"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

samedi 25 novembre 2023

Chefaillons locaux, margoulins et piège à cons

 



  Je dois vous l'avouer, mes chers Compatriotes, parler de cette histoire de piscine ne m'enthousiasme guère, sujet futile au regard des périls qui nous entourent et de ceux auxquels, il va nous falloir faire face dans un futur proche.

C'est un dossier tellement mal monté, mal organisé, mal argumenté  que l'on en vient à penser que ceux qui en sont à l'initiative, souhaitent que les citoyens aillent à la pêche à la ligne ou s'y opposent.

Rappelons les faits. Depuis 1972, Bihorel bénéficiait d'une piscine municipale, qui fut transformée en "Transat" sorte d'Aqualand au rabais dont la gestion fut confiée au privé, Vert Marine, société qui défraya la chronique judiciaire. En 2016, le maire de Bois Guillaume décide unilatéralement de quitter le navire pendant que le maire de Bihorel se couche devant la décision et voilà notre piscine fermée depuis 2016.

A l'époque un déficit d'exploitation (600.000 euros/an, déjà) sert de fausse barbe à la fermeture. Trois ou 4 millions d'euros, ce sera le chiffre avancé à l'époque,  étaient nécessaire pour la mettre aux normes. Aujourd'hui, on avance la somme de huit à dix millions d'euros d'argent public pour restructurer notre piscine. Avec l'argent des contribuables, nos chefaillons locaux sont toujours généreux dans la dépense. La ville de Bihorel a récolté un médiocre 8,7 sur 20 en matière de gestion communale selon l'étude publiée par les Contribuables Associés en septembre 2023, on comprend pourquoi.

Derrière la fausse barbe de Gilbert Renard, se cachait en 2016, la volonté de monter un projet de piscine confiée à un opérateur privé, projet qui aurait été mené conjointement avec la commune d'Isneauville. Ce projet est ressorti sept ans plus tard, par un mystérieux "Le collectif" (en fait aussi mystérieux que Don Diego derrière sont masque de Zorro) et qui bien évidemment appelle à voter "non" dimanche. Les margoulins sont à la manœuvre.

Nos chefaillons locaux ont donc décidé d'organiser une consultation sur le sujet. Elle aura lieu dimanche 26 novembre. Par amateurisme, désinvolture et peut être même, mépris envers les citoyens et contribuables, la campagne d'information, en tous cas à Bihorel, fut un exercice de démocratie locale et participative en carton pâte qui fera rigoler le premier juriste qui se penchera dessus, le moment venu.

Une seule et unique réunion fut "organisée" à Bihorel. Arrivé à 18h35, il me fut impossible de pénétrer dans la salle, les gens étaient bloqués dans le petit sas d’entrée et beaucoup de personnes restèrent debout. Je fis partie de ceux qui renoncèrent et repartirent chez eux. Pas assez de places assises. Aucune envie de rester piqué debout deux heures durant. Une seule réunion à Bihorel dans une salle trop petite, l’amateurisme du maire. Un scandale.

Sur Facebook, j'ai le lendemain interpelé J-P.Leclerc (DGS de Bihorel) qui m'envoya me faire voir à Bois Guillaume ou Isneauville, où se tiendraient deux autres réunions. "Bihorel", d'après lui, faisait de son mieux en matière d'organisation et il n'y avait pas de salle plus grande "hors gymnases".

Il s'en suivit cet échange :

 

 "Monsieur le Directeur général des services, c'est bien aimable de votre part de m'envoyer me faire voir à Bois Guillaume et/ou à Isneauville, mais voyez vous, je paie mes impôts fonciers à Bihorel et ce n'est pas à ces deux autres communes de palier aux insuffisances de la municipalité de Bihorel en matière d'organisation.

Vous me tendez une perche. Effectivement, le petit lido est la salle la plus grande à Bihorel, mais hors gymnases. Ces derniers avaient pourtant accueilli les réunions au sujet de la défunte fusion Bois Guillaume / Bihorel retoquée par la justice. Et croyez moi, il y avait beaucoup plus de monde qu'hier soir ! Tous les participants avaient alors trouvé une place assise .

Salle trop petite, inconfort pour les personnes restées debout bref une mauvaise organisation à Bihorel. Par ailleurs, je ne suis pas certain que le petit Lido plein comme un œuf, soit un lieu où les participants soient très en sécurité. Je n'ose imaginer une évacuation d'urgence dans les conditions d'hier soir...

C'est exact, les administrés présents étaient très nombreux, mais était-ce plus parce qu'ils s'intéressaient en premier à la piscine ou plutôt à la manière et de combien, vous comptiez les plumer encore un peu plus avec votre « fiscalité additionnelle » ?

Avant d'augmenter les impôts, solution de facilité, vous pourriez tenter d'optimiser l'utilisation des impôts des Bihorellais, ce que d'après l'association des Contribuables associés vous ne faites pas . Cela fait également partie de votre mission de DGS. D'ailleurs, qu'avez-vous à répondre concernant la note médiocre de 8,7/20 attribuée à la gestion financière de Bihorel, par « Contribuables associés » ?

Au plaisir de vous lire."

ce à quoi le DGS me rétorqua:

"Je n ai pas l intention de débattre sur les réseaux sociaux. Je dis simplement que les services ont déployé bcp d énergie pour organiser cette consultation et que nous espérons une forte participation le 26 novembre. Je vous remercie de respecter notre travail. Malheureusement, comme au niveau national, les référendums ( même si formellement ce n’est ici Qu'une consultation) se transforment en pour ou contre les élus en place. C est bien dommage."

puis je conclus l'échange par :

"Mon Cher, les services tout comme vous même, êtes des employés de la commune et payés par les contribuables et à ce titre, les Bihorellais sont en droit d'attendre un service de qualité, ce qui ne fut pas le cas de votre prestation hier soir. (réunion du 7/11/2023 à Bihorel. NDLR)

Vous parlez de « respect », commencez donc par respecter la démocratie et les Bihorellais en organisant une concertation digne de ce nom, avec une information détaillée et non pas uniquement une réunion de communicants.

Quant aux référendums et autres consultations, nous savons bien au niveau national depuis 2005 et au niveau local depuis 2011 que les élus s'assoient sur les résultats. Effectivement, comme vous le dîtes, « c'est bien dommage".

Le DGS ne répliqua point. Sans doute ses communicants étaient en mal d'inspiration et ne purent lui fournir des "éléments" de réponse.


Ainsi, mes chers Compatriotes, demain dimanche 26 novembre, nous serons placés devant l'alternative suivante: je vote "oui" et j'accepte l'augmentation de mes impôts ou bien je vote "non" et je dis adieu à une piscine à Bihorel pour des années voire des décennies. Voilà ce que je nomme "le piège à cons".

Mais détaillons. 

- Voter "oui", c'est accepter de signer un chèque en blanc à nos chefaillons locaux qui pourront augmenter la taxe additionnelle comme bon leur semblera et autant que nécessaire. 

- Voter "oui", c'est accepter de payer plus d'impôts pour la réouverture alors que la fermeture de la piscine en 2016 n'a induit aucune diminution de la taxe foncière à Bihorel.

- Voter "oui", c'est accepter que seuls les propriétaires épongeront les futurs déficits d'exploitation de la nouvelle piscine.

- Voter "oui", c'est valider la rémunération du prestataire privé à qui sera confié la délégation de service public pour l'exploitation. Qui sera choisi, comment  et quel sera le montant de sa rétribution ? 

 - Voter "oui", c'est valider le principe que lorsqu'une commune a besoin d'argent, le seul moyen à sa disposition, ce serait d'augmenter les impôts avant même d'avoir réfléchi aux économies de frais de fonctionnement qu'elle pourrait réaliser. Bihorel en matière de gestion s'est vue attribuer un médiocre 8,7 sur 20 en la matière ("la bonne gestion qui est la notre", gaussons-nous mes chers compatriotes). 

- Voter "oui", c'est valider une organisation de baltringues pour cette "consultation", en tous cas à Bihorel.

- Voter "oui", c'est entériner un projet auquel la population n'a pas été associée. Nous a-t-on demandé quel type de piscine nous souhaitions voir reconstruire pour les 15 ou 20 prochaines années ? A-t-on écouté nos idées concernant le mode de financement du coût d'exploitation? Et la liste pourrait s'étirer encore et encore. En fait de démocratie participative, on nous sert du manger à chat et nous devons nous contenter de dire "oui" ou "non" et rien d'autre. Nos chefaillons locaux et leur cabinet de projet se prennent pour des crânes d'œuf, sorte d'experts omniscients bien au dessus du pauvre esprit des gueux. En réalité, ils ne sont qu'une bande de technocrates coupés des réalités. Mais en cas d'échec, ce seront les gueux qui paieront la facture, comme toujours.


et votez "non" ?

- Voter "non", c'est renoncer à une piscine à Bihorel, peut-être à tout jamais, en tous cas pour les prochaines décennies 

- Voter "non", c'est encourager et valider, le projet du "Le Collectif" qui souhaite capter les fonds qui seraient investis à Bihorel pour construire dans l'entre soi au nord de Bihorel. C'est valider le projet de margoulins qui sont responsables de la fermeture de notre piscine et de promoteurs qui louchent sur le foncier qu'elle occupe.

mais  voter "non", c'est aussi s'opposer à tout ce que l'on validera en votant "oui".

Alors que faire ? J'ai envie de dire votez "oui" ou votez "non", peu importe, la consultation est tellement foireuse qu'il y a là matière à déposer de nombreux recours et vous pouvez compter sur les partisans du "oui" et ceux du "non" pour qu'en cas d'issue qui demain à la suite du vote leur serait défavorable, en déposer de nombreux.

Tenez, moi j'ai une idée. Un recours pour "information insuffisante et erronée". Cela devrait rappeler de "bons" souvenirs à notre petit marquis. C'est ainsi qu'en juin 2013, le tribunal administratif avait annulé l'annexion de Bihorel par Bois Guillaume.

Celui qui n'apprend rien du passé, est condamné à le revivre.  


C.Dragasès


ps: pas de "Samedi soir" aujourd'hui, en signe de deuil et par respect pour la famille de Thomas, ce jeune Français tué par de la racaille raciste et islamique à Crèpol mais aussi pour les otages prisonniers des terroristes islamistes du Hamas sans oublier leurs familles qui sont dans l'attente insoutenable de leur libération.



jeudi 23 novembre 2023

Geert Wilders

 




Finlande, Suède, Danemark, Italie et aujourd'hui Pays Bas, il semble que les peuples européens de l'Ouest avec ceux de l'Est qui les ont précédés, retrouvent la raison et surtout l'instinct de survie. L'Espagne sans les magouilles socialistes aurait intégré le club. 


Alors Français ? Réveillez-vous !


C.D




mercredi 22 novembre 2023

 






18/11




C'était sans doute un bon gamin ce Thomas, regardez son visage. A 16 ans, peut-être l'un de ses premiers "baloches" comme l'on dit encore dans nos campagnes. Nos campagnes, qui voici peu de temps encore, constituaient un refuge, des lieux où la France d'avant  demeurait sur les places de village, sur les terrains de foot ou de rugby, dans les bistrots, dans les écoles, dans les églises et dans les bals du samedi soir. Les charcuteries y fleurissaient encore. 

Les "chances pour la France" y étaient aussi rares que les barbus et autres bâchées. Mais voilà, depuis l'élection d'Hollande en 2012, les choses se sont accélérées et l'anti-France s'est évertuée à saupoudrer la racaille partout sur le territoire, histoire de bien pourrir tous les recoins de chaque canton de l'hexagone.

Depuis dimanche matin, tout le monde savait ce que le procureur n'a lâché qu'hier soir, soit qu'une bande de racailles était responsable des faits. On parle de "Français" mais je crois que les bien pensants, les veulent bien plus Français que eux ne s'en réclament. 

Thomas aurait pu être mon fils, mon petit fils ou le votre. C'est la France Orange mécanique qui se déploie sous nos yeux de somnambules et les marches, bougies et autres fleurs blanches font l'effet d'un cataplasme sur une jambe de bois. 

Bien sûr de la violence dans les bals, il y en a toujours eu et à l'âge de Thomas, j'en ai fréquenté du coté de Bosc le Hard, Bourgtheroulde, Tôtes, Doudeville et il n'était pas rare qu'un julot éméché, pour un regard de travers, saisit une bouteille de "Kro", la fracassât sur la table et fît des moulinets avec le tesson. La boite à marrons était ouverte et se refermait avec l'arrivée de la maréchaussée. Rien à voir avec Crépol.

Nous sommes de plus en plus nombreux à savoir ce qu'il faut faire pour stopper l'ensauvagement de la France. Bien sûr, la meilleure méthode reste d'en passer par les urnes, mais dans les circonstances actuelles, 2027, c'est très (trop ?) loin.

"De nos mains, non de l'indolence, viendra la lumière(Iliade, XV,741) dit Homère par la bouche d'un de ses guerriers.

Ce sera eux ou nous, et cela malgré tous les cris d'orfraies des biens pensants.


C.Dragasès






   

lundi 20 novembre 2023

Thomas, Crépol

 



"Quand des Français sont attaqués lors d'une fête de village, c'est toute la République qui est attaquée..."


Ah bah, non.


C.D


je reviendrai sur cette tuerie barbaresque, dès que l'on en saura un peu plus.





  

samedi 18 novembre 2023

Samedi soir (avec les Kinks et Anita Pallenberg)

 





 

vendredi 17 novembre 2023

Rouen (encore !)

 






 

mardi 14 novembre 2023

Rouen

 






 

samedi 11 novembre 2023

Samedi soir (avec Ceux de 14)

 

Œuvres de Debussy, Ravel, Saint-Saëns, Caplet, Botrel, Février, Magnard, Borel-Clerc, Leroux.


1 Sonnerie 'Aux Morts'

2 La mère du combattant (Jouret, Meulage)

3 Alsace-Lorraine (Marcoux)

4 Hymne serbe

5 Präsentiermarsch

6 La brabançonne

7 Saint-Cyr (Alazard)

8 Aux morts pour la patrie (Charles Péguy, Henri Février)

9 Le Rhin allemand (A. de Musset, Albéric Magnard)

10 Sonnerie 'Aux champs'

11 Marche du régiment de Probrajenski

12 It's a long way to Tipperary

13 Marche des cols bleus (G.  de Raulin, J. J. Mayan)

14 Noël des enfants qui n'ont plus de maison (Claude Debussy)

15 Marche de la Légion Etrangère (Wilhelm)

16 Quand Madelon (Louis Bousquet, Camille Robert)

17 Rosalie (Théodore Botrel)

18 Paso di corso dei bersaglieri (Mamprin)

19 Chanson serbe sur le corps expéditionnaire français à Salonique

20 Danse espagnole numéro 5 (Granados)

21 Hohenfriedbergermarsch

22 Le tram (Mougeot)

23 Trois beaux oiseaux du paradis (Maurice Ravel)

24 Douaumont (Chanson de route) (Théodore Botrel, André Caplet)

25 Les infirmières (A. Gremillet, Pietro Codini)

26 Les tranchées (Poésie du capitaline de Lécluse, Musique de Fernand Halphen)

27 Quick march

28 Hymne aux aviateurs (J.-B. Cavaillès, Omer Letorey)

29 Honneur à l'Amérique (P. Fournier, Saint-Saëns)

30 Chanson de Craonne

31 Gettysburg March

32 Inno del piave

33 La varsovienne (G. Kojijanovski)

34 Pariser Einzugsmarsch

35 Semper fidelis

36 Le père la victoire

37 La Madelon de la victoire (Lucien Boyer, Ch. Borel-Clerc)

38 Ils ont rendu l'Alsace (Pothier, Ch. Borel-Clerc)

39 A ceux qui sont glorieusement morts pour la patrie (Poème de Victor Hugo, Musique de Xavier Leroux)













11 novembre

 




 Comme lors de chaque 11 novembre (mais pas que), j'aime à me souvenir et à honorer la mémoire de mes deux grands-pères, de leurs frères, de leurs oncles (ci-dessus) et de mon arrière-grand père maternel, décédé en avril 1916 d'une crise cardiaque, lorsqu'il vit son quatrième fils partir à la guerre, alors que les trois autres étaient déjà au front.

La France d'aujourd'hui ressemble tellement peu à celle dont ils espéraient avoir jeté les bases grâce à leur sacrifice, leurs souffrances, leur courage. Pour eux, se battre pour un idéal et pour leur patrie était un acte aussi naturel que celui de respirer. Combattre pour "la Liberté, l'Egalité et la Fraternité" et le drapeau bleu, blanc, rouge était un devoir qu'ils accomplirent fièrement.

J'ai grandi dans la France du Général de Gaulle puis dans celle de Georges Pompidou. Depuis avril 1974, nous nous sommes collectivement montrés indignes des "Poilus de 14". Alors tant de sacrifices pour rien ? 

Non ! C'est grâce à ce qu'ils nous ont transmis et qui est resté vivant et présent dans l'esprit d'une poignée d'entre nous, que se lèvera demain, une minorité de Français qui ne se laisseront pas faire et ne regarderont pas les bras croisés, sombrer les derniers ilots de France.

C.Dragasès    














vendredi 10 novembre 2023

9 novembre



 

J'ai bluffé. (...) En réalité, j’ai sauvé la face, mais la France ne suivait pas. Qu’ils crèvent ! C’est le fond de mon âme que je vous livre : tout est perdu. La France est finie. J’aurai écrit la dernière page.


Général de Gaulle








mercredi 8 novembre 2023

Bonne vieille méthode stalinienne ou maoïste ?

 

La députée LFI Rachel Garrido a été mise au coin pour une durée de quatre mois par son parti, pour s'être montrée

 désagréable avec l'imam Méchencon.

Concernant François Ruffin: 




Alors, la bonne vieille méthode stalinienne ou maoïste ?






mardi 7 novembre 2023

40

 



 Voici un mois, le 7 octobre dernier, 40 Français étaient tués par les terroristes du Hamas en Israël. Il s'agissait de l'attentat le plus meurtrier après celui dit du "Bataclan" à Paris et de la Promenade des Anglais à Nice.

Et pourtant, pas une seule manifestation type "Charlie", pas une minute de silence organisée, pas un seul drapeau français en berne...


On ne ressemble plus à rien.


C.D


dimanche 5 novembre 2023

JDD

 




Contre la désinformation et l'antisémitisme du Monde, de Libération, des télévisions et radios du service public 


Lisez le JDD !







samedi 4 novembre 2023

Samedi soir (de temps en temps avec les Beatles)

 





Miracle de la technologie, cette chanson des Beatles écrite voilà bien longtemps par John Lennon et restée inachevée, a pu être finalisée grâce à l'intelligence artificielle. 
Ce sont bien les 4 Beatles qui jouent sur ce titre et il s'agit bien de la voix de John Lennon.

Dès les premières notes, la magie opère comme aux plus beaux jours des années soixante et la musique des Beatles nous ramène à des temps insouciants, ceux des sixties et des seventies. 

Une éclaircie dans le ciel gris de notre sombre époque.


C.D







vendredi 3 novembre 2023

Quand le réel nous présente l'addition

 


Julien Dray, J-L Mélenchon et peut-être Marie-Noelle Lienemann (?)

SOS Racisme / Touche pas à mon pote / Génération Mitterrand


Pendant 40 ans, on nous a expliqué que rien ne se passait, qu'il n'y avait pas plus d'immigrés dans la France des années 2000 que dans celle des années cinquante. Puis, on nous expliqua qu'il en était ainsi et que l'on n'y pouvait rien, qu'il s'agissait du cours normal de l'Histoire. L'immigration était une chance pour la France et le multiculturalisme, une richesse. 

On brula tous les messagers, de J-M Le Pen à Zemmour en passant par Obin, Bensoussan, Finkielkraut, Renaud Camus, Michèle Tribalat, Onfray et tant d'autres livrés à la vindicte médiatique et frappés du bannissement par l'extrême droitisation. 

Aujourd'hui en 2023, le réel nous présente l'addition et les Français paient 40 ans de démagogie, de mensonges et d'aveuglements volontaires ou pas d'ailleurs.

En quatre décennies, la main jaune "Touche pas à mon pote" qui singeait l'étoile jaune que portèrent jadis les Juifs en France, nous a ramenés via l'islamo gauchisme, l'antisémitisme le plus débridé, le plus assumé et le plus puant. "L'humanisme" de gauche a rouvert les portes de l'enfer en France vers d'autres "Vel d'Hiv" et pour reprendre une formule chère aux belles âmes si imbues d'elles mêmes, la gauche nous a ramené "aux heures les plus sombres de notre Histoire".

Les quelques décennies d'insouciance post seconde guerre mondiale et chute du mur de Berlin sont closes.

Aujourd'hui, on tue, viole, égorge dans les rues de France dans une atmosphère de djihad et d'accoutumance à la violence. Pendant ce temps, l'anti-France de Mélenchon attise les haines contre l'occident et l'Homme blanc, cherchant un chaos qui accoucherait d'un totalitarisme islamo-gauchiste.

Je ne reconnais plus mon pays. Lorsque je marche dans la rue, je croise des individus mais ce sont de moins en moins mes semblables. Le basculement démographique s'opère là sous nos yeux et plus aucune digue ne contient les vagues migratoires.

A mon humble avis, c'est foutu...Alors, adieu mon pays ?

A moins que comme l'a dit Philippe de Villiers fin octobre dans son émission du vendredi soir sur Cnews, citant Lénine (et oui) "Donnez-moi mille hommes" avant de préciser :

"Les minorités agissantes font l’Histoire, comme les hommes d’exception. Ça, conclut Villiers, j’y crois dur comme fer. » « Il y a une minorité de Français, de vrais réfractaires, qui ne se laissera pas faire. ».




Tag sur la porte d'une école



C.Dragasès



jeudi 2 novembre 2023

2 novembre - La maison des disparus




 

Au fond des vieux jardins il y a les vieilles maisons.

Ce sont les vieilles maisons qui font les grandes vacances. Les vieilles maisons font voyager bien plus que les autres. Leur silence est plein de chuchotements. Elles mènent très loin quand elles commencent à bavarder.

Quelquefois un arceau de croquet se rouille encore dans l’herbe où passa une allée. D’anciennes jeunes filles reviennent peut-être à certaines heures ? Qui sait ce qui se passe quand on n’est pas là ?

Le vieux lilas est plein d’escargots. L’humidité a pourri la tonnelle. Une collection complète du Journal des enfants, entre une vielle malle et un cheval-jupon, attend au grenier, sous la poussière, la curiosité d’un collégien. Le dernier qui l’a lue, enseigne de vaisseau, est mort au Tonkin, sous Courbet. On peut voir sa photographie dans une chambre nue, brûlée de soleil, dont la fenêtre donne sur de hautes fleurs jaunes derrière lesquelles il y a vingt kilomètres d’horizon.

Quatre-vingts ans ont passé depuis ces choses. Les enfants changent, les rêves demeurent et les attendent dans les mêmes coins des mêmes greniers. L’Orient, la mer et l’aventure entrent toujours par la même lucarne qui éclaire le même cheval-jupon.


Alexandre Vialatte


Chronique des vieux hommes des vieilles maisons – La Montagne – 25 août 1964.





Tempête