. » 


Charles de Gaulle







mardi 13 juin 2023

Annecy, Bihorel : vers les mêmes périls ?

 




  Mes chers Compatriotes,

  Le jeudi 8 juin 2015, au lendemain des attentats de Charlie Hebdo, je vous invitais, dans un billet publié sur ce blog, à méditer l'avertissement que nous adressait en aout 2014, l'Archevêque de MossoulMonseigneur Amel Shimoun Nona dans un entretien accordé au journal italien Corriere de la Sera.


« Notre souffrance est un prélude à ce que vous-mêmes, chrétiens européens et occidentaux, souffrirez dans un futur proche », a crié l’archevêque à ses frères chrétiens d’Occident. « S’il-vous-plaît, il faut que vous compreniez. Vos principes libéraux et démocratiques n’ont aucune valeur ici. Vous devez reconsidérer la réalité du Moyen-Orient, car vous accueillez un nombre croissant de musulmans. Vous aussi, vous êtes en danger. Il vous faut prendre des décisions courageuses et dures, y compris en allant à l’encontre de vos principes. Vous croyez que tous les êtres humains sont égaux, mais ce n’est pas une chose certaine. L’Islam ne dit pas que tous les êtres humains sont égaux. Vos valeurs ne sont pas leurs valeurs. Si vous ne comprenez pas cela rapidement, vous tomberez victimes d’un ennemi que vous aurez accueilli dans votre maison. ».

Bien sûr, certains m'objecteront que le tueur d'Annecy est "chrétien" mais je leur répliquerai que j'aimerais bien que l'on me produise son certificat de baptême, tant il circule de faux chrétiens d'orient à qui les associations immigrationnistes ont inculqué le vade mecum nécessaire pour profiter de la bonne auberge européenne et plus particulièrement française.

Depuis Charlie Hebdo et l'avertissement de l'Archevêque de Mossoul, une décennie s'est presque écoulée et avons-nous vu les choses changer ? Nos frontières sont elles mieux gardées et la submersion migratoire en cours, mieux contrôlée ? On peut sans crainte affirmer que c'est tout l'inverse qui s'est produit et que les portes et fenêtres sont toujours plus grandes ouvertes. Ainsi, en dix ans, c'est peu ou prou, cinq millions d'immigrés qui sont arrivés sur le sol français. 

Attaques quotidiennes au couteau (120/jour), viols de femmes de 70, 80 ans et plus, montée de l'antisémitisme, explosion de la délinquance en tous genres, trafics de drogues, terrorisme, le bilan est sans appel. L'immigration "chance pour la France" s'est transformée en cauchemar pour les Français qui, aux trois quarts, veulent que l'on maitrise et stoppe ces flux toujours plus importants d'arrivée sur le territoire français, d'individus générateurs d'insécurité et d'endettement supplémentaire, car l'immigration coûte fort cher à la communauté nationale.


Je m'adresserai maintenant, aux responsables de l'association "au cœur de Bihorel " ainsi qu'aux membres et adhérents de celle-ci en tous cas à ceux qui souhaitent voir remplacer l'actuel presbytère par un collectif apportant de la mixité "sociale", terme novlangue incluant la mixité ethnique, dans Bihorel village.

Le futur collectif sera situé entre un square, son aire de jeux pour enfants et une école élémentaire. Après Annecy, a-t-on encore le droit de réaliser ce genre d'implantation ? En cas de drame, la responsabilité d' " au cœur de Bihorel " serait pleine et entière et j'ajouterai à l'intention des militants pro-migrants et clandestins qui grenouillent au sein de cette association, que la vie de nos enfants n'a pas à payer le prix de leur idéologie.

J'en appelle également au maire de Bihorel, afin qu'à l'instant de décider quel projet sera retenu pour se substituer à notre presbytère, il est en tête ce que j'ai exposé plus haut. En cas de drame, sa responsabilité, elle aussi, serait engagée. Alors, qu'à l'instant de signer, il opte pour un projet de réhabilitation ou pour un projet de logements de standing mais qu'il ne soit pas celui qui aura introduit le ver dans le fruit.

Enfin, et il le sait aussi bien que moi, les habitants du quartier ne veulent pas de mixité et encore moins qu'elle leur soit imposée sans consultation par une association, qui, si elle est légale, n'a aucune légitimité pour cela.

Les Bihorellais ne veulent pas pour Bihorel, d'un futur à la " Rouen Saint Sever".



C.Dragasès





 


samedi 10 juin 2023

Samedi soir

 












Henri, un héros catholique et français

 


par Eric Zemmour



         Cher Henri,

Comme des millions de Français, j’ai été horrifié par cette attaque barbare dans un square pour enfants à Annecy.

Oh, ce n’est certes pas la première fois que nous, Français, sommes si violemment attaqués dans notre chair.

Nous qui avons gardé en mémoire la terrible soirée du 14 juillet 2016 ou les attentats de 2012, devoir compter des enfants parmi les victimes n’est, hélas, pas nouveau non plus.

Hier, à Annecy, c’était pourtant différent.

Hier, on a vu un homme se jeter, arme à la main, sur des poussettes.

Hier, on a vu un monstre viser spécifiquement nourrissons et vieillards, comme pour mieux paralyser d’horreur nos bras désarmés.

Comment, face à une telle abomination et face à la lâcheté qui la suit, ne pas perdre espoir ?

Comment ne pas sombrer, tant nous nous identifions, chaque fois, aux victimes et à leurs familles ?

Beaucoup se sont posés la question hier, privés par la peur et l’émotion du réconfort des mots, des idées, de l’action qui sauve.

Mais au milieu des images de ce migrant courant l’arme à la main après des bébés, au milieu des cris, de la peur et de l’horreur, l’espoir a jailli. L’espoir et la beauté ont jailli car un Français s’est interposé.

Car un Français a décidé de poursuivre inlassablement l’assassin.

Car un Français a voulu protéger des innocents.

Ce Français, c’est toi Henri.

Je t’interpelle désormais par ton prénom, comme l’on évoque les héros qui nous sont chers et dont on chérit la fierté qu’ils nous inspirent. C’est le hasard — ou la Providence — qui t’a placé hier sur le lieu du massacre ; car le courage ou l’héroïsme ne peuvent se juger qu’au révélateur des circonstances. En quelques heures, tu es devenu dans l’esprit de nos compatriotes le « héros au sac à dos ».

Chacun voulait savoir qui tu es, chacun voulait pouvoir te remercier, t’admirer, s’identifier à toi.

J’ai écouté ton témoignage ce matin, sur différents médias et j’ai été encore plus touché par ton humilité et ta profondeur. Tu évoques ton parcours, ta quête spirituelle depuis plusieurs mois à la rencontre des cathédrales de notre pays. Tu assures que chaque Français aurait agi de la même façon, ou du moins devrait le faire, car « la France s’est construite sur le message du Christ, sur un idéal chevaleresque ».

Comme tous les héros, tu refuseras sans doute avec modestie ce qualificatif.

Tu dois pourtant l’accepter, car tes compatriotes en ont besoin : ils ont besoin de ton exemple. Ne refuse pas l’honneur qu’ils te font. La France a eu, hélas, son lot de victimes ; elle a désormais besoin de héros. Comme eux, je veux te dire toute ma gratitude et toute mon admiration, de te voir vivre et agir selon cet idéal français. C’est pour cela que ton courage parle au fond du cœur de chaque Français.

Tu as également évoqué Arnaud Beltrame, tel une inspiration et un modèle à tes yeux.

Lui aussi était l’héritier des chevaliers et des moines, habité par l’histoire de notre civilisation, habité par notre héritage, nos traditions et la transcendance qui traverse les siècles. Tout le monde en a fait son héros lorsqu’il est mort, mais beaucoup ont oublié très vite ce pourquoi il avait mené et sacrifié sa vie. Comme lui, tu aurais pu mourir, mais ce matin tu es bien vivant et tu as osé dire fièrement tes valeurs et ce pourquoi tu avais agi.

Ta première pensée, dans la foulée de ton geste héroïque, fut de prier pour les victimes. Et puis, passé le choc, passé les larmes, passé les obligations de l’enquête, tu ne t’es pas effacé. « Maintenant il faut relever la tête et arrêter de se laisser faire », as-tu déclaré ce matin.

Je pense que tu en as conscience : tu bouscules là un monde étranger, pour ne pas dire hostile, chez qui les hommes qui relèvent la tête n’existent pas. Après chaque tragédie, leur seul but, leur unique stratégie, est de contrôler l’émotion publique jusqu’à ce que l’actualité passe à autre chose.

Pour que rien, jamais, ne soit réellement remis en question.

La semaine dernière, le Président de la République accusait notre peuple et nos jeunes d’être décivilisés parce qu’ils seraient individualistes.

Tu as prouvé qu’il se trompait.

Ce n’est pas notre peuple qui est concerné. Chez toi, il y a encore un sens du sacré, un sens du sacrifice, la conscience qu’il y a plus grand que soi.

Dans un monde bâti sur la déconstruction de tout ce que tu chéris, hier, tu étais à Annecy, prêt à sacrifier ta vie, car tu défends très exactement l’inverse. Car tu es parti à la rencontre des cathédrales, pour faire vivre notre mémoire commune.

Henri, hier, tu fus un petit bout de la France éternelle qui a crié : « Je ne vous laisserai pas nous tuer. »

Tu as mis l’honneur sur ton nom, et nous continuerons de l’honorer.

Avec toute mon admiration,


Éric Zemmour





vendredi 9 juin 2023

Journal de merde

 





la "Une" de Paris Normandie au lendemain de la tragédie d'Annecy. Pas un seul mot, il faut aller en page 44 pour trouver l'information traitée comme un fait divers.


Indigne et honteux !








Le dessin du jour

 












Annecy J + 1

 




Voici ce que le 23 mai dernier, twittait François Astorg, maire E.E.L.V d'Annecy. 

Cette idéologie porte en elle, les germes de la tragédie d'Annecy. Ceci est un début d'explication.

A l'heure où j'écris ces lignes, les nourrissons sauvagement frappés, demeurent dans un état d'urgence absolue. 

Prions pour eux.






jeudi 8 juin 2023

Sans voix

 






quatre enfants âgés de 22 à 36 mois sont en "urgence absolue"

Le temps s'est arrêté.









mercredi 7 juin 2023

Choses vues d'en haut

 














D-DAY

 

Dessin Marsault




Je pense que les bérets verts des commandos Kieffer en concluraient de même, s'ils voyaient la France d'aujourd'hui. Leur fallait-il consentir au sacrifice suprême pour la bande de dégénérés actuelle qui peuple de plus en plus notre pays ?

La génération de "68", c'est le maillon faible dans la transmission d'une civilisation vieille de 1.500 ans. Les soixante-huitards n'ont pas été dignes des Poilus de "14" ni des soldats qui débarquèrent en Normandie le 6 juin 1944.


C.D



  
Commando Kiefer













samedi 3 juin 2023

Samedi soir (qui bouge)

 












Tellement vrai

 






Répartition des migrants et ingénierie sociale


par Mathieu Bock-Côté 


À l’approche des Jeux olympiques de 2024, le gouvernement a entrepris de répartir les migrants installés en Île-de-France à la grandeur du territoire national. Il serait nécessaire d’agir ainsi pour éviter que ne se constituent à Paris des camps de migrants, qu’il est toujours ardu de démanteler. On demande alors aux préfets de préparer des structures d’accueil susceptibles d’accueillir ces populations. Mais ces installations engendrent de vives tensions, comme on l’a vu à Callac, et de manière plus grave encore, à Saint-Brévin. On peut s’attendre à ce qu’elles se multiplient. Le gouvernement est toutefois prêt à prendre les grands moyens pour que ce ne soit pas le cas, quitte à interdire l’expression publique de ce refus. À Réalmont, dans le Tarn, une manifestation contre l’installation d’un centre d’accueil de demandeurs d’asile a été  interdite. La justification donnée par le préfet, François Xavier Lauch, à cette interdiction pouvait toutefois sembler étonnante. « Pour ce qui est de cette manifestation, je l’interdirai, considérant que c’est une manifestation qui a un soubassement qui est sans doute fait d’idées antirépublicaines, qui est également motivé, pour un certain nombre de personnes, par des personnes qui appartiennent à l’extrême droite. Donc je prendrai mes responsabilités en l’interdisant. »


L’imprécision des fondements intellectuels de cette interdiction frappe. On demandera, en vain, probablement, ce que sont des « idées antirépublicaines ». Et suffit-il désormais qu’un rassemblement soit organisé par des individus associés à l’extrême droite pour qu’il soit justifié de l’interdire, d’autant qu’encore une fois, la définition de cette dernière demeure approximative. Les médias dominants associent généralement le RN et Reconquête à l’extrême droite. Faut-il désormais proscrire leurs activités militantes, d’autant que cette étiquette n’est jamais revendiquée, et leur est toujours associée par des adversaires politiques cherchant à les disqualifier et les frapper d’interdit en la leur accolant ?


La mécanique de l’ostracisme est bien rodée : des associations « vigilantes » et des intellectuels militants assimilent un mouvement ou une idée à l’extrême droite, l’accusation est reprise et normalisée par la presse de gauche, qui l’installe dans le vocabulaire courant, et le pouvoir peut alors reprendre cette classification pour frapper d’interdit ceux qui portent le stigmate maudit. On y verra sans se tromper le signe d’une radicalisation autoritaire de l’extrême centre, terme revendiqué, celui-là, qui réclame tout à la fois le monopole de l’esprit démocratique et républicain. Hors de son périmètre, point de respectabilité démocratique.

Le commun des mortels, qui ne voit pas que des vertus à la transformation démographique de son pays, est désormais sommé de garder pour lui ses inquiétudes - s’il veut les exprimer publiquement, dans un engagement politique, il deviendra un paria. Une idéologie officielle exige désormais le consentement à la répartition des migrants ou le silence. Le discours public s’occupera de rééduquer les réfractaires, à travers un conditionnement idéologique permanent, les slogans sur l’ouverture à l’autre et la richesse de la diversité tournant en boucle dans les médias - ils sont d’ailleurs enseignés dès le plus jeune âge à l’école, pour fabriquer des citoyens ayant pleinement intériorisé l’idéologie diversitaire.


La chose est aussi vraie à la grandeur de l’UE, comme on le voit notamment avec les pays d’Europe de l’Est, traités comme des pays parias parce qu’ils refusent d’accueillir leurs « quotas » de migrants. Les grands eurocrates ne s’interdisent pas non plus de menacer les peuples qui pourraient élire des gouvernements opposés à l’immigration massive, comme on l’a vu en Italie, quand Ursula von der Leyen avait rappelé disposer « d’outils » pour mater un pays qui s’engagerait dans une dissidence explicite avec l’idéologie officielle de l’UE. Le régime diversitaire fait preuve contre les peuples de la fermeté qu’il s’interdit d’exercer quand vient le temps de faire respecter les frontières.


Nous sommes témoins d’une expérimentation idéologique à l’échelle d’une civilisation, où des peuples cobayes sont soumis à une forme sophistiquée d’ingénierie sociale, visant à les amener à consentir à une mutation démographique de grande ampleur - ou du moins, à ne pas y résister. Les élites européennes, globalement, sont aspirées par une utopie dont ils ne savent plus sortir, et qu’elles veulent imposer à leurs peuples à tout prix. L’interdiction de colloques et de manifestations au nom de l’ouverture et des droits de l’homme laisse croire qu’un cap a été franchi. C’est désormais au nom de la démocratie qu’on restreindra désormais les libertés publiques. Que cela suscite si peu de réactions en dit beaucoup sur l’amollissement de l’esprit public.






jeudi 1 juin 2023

La rupture avec "au cœur de Bihorel"

 




    Mes chers Compatriotes,


sans doute était-il illusoire en ce début de XXIe siècle de vouloir sauver un presbytère datant de 1873, n'ayant rien de remarquable sur le plan architectural et dont la seule qualité est de contenir depuis cent cinquante ans la mémoire des paroissiens de Notre Dame des Anges. Un jardin, de vieilles pierres et l'âme des fidèles pèsent bien peu face aux intérêts des uns et à l'idéologie des autres.

Jusqu'à preuve du contraire, le presbytère est la propriété de la commune, alors comment le sauver lorsque celui qui tient le manche, notre petit marquis en personne, ne voit dans cette bâtisse, rien d'autre qu'un gros tas de billets, utile dans un futur proche, à la réalisation de quelques projets conçus dans le clair obscur de son bureau ? A la mairie, le spirituel et la culture n'ont jamais inspiré la politique communale et tout ce qui a trait à l'Histoire, au patrimoine, à la mémoire des lieux et des habitants, compte pour des prunes.

Oui, mes chers Compatriotes, comment sauver notre presbytère, lorsque le diocèse lui-même, n'y porte guère d'intérêt et n'a pour seule exigence que de récupérer dans la future "bétonnerie", les mètres carrés dont il dispose dans la configuration des lieux actuels ? Le diocèse est bien dans la pensée d'une Eglise de France qui s'étiole depuis le XVIIIème siècle et surtout depuis Vatican II. Pour elle aussi, l'Histoire, la mémoire, la tradition et les racines sont des valeurs qui n'ont plus cours aujourd'hui. Mgr Dominique Lebrun n'a-t-il pas déclaré, peu ou prou, dans une interview, que le Christ n'avait jamais dit que la France serait une terre chrétienne jusqu'à la fin des temps ? Alors un presbytère...

Même notre curé ne semble guère attaché, c'est le moins que l'on puisse dire, à la vieille bâtisse. Il entend bien, à juste titre, conserver ses mètres carrés pour y tenir la fonction presbytérale pleine et entière mais un jour ou l'autre notre curé voguera vers de nouveaux clochers, alors le presbytère de Bihorel, il n'y attache pas plus d'importance qu'à son premier amict. Et puis, il a peut-être trop lu les encycliques du très controversé pape François et son accueil de "l'Autre" mais pas assez le Cardinal Sarah pour qui " l'entreprise multiculturelle européenne exploite un idéal de charité universelle mal compris." . 


En février dernier, j'ai décidé de démissionner du bureau de l'association "au cœur de Bihorel", jugeant que cette association était une escroquerie intellectuelle, qui souhaitait prétendument "réfléchir à l'avenir du presbytère" alors que sa seule vocation était d'être au service d'une petite coterie qui a la ferme intention de détruire l'existant afin de construire dans le jardin de curé, un collectif de logements introduisant une mixité dite "sociale", puisque le terme "ethnique" effraierait les habitants du quartier. 

J'ai essayé de porter au sein de cette association, avec le concours d'une architecte, un projet chiffré de réhabilitation du presbytère que j'ai présenté au maire. J'ai proposé, outre la conservation de la fonction presbytérale bien entendu, une extension qui aurait remplacé la salle paroissiale actuelle et dans les locaux peu utilisés du presbytère étendu, la création d'une pépinière d'entreprises, pourquoi pas, dans le domaine de l'économie sociale, ce qui aurait pour mérite, tout en restant dans l'esprit des lieux, outre le fait de mettre le pied à l'étrier à de nouveaux entrepreneurs, celui de réveiller un centre ville de Bihorel, endormi depuis des décennies comme un philistin digérant son gigot flageolets dominical. 

Au sein de l'association, la présentation aux adhérents de ce projet alternatif a été systématiquement bloquée de manière volontaire et insidieuse par la petite coterie qui a fait main basse sur "au cœur de Bihorel" et sa communication. La démocratie dans le  fonctionnement de l'association n'est qu'illusion. Les décisions sont prises par un quarteron composé du président et de la présidente-bis, du trésorier et d'un ancien conseiller de la majorité municipale qui sert de "grandes oreilles" à notre petit marquis.

Le "modus operandi" dans cette association n'est guère différent de celui qui est utilisé en mairie. Fausse concertation, questions d'adhérents ou de membres du bureau restant sans réponse, rétention d'informations, non diffusion de ce qui n'est pas dans la ligne de pensée de la petite clique, bref, l'association avance masquée  et semble n'être qu'une façade aux projets de quelques uns.  

Autoritarisme à tous les niveaux, démocratie nulle part, les interrogations demeurent.

1)  L'association va-t-elle enfin exposer aux habitants du vieux Bihorel, sa volonté d'accueillir dans la future construction, comme le souhaitent plusieurs de ses membres pro-migrants, des clandestins afin d'imposer une mixité ethnique, soi-disant absente dans le vieux Bihorel et ceci contre la volonté des habitants du quartier qui ne demandent nullement que l'on fasse leur "bonheur" malgré eux et que leur commune serve, c'est un exemple, de déversoir au trop plein de Comoriens illégaux du département de Mayotte ?

2) "au cœur de Bihorel" va-t-elle organiser une consultation auprès des habitants afin de savoir quel projet a leur préférence ? 

   - Conserver et réhabiliter l'existant par un projet dynamisant et vivifiant pour le centre de Bihorel village ? 

   - Une énième construction de logements de standing sous la forme d'une bétonnerie ?

   - La construction d'une bétonnerie incluant des logements à but de mixité sociale, intergénérationnelle et ethnique ?


La réponse est dans la question, mes chers Compatriotes et si j'ai quitté le bureau d'  "au cœur de Bihorel", c'est que je n'ai pas voulu servir d'alibi à une association où la pluralité d'opinions et de réflexions n'avaient pas leur place.

C'est aux Bihorellais et aux Bihorellais seuls de se prononcer et de décider de l'avenir du presbytère et de son jardin. 

Le reste n'est que forfaiture et escroquerie. 


C.Dragasès