Les « BVAB » (Bihorel Vendu A Bois guillaume) s’en sont, parait-il, pris la tête entre leurs mains. Puis paraphrasant les guignols de l’info, ils se sont répétés à l’infini tout en échangeant des regards de désespoir : « mais quel con, quel con ! ».
Pourtant ils s’en étaient remis à « l’Etat d’Esprit », professionnel de la liturgie de communication, grand enfileur de citoyens devant l’éternel, au tube de vaseline, tel un goupillon, toujours à portée de main. Mais voilà, le Freluquet est moins doué qu’un perroquet. Comme tout piètre comédien, trop sûr de lui, Pascal Houbron a manqué de concentration et s’est pris les pieds dans le tapis lors du point presse que lui avaient mitonné ses protecteurs.
« Le mandat qui m’intéresse, c’est la députation ! » lâcha-t-il dans un élan de sincérité, peu coutumier chez lui.
Ce n’est plus du dérapage. C’est une sortie de route qui pourrait lui coûter les derniers points de son permis de politicard. Tant d’efforts réduits à néant à nous expliquer que seuls l’intérêt général et le bien de Bihorel le guidaient dans son projet d’annexion de notre commune par Bois Guillaume.
Sacré Freluquet, s’il ne s’agissait pas de notre avenir, on lui réclamerait « une autre, une autre » !
Confirmation pour les uns ou véritable révélation pour les plus naïfs d’entre nous:
- la commune de Bihorel et les Bihorellais sont les cadets des soucis de Pascal Houbron.
Eh oui, mes Chers Compatriotes, depuis le temps qu’on vous le répète ; la fusion n’est que prétexte pour le Freluquet à, si je puis dire, assurer ses arrières en procédant à un redécoupage électoral, tremplin, enfin le croit-il, vers un avenir à l’Assemblée Nationale.
Il parait que du coté de « l’Etat d’Esprit », on a fait la grimace. Pas trop quand même, les 88.000 euros sont déjà dans la poche, mais pour le bonus en cas de réussite, ça se complique. Canoniser un défroqué, la tâche ne va pas être aisée.
"Le sirop Tiffon jean pierre", tiers garant ordonné par « l’Etat d’Esprit » (pour combien d’euros ?), suffira – t-il à calmer la quinte de toux des bihorellais?
Mes Chers Compatriotes, ne nous emballons pas. La messe est loin d’être dite. Mais la confession du Freluquet aura eu le mérite de poser enfin la vraie question du débat:
- Laisserons-nous sacrifier Bihorel sur l'autel des ambitions politiques de Pascal Houbron?
Jeudi 27 janvier, lors du point presse, les mouches ont peut être changé d'âne.
Vive Bihorel libre!
Manu ad Ferum
Constantin Dragasès