"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

dimanche 22 octobre 2023

In memoriam

 





En hommage à Dominique Bernard, voici l'œuvre musicale que sa famille avait choisie en ce jeudi 19 octobre 2023, pour accompagner la sortie de son cercueil de la Cathédrale d'Arras.



Qu'il repose en paix







samedi 21 octobre 2023

Choses vues, lues et entendues

 


Cela s'est passé cette semaine.  



Je n'ai conservé que quelques phrases. Tout d'abord, quelques paroles de Mickaëlle Paty, la sœur de Samuel, prononcées lors de son audition, mardi 17 octobre, par les sénateurs de la commission des lois. Revenant sur l'assassinat de son frère par un terroriste islamique, elle eut ces mots terribles : 

« Je dédie ce texte à celui qu’on n’a pas sauvé, Dominique Bernard »

« Défendre les valeurs républicaines est bel et bien une prise de risque »

 " si la mort de mon frère avait servi à quelque chose, Dominique Bernard serait encore là".  

A la fin de l'audition, le président de la commission des lois du Sénat, François-Noël Buffet conclut par:

  « la nouvelle génération de professeurs n’a pas la même notion de la laïcité que leurs anciens collègues ». « La laïcité telle que nous la connaissons vacille ».

Un sondage paru dans le Figaro étudiant en 2021, montrait que 57% des jeunes enseignants soutiennent le port du voile à l'école et sont d'accord pour revenir sur la loi de 2004.

 Jeudi 19 octobre, jour de l'inhumation de Dominique Bernard, j'ai noté cette déclaration de Gabrielle Cluzel pendant la diffusion des images de la messe d'inhumation de Dominique Bernard:

"Le contraste entre la violence de l’assassinat et la dignité silencieuse de la cérémonie, est saisissant. Dans un petit mot d’hommage, son épouse a évoqué d’une voix tremblante l’affection de cet homme « sensible et discret » pour sa famille : « Il aimait ses filles, il aimait sa mère, il aimait sa sœur, nous nous aimions. » Le terroriste islamiste, lui, rudoyait et frappait sa mère, méprisait et ignorait sa sœur, se battait « au sang » avec ses frères, encouragé par son père. Faut-il voir dans ces tragiques dissemblances une allégorie du choc des civilisations ? Chacun en décidera.".

Elle eut également un peu plus tard cette phrase: 

"Faute d'avoir surveillé les frontières, on barricade les écoles."


Les images de la manifestation de la place de la république (tweet de Laurent Obertone) durant laquelle fut scandé "Allah Akbar" et autres "Israël assassin" au milieu des drapeaux étrangers (algérien, turc, marocain, palestinien etc...) mêlés à ceux de plusieurs organisations de gauche, ces images, disais-je, m'ont glacé le sang. Paris 2023, place de la république, nous en étions donc là... Il est déjà très tard, le basculement semble si proche et la guerre de civilisation en France si imminente.

Enfin, souvenons-nous que le petit chose à l'Elysée, nous a demandé d'être "vigilants" et expliqué qu'il fallait nous débrouiller nous-mêmes, puisque dans un "état de droit", on ne peut pas se débarrasser des terroristes qui veulent notre mort, en ceci confirmé par la CEDH qui a décidé que même les individus dangereux pour le peuple français, ne pouvaient être expulsés

L'accueil des terroristes islamiques et les droits de l'homme (dévoyés) valent mieux que nos vies.

Mes chers Compatriotes. après une semaine pareille, en ce samedi soir, vous ferez la bamboche sans moi.


C.Dragasès









mardi 17 octobre 2023

 


lundi 16 octobre 2023

"Quelques mots" de Charles Péguy

 



 « De tout ce peuple les meilleurs étaient peut-être encore ces bons citoyens qu’étaient nos instituteurs. Il est vrai que ce n’était point pour nous des instituteurs, ou à peine. C’étaient des maîtres d’école. C’était le temps où les contributions étaient encore des impôts. J’essaierai de rendre un jour si je le puis ce que c’était alors que le personnel de l’enseignement primaire. C’était le civisme même, le dévouement sans mesure à l’intérêt commun ; notre jeune École normale était le foyer de la vie laïque de l’invention laïque dans tout le département, et même j’ai comme une idée qu’elle était un modèle et en cela et en tout pour les autres départements, au moins pour les départements limitrophes. Sous la direction de notre directeur particulier, le directeur de l’école annexe, de jeunes maîtres de l’École normale venaient chaque semaine nous faire l’école. Parlons bien : ils venaient nous faire la classe. Ils étaient comme les jeunes Bara de la République. Ils étaient toujours prêts à crier Vive la République ! –  Vive la nation, on sentait qu’ils l’eussent crié jusque sous le sabre prussien. Car l’ennemi, pour nous, confusément tout l’ennemi, l’esprit du mal, c’était les Prussiens. Ce n’était déjà pas si bête. Ni si éloigné de la vérité. 

C’était en 1880. C’est en 1913.  Trente-trois ans. Et nous y sommes revenus.  

Nos jeunes maîtres étaient beaux comme des hussards noirs. Sveltes ; sévères ; sanglés. Sérieux, et un peu tremblants de leur précoce, de leur soudaine omnipotence. Un long pantalon noir, mais, je pense, avec un liséré violet. Le violet n’est pas seulement la couleur des évêques, il est aussi la couleur de l’enseignement primaire. Un gilet noir. Une longue redingote noire, bien droite, bien tombante, mais deux croisements de palmes violettes aux revers. Une casquette plate, noire, mais un croisement de palmes violettes au-dessus du front. Cet uniforme civil était une sorte d’uniforme militaire encore plus sévère, encore plus militaire, étant un uniforme civique. Quelque chose, je pense, comme le fameux cadre noir de Saumur. Rien n’est beau comme un bel uniforme noir parmi les uniformes militaires. C’est la ligne elle-même. Et la sévérité. Porté par ces gamins qui étaient vraiment les enfants de la République. Par ces jeunes hussards de la République. Par ces nourrissons de la République. Par ces hussards noirs de la sévérité. Je crois avoir dit qu’ils étaient très vieux. Ils avaient au moins quinze ans. Toutes les semaines il en remontait un de l’École normale vers l’École annexe ; et c’était toujours un nouveau ; et ainsi cette École normale semblait un régiment inépuisable. Elle était comme un immense dépôt, gouvernemental, de jeunesse et de civisme. Le gouvernement de la République était chargé de nous fournir tant de jeunesse et tant d’enseignement. L’État était chargé de nous fournir tant de sérieux.

Cette École normale faisait un réservoir inépuisable. C’était une grande question, parmi les bonnes femmes du faubourg, de savoir si c’était bon pour les enfants, de changer comme ça de maître tous les lundis matins. Mais les partisans répondaient qu’on avait toujours le même maître, qui était le directeur de l’École annexe, qui lui ne changeait pas, et que cette maison-là, puisque c’était l’École normale, était certainement ce qu’il y avait de plus savant dans le département du Loiret et par suite, sans doute, en France. Et dans tous les autres départements. Et il y eut cette fois que le préfet vint visiter l’école. Mais ceci m’entraînerait dans des confidences. J’appris alors (comme j’eusse appris un autre morceau de l’histoire de France), qu’il ne fallait pas l’appeler monsieur tout court, mais monsieur le préfet. D’ailleurs, je dois le dire, il fut très content de nous. Il s’appelait Joli ou Joly. Nous trouvions très naturel (et même, entre nous un peu nécessaire, un peu séant) qu’un préfet eût un nom aussi gracieux. Je ne serais pas surpris que ce fût le même qui encore aujourd’hui, toujours servi par ce nom gracieux, mais l’ayant légèrement renforcé, sous le nom de M. de Joly ou de Joli préside aujourd’hui à Nice (ou présidait récemment) aux destinées des Alpes Maritimes et reçoit ou recevait beaucoup de souverains. Et les premiers vers que j’aie entendus de ma vie et dont on m’ait dit : On appelle ça des vers, c’était les Soldats de l’an II : ô soldats de l’an deux, ô guerres, épopées. On voit que ça m’a servi. Jusque-là je croyais que ça s’appelait des fables. Et le premier livre que j’aie reçu en prix, aux vacances de Pâques, c’étaient précisément les fables de la Fontaine. Mais ceci m’entraînerait dans des sentimentalités.

Je voudrais dire quelque jour, et je voudrais être capable de le dire dignement, dans quelle amitié, dans quel beau climat d’honneur et de fidélité vivait alors notre enseignement primaire. Je voudrais faire un portrait de tous mes maîtres. Tous m’ont suivi, tous me sont restés obstinément fidèles dans toutes les pauvretés de ma difficile carrière. Ils n’étaient point comme nos beaux maîtres de Sorbonne. Ils ne croyaient point que parce qu’un homme a été votre élève, on est tenu de le haïr. Et de le combattre ; et de chercher à l’étrangler. Et de l’envier bassement. Ils ne croyaient point que le beau nom d’élève fût un titre suffisant pour tant de vilenie et pour venir en butte à tant de basse haine. Au contraire ils croyaient, et si je puis dire ils pratiquaient que d’être maître et élèves, cela constitue une liaison sacrée, fort apparentée à cette liaison qui de la filiale devient la paternelle. Suivant le beau mot de Lapicque, ils pensaient que l’on n’a pas seulement des devoirs envers ses maîtres mais que l’on en a aussi et peut-être surtout envers ses élèves. Car enfin ses élèves, on les a faits. Et c’est assez grave. Ces jeunes gens qui venaient chaque semaine et que nous appelions officiellement des élèves maîtres, parce qu’ils apprenaient à devenir des maîtres, étaient nos aînés et nos frères. Là j’ai connu, je dis comme élève maître, cet homme d’un si grand cœur et de tant de bonté qui fit depuis une si belle et si sérieuse carrière scientifique, Charles Gravier, et qui est je pense aujourd’hui assistant de malacologie au Museum. Et qui devrait être plus. Là j’ai connu, dans le personnel même de l’École normale, l’économe, M. Lecompte, le type même de ce que tout ce monde avait de sérieux, de sévère, de ponctuel, de juste, de probe, et en même temps de ponctuel et de délicat ; et en même temps de bienveillant et d’ami et de sévèrement affectueux ; et en même temps de silencieux et de modeste et de bien à sa place. En lui se résumait tout l’ordre de cette belle société. Ces fonctionnaires, ces instituteurs, cet économe ne s’étaient aucunement ni retranchés ni sortis du peuple. Du monde ouvrier et paysan. Ni ils ne boudaient aucunement le peuple. Ni ils n’entendaient aucunement le gouverner. À peine le conduire. Il faut dire qu’ils entendaient le former. Ils en avaient le droit, car ils en étaient dignes. Ils n’y ont point réussi, et ce fut un grand malheur pour tout le monde. Mais s’ils n’y ont point réussi, je ne vois pas qui pourrait s’en féliciter. Et qui, à leur place, y a jamais réussi. Et s’ils n’ont pas réussi, c’est que certainement c’était impossible.

Sortis du peuple, mais dans l’autre sens de sortir, fils d’ouvriers, mais surtout de paysans et de petits propriétaires, souvent petits propriétaires eux-mêmes, de quelque lopin de terre quelque part dans le département, ils restaient le même peuple, nullement endimanché je vous prie de le croire, seulement un peu plus aligné, un peu plus rangé, un peu ordonné dans ces beaux jardins de maisons d’école. Avant tout ils ne faisaient pas les malins. Ils étaient juste à leur place dans une société bien faite. Ils savaient jusqu’où ils iraient, et aussi ils y parvenaient infailliblement.  

C’était en 1880. C’était donc dans toute la fureur et la gloire de l’invention de la laïcisation. Nous ne nous en apercevions pas. Nous étions pourtant bien placés pour nous en apercevoir. Non seulement les écoles normales, nouvellement créées, je pense, non seulement les jeunes écoles normales étaient le cœur et le foyer de la laïcisation, mais notre École normale d’Orléans était une pure entre les pures. Elle était une des têtes et un des cœurs de la laïcisation. Heureuse enfance. Heureuse innocence. Bénédiction sur une bonne race. Tout nous était bon. Tout nous réussissait. Nous prenions de toutes nos mains et c’étaient toujours de saines nourritures. Nous allions au catéchisme, le jeudi je pense, pour ne pas déranger les heures de classe. […]Nous étions des petits garçons sérieux de cette ville sérieuse, innocents et au fond déjà soucieux. Nous prenions au sérieux tout ce que l’on nous disait, et ce que nous disaient nos maîtres laïques, et ce que nous disaient nos maîtres catholiques. Nous prenions tout au pied de la lettre. Nous croyions entièrement, et également, et de la même créance, à tout ce qu’il y avait dans la grammaire et à tout ce qu’il y avait dans le catéchisme. Nous apprenions la grammaire et également et pareillement nous apprenions le catéchisme. Nous savions la grammaire et également et pareillement nous savions le catéchisme. Nous n’avons oublié ni l’un, ni l’autre. Mais il faut en venir ici à un phénomène beaucoup moins simple. Je veux parler de ce qui s’est passé en nous pour ces deux métaphysiques, puisqu’il est entendu qu’il faut bien qu’il y ait une métaphysique dessous tout. Je l’ai assez dit, du temps que j’étais prosateur. Nous venons ici à une difficulté extrême, à un point de difficulté. C’est le moment de ne point esquiver les difficultés, surtout celle-ci qui est importante. C’est le moment aussi de prendre ses responsabilités. Tout le monde a une métaphysique. Patente, latente. Je l’ai assez dit. Ou alors on n’existe pas. Et même ceux qui n’existent pas ont tout de même, ont également une métaphysique. Nos maîtres n’en étaient pas là. Nos maîtres existaient. Et vivement.

Nos maîtres avaient une métaphysique. Et pourquoi le taire. Ils ne s’en taisaient pas. Ils ne s’en sont jamais tus. La métaphysique de nos maîtres, c’était la métaphysique scolaire, d’abord. Mais c’était ensuite, c’était surtout la métaphysique de la science, c’était la métaphysique ou du moins une métaphysique matérialiste (ces êtres pleins d’âme avaient une métaphysique matérialiste, mais c’est toujours comme ça), (et en même temps idéaliste, profondément moraliste et si l’on veut kantienne), c’était une métaphysique positiviste, c’était la célèbre métaphysique du progrès. La métaphysique des curés, mon Dieu, c’était précisément la théologie et ainsi la métaphysique qu’il y a dans le catéchisme.  


Nos maîtres et nos curés, ce serait un assez bon titre pour un roman. »  


Charles Péguy


Les hussards noirs (Extrait de L’argent, 6e Cahier de la Quinzaine de la 14e série, 16 février 1913.)






Hommage

 

Dominique Bernard, victime du terrorisme islamique


Anne Roumanoff n'est pas vraiment ma tasse de thé, mais j'ai trouvé le texte qu'elle a écrit en hommage à Dominique Bernard, d'une remarquable justesse. Je le reproduis ici :


" Une vie à  retourner à l’école chaque jour, à enseigner, à tenter de se faire respecter. 

Une vie  à corriger des copies le soir, le week-end, à annoter à l’encre rouge ou bleue turquoise « Peut mieux faire …», à  encourager « Des nets progrès, continuez !  », à déceler les potentiels timides « Prenez confiance ! » avec des points d’exclamation pour donner un peu de poids à ses mots. 

Une vie passé à lire encore et toujours, à chercher des nouvelles façons de les intéresser . Allumer la lumière dans les yeux éteints. 

Lutter contre les écrans qui les happent, contre les réseaux qui schématisent, leur apprendre à penser par eux-mêmes. 

Les encourager à poser leurs questions maladroites, ne jamais se moquer. 

Une vie à les regarder s’endormir en cours et à tenter de les réveiller.

 Espérer arriver à  les éveiller.   

Une vie à répéter des consignes, à organiser des réunions parents-profs, à convoquer les élèves qui perdent pied, à recevoir les parents jamais contents.

Une vie à subir les changements de ministres,  de  programmes, de consignes et de directeurs, à s’adapter en râlant juste un peu.

Une vie à être découragé souvent, agréablement surpris parfois. La sensation de répéter toujours la même chose. Se demander parfois pourquoi. 

Une vie à tenter garder l’enthousiasme, à tout faire pour ne pas devenir un prof aigri et blasé. Continuer d’y croire. Prendre du plaisir à transmettre.

Une vie à écouter des exposés maladroits annônés par des voix qui muent,  à supporter les « euh, donc, voilà", à répéter "pas de portable en cours".

Donner des petits cours pour arrondir les fins de mois, dire « avec mon petit salaire de prof, je ne peux pas me le permettre ». Calculer chaque dépense  mais se donner sans compter. 

Expliquer,  répéter, écouter, parler, lire, écrire, être fatigué .

La fête de fin d’année. Tant de fêtes de fins d’années, tous ces élèves croisés, tous ces collègues enseignants.

Le café qu’on partage à la va-vite  pour se donner du courage avant d’aller les affronter.  

Des remerciements parfois des années plus tard quand on croise un ancien élève au marché, « Vous avez été important pour moi, Monsieur vous savez » , quelques mots murmurés  comme dans un souffle et l’hommes s’éloigne un peu gêné avec sa femme et la poussette du petit. Les petits mots à la fin de l’année griffonnés sur un bout de papier  qu’ils ont écrit à plusieurs, le cadeau collectif, un livre qu’on a déjà lu, souvent. Remercier, se dire que tout cela n’est pas vain. Que ça valait le coup de se fatiguer comme ça.

Juste envie de pleurer quand je regarde la photo de ce professeur. 

Au revoir monsieur Dominique Bernard. "


Anne Roumanoff






samedi 14 octobre 2023

Samedi soir de deuil ( avec Enrico Macias)

 












De l'espoir à l'horreur


Narges Mohammadi, prix Nobel de la Paix 2023

 

C'était voilà une semaine. Tout le monde aujourd'hui ou presque a déjà oublié son nom et même jusqu'à son existence. Pourtant, ce fut une bonne nouvelle, la première depuis longtemps: une femme iranienne, Narges Mohammadi, qui se bat pour les droits humains en Iran et actuellement emprisonnée, se voyait décerner le prix Nobel de la paix 2023. Alors, nombreux nous fûmes à penser que cette distinction allait peut-être enfin débloquer la situation des femmes en Iran et améliorer leur sort. 

Hélas, trois fois hélas, dès le lendemain, les sous déchets humains du Hamas répandaient l'horreur dans le sud d'Israël, massacrant au cri de "Allah Akbar" des hommes, des femmes, des enfants, brûlant les uns, violant et assassinant les autres, décapitant nourrissons et enfants... L'Islam, cette religion "d'amour et de paix" terrorisait en son nom, la population Israélienne.    

Puis hier, ce fut au tour de la France (le "petit satan" comme ces névrosés la nomment) d'être frappée par le djihadisme. Un professeur de Français, Dominique Bernard, était assassiné à coups de couteau dans la cour du lycée où il enseignait.

Oh, le terroriste islamiste n'avait pas eu beaucoup de chemin à parcourir pour commettre son crime. Accueilli en France avec toute sa famille depuis 2004, biberonné aux allocations aussi diverses que nombreuses que le contribuable français lui payait, éduqué, logé, nourri, soigné, vêtu aux frais de la princesse, cette raclure de bidet aurait dû être expulsée depuis 2014 avec sa famille, une fratrie, soit dit en passant, au casier judicaire long comme le bras.  

Mais c'était sans compter avec les belles âmes, associations type MRAP, Cimade ou politiciens faisant carrière dans l'indignation et la destruction de la société française, en l'occurrence le parti communiste et le front de gauche (ancêtre de LFI) qui finirent par obtenir l'annulation de l'expulsion de la famille Mogouchkov.

 La responsabilité de cet énième assassinat signé du terrorisme islamique, est portée par la gauche et une grande partie de la droite mais aussi par les associations bobo-droitdel'hommistes et catho jus de navet qui prônent l'accueil de l'Autre sans condition, quitte à se faire martyriser. A ce sujet, il a l'air malin aujourd'hui, ce pape écolo-gaucho, qui voilà trois semaines encore à Marseille, nous intimait l'ordre d'ouvrir nos portes aux migrants. Pas sûr que les proches de Dominique Bernard, acquiescent à la sainte parole.  

Du Haut Karabakh à Kfar Aza, de Lola à Samuel Paty, du Bataclan à la gare Atocha, des attentats de Nice à ceux de Londres, de Charlie Hebdo au Colonel Beltrame, des deux cousines assassinées à la gare Saint Charles au Père Hamel, tous les terroristes avaient un même profil et ont profité du laxisme des régimes sociaux progressistes en place depuis quarante ans. La seule solution, contrôle de nos frontières, arrêt de l'immigration en provenance des pays sous influence islamique, déchéance de nationalité, expulsion de la racaille et des fichés "S" étrangers, application des OQTF et si leurs pays d'origine refusent de ramasser leurs merdes, création d'un centre de rétention le plus éloigné possible de la métropole dans l'un des derniers confettis inhabités de notre ex-empire. 

Quant à nous, mes chers Compatriotes, puisque l'état, malgré ce qu'il nous coûte, n'est plus capable d'assurer notre sécurité, il nous faut la prendre en mains. Un peu moins de temps devant la télé, l'ordi ou dans les centres commerciaux et un peu plus passé dans les salles de boxe et les stands de tir, vous fera le plus grand bien ! Votre salut et celui de vos proches en passe par là.

Quant aux progressistes et Catho jus de navet, qu'ils gardent leurs bougies et autres intentions de prières falotes. Ils en auront bientôt besoin pour eux. Les djihadistes vont y veiller.


C.Dragasès












jeudi 12 octobre 2023

Massacre du 7 octobre 2023

 


Fiat lux

 





«C'était une grave erreur de laisser entrer autant de gens de culture, de religion et de concepts totalement différents, car cela crée un groupe de pression à l'intérieur de chaque pays qui a fait la même chose»


Henri Kissinger, 11 octobre 2023





L'unanimité

 








mercredi 11 octobre 2023

L'analyse d'Eric Zemmour

 












J.L. Méchencon

 



Curieux comme d'anciennes images retrouvent une certaine actualité, une décennie plus tard.

Je n'ai jamais été trop partisan de la "Reductio ad Hitlerum" mais celle-ci me semble assez pertinente dans la période que nous traversons depuis quelques temps.


C.D





lundi 9 octobre 2023

mardi 3 octobre 2023

Verre & acier

 



Incendie sur la rive gauche de Rouen de deux immeubles appelés "verre et acier", destinés à la destruction. Ces immeubles désaffectés depuis une petite dizaine d'années étaient bourrés d'amiante qui avec les fumées de l'incendie s'est répandu sur toute la métropole et au-delà. Ajoutons que la loi fait obligation au propriétaire de désamianter sa propriété avant destruction.

Mes chers Compatriotes, comme lors de l'incendie de Lubrizol, ne vous inquiétez pas, soyez pleinement rassurés ! Ce qui pollue l'air de la métropole que vous respirez, c'est votre voiture diesel et votre chaudière à gaz..


C.D





dimanche 1 octobre 2023

Dimanche

  




Ah, Bihorellais que nous sommes, quels chanceux nous fûmes, lorsqu'en cette belle matinée de dimanche, aux travers de la fraicheur et la lumière d'automne, nous parvint l'émouvant timbre des cloches de notre cathédrale. C'était Dieu qui nous conviait à admirer son œuvre pendant que le gros bourdon lançait à la ronde:

 "on est chez Nous ! ".


Bon dimanche et bonne semaine, mes chers Compatriotes.


C.Dragasès