"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

samedi 29 octobre 2022

Samedi soir (Jerry Lee Lewis, Carl Perkins, Johnny Cash & Elvis)

 





Jerry Lee Lewis a rejoint le paradis des Rock n'Rollers hier à l'âge de 87 ans...
Au ciel, The Million Dollar Quartet est donc de nouveau réuni.

séance du 4 décembre 1956















jeudi 27 octobre 2022

Notre presbytère pris dans la tenaille des "progressistes"

 



Pourquoi, mes chers Compatriotes, se passionner en cette fin 2022 pour un vieux  presbytère laissé volontairement à l'abandon depuis 20 ans par le maire de Bihorel ? A l'heure où l'ennemi vient égorger et violer jusque dans nos maisons, nos filles et nos compagnes, où l'humanité n'a jamais été aussi près d'une crise majeure et peut-être définitive, oui pourquoi s'intéresser à une vieille masure ?

Peut-être parce que ce presbytère est comme moi, qu'il appartient à un monde qui se meurt, qu'il est de la France "d'avant" la grande déculturation, d'avant le grand déracinement, le grand remplacement, la grande déchristianisation et l'effacement de nos paysages derrière la laideur contemporaine. 

Peut-être aussi parce que le petit caillou, que j'ai toujours cherché à être dans la chaussure de ceux qui décident pour nous, peut tenter une ultime fois, de faire boiter les obsédés du bulldozer et de la toupie à béton dans notre commune.

C'est dans cet esprit que je me suis rendu à la réunion qui se tenait dans notre salle paroissiale, jeudi 20 octobre dernier.  

Une bonne surprise m'y attendait. L'assistance était nombreuse, le vieux bâtiment suscitait donc encore de l'intérêt chez les paroissiens de toutes obédiences. Un regret, le maire de la commune propriétaire des lieux n'était pas là, mais Pathé Marconi, une vieille connaissance, était lui présent. Notre petit marquis eût sans doute de ce fait, un rapport précis et circonstancié des échanges de la soirée, des tendances et des forces en présence.   

Si je résume à grands traits, la situation du presbytère est très inconfortable, il se trouve pris dans la tenaille des "progressistes" des deux rives qui veulent les uns comme les autres le démolir, le trouvant "obsolète". 

D'un coté le progressisme "libéral" du maire, celui que nous connaissons le mieux pour le voir à l'œuvre depuis une dizaine d'années, celui qui défigure notre commune et qui consiste à raser tout ce qui existe pour bétonner un maximum de mètres carrés dans la plus pure logique financière des promoteurs immobiliers. Notre petit marquis n'a qu'une envie, vendre la parcelle du presbytère au plus offrant tout en se lavant les mains de ce qu'il adviendra. 

Mais il y a un "hic". L'abbé Flavigny, donateur à la commune au 19ème siècle de la parcelle posa une clause, exigeant que les lieux aient une fonction presbytérale et éducative. Le maire a bien essayé de la faire invalider par les tribunaux mais les descendants du donateur s'y opposent. Le petit marquis est tombé sur un bec.

C'est dans cette faille que se sont engouffrés, ceux que j'appellerais les tenants d'un progressisme "social", un brin "remplaciste" et collectiviste. Ils ont élaboré le projet "Pour un habitat innovant et participatif à Bihorel" mis en ligne avec mon billet du 27 septembre dernier et dont j'ai déjà écrit ce que j'en pensais.

Bref, le sort du presbytère semble scellé. D'un coté comme de l'autre, on ne lui voit qu'un seul avenir, celui d'un tas de gravas qui laissera la place à une "bétonnerie" quelconque. Seule la suite diffère: un bon fromage pour les promoteurs ou un habillage social pour introduire une mixité qui soi-disant serait absente du vieux Bihorel, à moins bien évidemment que l'on sous-entende par là "mixité ethnique" ?

Une deuxième bonne surprise m'attendait, lorsque j'ai parlé de "cadre de vie", de "patrimoine historique" plusieurs personnes ont été sensibles à l'argument et se sont montrées hostiles à la politique du tout bulldozer et béton. 

Mes chers Compatriotes, il faut tout de même que vous imaginiez à quoi  ressemblera notre place de l'église d'ici à quelques années. Je ne reviendrai pas sur la minéralisation et la déforestation (1) de celle-ci ces derniers mois, mais en plus des deux immeubles construits ces dernières années, vont venir s'ajouter le projet qui remplacera les bâtiments de la pharmacie et alentour, celui qui remplacera la maison des médecins, celui prévu en bas de la place près de l'office notarial, celui qui remplacera le P'tit Lido (quel nom ridicule ! ) et enfin celui dit du "presbytère" que les esprits "marketing" des promoteurs ne manqueront pas de nommer "Les jardins du Curé". Bref, Adieu Bihorel !

A l'occasion de cette réunion, j'ai proposé la piste s'inspirant de la transformation des laboratoires Gascard en école de musique et "médiathèque", celle qui consiste à demander aide et concours aux élèves de l'école d'architecture de Rouen (si cela se révèle possible) pour conserver l'existant du presbytère en l'intégrant dans une évolution des lieux. 

Une troisième voie, qui ferait le trait d'union entre passé, racines et avenir, peut-être et même sans doute éloignée des logiques purement comptables et financières mais qui aurait au moins le mérite de ne pas faire de Bihorel une page blanche tout en préservant sur cette place ce qui peut l'être encore après une décennie de destruction. Les Bihorellais de demain méritent mieux qu'un urbanisme pensé par des esprits restés bloqués dans les années "80". 

Comme je l'ai rappelé lors de cette réunion, nous ne sommes pas propriétaires de ce que nous ont transmis les Bihorellais du passé. Nous n'en sommes que les dépositaires. Ils nous ont simplement donné pour mission de transmettre à ceux qui nous suivront la belle commune de Bihorel. Si cela parait déjà fort compromis par deux décennies de saccages urbanistiques, essayons au moins de sauver ce qui peut l'être encore !  

Bien sûr, certains lors de cette réunion en m'écoutant, ont levé les yeux au ciel et secoué la tête en signe de désapprobation. Sans doute, ont-ils pensé "passéiste" et/ou "ringard" à mon encontre. A ceux là, je répondrai par la phrase d'Alain Finkielkraut : " les vrais déclinistes sont les progressistes parce qu'ils prennent la marche vers l'abime pour une marche vers l'avant".

A suivre...


C.Dragasès


(1) notre petit marquis évoque la création d'une forêt "urbaine" (bel oxymore), je crois dans le quartier du chapitre. Alors pourquoi ne pas s'autoriser le terme de "déforestation" pour qualifier l'abattage des arbres de la place de l'église ?



 

dimanche 23 octobre 2022

Albane



 


"les mots sont peu de choses et impuissants, face à une telle tragédie" ai-je écrit dans un précédent billet consacré à la disparition de la petite Albane. J'avais tort. Les mots d'un prêtre sont tout lorsqu'ils sont inspirés par le Saint Esprit. Voici l' Homélie du Père François Xavier Henry prononcée lors de la messe d'inhumation d'Albane en l'église Saint François le 21 octobre 2022.


"   Depuis 10 jours, nous sommes comme ces deux hommes de l’Evangile quittant Jérusalem, tristes, le visage sombre. Ils viennent de connaître un tremblement de terre dans leur vie : l’homme en qui ils avaient toute leur foi, tous leurs espoirs, est mort comme un esclave sur la croix. Et ils ruminent leur tristesses, leurs espoirs déçus, ils se reposent la question du sens de leur vie : « Nous pensions qu’il était le Messie d’Israël, qu’allons devenir sans lui ? » Oui, il y a 10 jours, un mercredi, la journée des enfants, en fin de matinée, nous avons connu un tremblement de terre similaire : au cours d’un accident brusque et soudain, une petite fille pleine de vie Albane nous a quittés, une maman Constance a été meurtrie dans son corps pour de longs mois et dans son cœur à jamais, un petit garçon Gabriel a été miraculé, un papa Etienne pleure sans honte, une grande sœur Clotilde a perdu sa compagne de jeu et sa confidente et un homme, chauffeur de son métier est plongé dans les abîmes profondes d’immenses remords.

Ce tremblement de terre a connu des répliques immenses bien au-delà de Bihorel : 

- pour vous arrières-grands-parents, grands-parents, oncles et tantes, parrain et marraine, cousins et cousines d’Albane qui vivaient désormais avec un grand vide dans votre cœur,

- pour vous les enfants de l’école Méliès et du centre aéré du quartier du Chapitre à Bihorel et de l’école Germaine Coty de Bois-Guillaume, qui perdez et pleurez une sacrée camarade de jeux.

- pour des milliers de parents qui regardent désormais leurs enfants avec les yeux embués de larmes, et les étreignent un peu plus fortement le soir avant qu’ils aillent se coucher.

- pour des centaines de cyclistes de la Métropole de Rouen, qui, comme vous Etienne et Constance, croient en ce moyen de transport et qui appuient un peu plus fortement sur leurs freins avant chaque carrefour,

- pour vous, membres de l’équipe territorial des guides et scouts de France, mouvement si plein de vie et de belles amitiés, de nouveau endeuillé après avoir connu plusieurs décès ces derniers mois. 

- pour nous prêtres qui sans honte pleurons devant Dieu le décès d’une petite fille baptisée il y a 4 ans dans cette même église, et qui l'implorons : « Seigneur, que fais-tu ? » 

Il y a le tremblement de terre du drame, et peu à peu, chemin faisant, il y a un hôte mystérieux qui s’insère dans notre vie, qui vient questionner nos colères et nos peurs et réchauffer nos cœurs. Sur le chemin d’Emmaüs, Jésus s’insère dans la conversation sans se faire reconnaître, mais sa parole lumineuse vient peu à peu réchauffer le cœur des deux marcheurs. Cette parole qui réchauffe les cœurs, c’est l’amour en acte, maladroit, un peu gauche, mais  qui fait apparaître ce surcroît d’humanité, sans fard ni maquillage, où nous n’avons plus honte d’apparaître tel que nous sommes devant les autres. Depuis 10 jours, nos cœurs rongés par le chagrin se réchauffent peu à peu et des torrents d’amour insoupçonnés se manifestent par des gestes d’attention, des initiatives de prière, des institutions qui se rapprochent, des mots d’enfants baignés de larmes, des parents qui s’entraident pour dire l’indicible sans tricher et sans blesser. Pourquoi nous autres adultes de l’espèce humaine, avons-nous besoin de tels drames pour laisser jaillir l’amour et ce surcroît d’humanité que nous retenons si souvent dans nos vies bien rangées ? L’amour est insécurisant, il nous fait prendre des risques, il nous sort de nos zones de confort, il polit notre humanité, il nous fait prendre soin des autres, il construit ce monde plus juste et fraternel auquel vous tenez tant, Etienne et Constance.

Etienne et Constance, au cours de ces derniers jours, j’ai découvert votre immense altruisme, fruit de votre conjugal qui se diffuse de proches en proches. Vous avez choisi , depuis le jour de votre mariage, de demeurer dans l’amour qui parfait nos humanités. Malgré votre immense tristesse devant le décès d’Albane, vous ne vous apitoyez pas tant sur votre peine que vous ne pleurez le chagrin des autres. Avant d’avoir souci de vous, vous avez souci de l’autre, au sein de votre couple et de votre famille. Etienne, vous révélez aux yeux de tous un courage hors du commun méconnu par beaucoup et une grande capacité à tout mener de front. Constance, vous faites preuve d’une maîtrise de vous-même impressionnante, prenant sur vous, sur vos douleurs physiques et vos bleus de l’âme pour accueillir les uns et les autres, ayant souci de vous intéresser à ce qu’ils portent et rattrapant gentiment leurs boulettes spontanées.

D’ailleurs, à propos de boulette, j’en ai fait une belle mercredi soir. Constance, en quittant votre chambre d’hôpital, je vous ai dit : « Au revoir Albane », et avec un sourire triste vous avez répondu en chuchotant « Père, c’est Constance ». Et vous avez ajouté : « Ce n’est pas grave, ça fait du bien d’entendre son prénom ! » A travers ma maladroite spontanéité, Albane avait été rendu présente de manière fugace. Alors, vous tous qui êtes ici présents, prenez l’engagement dans les semaines et les mois qui viennent de ne jamais faire d’Albane un silence gêné entre vous. Souriez, riez à l’évocation de ses tics, de ses tocs, de ses manies de petite fille de 5 ans !

En effet, Albane est une petite fille pleine de spontanéité. Comme toi Clotilde : L’autre jour, tu es venue à l’hôpital avec Gabriel pour saluer ta maman. Et en sortant de sa chambre, tu sautais de joie dans le couloir, attitude peu commune dans un service d’orthopédie. Tu avais pu embrasser ta maman ! La spontanéité, c’est notre humanité  profonde qui s’exprime sans calcul de l’instant présent, pour le goûter pleinement. Sur la photo que vous avez choisie, Albane a un joli strabisme toute concentrée sur ce qu’elle fait : des bulles de savon ! Où sont ses chaussures ? Elle-même ne le sait pas. Seules comptent les bulles de savon ! Seul compte l’instant présent. Nous adultes, nous voulons apparaître lisses, passe-partout, sans aspérités, en self contrôle permanent et fatigant, prisonniers de notre passé, angoissés quant à notre avenir, et l’instant présent nous passe sous le nez. Albane nous dit : « Soyez spontanés. »

Albane est une petite fille espiègle. Elle sourit, elle rit, elle est joyeuse. Des ingrédients qui donnent du sel et de la couleur à nos vies. Et c’est dans cette espièglerie que vous la reconnaîtrez, comme Jésus qui laisse à ses disciples le mémorial humble et sobre de sa présence : la nourriture d’un morceau de pain sans levain. Albane vous laisse aussi des mémoriaux, signes de sa présence au cœur de vos vies : l’espièglerie et la spontanéité.

La couleur préférée d’Albane est le violet : ses lunettes et son serre-tête sont là pour le rappeler sur la photo. Cette couleur a une signification particulière pour l’Eglise : elle est la couleur de l’attente avant la célébration d’un des grands mystères de la vie de Jésus, Noël ou Pâques. Cette couleur est un message qu’Albane nous laisse : nous sommes désormais dans l’attente de la retrouver un jour auprès de Dieu.

Etienne, vous me glissiez que lorsque votre petite tribu familiale s’élançait pour aller à l’école, Albane est toujours devant, c’est elle qui entraîne Clotilde et Gabriel, elle les précède. Aujourd’hui, dans la foi et l’espérance, Albane nous précède comme Jésus a promis qu’il précéderait ses disciples, qu’il partirait pour leur préparer une place et reviendrait les chercher. Albane nous précède, elle est la première à rejoindre la maison du Père. La première sur un chemin imprévu, nouveau, radical : celui d’un amour vécu dans l’absence de l’être aimé, qui nous laisse des signes humbles et fugaces de son amour dans l’attente de retrouvailles éternelles. A vue humaine, Albane est peut-être un souvenir, mais dans la foi, l'amour et l’espérance, elle est surtout une communion et un a-venir.

Alors, merci Jésus de nous avoir donné Albane, merci pour son témoignage de vie intense et lumineux. Merci Albane, pour ta spontanéité, pour ton espièglerie, pour ton amour de l’instant présent, pour ta joie de vivre, pour ton caractère fonceur qui nous ont laissé voir à travers ta trop courte vie un beau cœur d’enfant qui annonce le Royaume de Dieu.

Avec toi Albane, le cœur très lourd du chagrin de te quitter mais rempli de l’espérance de te savoir dans les mains de Dieu, nous voulons fredonner et garder en nous ta maxime de vie : 

T’en fais pas, la vie est belle,

Comme un vol d’hirondelle,

Qui s’en va et qui revient 

Au printemps un beau matin."

Père Henry





vendredi 21 octobre 2022

Toute honte bue

 




A l'heure où j'écris ces lignes, se déroule en l'église Saint François à Rouen, la messe d'inhumation de la petite Albane âgée de cinq ans, Bihorellaise tragiquement disparue dans un accident survenu rond point de la Prévotière à Bihorel, le mercredi 12 octobre dernier . 
Nul besoin de rappeler les circonstances de l'accident entre ce maudit camion et la bicyclette de la maman d'Albane, chacun les a présentes à l'esprit.

Cette semaine, il a beaucoup été question " d'indécence " à mauvais escient notamment au sujet de réactions de responsables politiques après l'assassinat de la jeune Lola.  Mais comment ne pas parler là à bon escient "d'indécence" au sujet de ce tweet de Nicolas Meyer Rossignol publié le 17 octobre ?

Se livrer à une séance d'autosatisfaction sur ses résultats en matière de "développement des infrastructures en faveur du vélo", cinq jours après l'accident qui coûta la vie à la petite Albane, Monsieur le principicule de la métropole de Rouen, il fallait oser !  

Effectivement, " les résultats sont là ! ". 

Les politiques n'ont décidément honte de rien.

C.D



vélo blanc en hommage à la petite Albane, posé sur les lieux du drame



ps: voici venir le temps d'établir les responsabilités. Commune ? Métropole ?  Dirno ? un peu de tout cela ? Voilà au bas mot 15 ans qu'une passerelle réservée aux piétons et cyclistes est réclamée pour enjamber la voie express. Nous y reviendrons.






Les doués et le sous-doué

 



La commune de Dèville - lès -  Rouen inaugurait cette semaine sa nouvelle piscine "Christine Caron" après un chantier de construction qui n'aura duré que deux ans.

Recherche de financements pour la construction, solutions innovantes en matière énergétique permettront à cette commune de 10.000 habitants de faire fonctionner cet équipement avec un faible coût d'exploitation. 

Les Dévillois pourront profiter de ces nouvelles installations dès demain pour le début des vacances de la Toussaint pendant que les Bihorellais, eux, pourront continuer de contempler les ruines de leur piscine Transat pour la sixième année consécutive.

Et oui, mes chers Compatriotes, à Dèville il y a les doués et à Bihorel, le sous-doué.

C.D


Pour plus d'informations sur la piscine:

https://deville-les-rouen.fr/sport/piscine/

https://actu.fr/normandie/deville-les-rouen_76216/video-bassins-aquabike-jets-d-eau-decouvrez-la-nouvelle-piscine-de-deville-les-rouen_54621512.html







jeudi 20 octobre 2022

Lettre ouverte aux médias aveugles

   

 « Le chantage à la récupération,

c’est la loi de l’omerta. »


    par Eric Zemmour


 Chers journalistes indignés,

Lola est morte il y a à peine quatre jours et déjà, nombre d’entre vous ne parlent plus du comment ni du pourquoi de la tragédie qu’elle a vécue, que sa famille continuera à vivre jusqu’à la fin de ses jours et que tant de nos familles connaîtront demain si l’on ne fait rien. Cela fait à peine quatre jours, et vous changez déjà de sujet. Lola n’est pas encore enterrée, et vous parlez déjà de stratégie politico-médiatique, « d’extrême-droite » et de récupération.

C’est la litanie des grands mots et des grandes indignations : récupération, instrumentalisation, manipulation. La litanie des colères surjouées et des imprécations surfaites. Du ministre de la Justice à vos confrères de France Inter, c’est la même rengaine, la même ritournelle, le même cinéma.

Que nous reprochez-vous donc ? 

D’avoir eu le cœur brisé par le calvaire de la petite Lola ; de l’avoir dit, de l’avoir crié, de l’avoir hurlé.

D’avoir été révulsés, d’avoir été désespérés, d’avoir été indignés.

Oui, on s’est indigné.

On s’est ému.

On s’est révolté.

Mais c’est toujours la même histoire qui recommence, les mêmes recettes, les mêmes imprécations, les mêmes intimidations, les mêmes inhibitions, le même calendrier. D’abord, vous êtes vous-mêmes sidérés par la violence du réel, alors les Français ont le droit à 24 heures d’émotion légitime sans que vous ne leur jetiez l’anathème. C’est notre tarif, c’est notre lot. Cela ne durera pas. Puis vous comprenez que cette violence a des causes, vous comprenez que les Français vont comprendre, alors vous reprenez la main. 24 heures d’émotion, pas davantage. Vous sonnez la fin de la trêve. Elle n’a que trop duré à votre goût.

Vous fermez les portes, vous taisez les noms des coupables, vous interdisez l’interprétation, vous menacez, invectivez, dénoncez. Vous changez la focale : le sujet n’est plus cette pauvre Lola, ses souffrances, son martyre, la barbarie de sa tortionnaire, mais la récupération par ces infâmes, ces « charognards », ces « vautours ». Et les charognards, dans votre bouche, ce ne sont pas les assassins mais ceux qui les combattent. Quand les sages Français montrent la lune, les cyniques de plateaux préfèrent regarder le doigt. Dénoncer et arrêter les assassins, cela ne vous intéresse pas : vous faites de la politique. 

Quand Jérémie Cohen, un autre fils, un autre frère, un autre martyr, a perdu la vie après avoir été tabassé par des barbares, vous avez fait l’omerta sur sa mort. J’ai été le seul à en parler. Vous avez hurlé à la récupération.

Le père de Jérémie Cohen lui-même est intervenu. Il vous a supplié d’arrêter avec cette accusation, en vous disant qu’il fallait en parler, qu’il souffrait du silence, que c’était même lui qui m’avait contacté pour me demander d’intervenir. Vous ne l’avez pas écouté.

Quand Evelyne Reybert, Patrick Jardin, et tant d’autres parents de martyrs m’ont demandé de faire la lumière sur les causes de la perte de leurs enfants, vous ne les avez pas entendus.

Où est l’indécence quand l’un de vos confrères du Monde qualifie Patrick Jardin de « haineux » parce qu’il dénonce le djihad qui lui a volé sa fille ? Où est la morale quand vous cachez aux Français le meurtre de Sarah Halimi lors de la campagne de 2017 pour « ne pas faire le jeu de Marine Le Pen » ? La douleur des martyrs ne vous touche pas : vous faites de la politique.

Paul Valéry disait : « la politique, c’est l’art d’empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde ». Oui, décidément, vous faites de la politique. Vous ne faites même que cela.

Vous faites de la politique et vous nous reprochez d’en faire. Non seulement, vous limitez notre droit à l’émotion, mais vous nous interdisez le droit d’analyser, d’interpréter, de comprendre et donc d’agir. Vous nous interdisez de chercher les causes qui éviteraient que de telles tragédies se reproduisent.

Et le pire, c’est qu’avec beaucoup de Français, vos injonctions fonctionnent. Parce que vous leur faites peur, parce que vous les intimidez, parce que vous leur faites croire que la morale est de votre côté et que l’indécence est du côté de ceux qui pleurent. Pourtant, souvenez-vous, vous ne vous êtes jamais privés d’interpréter des faits divers pour en tirer des conclusions politiques.

Pour éviter la mort des petits Aylan, nous avez-vous dit, il fallait ouvrir nos frontières aux migrants. Pour qu’il n’y ait plus de Georges Floyd, il fallait désarmer la police. Pour rendre justice à Adama Traoré, Zyed et Bouna, et tous les autres, il fallait traquer le « racisme systémique » de la police et de la République.

Faire la Une de tous vos journaux sur le petit Aylan en culpabilisant l’Europe entière, c’était sensibiliser à la cause migratoire. Parler quatre jours du meurtre d’une enfant par une clandestine, c’est de la récupération politique.

Il y aurait donc des morts qui mériteraient l’interprétation et d’autres qui ne mériteraient que le silence. On les trierait selon quel critère ? L’âge ? La nationalité ? La couleur de peau ? Celle de l’agresseur ? Il y aurait donc des émotions et des interprétations autorisées et des émotions et des interprétations interdites.

La vérité, c’est que vous voulez garder le monopole de l’émotion et de l’interprétation. Vous seuls avez le droit d’interpréter. Quand nous interprétons, nous récupérons. La « récupération », c’est l’interprétation interdite. Le chantage à la récupération, c’est la loi de l’omerta.

Chers journalistes, je vous le demande : de quelle récupération parlez-vous ? Y a-t-il une campagne électorale ? Y a-t-il quelque chose à gagner ? Quand des parents de victimes, quand certains de vos confrères courageux dénoncent les mêmes causes que nous, sont-ils des charognards eux aussi ? 

Ne croyez-vous donc pas aux combats sincères ? Ne savez-vous donc pas que chacun d’entre nous porte comme une blessure au fond de lui chacune des agressions, des attaques, des meurtres, de nos frères et de nos soeurs ? Ne voyez-vous donc pas que ce sont ces tragédies qui nous obligent à nous battre ? Ne comprenez-vous donc pas que nous manquerions à notre devoir si nous nous taisions ? Que notre seule et unique espérance est qu’il n’y ait plus d’autres martyrs ?

Je veux le dire à tous ceux que vous intimidez : nous avons le droit de pleurer le martyre de cette pauvre enfant. Plus encore, nous avons le devoir de combattre les causes de son meurtre et d’empêcher les suivants. Parce que Lola aurait pu être notre fille, notre sœur, notre enfant. Oui, notre fille, notre sœur, notre cousine, auraient pu être martyrisées de la même façon, parce que la barbarie frappe les Français au hasard.

Aujourd’hui, les parents de Lola sont touchés, meurtris, dévastés à jamais. Mais demain, comme hier, ce seront d’autres parents qui pleureront la mort d’une enfant, d’autres maris qui pleureront la mort d’une femme, d’autres fils et filles qui pleureront la mort d’une mère. La tristesse de la tragédie arrivée à Lola appartient évidemment à ses parents, à sa famille, et nous nous inclinons respectueusement devant elle.

Mais la mort de Lola nous concerne tous, car elle n’est pas arrivée par hasard et peut toucher demain chacun d’entre nous. Nous n’avons pas le droit de nous taire, même si nous n’avons que des coups à prendre, c’est le rôle des lanceurs d’alerte : parce que nous savons que ces meurtres sont évitables, parce que nous connaissons leurs causes et parce que nous connaissons les moyens de les éviter. 

Nous ne vous en voulons pas parce que vous nous insultez. Nous vous en voulons parce que vos intimidations font que nous continuons d’enterrer des Français qui n’auraient jamais dû perdre la vie.


Éric Zemmour, Paris, le 19 octobre 2022





mercredi 19 octobre 2022

Avenir du presbytère de Bihorel

 



Lu sur le site de notre paroisse 


Jeudi 20 octobre :

20h30 : Temps d’échanges ouvert à tous sur le présent et l’avenir du presbytère de Bihorel à la salle paroissiale de Bihorel 





mardi 18 octobre 2022

La France Orange Mécanique

 



L'odieux, l'innommable. Lola aurait pu être notre fille, notre nièce, notre petite fille. Une famille détruite, une vie arrachée. Les crimes, viols, égorgements, meurtres au couteau, agressions en tous genres deviennent quotidiens. Bien sûr il y a toujours le temps du deuil et du respect mais c'est aussi une fausse barbe bien utile à tous les collabos pour crier à la récupération et laisser passer l'orage de la colère populaire.

Les marches blanches, les fleurs, les bougies n'ont jamais empêché les massacres à venir. Basta les beaux hommages et grandes dénonciations sans lendemain, c'est à nous, mes chers Compatriotes, de virer par les urnes et par une pression constante, les politiciens collabos qui ne font rien contre la barbarie au quotidien et laissent ouvert le robinet d'une immigration qui tue chaque jour. 

Cela dure depuis trop longtemps et l'aggravation de la situation s'accélère. Il est plus que temps de doter la France d'hommes à poigne pour la gouverner et de procéder à un grand nettoyage.

Macron, Darmanin et Dupont Moretti avaient pour mission de protéger Lola. Ils ont échoué. Ils doivent partir.

C.D





Lectures

 



Reçus ce matin





samedi 15 octobre 2022

Samuel Paty : ni oubli, ni pardon

 


            




" L’exécution de Samuel Paty n’est pas un fait divers, un accident, ou l’acte d’un fou. La mort de Samuel Paty est un francocide. "

     Eric Zemmour - Paris, 15 octobre 2022

vendredi 14 octobre 2022

«Monsieur le président, l’Arménie est en passe de disparaître»


La lettre de Sylvain Tesson à Emmanuel Macron           


              Monsieur le Président,

Au moment où vous réunissiez autour de la table praguoise les présidents turc et azéri et le premier ministre arménien, je me trouvais en Arménie à la frontière du Haut-Karabakh (Artsakh), dans les villages que les bombes de Bakou venaient de frapper. J’y rencontrais des Arméniens qui rebâtissaient leurs maisons. Ils préféraient lutter que migrer. Qui s’occupe de ceux qui demeurent?

Après qu’il vous a quitté, le premier ministre m’a reçu. J’ai vu un homme brisé, résigné. Certes, il était heureux d’avoir croisé en vous un regard, redécouvert une stature. Mais déjà, son discours sonnait comme l’oraison du pays dont il a la charge et pressent l’agonie. L’Arménie est en passe de disparaître. Déjà sa part orientale lui est soustraite. En attaquant le territoire souverain, le président d’Azerbaïdjan s’est rendu coupable d’une forfaiture pas moins barbare - dans son principe et toutes proportions gardées -que celle de V.V. Poutine.

Dans son motif, la forfaiture est pire. Poutine veut prendre la géographie. Aliev veut annuler l’Histoire.

Le premier conquiert. Le second efface.

Or, vous le savez (car depuis la guerre de 2020 vous n’avez jamais trahi les liens immémoriaux qui nous attachent à cet éclat de l’Europe fiché au seuil de l’Orient), l’Arménie n’est pas un territoire comme un autre. Sa foi, son histoire, sa mémoire, sa culture, son chagrin, sa terre et ses morts en font le poste avancé de l’Europe. L’Arménie est notre ombre projetée au seuil de la steppe. Anomalie démocratique au milieu des satrapies, le petit verrou entrave l’expansion turque. Sa mort ne sera pas une mort comme les autres à l’affiche du concert des nations.

Les Arméniens ne demandent qu’une chose. Celle qu’on demande à la France puisque c’est la France qui a inventé cette prière, il y a deux siècles: le droit d’un peuple à disposer de lui-même. Déjà s’élèvent les voix du renoncement. «Cédez le Haut-Karabakh pour sauver l’Arménie! Faites comme les bêtes prises au piège: amputez-vous d’un membre!» Mais le Haut-Karabakh n’est pas un membre, c’est un cœur. On ne sauve un être en lui arrachant le cœur.

Vers qui les Arméniens peuvent-ils se tourner? Les Russes n’appartiennent plus au cercle de la raison. Reste la France. Les Arméniens l’ont au cœur. Ils n’ont qu’elle à leur côté. Elle a inventé le secours porté aux peuples bafoués. À Erevan, personne ne conçoit qu’elle puisse se contenter d’assister à l’euthanasie historique, comme un médecin légiste.

Les Arméniens vous appellent.

Les liens de la civilisation nous attachent à ce pays. Ce sont des liens plus nobles que les gazoducs qui eux aussi relient les nations.

La France saura-t-elle prendre le risque d’entraîner ses alliés à se lever pour l’Arménie?

À Prague, il était question de sortie de crise. Vous seul pouvez tenter une entrée dans l’Histoire.

Veuillez Monsieur le président de la République, croire à l’assurance de ma très haute considération.

Sylvain Tesson - Paris 13 octobre 2022







jeudi 13 octobre 2022

A Bihorel, un petit Ange est monté au ciel

 




C'est un petit Ange qui est monté au ciel hier matin à Bihorel. Comme tous les enfants de son âge, il avait dû se réveiller heureux que l'on soit mercredi. Le soleil brillait, la journée promettait d'être belle et sans doute la perspective d'une promenade sur le vélo de sa maman le rendait joyeux. Sa destinée, ce matin là, le mena jusqu'à ce rond-point où un camion arriva en même temps que lui et ce fut l'indicible...

Je ne connais pas cette famille, ni cet enfant. Les mots sont peu de choses et impuissants face à une telle tragédie, mais on imagine la douleur extrême de ses parents et de toute sa fratrie, alors dans le secret de nos cœurs, prions pour ce petit Ange monté au ciel et pour ses proches restés dans le chagrin sur la terre des hommes.


C.D





mercredi 12 octobre 2022

Avenir incertain

 

Gustave Loiseau (1915)


Comme des milliers de Français le firent avant moi, j'aime profiter de la quiétude de mon jardin au soleil d'automne. Pour cela, il suffit de choisir le meilleur fauteuil que l'on placera mi-ombre, mi-soleil, de prendre un bon livre, d'en lire une trentaine de pages puis de le poser et de regarder. "Nous ne sommes pas seuls", c'est un peu l'enseignement du roman de Sylvain Tesson, la "Panthère des neiges"  .

Et pas seulement en pleine nature au Tibet, même dans le jardin d'une vieille maison située aux marges d'une métropole, "nous ne sommes pas seuls".  Il suffit d'observer le carrelage de la terrasse pour y découvrir de petits rampants qui frénétiquement s'activent à le traverser comme ci leur existence en dépendait, d'admirer le papillon qui cherche dans un dernier vol à butiner les rares fleurs avant les premières gelées, d'écouter la pomme tomber de l'arbre sur la pelouse, se souvenir de la belle fleur qu'elle fut au printemps, résistant au gel puis devenue fruit, à la sécheresse de l'été. Parfois une simple pomme peut être une survivante, elle aussi.  

"Et Dieu dans tout cela ? " , comme le demandait , voilà bien longtemps, Jacques Chancel. Assurément, Dieu est là, présent dans ce jardin comme au fond de chacun d'entre nous. Mais voudra-t-il, cette fois encore, sauver les hommes d'eux mêmes et du Malin qui se réveille ces temps-ci chez certains ?

Ce jardin refleurira-t-il au printemps prochain et le reverrons nous, ou bien sera-t-il vide à tout jamais, vitrifié ?


C.D





mardi 11 octobre 2022

La colère française face à l'homo zombicus

 




par Ivan Rioufol 

L’homo zombicus est aussi Français. L’écrivain français d’origine russe, Iegor Gran, sort un livre (Z comme zombie) dans lequel il décrit la zombification de la société russe, prête à avaliser sans recul la propagande poutinienne et sa brutalité. Mais certains traits qu’il observe là-bas – l’absence d’esprit critique et la soumission au récit officiel – ressemblent à ce que je constate ici depuis longtemps. Le somnambulisme de la société française, qui ne réagit plus à la somme de violences qu’elle endure de la part du pouvoir, reflète bien une hébétude collective, une zombification des endormis. Elle a sa source dans la politique d’abrutissement des consciences menée par la macronie et ses médias. On en connaît les ressorts, avec la fabrique d’une peur perpétuelle (du populisme, du climat, du Covid, des parias, etc) allant de paire avec une infantilisation accrue des citoyens. Aux slogans débiles lancés par l’Etat-nounou lors de l’épidémie de Covid  (« Je me lave les mains », « j’ouvre les fenêtres », « je n’embrasse pas », etc)  a succédé le : « Je baisse, j’éteins, je décale » sorti du « plan climatique » activé par la guerre en Ukraine et les pénuries énergétiques qui s’annoncent. Le procédé est toujours le même : faire reposer sur les Français la responsabilité des réponses apportées aux crises, en faisant oublier que le Covid fut d’abord la révélation de l’effondrement de l’hôpital public tandis que la guerre de Poutine a dévoilé le sabotage du parc nucléaire français par François Hollande et Emmanuel Macron. Dans l’effondrement général qui s’observe,  les dirigeants successifs sont les premiers responsables. Mais ce sont eux qui pérorent.


Reste la question : cette aboulie de la société civile est-elle un renoncement à rependre en main son destin, ou est-elle un découragement superficiel qu’une étincelle pourrait revivifier ? Je penche pour la seconde hypothèse. Ce lundi matin sur Europe 1, le député Modem Jean-Louis Bourlanges a reconnu que « la société française, extrêmement fragile et volatile, peut à tout moment partir en vrille ». Une enquête du Monde (Ipsos-Cevipof) parue mercredi dernier sur « les fractures françaises » a dévoilé l’état d’exaspération des gens : 36% des sondés se disent «  très en colère » et 58% «  mécontents »… Pour autant, il faut bien constater l’effacement des partis et des syndicats, incapables depuis les Gilets jaunes d’anticiper et de fédérer les mécontentements. La grande manifestation « contre  la vie chère », lancée par la Nupes dimanche prochain, ressemble à une tentative de survie de l’extrême gauche, perdue dans ses dérives totalitaires. Son idéologie relativiste et remplaciste est à la source du grand malaise existentiel qui traverse la société déprimée. Ce n’est pas cette gauche qui peut, seule, prétendre parler au noms des Oubliés. Dans le grand vide intellectuel porté par la macronie, les zombies sont pléthore. Mais attention à l’eau qui dort ! Quand on cherche le peuple, on le trouve.


https://blogrioufol.com/






lundi 10 octobre 2022

Répliques, Alain Finkielkraut




Emission du samedi 8 octobre 2022 (cliquez sur le lien ci-dessous)


Répliques: l' école républicaine a-t-elle un avenir ? 





Virilité

 



« Quant à l’idéal de virilité, j’incline à penser que c’est pour ne l’avoir plus cultivé que l’ensauvagement prospère : la virilité n’est pas la force brute, elle est au contraire un fruit de la civilisation, elle est devoir de maîtrise de soi et de ses pulsions, sens de la protection des faibles, et volonté d’affronter et de répliquer à l’adversité. L’exécutif explique que si la lutte contre les “stéréotypes de genre” doit être remise à l’ordre du jour, c’est que “les résultats ne sont pas bons”. Et si, c’était la nature qui s’obstinait, si, toujours, quelle que soit l’ardeur qu’on mette à la nier et la dompter, elle revenait au galop… »


Bérénice Levet





mardi 4 octobre 2022

Aux Mureaux "Toi le blanc, quitte la ville, on est chez nous"

 


dimanche 2 octobre 2022