"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

jeudi 29 juin 2017

Conseil Municipal du mardi 4 juillet 2017

Un maire fiévreux ?


Le parti politique auquel appartient notre maire pour tous se nomme Union des Démocrates et Indépendants mais en ce qui concerne Pascal Houbron, ce serait plutôt une très nette indépendance par rapport aux règles de la démocratie qui le caractériserait. Je vous ferai grâce ici, mes chers Compatriotes, de rappeler les nombreux manquements aux principes démocratiques que le petit marquis s'est autorisés lors de ses trois mandats, les plus célèbres étant l'adoption du PLU et la fusion. 

Aujourd'hui, une fois encore, celui qui se comporte en propriétaire de Bihorel, se trouve empêtré dans une énième affaire immobilière située place de l'église et qui résulte de sa folie des grandeurs datant du début de la décennie.
Voici quelques temps, je suis tombé sur un article de Manuel SANSON publié par FilFax, agence normande d'information à laquelle sont abonnés les principaux décideurs de Normandie (Communes, Régions, principales entreprises, etc.) et qui résume très bien l'affaire. Lisez, c'est assez édifiant.


"En Seine-Maritime, Bihorel en proie aux querelles immobilières


Pour des raisons différentes, deux projets immobiliers suscitent de vives critiques dans les ruelles de cette banlieue cossue de l'agglomération rouennaise. Par Manuel SANSON 12 juin 2017



Fâché tout rouge. Pascal Houbron. Le maire UDI de Bihorel a la dent dure contre sa minorité municipale. « Ils ne comprennent rien, ils sont incompétents. Je suis agacé », lâche l’édile à l’occasion d’un échange téléphonique. L’objet de son courroux ? Les prises de position de son opposition à propos de la vente d’une maison, sise au 2-4 rue de la République à un jet de pierre de la place de l’Eglise. Cette bâtisse, propriété communale, se prépare à passer dans l’escarcelle d’un promoteur immobilier privé, en la personne de Vincent Lelong.

Et cette vente, manifestement, ne fait pas l’unanimité. D’abord sur la forme. Annick Bonneau, conseillère municipale EE-LV, relève des failles dans la délibération votée le 18 mai dernier : « Le document officiel de l’estimation des Domaines ne figurait pas alors que la réglementation le prévoit. Il n’y avait pas non plus le détail des numéros de zones cadastrales concernées. » Au-delà, l’élu écologiste pointe un manque criant de transparence de la part du maire UDI. « La commission d’urbanisme n’a pas abordé cette transaction en amont du conseil municipal ni même le projet de destination. Cela m’aurait semblé être un minimum », ajoute-t-elle.


« Pourquoi une telle ristourne ? »

 


Sur le fond du dossier, Annick Bonneau s’étonne du prix de vente de la parcelle. « Cette dernière devrait être cédée pour 220 000 euros alors que France Domaines l’a estimée à près de 280 000 euros », rapporte-t-elle. « Pourquoi une telle ristourne ? », questionne l’élue municipale remarquant au passage que le promoteur immobilier est « de plus en plus actif » sur le territoire communal sur lequel il a bâti récemment sa propre maison d’habitation.

Pascal Houbron l’aurait-il favorisé ? « En aucune manière, je ne le connais pas. Je ne l’ai vu que deux fois dans ma vie », rétorque-t-il en s’insurgeant contre le fait « que l’on remette en cause sa probité ». De son côté, le promoteur évoque « une question tordue » et nie tout lien particulier avec le maire de la commune. Comment alors justifier ce « rabais » ? « Les Domaines font leur estimation, mais sans prendre en compte tous les éléments. Il peut y avoir une variation entre leurs chiffres et le prix de vente final en fonction notamment du projet de destination », justifie le maire. Selon lui, le montant retenu correspond tout simplement « au prix du marché », arguant que « la ville peine à trouver preneur depuis plusieurs années ».


« Une ville qui ne bâtit pas est une ville qui se meurt »

 


Le promoteur devrait créer huit appartements ainsi qu’un nouveau commerce. Pascal Houbron insiste sur le fait « qu’en additionnant les loyers perçus et le prix de vente retenu, la ville aura gagné de l’argent dans l’opération ». Tandis que la commune devrait encaisser des recettes  supplémentaires une fois le projet de construction achevé. « Au final, cette maison devrait nous rapporter bien plus que ce qu’elle nous a coûté », appuie Pascal Houbron. Augmenter l’assiette fiscale globale pour éviter d’alourdir les impôts de ses administrés, voici le credo de l’édile centriste. « Une ville qui ne bâtit pas est une ville qui se meurt », plaide le conseiller régional.

Pas que quoi éteindre le feu auprès de son opposition. Plusieurs de ses élus envisagent très sérieusement de contester la délibération litigieuse devant le tribunal administratif de Rouen. Le 4 juillet prochain, ils devraient de nouveau interpeller le 1er magistrat à l’occasion d’un nouveau conseil municipal. « Ils ont intérêt à se tenir à carreau », prévient de son côté Pascal Houbron. Etincelles en vue


L’immeuble de la discorde

 


A Bihorel, municipalité cossue des plateaux nord de Rouen, les affaires immobilières suscitent en ce moment nombre de polémiques. A côté de la vente évoquée plus haut, un projet d’immeuble, situé cette fois rue Gascard, attend également son tour dans les méandres de justice administrative. Six riverains de la rue du docteur Voranger contestent en effet le permis de construire délivré par la ville après avis favorable des services d’instruction métropolitains.

« Au départ, nous ne demandions pas l’annulation du projet, nous voulions juste que le promoteur déplace l’entrée aux garages », indique Josiane Jollivet, l’une des requérantes. Mais les discussions amiables n’ont pas abouti. « Ils ont refusé tout net, proposant simplement de nous donner à chacun 5 000 euros. Alors même que nos maisons vont perdre près de 20 % de leur valeur », croit savoir la riveraine. Désormais, les contestataires attaquent directement la validité du permis de construire pour plusieurs non-respects supposé du plan local d’urbanisme (PLU). « Notamment la hauteur de l’immeuble », précise Josiane Jollivet. Dans leur viseur, la société France Europe Immobilier (FEI), installée à Bihorel.

Une entreprise auparavant dirigée par un certain Vincent Lelong, le promoteur du cru déjà mentionné plus haut. Par téléphone, ce dernier nous fait savoir qu’il « n’a plus aucun lien » avec son ancien employeur et donc avec ce projet. « J’ai quitté FEI », précise-t-il avant de raccrocher.  Sollicitée à son tour, les actuels responsables de la société n’ont pas donné suite. Sans doute patientent-ils jusqu’au jugement du tribunal administratif. A l’image du maire de Bihorel qui dit également l’attendre « avec sérénité », glissant au passage que « c’est dans l’intérêt de la ville de voir sortir de terre de nouvelles constructions ». Aux magistrats, désormais, de le permettre ou pas."

Cela change de la brosse à reluire de Paris Normandie, n'est-ce pas ? 
Le petit Marquis n'a pas assez de mots doux pour l'opposition municipale, des demeurés qui ne comprennent rien et qui plus est, devront se tenir à carreau lors du prochain conseil municipal, mardi 4 juillet 2017.
Énervé et fiévreux, notre petit Pascal ? Personnellement, je ne vois pas pourquoi car je ne doute pas un instant que tout a été fait selon le strict respect des procédures et qu'il n'y a aucune zone d'ombre dans ces dossiers...
Je ne sais pas pour vous, mes chers Compatriotes, mais moi tout cela me donne l'envie d'assister au prochain conseil municipal.

CD




mardi 27 juin 2017

Répliques, par Alain Finkielkraut




Le grand déménagement du monde. Finkie recevait le démographe Hervé Le Bras et l'écrivain Renaud Camus, créateur du syntagme du "grand remplacement" et du concept de "remplacisme".






lundi 26 juin 2017

C'est au pied du mur que l'on juge le Macron



Voilà, mes chers Compatriotes, l'instant "démocratique" qui vous était proposé, s'est refermé. Pendant quelques semaines, on vous aura donné l'illusion que vous aviez votre destin et qui plus est, celui de la France au bout de votre bulletin. Mais les médias vous ont bien pris par la main et fait voter pour celui que leurs propriétaires financiers ont fabriqué. Le système est verrouillé maintenant pour cinq ans. Dans les mois et les années qui viennent, on va vous fourguer des lois et des projets sur des sujets que les campagnes électorales ont soigneusement évités et  pour lesquels on ne vous demandera pas votre avis. Mais vous êtes deux tiers à avoir dit "oui" et vous nagez dans un optimisme béat, alimenté par des médias idolâtres.

Pour l'ouvrir à nouveau, il faudra attendre 2022 et le prochain show démocratique. Au rythme où vont les choses, on peut craindre le pire. Voici un siècle, les Français envoyaient Maurice Barrés à l'Assemblée Nationale. Cette année vous avez envoyé Obono et une multitude d'autres issus du même tonneau. Le peuple a tant été bêtifié durant ces dernières décennies qu'il en est à élire les bœufs auxquels seuls il peut s'identifier.

Vous avez voulu du Macron et bien vous allez en avoir. Du code du travail à la GPA en passant par la laïcité "renouvelée" bien évidemment et plein d'autres surprises du chef. On se tromperait lourdement en se réjouissant de la disparition du PS, certes éparpillé façon puzzle (une vraie ordonnance à la Raoul) mais dont l'idéologie "bobo-remplaciste-européïste" va servir d'inspiration au pouvoir pour les cinq ans à venir. 
CD









samedi 24 juin 2017

Samedi soir




Radio Perfecto, fondée par Philippe Manoeuvre et inaugurée le 19 juin 2017
Ne diffuse que du Classic Rock ! 
Cliquez sur le player



jeudi 22 juin 2017

mercredi 21 juin 2017

dimanche 18 juin 2017

Soir de hold up







18 juin





S'il n'est pas nécessaire pour prier Dieu de se rendre dans une église, de même il n'est pas indispensable pour se souvenir de l'appel du 18 juin 1940 prononcé par le général De Gaulle, de se réunir autour d'un monument, au milieu de berniques aussi peu gaullistes que moi musulman.

En songeant au grand débat national qui ne s'est pas tenu lors de ces élections, sur l'identité, l'immigration et la laïcité, je citerai cette phrase de Charles de Gaulle:

«  Il n’est pire déformation de l’esprit que de voir les choses non pas telles qu’elles sont, mais telles qu’on voudrait qu’elles soient ».

CD





samedi 17 juin 2017

mercredi 14 juin 2017

Canular


Cela ressemble à un poisson d'avril en plein mois de juin ! Notre bon Maître découvre les nuisances engendrées par les poids lourds pour les habitants de Bihorel, lorsque le tunnel de la Grand-Mare est fermé et qu'ils traversent notre commune. 

Bon cela ne fait qu'une quinzaine d'années (plus ?) que ça dure et que le CCVPN de Jean Claude Ravenel demande au maire de prendre un arrêté municipal interdisant le transit des poids lourds sur le territoire de Bihorel. Bien évidemment, cela aurait pour effet de déclencher les foudres de la préfecture et notre petit Marquis n'a pas vraiment la carrure pour affronter le préfet, mais cet arrêté aurait au moins l'intérêt de poser le problème et de mettre le préfet face à ses responsabilités. 
Se rassembler à 18h sur le parking du cimetière, c'est de la gesticulation, histoire de montrer aux Bihorellais concernés, que le maire bouge encore.

Si vous voulez mon avis, mes chers Compatriotes, je pense que le freluquet a besoin de se défouler. Voir la parfaite inconnue qui vous a piqué sous le nez l'investiture de LREM pour le mandat qui m’intéresse, faire 40% au premier tour face à F. Guégot (députée sortante), ça doit piquer quelque part...
CD


ps: je dois confesser que je suis allé faire mon curieux ce soir à 18h sur le parking du cimetière. Au grand maximum, 40 pèlerins desquels il convient de soustraire au moins une quinzaine de berniques de la majorité municipale.
Comme les quartiers traversés par les poids lourds ont (très) bien voté lors des dernières municipales, leur bon Maître a du promettre une paire de boules quies par foyer et une tenue ignifuge par appartement, au cas où ce serait un camion citerne remplit d'essence qui choirait avant de s'enflammer, comme sur le pont Mathilde, voilà quelques années. Ils ont bien fait de voter pour lui.



 


mardi 6 juin 2017

Macronie, plus belle la vie



Il aura donc fallu que dix sept intellectuels se mobilisent (dont Finkie, Juillard, E. Badinter, Gauchet, Onfray) en publiant une tribune dans le Figaro pour qu'une affaire d'antisémitisme (une de plus !) soit un peu évoquée par les médias. Pourtant les faits remontent au 4 avril dernier, en pleine campagne des présidentielles. Un islamiste a agressé, torturé puis défenestré en criant "Allah Akbar" une Française de confession juive, Sarah Halimi et cela en plein Paris. L'agresseur porte le doux nom de Kobili Traoré.
Radio, télévisions, journaux se sont abstenus de traiter l'affaire, sans doute pour ne pas apporter de l'eau au moulin des "nazis" marinistes en pleine campagne... La tribune est à lire ICI

Il faut également bien tendre l'oreille, ou avoir une bonne vue pour apprendre que le dictateur et tortionnaire  turc  Erdogan et son parti islamiste l'AKP présentent par l'intermédiaire de son extension en France, le Parti Égalité Justice (quel beau nom pour des nazislamistes) 68 candidats dans des circonscriptions urbaines...Voilà qui ne fait pas non plus la une des journaux. Toujours sans doute pour ne pas alimenter le Front National...Seul, le journal L'Humanité a publié un papier sur le sujet. C'est à lire ICI

Il fallait que Macron soit élu et maintenant il faut qu'il ait "sa" majorité parlementaire, alors les nouveaux chiens de garde finissent le travail. Tout ce qui pourrait gêner doit être passé sous silence. 

Dorénavant, c'est au quotidien que se produisent  les attentats. Londres, ce weekend, Paris aujourd'hui où un "étudiant" algérien a agressé à coups de marteau des policiers français sur le parvis de Notre Dame de Paris. Gerbe de fleurs, "pray for", indignation des politiques, hommage. La routine quoi.

Mais, on vous l'a dit et répété, le danger en France, c'est Marine Le Pen, Marion, Dupont Aignan et tous ces fascistes auxquels il faut faire barrage. Les antisémites, ce sont eux. Les ennemis de la démocratie, de la république et de la France aussi.
 
D'ailleurs, mes chers Compatriotes, vous l'avez bien compris, puisque vous avez voté à 65% pour celui qui va vous tondre comme des moutons avec son code du travail de 25 pages avant de vous conduire à l'abattoir islamique à coups "d’accommodements raisonnables". 
Et je ne doute pas un instant que vous allez recommencer les 11 et 18 juin prochains. 
Mais, vous aurez bonne conscience. Vous aurez fait barrage au fascisme. Puisqu'on vous le dit...
CD









samedi 3 juin 2017

Pentecôte, vers Notre Dame de Chartres




En communion par la prière avec mes frères pèlerins qui marchent en cette fête de la Pentecôte vers Notre Dame de Chartres. Une pensée toute particulière pour cette belle jeunesse de France, guidée par l'Esprit Saint.

Enfin comment évoquer le Pèlerinage de Chartres, sans citer Charles Péguy ?

 « Étoile de la mer, nous naviguons vers Votre cathédrale » de Charles Péguy

« Étoile du matin, inaccessible Reine,
Voici que nous marchons vers Votre illustre cour,
Et voici le plateau de notre pauvre amour,
Et voici l’océan de notre immense peine.

Ainsi nous naviguons vers Votre cathédrale.
De loin en loin surnage un chapelet de meules
Rondes comme des tours, opulentes et seules
Comme un rang de châteaux sur la barque amirale.

Deux mille ans de labeur ont fait de cette terre
Un réservoir sans fin pour les âges nouveaux.
Mille ans de Votre grâce ont fait de ces travaux
Un reposoir sans fin pour l’âme solitaire.

Vous nous voyez marcher sur cette route droite,
Tout poudreux, tout crottés, la pluie entre les dents
Sur ce large éventail ouvert à tous les vents
La route nationale est notre porte étroite.

Nous allons devant nous, les mains le long des poches,
Sans aucun appareil, sans fatras, sans discours,
D’un pas toujours égal, sans hâte ni recours.
Des champs les plus présents vers les champs les plus proches...

Nous sommes nés pour Vous au bord de ce plateau,
Dans le recourbement de notre blonde Loire,
Et ce fleuve de sable et ce fleuve de gloire
N’est là que pour baiser Votre auguste manteau.

Un homme de chez nous, de la glèbe féconde
A fait jaillir ici d’un seul enlèvement,
Et d’une seule source et d’un seul portement,
Vers Votre assomption la flèche unique au monde.

Tour de David, voici Votre tour beauceronne.
C’est l’épi le plus dur qui soit jamais monté
Vers un ciel de clémence et de sérénité,
Et le plus beau fleuron dedans Votre couronne.

Un homme de chez nous a fait ici jaillir,
Depuis le ras du sol jusqu’au pied de la Croix,
Plus haut que tous les saints, plus haut que tous les rois,
La Flèche irréprochable et qui ne peut faillir.

C’est la Pierre sans tache et la Pierre sans faute,
La plus haute Oraison qu’on ait jamais portée,
La plus droite Raison qu’on ait jamais jetée,
Et vers un ciel sans bord la Ligne la plus haute ».

Ainsi soit-il.