"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

samedi 29 décembre 2018

Samedi soir






"L'avenir nous tourmente, le passé nous retient, c'est pour cela que le présent nous échappe."

               Gustave Flaubert





jeudi 27 décembre 2018

Le scandale de la fraude à la Sécurité sociale







Qu’en est-il vraiment de la fraude à la Sécurité sociale ? Boulevard Voltaire a voulu savoir. Pour cela, il a interviewé la sénatrice Nathalie Goulet, qui a récemment interpellé le ministre Agnès Buzyn, ainsi que Charles Prats, magistrat, spécialiste de la lutte contre la fraude. L’enjeu serait de quatorze milliards d’euros d’enjeux potentiel de fraude… À comparer aux dix milliards que devraient coûter les mesures promises par Emmanuel Macron pour apaiser la colère des gilets jaunes.

Un reportage exclusif de Boulevard Voltaire





dimanche 23 décembre 2018

Éric Zemmour: «Le référendum d'initiative citoyenne, ce chiffon rouge pour les élites»





 FIGAROVOX/CHRONIQUE - Les élites, qu'elles soient administratives, poli­tiques, médiatiques, ont retourné l'efficacité des institutions de la Ve contre le peuple.

RIC. C'est le nouveau sigle à la mode. Ce sont les «gilets jaunes» qui l'ont popularisé. Le référendum d'initiative citoyenne est leur marque de fabrique, leur revendication politique, leur réponse à leur sentiment de dépossession démocratique. Le gouvernement, les parlementaires, les élites médiatiques et administratives font mine d'accueillir favorablement cette idée. Mais c'est pour mieux l'enterrer. Déjà, il y a dix ans, lors de la révision constitutionnelle, Nicolas Sarkozy avait agi de même: avaliser le concept pour mieux le rendre impossible.
Pourtant, le référendum est une des grandes innovations de la Ve République. Mais seul le Président avait jusqu'alors le droit de poser la question. Le général de Gaulle avait conçu le référendum comme un moyen de contourner et de vaincre la résistance des élites, qu'elles soient partisanes, parlementaires, économiques ou syndicales. La Ve République était conçue dans son esprit pour établir le contact direct entre le monarque élu et le peuple, par-dessus les «notables et les notoires». Et quand le peuple se détournait du roi, celui-ci s'en allait.
Mais depuis lors, l'esprit des institutions a été dévoyé: les présidents n'organisent plus de référendum ; et quand ils le perdent, ils ne partent pas (Chirac) ; et quand le peuple vote non à la Constitution européenne (2005), le pouvoir la lui impose quand même (Sarkozy 2007). Les élites, qu'elles soient administratives, politiques, médiatiques, ont retourné l'efficacité des institutions de la Ve contre le peuple. Avec le scrutin majoritaire, on empêche la représentation des partis d'opposition. Au nom de l'Europe, on a donné à Bruxelles d'innombrables compétences qu'on ne peut plus discuter à Paris. Au nom de l'Etat de droit, on a donné au juge, qu'il soit français ou étranger, le pouvoir d'établir ce qui était conforme ou pas aux grands principes. La démocratie n'est plus le pouvoir du peuple par le peuple pour le peuple, mais le pouvoir des oligarchies par la technostructure pour les minorités et les lobbys.
Déjà, on nous explique que le RIC devrait d'abord passer par le filtre du Conseil constitutionnel et du Conseil d'Etat. Une bonne manière de le tuer dans l'œuf. Ensuite, on interdit d'avance des sujets comme l'immigration ou la peine de mort. Ce sont pourtant les sujets qui intéressent le peuple.
Nos élites veulent bien de la démocratie si le peuple ne peut rien dire. Elles appellent démagogie ou populisme ce qui est désaccord idéologique ou philosophique avec leurs conceptions du monde, du pays, de l'Homme. Elles veulent bien reconnaître que le référendum fonctionne en Suisse ou en Californie. Mais pas en France. Elles pensent que les Français sont des imbéciles, des ploucs, des racistes. Elles sont comme les élites bourgeoises sous Louis-Philippe qui s'accrochaient au suffrage censitaire par peur du suffrage universel. Le RIC serait le seul moyen de rétablir un authentique suffrage universel.

Eric Zemmour, Le Figaro, Paris décembre 2018







mercredi 12 décembre 2018

Alexandre Soljenitsyne aurait 100 ans...



"Les hommes n'étant pas dotés des mêmes capacités, s'ils sont libres ils ne seront pas égaux, et s'ils sont égaux c'est qu'ils ne sont pas libres."
Alexandre Soljenitsyne 






dimanche 9 décembre 2018

Grandeur du petit Peuple / Michel Onfray





J'ai dit quels moyens le pouvoir utilisait pour salir et discréditer le mouvement des gilets-jaunes -mépris, mensonge, criminalisation, diabolisation, attaque ad hominem, essentialisation, déconsidération, dramatisation. On peut en ajouter un autre: le procès en immaturité politique -la dévalorisation. Ces gens-là sont trop bêtes, trop provinciaux, trop incultes, trop illettrés, trop débiles, trop "beaufs", fut -il dit un peu partout, ils sont trop sous-diplômés. On n'a pas dit: "affreux, sales et méchants", mais il s’en est fallu de peu.

   Depuis Maastricht (1992), ce sont les mêmes éléments de langage avariés qui sont servis par les dominants afin de discréditer quiconque ne souscrit pas à l'Europe libérale, non pas parce qu’elle est "Europe", ce que personne ne refuse plus, mais parce qu'elle est "libérale", ce que beaucoup repoussent. Ce sont les mêmes insultes qui ont été sorties pour les partisans du Brexit -qui n'a toujours pas eu lieu car, méditons cette belle leçon de démocratie, pour sortir de l’Europe maastrichtienne, il faut l'autorisation de l'Europe maastrichtienne! C'est ainsi que fonctionnent toutes les dictatures: on ne peut en sortir légalement -ce que les gilets-jaunes ont compris...  

   Le système maastrichtien a son clergé. Il est formé à l'École nationale d'administration, à Sciences-Po, dans les écoles de journalisme, à Polytechnique, à l'École normale supérieure. Pendant leurs années d'études, on gave les impétrants d'une idéologie qu'ils rabâchent, répètent, réitèrent, reproduisent, ressassent ensuite dans tous les endroits où ils sont embauchés: grands corps d’État, haute administration, université, journalisme, édition, direction des médias, conseil d'État, sans oublier la politique politicienne qui est le prolétariat de ces gens-là.

La suite du texte de Michel Onfray  ICI





Face aux Gilets Jaunes, l’exécutif à l’agonie













samedi 8 décembre 2018

Samedi soir





“Ce peuple a une tendance naturelle à se sentir à la veille de quelque chose. 

La Saint-Barthélemy, la Révolution, la Commune ou le Jour du Jugement. C’est ce sens de la crise qui rend la France, éternellement jeune. 

Elle passe son temps à abattre et à reconstruire.“

GK Chesterton






dimanche 2 décembre 2018

Les lointaines descendantes de Louise Michel




 Bien loin des images sur les Champs Élysées de casseurs manipulés et récupérés par le Rantanplan de l'intérieur, sur le boulevard industriel de Rouen, les lointaines descendantes de Louise Michel luttent pour elles, leurs hommes et l'avenir de leurs mômes. 

Et si elles réservaient à Macron, Philippe et Castaner le même sort qu'à Maigrat, l'épicier dans Germinal, ce roman d'Emile Zola ?

CD

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Les femmes Gilets jaunes en première ligne à Rouen : « Les petits contrats, c’est pour nous »