"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

samedi 30 octobre 2021

La haine

 



"Les Antifas réinventent les méthodes du fascisme le plus brutal, de ce point de vue, ce sont les héritiers de ce qu'ils prétendent combattre ".

Mathieu Bock-Côté 






jeudi 28 octobre 2021

Les décisions des médiocres ont toujours pour résultat, la médiocrité

 


Partie du chœur que le maire fit ripoliner en 2018


J'aurais pu intituler ce billet "La grande pitié de Notre Dame des Anges", m'inspirant ainsi de l'ouvrage que publia, voila un siècle, Maurice Barrès au terme de quatre années d'une campagne menée pour la défense des églises menacées de ruine, suite à la loi de séparation de 1905. 

Un siècle plus tard rien n'a changé, en tous cas, pas à Bihorel. Si la commune voisine de Rouen, dirigée par un attelage socialo-pastèque n'hésite pas à engager plusieurs millions d'euros de dépenses pour la réfection de l'Abbatiale Saint Ouen, la droite carton pâte bihorellaise laisse notre église décrépir.

Rappelons, un passé proche. En 2018, notre paroisse emmenée par le dynamique père François-Xavier Henry organise la commémoration du 150ème anniversaire de la consécration de Notre dame des Anges avec en point d'orgue la messe dominicale retransmise dans l'émission "le jour du Seigneur" sur France 2. L'église est déjà à l'époque en très mauvais état intérieurement comme extérieurement. Depuis le début des années "Houbron" (2001), rien n'a été entrepris pour entretenir le gros œuvre de l'édifice qui comme tout bâtiment laissé à l'abandon se dégrade. 

Alors le petit marquis de Bihorel, en homme d'apparence dont l'épaisseur n'excède pas celle de ses affiches de campagne, décide de ripoliner l'intérieur de l'église mais uniquement la partie que les caméras filmeront, c'est à dire le chœur. Le reste de l'église restera dans sa crasse et le salpêtre mais le petit marquis indique qu'il fera réaliser un audit général du bâtiment et promet de finir la peinture en 2019.

Evidemment, sa parole est aussi fiable qu'une planche pourrie. La peinture ne sera jamais terminée et l'audit, à ce jour, n'a toujours pas été réalisé. Notons qu'entre temps, une partie du clocher s'est effondrée à l'intérieur, fort heureusement à une heure où aucun homme d'église, ni paroissien ne s'y trouvait.

Trois ans plus tard quel est le bilan ? La réfection de la toiture et des chéneaux n'a pas été effectuée, le bâtiment n'est toujours pas "hors d'eau" comme en témoignent les nombreuses infiltrations dans les murs qui se lézardent.

50.000 euros en peinture qui aujourd'hui s'écaille par l'humidité, ont été gaspillés. Chacun sait que ce n'est pas la peinture qui tient les murs mais les décisions des médiocres ont toujours pour résultat, la médiocrité. 

Bref, la pérennité physique de notre église n'est toujours pas assurée et sa dégradation se poursuit dans l'indifférence du maire. La seule chose qui l'intéresse, c'est la multiplication des relais de téléphonie mobile sur le clocher, relais qui rapportent environ 60.000 euros par an à la commune et dont tout ou partie pourrait être budgété à l'entretien et à la réfection de Notre Dame des Anges. 

Si la république n'était pas fichue d'entretenir les églises de France alors, elle aurait été bien inspirée de ne point se les approprier et au moins de ne pas les confier à des médiocres peu soucieux du patrimoine. 


C.Dragasès







 

vendredi 22 octobre 2021

Mea culpa

 



« Un morceau de choix de bons sentiments. Une pièce montée d’altruisme. Un chef‑d’œuvre de pâtisserie humanitaire, fourré d’antiracisme à la crème, nappé d’égalitarisme sucré, lardé de remords à la vanille, avec cette inscription gracieuse festonnée en guirlandes de caramel : mea culpa ! »


Jean Raspail






jeudi 21 octobre 2021

Eric Zemmour, demain au Zenith de Rouen




 


Mes chers Compatriotes, Eric Zemmour sera demain vendredi 22 octobre à partir de 14H45 au zénith de Rouen pour la présentation de son nouveau livre "la France n'a pas dit son dernier mot".


Inscription / Réservation ici 

https://www.croiseedeschemins-ez.fr/






dimanche 17 octobre 2021

Manifestation du 17 octobre 1961 à Paris, ce qui s’est vraiment passé

 par Guillaume Perrault / le Figaro 15/10/2021



On aimerait ne pas avoir à évoquer tant de douleurs. Mais la manifestation interdite du 17 octobre 1961 à Paris et sa répression sanglante, voilà soixante ans jour pour jour, font l’objet, désormais, d’une bataille des mémoires et, trop souvent, d’une utilisation idéologique et politique qui ne se soucie guère du respect des faits et du contexte. Aussi importe-t-il de les rappeler.

En octobre 1961, la guerre d’Algérie, commencée près de sept ans plus tôt, traîne en longueur. La tension est extrême, non seulement en Algérie, mais aussi en métropole. La grande masse des Français espère en finir vite, tourner la page et n’y plus songer. Depuis la victoire écrasante du oui au référendum sur l’autodétermination en Algérie, en janvier 1961, de Gaulle a engagé des négociations publiques avec la branche politique du FLN. Il a réprimé le putsch d’Alger, en avril 1961, puis, maintenant en vigueur pendant cinq mois l’article 16 de la Constitution sur les pleins pouvoirs, le chef de l’État a non seulement réprimé l’OAS (créé début 1961 pour s’opposer par le terrorisme à l’indépendance de l’Algérie), mais aussi les milieux pro-Algérie française demeurés dans le cadre de la légalité. Lors de ce second semestre 1961, lutter contre l’OAS (au prix d’atteintes aux droits fondamentaux et de barbouzeries d’une extrême gravité) et quitter l’Algérie sont les priorités du général de Gaulle.

Dans le même temps, le FLN intensifie ses attentats en métropole - de même que l’OAS - pour faire pression sur lui et imposer ses conditions au cessez-le-feu, qui paraît inéluctable. La police est une cible prioritaire du FLN. En métropole, les forces de l’ordre comptent 47 tués à Paris, 19 en province et 140 blessés entre 1958 et 1961, selon les chiffres indiqués à l’Assemblée par le ministre de l’Intérieur, Roger Frey, le 13 octobre 1961. La guerre d’Algérie a traversé la Méditerranée.

On peine, aujourd’hui, à mesurer le climat de violence et presque de folie qui régnait alors.

À Paris, les policiers de quartier sont équipés de gilets pare-balles. Barrières de béton armé et guérites en ciment protègent les commissariats. À mesure que se succèdent les cérémonies d’hommage aux policiers tombés en service, dans la cour de la Préfecture de police, certains agents, à cran, sont tentés de ne plus obéir à leur hiérarchie. En une occasion, le préfet de police, qui sent son autorité diminuer, tient, devant ses hommes, des propos qui semblent les encourager à commettre des bavures et promettre de les couvrir.

Parallèlement, le FLN, organisation politico-militaire qui prétend s’arroger le monopole de la représentation des Algériens, est engagé, en métropole même et singulièrement en région parisienne, dans une lutte à mort contre le Mouvement national algérien (MNA) de Messali Hadj, tout aussi nationaliste mais moins radical et à l’influence notable parmi les travailleurs algériens installés dans l’Hexagone. Les activistes du FLN assassinent leurs rivaux du MNA. Ils menacent, et souvent tuent, des travailleurs algériens qui réprouvent leurs méthodes ou refusent de payer «l’impôt révolutionnaire». Des Algériens refusant d’observer les préceptes coraniques sont l’objet d’intimidations et d’agressions.

Le but du FLN est d’encadrer, de contrôler et d’utiliser les travailleurs algériens de métropole afin d’exercer une pression maximale sur les autorités françaises. Il pratique une guerre totale.

Telle est la situation à l’automne 1961, alors que de Gaulle vient d’échapper à la première tentative d’assassinat de l’OAS (à Pont-sur-Seine, le 8 septembre 1961). C’est dans ce climat, marqué par un déchaînement de violence, que le FLN décide d’organiser une manifestation contre le quasi-couvre-feu alors imposé aux travailleurs algériens dans le département de la Seine

Conformément aux instructions du Général, pour qui il était hors de question de laisser le FLN faire une démonstration de force en plein Paris, le préfet de police, Maurice Papon, interdit la manifestation. Passant outre, le soir du 17 octobre 1961, alors que la nuit est tombée, 20.000 à 30.000 Algériens encadrés par le FLN - certains venant sous la contrainte, de peur des représailles en cas de refus - se rendent à Paris par toutes les voies d’accès.

Selon les travaux les plus rigoureux sur le sujet, accomplis par le professeur Jean-Paul Brunet, normalien, agrégé et professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université Paris IV-Sorbonne, auteur de Police contre FLN. Le Drame du 17 octobre 1961 (Flammarion, 1999), les faits sont alors les suivants.

Au pont de Neuilly, sur l’itinéraire donnant accès aux Champs-Élysées, le choc avec la police est terrible. Le jour même, on ne compterait que quatre ou cinq victimes parmi les manifestants. Mais plus de 11.000 sont arrêtés et internés. Nombre d’entre eux sont passés à tabac le lendemain. Des mobiles racistes ont été constatés chez certains agents lors de la répression.

En totalisant les morts du 17 octobre, ceux du 18, les blessés ultérieurement décédés et les victimes supposées d’éléments incontrôlés de la police en dehors de la manifestation, le nombre de morts, selon l’historien Jean-Paul Brunet, serait de 26 (certains ou probables) à 32 (en comptant six autres victimes possibles). La commission Mandelkern, en 1998, a jugé pour sa part que ce chiffre peut être relevé «jusqu’à 40, voire 50 victimes, sans doute pas plus». Précisons, ce qui n’excuse aucune faute, que, selon les travaux de Jean-Paul Brunet, les Algériens tués par d’autres Algériens en métropole pendant la guerre d’Algérie s’élèvent, eux, à plusieurs milliers. Et laissons à l’historien le mot de la fin: «L’histoire n’a pas à porter de jugement moral, mais à tenter d’expliquer comment les événements ont pu survenir.»






 











vendredi 15 octobre 2021

Samuel Paty

 






 

mercredi 13 octobre 2021

De France, mon pote !




 Il avait rejoint Londres dès le 24 juin 1940. Il fut un héros de Bir Hakeim et d'El Alamein puis du débarquement au sud de la France en aout 1944. Hubert Germain s'est éteint ce mardi à l'âge de 101 ans.

Signe des temps, clin d'œil de la destinée, c'est au moment où la France est à nouveau menacée de disparaitre que nous quitte le dernier compagnon de la libération.  

D'autres, sauront-ils reprendre le flambeau en ce début de XXIème siècle et se lever pour sauver la France ? 


C.Dragasès





vendredi 8 octobre 2021

Lecture (d'un visionnaire)

 





“ […] Mais, alors qu’arriver en Grande-Bretagne signifie pour le migrant accéder à des privilèges et à des équipements ardemment recherchés, l’impact sur la population autochtone dans ce pays est bien différent. Pour des raisons qu’ils ne comprennent pas, en application de décisions prises à leur insu, pour lesquelles ils ne furent jamais consultés, les habitants de Grande-Bretagne se retrouvent étrangers dans leur propre pays.”

Enoch Powell ~ Discours des fleuves de sang (1968)






mardi 5 octobre 2021

Avis de tempête sur l'Eglise de France

 




Les chiffres sont effarants. La douleur des victimes, extrême. Tout ce temps, tout ce silence, complice. Tous ces actes, balayés sous le tapis. Tous ces mômes bâillonnés par leurs familles et l'Eglise puis emmurés dans la honte. 
 
Ceux qui ont perpétré ces crimes, pourtant hommes d'église, sont impardonnables. Dieu pardonnera, les hommes, je ne sais pas mais pour les catholiques, la blessure est immense et profonde. Cependant ne feignons pas la surprise, comme tous, nous connaissions l'existence de ces crimes depuis des années. Ils faisaient la "une" des journaux et les gorges chaudes des ennemis de l'Eglise et du Christ. 

"Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits, qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait". Ces prêtres pédocriminels connaissaient par cœur cette phrase du Christ relatée dans Matthieu 25, 40. Ces prêtres et hommes d'église ont commis un péché mortel devant Dieu et les hommes. 

Je ne sais s'il est possible de guérir de telles agressions. La prière de tous les catholiques doit jouer pleinement son rôle d'intercession pour demander à Dieu que l'âme des victimes retrouve la paix. Quant à celles des criminels, un long séjour au purgatoire terrestre puis céleste semble incontournable. 

Mais tout cela n'entamera pas ma foi et ma voix ne tremblera pas au moment d'énoncer le "Credo". L'Eglise en tant qu'institution a fauté mais la Maison du Père reste et restera la mienne. 

Quant aux prêtres, depuis mes jeunes années de catéchisme, je n'ai rencontré que des hommes bons dont la parole soulageait et encourageait dans les épreuves que la vie m'imposait. Ils m'ont aidé à trouver le bon chemin après le péché et à approfondir ma foi. Ils m'ont apporté joie et espérance.

Alors n'essentialisons pas et ce serait une grave erreur et une grande injustice que de jeter l'opprobre sur toute l'Eglise de France et sur tous ses serviteurs.

Oui, avis de tempête sur l'Eglise de France. Ces crimes, si j'ose dire, sont pain béni pour ses ennemis et nous savons, ô combien, qu'ils sont la multitude en ce début de XXIème siècle. Mais l'institution, si elle a grandement fauté, a aussi le mérite (tardif) d'afficher au grand jour ses fautes et de battre sa coulpe. 

Nous sommes en droit d'attendre maintenant la même démarche des différentes religions présentes en France et l'on ne saurait trop conseiller à d'autres institutions, républicaines celles-là, pareille introspection et pareils aveux.


C.Dragasès 





lundi 4 octobre 2021

le " Boss " s'en est allé

 


Je ne partageais pas ses idées politiques. Escroc ou génie des affaires, je n'ai jamais réussi à trancher mais cet homme était un battant. " Là où est la volonté, il y a un chemin" aurait pu être sa devise et il n'est pas étonnant que celle de l'Olympique de Marseille "Droit au but" l'ai séduit. Merci à Bernard Tapie pour l'épopée de l'OM. 

J'aimais sa façon d'envoyer dans les cordes, journalistes et hommes politiques. Grande gueule, des mecs comme Tapie nous manquent aujourd'hui dans tous les domaines à l'heure des Bertrand, Barnier, Macron et autres baltringues du " Politic Circus ". 

Et oui, "sévèrement burné, Nanard". Paix à son âme.

C.Dragasès