"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

mardi 30 novembre 2010

Sur le résultat du référendum suisse

Par Renaud Camus
"Le parti de l'In-nocence salue avec joie et avec admiration le résultat du référendum en Suisse sur l'expulsion des étrangers délinquants. Il constate que c'est une fois de plus la Suisse qui donne l'exemple de la résistance courageuse à la contre-colonisation, malgré les habituelles pressions et menaces des médias collaborationnistes, lesquels d'ailleurs s'ingénient, à présent que le résultat est acquis, à lui donner aussi peu d'importance et de place que possible, crainte que l'exemple ne soit suivi.

Le parti de l'In-nocence juge particulièrement pertinent la matière même du référendum suisse, qui met en avant la délinquance et le droit d'expulser ceux qui s'en rendent coupables. Bien loin de ne relever que de la justice pénale et de la lutte contre la criminalité, la nocence est devenue en effet, avec la démographie, l'instrument par excellence de la conquête. C'est en rendant la vie impossible à leurs voisins indigènes que les colonisateurs les forcent à la fuite, à l'abandon de leurs appartements, de leurs maisons et de leurs quartiers ravagés par la violence, par les fameuses "incivilités" et par la loi du silence. Le nettoyage ethnique en cours dans de si nombreuses zones n'a pas d'autre procédé, et c'est par lui que s'élargissent incessamment les territoires déjà soumis." 
Renaud Camus, Président du Parti de L'In-nocence 

Le socialiste Manuel Valls agressé à Corbeil Essonnes

"Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes."
 Bossuet

vendredi 19 novembre 2010

Maire ou Propriétaire de Bihorel ?

Propriétaire de Bihorel
           Mes Chers Compatriotes,

Vous avez, comme moi, reçu cette semaine dans vos boites aux lettres un texte au sujet de  «l’affaire du Chapitre », édité par le « Comité du cadre de vie du plateau nord ».
A sa lecture, on  reste pantois devant « les libertés » qu'a prises Pascal Houbron depuis 2004 avec la loi. Libertés qui lui ont valu 4 condamnations par la justice française en 6 ans dans le même dossier en tant que maire de Bihorel pour non respect de procédure de modification du POS, vente illégale d’un bien immobilier communal à un promoteur, délivrance de permis de construire illégal à un promoteur et la dernière en date mais non la moindre, condamnation à payer 100.000 euros de dédommagement à un promoteur.
Beau palmarès! Mes amis Corses qui ont connu "les Baumettes", pourraient presque en être jaloux.

Est ce bien un maire qu’ont élu les 1.800 électeurs de « Bien vivre à Bihorel » ou n’ont-ils pas plutôt désigné « un propriétaire » de Bihorel ? Un propriétaire qui se croit tout permis en matière de bien immobilier communal, comme dans tous les autres domaines, du PLU à la fusion.
Pascal Houbron aurait pu et dû à un moment, renoncer au projet du Chapitre mais il a préféré, comme pour le PLU, passer en force. Alors il a accéléré, klaxonné mais là, il a fini dans le mur !   
Aujourd’hui l’addition est salée : 100.000 euros à verser au promoteur plus la bagatelle de 30.000 euros de frais. Pascal Houbron peut –il encore se cacher derrière son écharpe tricolore et sortir le chéquier de la commune pour régler la note?
Peut-il encore tenter de partager sa responsabilité avec une majorité municipale servile, qui par réflexe pavlovien, lève en conseil municipal, un bras d’approbation dès que la voix de son maître lui soumet l’une de ses décisions ?
Enfin « Est-ce aux Bihorellais de payer ? » comme questionne le texte du CCVPN ?
Poser toutes ces questions, c’est déjà y répondre et y répondre par la négative!
Le freluquet décide seul, agit seul, alors il doit lui seul assumer et payer.
Même si cela ne couvrira pas la moitié des 130.000 euros, qu’il renonce donc à ses indemnités de maire (environ 1.500 euros/mensuel) jusqu’au terme de son mandat et les consacre à rembourser la dette financière et morale qu’il a maintenant contractée auprès de nous tous, les contribuables et citoyens bihorellais en dilapidant nos impôts locaux .
C.D
Texte du CCVPN (cliquer pour agrandir)

jeudi 11 novembre 2010

Le souvenir de Léopold Veze

Sépulture de Léopold Veze
Le destin m’a un jour mené dans le cimetière de Colamine sous Vodable, un vieux village auvergnat. Il s’y trouve une sépulture oubliée parmi d’autres. La plaque porte le nom de Léopold Veze et indique qu’il est  mort à 26 ans, en août 1914 près de Sarrebourg. Il est écrit « A mon cher fils ». La plaque est surmontée d’un cœur aux inscriptions effacées et d’une croix christique en fer.
Le cimetière entoure l’église Saint Mary du 11ème siècle. Ce n’est ni Vézelay ni la colline de Sion mais pourtant là aussi souffle l’Esprit. Dans ce cimetière, je me sentais chez moi sur cette terre de France et parmi les miens, ceux de cette « race d’esprit » dont parle Charles Péguy. On y mesure à quel point chaque mètre carré de notre patrie porte l’emprunte de leur sueur et de leur sang. Au bout d’une petite heure et après avoir admiré avec émotion dans l’église une statue en bois de la Vierge en majesté datant du 12ème siècle, j’ai repris ma route vers d’autres lointains villages.
Ce matin à 11 heures devant le monument aux morts de Bihorel, pendant la minute de silence, j’ai bien sûr pensé à mes deux grands pères, mais aussi à Léopold Veze, cet inconnu pour moi, mort pour la France et pour nous, dont le souvenir a croisé le chemin que j’empruntais et qui traversait notre pays un jour de paix au mois d’août 2010.
C.D
Eglise Saint Mary à Colamine sous Vodable

samedi 6 novembre 2010

Le dilettantisme de « Bihorel avec Vous »

Expression de l'opposition "Vert Solidaire"
A Bihorel, sans le savoir, sur le plan politique nous sommes de petits veinards.
La Droite française a depuis des décennies la réputation, que certains diront usurpée, d’être la plus bête du monde. De fait, à « Bien Vivre à Bihorel », on apporte, chaque jour que Dieu fait, sa pierre à l’édifice et ceci sans relâche depuis 2008.
Ces petits bourgeois que caricaturait si bien Flaubert, mêlés à de niais calotins (parfois ce sont les mêmes), nous ont éclairé sur leurs dessins et perspectives concernant l’avenir. Il n’est qu’à relire le premier commentaire du billet « Bien vivre à Bihorel et trilogie du bonheur », pour comprendre à quel futur radieux et socialement asiatique (destinés aux autres, bien sûr, et à leurs descendants) rêvent ces petits boursicoteurs et rentiers de la démocratie.
Tout au plus, font-ils la charité très « Notre Dame des Anges » aux plus démunis, d’un bonheur consumériste (mon brave, voici de quoi vous vêtir), en permettant, avec leur générosité condescendante, la construction d’un Distri Center.
Depuis Molière, on sait le petit bourgeois inculte. Pourtant ce n’est pas le talent, voire le génie, qui manque aux écrivains de droite: Chateaubriand, Barrès, Léon Bloy, Céline, Bernanos, Raymond Aron, Jean Raspail et tant d’autres qui auraient pu inspirer tous ces « Bourgeois Gentilhomme » qui se rêvent en notables à Bihorel  mais qui ne sont que des petits boutiquiers d’âme et d’esprit.

La gauche ou ses débris qui  flottent encore dans l’univers politique de ce début de 21ème siècle, n’est même pas là pour relever le gant. Dans notre commune, c’est « Bihorel avec Vous » qui est sensée, incarner l’alternative « de Gauche » avec sa pseudo « différence », ses projets soi disant « solidaires » et « durables » susceptibles de sauver le prolétaire et la planète. On se voudrait « responsable », « crédible », on se pose en alternance, en force de recours, prête demain à assumer la gouvernance de Bihorel.
 Mais in fine qu’en est-il ? Au moment où la commune est, une fois encore, bradée sous forme de fusion par le Freluquet,  au moment où ce Paon (qui fait la roue à chaque fois qu’il évoque sa bonne gestion de Bihorel), est condamné par la justice française (décision que nous n’avons pas à commenter) à verser 100.000 euros, pris sur nos impôts locaux, à un promoteur, l’opposition de salon « Bihorel avec Vous » nous la joue façon dilettante.
Eux si prompts à dénoncer le verrouillage de la démocratie locale par Pascal Houbron, se montrent incapables de rédiger un texte de 420 caractères dans le « Bihorel Mag » d’Octobre 2010 pour, si ce n’est exprimer leur opinion, tout au moins montrer qu’ils existent encore!
Les élus de « Bihorel avec Vous », n’avaient-ils rien à opposer au Freluquet ?  Panne d’idée  ou « je-m’en-foutisme » de bobos qui n’ont cure de l’intérêt des bihorellais mais qui tout autant que le petit Marquis de la rue Saint Denis, sont mûs par leurs seuls désirs de paraître ?
De vrais veinards, je vous disais, les citoyens bihorellais.
C.D
4ème de couverture. "Bihorel Mag" octobre 2010 (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

lundi 1 novembre 2010

Chateaubriand

L'automne me surprit au milieu de ces incertitudes : j'entrai avec ravissement dans les mois des tempêtes. Tantôt j'aurais voulu être un de ces guerriers errant au milieu des vents, des nuages et des fantômes ; tantôt j'enviais jusqu'au sort du pâtre que je voyais réchauffer ses mains à l'humble feu de broussailles qu'il avait allumé au coin d'un bois. J'écoutais ses chants mélancoliques, qui me rappelaient que dans tout pays le chant naturel de l'homme est triste, lors même qu'il exprime le bonheur. Notre cœur est un instrument incomplet, une lyre où il manque des cordes et où nous sommes forcés de rendre les accents de la joie sur le ton consacré aux soupirs.
Le jour, je m'égarais sur de grandes bruyères terminées par des forêts. Qu'il fallait peu de chose à ma rêverie ! Une feuille séchée que le vent chassait devant moi, une cabane dont la fumée s'élevait dans la cime dépouillée des arbres, la mousse qui tremblait au souffle du nord sur le tronc d'un chêne, une roche écartée, un étang désert où le jonc flétri murmurait ! Le clocher solitaire s'élevant au loin dans la vallée a souvent attiré mes regards ; souvent j'ai suivi des yeux les oiseaux de passage qui volaient au-dessus de ma tête. Je me figurais les bords ignorés, les climats lointains où ils se rendent ; j'aurais voulu être sur leurs ailes. Un secret instinct me tourmentait ; je sentais que je n'étais moi-même qu'un voyageur, mais une voix du ciel semblait me dire : " Homme, la saison de ta migration n'est pas encore venue ; attends que le vent de la mort se lève, alors tu déploieras ton vol vers ces régions inconnues que ton cœur demande. "
 Chateaubriand