"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

jeudi 24 février 2011

Lente spirale du déclin

Bruno Le Maire, ministre de l’agriculture…


Mes Chers Compatriotes,
Il y a des moments où l'on se pince afin d'être certain de ne pas rêver. Bruno Le Maire est ministre de l'agriculture, de la pêche et chargé de la ruralité. Ce n'est pas un sot mais un incompétent. Dans les milieux autorisés, on avance son nom comme possible successeur de "MAM" aux affaires étrangères. Souhaitons qu'avant de le nommer, il sera vérifié que Bruno Le Maire sait positionner les USA sur une mappemonde, que le mur de Berlin est tombé et que l'Algérie n'est plus française.
On vit une époque formidable.
CD 

mardi 15 février 2011

Lettre de ré-information (3)


Une nouvelle livraison de "Bihorel en question", le numéro 8 de la lettre de ré-information écrite par le talentueux et combatif Fred Duval. 
Vous connaissez maintenant le principe, vous copiez dans la fenêtre de votre navigateur le lien ci dessous puis cliquez sur "Bihorel en question n°8" et vous en obtiendrez  une version pdf.
Bonne lecture
CD
Lien vers le numéro 8: http://www.cijoint.fr/cjlink.php?file=cj201102/cijkRqArZC.pdf

vendredi 11 février 2011

Pays Réel et Pays Légal


       Mes Chers Compatriotes, 

Jamais sous doute, la dichotomie exprimée par Charles Maurras entre « le Pays réel et le Pays légal », n’a mieux incarné la réalité de Bihorel qu’en ce début 2011. Il suffisait pour s'en convaincre, d’assister à la première réunion sur la fusion/annexion au gymnase Coubertin hier au soir.
D’un coté, juchés comme des grues sur leurs tabourets de bar montant, Renard et le Freluquet dominaient d’une scène rehaussée la plèbe, d’où ils se contentèrent de lui mentir comme des arracheurs de dents en lui récitant une leçon bien apprise  et de la « soporifier »  au son d’une valse lente « avec la fusion, plus belle la vie ».
Curieuse conception « d’une démarche de démocratie participative qui reprend les règles du débat public » où partisans et opposants au projet ne sont pas du tout traités de la même manière. Hier soir, pour trouver les élus qui contestent la fusion et son processus d’adoption, il fallait chercher dans la salle. Une inégalité déjà remarquée dans l’ode à la fusion de 12 pages distribuée à la population où seuls les bienfaits étaient énumérés et les inconvénients passés sous silence.

Le tiers garant J.P.Tiffon souffla sur le débat une douce brise pour calmer d’entrée les grincheux. C’est qu’il en a vu d’autres, le gaillard. "Moi, Môssieur, j’ai animé des débats sur des lignes de TGV et des autoroutes !"
Cela doit en faire des vies brisées, des maisons foutues, des gens qui ne dorment plus parce qu’on les a vaselinés pour leur faire passer un TGV ou une autoroute tout près de chez eux. La « Dreamteam » Etat d’Esprit / JP Tiffon, c’est le genre d’attelage qui demain, si la centrale nucléaire de Paluel pétait, nous expliquerait que tout va bien, que l’on peut continuer de manger les légumes poussés près du site et que nos enfants peuvent sortir pour aller à l’école sans aucun danger, du genre nuage de Tchernobyl qui s’arrête au bout de votre jardin. Comme ils s’en vantent eux-mêmes, ce sont des professionnels « de la gestion de crise ». Alors vous pensez, un débat sur une fusion, on vient juste pour rendre service aux copains et empocher quelques biftons.
JPT, notre tiers garant, s’est montré si indépendant qu’il se contenta de citer quelques anecdotes tirées de sa riche expérience, juste pour infirmer des propos tenus seulement par des opposants à la fusion et/ou partisans du référendum. Vraiment, très indépendant JPT.
  
De l’autre coté, en quelque sorte dans la plaine, de nombreux Bihorellais (plus quelques rares Bois Guillaumais) avaient investi la salle. Je n’irai pas jusqu’à dire que l’on refusa du monde mais ce fut la seule bonne nouvelle de la soirée : les Bihorellais se sentent concernés.   
Alors, quel bilan tirer de cette première réunion ?
Force est de constater que la question sur l’organisation d’un référendum est celle qui est revenue le plus souvent. De l’inquiétude fut exprimée par bon nombre de Bihorellais qui prirent la parole et bien peu d’entre eux semblaient hier en fin de soirée convaincus de la nécessité de se faire annexer par Bois Guillaume. Mais d’autres vous diront que la majorité resta silencieuse.
Cela nous montre l’absurdité du système de mesure proposé par nos arnaqueurs à la démocratie. Comment du ressenti de l’expression d’une salle, juger de l’opportunité de poursuivre, après le débat, le processus vers la fusion sans en passer par un référendum ? Quid de celles et ceux qui ne peuvent se déplacer et assister au show sur la fusion ? Le Freluquet pense-t-il à tous nos aînés qui n’osent pas sortir le soir ou ne peuvent matériellement pas venir ? Sont-ce des citoyens de seconde zone qui n’auront pas voix au chapitre? D’où l'évidence de l’absolue nécessité de l’organisation d’un référendum d’autodétermination qui départagera partisans et opposants à la fusion.

En résumé hier au soir, le Freluquet et Renard sont restés enfermés dans leur logique de passage en force face à des citoyens inquiets qui s’intéressent au débat mais désabusés ou irrités par le fait qu’on leur refuse le droit de décider eux-mêmes de leur avenir.
Le vieux Maurras avait raison. Le pays légal est sourd face au pays réel.
C.D

mercredi 9 février 2011

Un costume trop grand


Le conseil municipal de lundi soir nous a confirmé plusieurs choses.
D’abord l’opposition à l’unisson, de Benoit Pétel à Jean Claude Ravenel en passant par Claude Taleb, a dénoncé, une fois encore,  le déni de démocratie et réclamé de nouveau l’organisation d’un référendum d’autodétermination sur la fusion Bois Guillaume / Bihorel.
En effet, qui par le passé aurait pu affirmer qu’un jour, la démocratie serait mieux respectée au Soudan qu’à Bihorel, ce village de la France éternelle et des lumières ? Nul doute que celui qui s’y serait risqué, aurait immédiatement été moqué et déclaré fou !
C’est pourtant ce à quoi nous assistons aujourd’hui. Alors qu’au Soudan un référendum sur la séparation entre le nord musulman et le sud chrétien a non seulement été organisé, mais s’est déroulé dans le calme, drainant plusieurs millions de personnes qui décidèrent ainsi de leur sort, à Bihorel des kleptocrates bafouent les règles élémentaires de la démocratie et le droit des Bihorellais à s’autodéterminer.

Bihorel serait-elle devenue une commune bananière ? Le maire s’y comporte en propriétaire des lieux, disposant pour ses ambitions législatives de l’avenir de ses administrés et du potentiel de notre commune en déclarant Bihorel « ville offerte » à Bois Guillaume, comme sous d’autres latitudes des kleptocrates s’accaparent les revenus tirés des ressources naturelles de leurs pays. C’est à un véritable hold up sur Bihorel auquel nous assistons.

Sur le plan du budget de la commune, le constat est tout aussi affligeant tant sur la forme que sur le fond.
Jean Claude Ravenel rappela à Pascal Houbron qu'il s’était engagé à investir le fruit de la vente d’une parcelle de terrain à l’entreprise Clémessy dans la construction de la future salle de spectacle de Bihorel. Au lieu de cela, le maire propose maintenant que cette somme serve à payer le rachat à l’EPFN de 2 maisons d’habitation. Depuis des années, le Freluquet préempte à tour de bras mais au bout d’un moment il faut bien payer l’addition et maintenant, ce sont quelques 500.000 euros (en attendant la suite plus d'1 million d’euros prévu en 2012) qu’il faut sortir des finances communales. C’est sans doute l’application « de la bonne gestion qui est la notre », formule chère à Pascal Houbron.

Lors de la présentation du budget, nous eûmes droit à la lecture d’une longue litanie de chiffres. Je n’ai rien contre la brave dame qui nous la fît, je suis même certain qu’elle fait de son mieux pour ne pas se tromper dans les additions. Là n’est pas le problème. Mais comme l’a fait remarquer Guillaume Avisse, cette année encore (c’est au moins la 3ème fois consécutive) une grande partie du budget d’investissement n’a pas été utilisée (plus d’un million d’euros de nos impôts qui dorment).
Cela veut dire deux choses. D’abord que cette majorité municipale est incapable d’appliquer sa politique. C’est vrai qu’à tous les regarder, on sent bien que pour les BVAB gérer et administrer une commune comme Bihorel  cela les dépasse de beaucoup et que le costume est bien trop grand pour eux. Mais surtout ces budgets d’investissements non réalisés sont la preuve que lorsque Pascal Houbron nous dit que la commune de Bihorel n’a plus les moyens de réaliser de grands projets et qu’il nous faut fusionner, le Freluquet nous ment. Aujourd’hui, les BVAB ne font rien, demain avec la fusion ils en feront le double !

Enfin, mes Chers Compatriotes, vous savez que c’est en février que les hommes politiques disent le moins de conneries car février ne compte que 28 jours. Eh bien cette règle ne concerne pas « Maurice » qui nous a déclaré qu’il était pour un référendum sur la fusion mais à condition qu’il y ait 100% de votants car en dessous ça ne compte pas !
Chers électeurs de "Maurice", je suis sincèrement peiné pour vous .
CD

dimanche 6 février 2011

Information Citoyenne


Conseil municipal à Bihorel, demain soir à 20H30mn.
Ne perdons pas une occasion de faire valoir notre droit à l'organisation d'un référendum d'autodétermination au sujet de la fusion.
CD 

vendredi 4 février 2011

Levons (momentanément) le nez du guidon


Histoire de ne pas oublier que Bihorel n’est pas le centre du monde (c’est la gare de Perpignan) et que bien d’autres périls, en dehors de la fusion , nous menacent, voici le lien qui vous mènera vers l’émission "ce soir ou jamais" de Frédéric Taddeï du jeudi 3 février 2011.
Les invités : Marie-France Garaud, J.P. Chevènement et Jean Raspail à l’occasion de la énième réédition du « Camp des Saints », roman qui serait impubliable aujourd’hui suite aux lois Gayssot (1990), Lellouche (2001) et Perben (2004). Il n'y a pas qu'à Bihorel que la liberté d'expression soit en régression.
« Le Camp des Saints » est un roman d’anticipation écrit en 1973 que la réalité de ce début de 21ème  siècle est en passe de rattraper.
Jean Raspail a toujours affirmé que ce récit lui avait été « inspiré ».
CD

jeudi 3 février 2011

Lettre de ré-information (2)



Mes Chers Compatriotes, puisque ayant lu mon précédent billet, vous n’aurez pas perdu votre temps à parcourir le 12 pages « avec la fusion, plus belle la vie », vous allez pouvoir vous consacrer à la lecture du numéro 7 de « Bihorel en questions », lettre de ré-information, pertinente et non dénuée d’humour, publiée par Fred Duval.
En copiant dans la fenêtre de votre navigateur le lien ci dessous, vous pourrez télécharger au format PDF, le numéro 7 et au cas ou vous l’auriez loupé, je vous remets le lien vers le numéro 6.
Bonne lecture
CD
vers le numéro 6: http://www.cijoint.fr/cjlink.php?file=cj201101/cijjq46CBj.pdf
vers le numéro 7: http://www.cijoint.fr/cjlink.php?file=cj201102/cijGmeiE6d.pdf


Avec Etat d'Esprit, je positive.

Fond de boite aux lettres du mardi soir 

Dans ma boite aux lettres, c’est entre une pub de Distri center qui me vantait des « baskets » à 9e99 et celle d’un cuisiniste qui se propose de m’offrir un lave vaisselle si je le laisse donner à ma cuisine le  look de la morgue du CHU, que je suis tombé sur un 12 pages qui aurait pu s’intituler «avec  Etat d’Esprit, je positive ».

Dans nos villes de provinces attardées, lorsqu’on annonce l’arrivée de « Pro «  venus de Paris, il nous reste toujours un fond de réaction dû au vieux complexe d’infériorité des culs terreux sur ceux qui viennent de la capitale. On s’attend à en prendre plein les mirettes. Mais là, si c’était pour faire dans le ringard, nul n’était besoin d’aller chercher si loin et si cher. Ceux qui composent habituellement le Bihorel Mag n’auraient pas fait pire.
La maquette de la brochure sensée nous vendre l’annexion de Bihorel par Bois guillaume me rappelle un numéro des années soixante dix de « la Vie Ouvrière, spécial Impôts ». A ce compte là, je me demande si le 10 février au gymnase Coubertin, nous n’allons pas avoir droit à une projection de diapositives kodachromes comme « présentation du projet ».
Voilà pour la forme. Sur le fond, c’est tout aussi indigent. Ce dossier contient plus de promesses qui ne seront jamais tenues qu’un programme électoral, c’est vous dire. Le rédactionnel se résume à un vague inventaire à la Prévert tenu par Monsieur « Plus ».
Avec la fusion, ce sera plus de : 
coopérations, d’activités, de manifestations, de services rendus, d’associations, de rationalisations, de créations, de ressources, d’investissements, de vie, d’actions, de moyens, d’unions, de services proposés, de rencontres, de concrets, d’améliorations, de développement, de solidarité, d’équipements, de sécurité (liste non exhaustive) puis le Freluquet et son complice nous promettent de faire plus pour :
les jeunes, les vieux, les entre deux âges, les bruns, les chauves, les hommes, les femmes, les croisés « poule d’eau / hérisson », les hamsters, les joueurs d’hélicon, les rémouleurs de céleri, les promoteurs, le Teor, les diptères etc…..et tout cela de façon « intégrée » « équilibrée » et bien sûr « durable », notions tarte à la crème et mots valises qui composent ce 12 pages.

Mes Chers Compatriotes, vous l’aurez compris, ne perdez pas votre temps à lire cette ode à la fusion, mono céphale et d’une banalité affligeante.