"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

vendredi 29 avril 2011

PC 076 095 10 R0039 ou le développement urbain durable et maitrisé version Freluquet

"L'essentiel pour moi, c'est que notre cadre de vie à Bihorel soit respecté et conservé"                          Pascal HOUBRON (Dix ans, déjà)                   

Mes Chers Compatriotes, non, il ne s'agit pas du projet de la future prison de Bois Guillaume. C'est vrai, je vous l'accorde, c'est à s'y méprendre mais il s'agit seulement du nouvel ensemble immobilier qui va poursuivre la défiguration en cours de Bihorel et pour lequel Pascal Houbron a délivré un permis de construire en date du 19 avril 2011. 
Le PLU de maçon du Freluquet commence à prendre sa vitesse de croisière. Après la destruction des terres agricoles de coplanord, le bétonnage programmé de l'herbage des Campanules, la destruction/remplacement de la maison Bombard place de l'église, voici le nouvel exemple du "développement urbain durable et maitrisé" par Pascal Houbron. 

C'est à 250 mètres de la mairie que va se construire, entre les rues Eugène Lecoq et du Docteur Voranger, ce troisième programme immobilier dont l'esthétique, digne d'un hôtel Formule 1, ne déparerait pas entre un Super U et un Distri Center.

Permis de défigurer Bihorel, délivré par le Freluquet
Avec 2413 m2 de logements sur un terrain de 2815m2 (soit un cos de 0,86), c'est 42 cages à poules (on verra plus tard si elles sont de luxe) et sur une hauteur de 13.50 mètres que va s'édifier ce phare de l'architecture nouvelle. Tout cela, bien évidemment sans aucune concertation avec les Bihorellais voisins du projet qui vont subir une perte de lumière et d'ensoleillement (hauteur des immeubles), une perte d'intimité dans leurs jardins et habitations (balcons plongeant) et le bruit des allées et venues d'une centaine de voitures supplémentaires dans la rue. Une manière de voir "la ville en vert"(1) par Pascal Houbron et de "préserver un cadre de vie agréable et sécurisé, d'assurer un développement maitrisé et de qualité" (2) version Freluquet.

J'entends déjà les berniques de "Bien Vivre à Bihorel" accrochées à leur rocher du progrès crier à l'immobilisme et au conservatisme "qui nous font nous arc-bouter contre le changement" (3). Lorsque le progrès prend l'aspect d'étrons en béton et d'une détérioration du cadre de vie, effectivement les berniques, je suis, avec beaucoup d'autres, un conservateur voire un réactionnaire.

Rappelez vous, mes Chers Compatriotes, hier Pascal Houbron nous assurait qu'avec le nouveau PLU, les immeubles ne pousseraient pas comme des champignons à Bihorel, que le visage de notre commune ne s'en trouverait pas modifié à court terme. Nous en sommes (déjà) au troisième projet immobilier révélé en quatre mois (en attendant la suite).
Aujourd'hui, le Freluquet nous assène la même promesse au sujet de la fusion avec Bois Guillaume qui, elle non plus, ne devrait rien changer à court terme. Toujours les mêmes mensonges. Ce dossier nous permet de mesurer une fois encore la distance entre les paroles de Pascal Houbron, ses actes et leurs conséquences. 

Avec le Freluquet, pas besoin de fusion pour que Bihorel devienne une "commune nouvelle". Défigurée par Pascal Houbron, Bihorel est déjà en train de le devenir.
CD

(1), (2): P. Houbron, panégyrique "Dix ans, déjà"
(3): blog de BVAB
ps: surtout n'hésitez pas à cliquer sur les photos afin de mieux apprécier tout le raffinement architectural du projet.

Tromperie, ou quand les promoteurs ne respectent ni la loi des proportions ni celle des perspectives dans la représentation de leur projet, pour mieux le faire accepter.
 

mardi 26 avril 2011

Vae Victis

Bihorel, l'ultime combat?


Le conseil municipal, malgré l'ordre du jour, avait jeudi soir des airs de vacances. Le soleil transperçait les persiennes, et l'absentéisme des élus n'avait d'égal que celui du peuple Bihorellais. Même le camarade Fluo, fidèle d'entre les fidèles, avait séché la séance.
Cependant, était ce du à la chaleur qui régnait dans la salle, le climat devint vite orageux. Jean Claude Ravenel  chauffa d'entrée un Freluquet, que l'on sentait intérieurement tendu comme une arbalète, en lui demandant dans quel cadre son panégyrique (Dix ans déjà) avait été publié et précisant que si c'était dans celui d'un numéro de "Bihorel Mag", les oppositions auraient du y avoir la parole. Cela eut le don de filer quelques remontées acides au Maire.
Un peu en avance sur le calendrier (à Pâques, les cloches ne sont de retour que le dimanche), Maurice était présent (je plaisante). Me voilà bien sévère avec un de mes lecteurs qui nous a confié que s'il n'avait pu assister aux réunions sur la fusion, il avait suivi le débat sur internet, citant le blog de votre serviteur (et non pas celui d’État d'Esprit) avant d'ajouter un mot à mon intention, que malheureusement personne là où j'étais situé, n'a compris. 
Vacherie ou compliment peu importe. Merci Maurice de m'avoir cité au conseil municipal, cela prouve que vous avez une ouverture d'esprit plus grande que celle de Madame Sophie Dionisi qui avec ses marchands de lessives m'ont banni du site officiel sur le débat. Site d'ailleurs fort peu visité (2.000 entrées en deux mois, c'est ce que l'on fait ici en deux semaines), preuve que les citoyens savent eux mêmes trouver la (bonne) ré-information. 
Pour conclure le chapitre "Maurice", je me dois de préciser qu'il a aussi complimenté Fred Duval et "Bihorel en questions", en indiquant "qu'il écrivait bien". L’intéressé appréciera.
Venons en au plat de résistance. Le projet de délibération concernant la fusion et sur lequel nous aurons à nous prononcer a été présenté par Pascal Houbron. C'est un long texte, imbuvable, véritable ode à la fusion de plusieurs pages, d'un parti pris qui frise le ridicule et où l’absence d'objectivité dispute la primauté à celle des idées. Vous trouverez l'intégralité du texte et la question qui nous sera posée en cliquant sur les liens placés sous la bannière de ce blog.
Le Maire avait hier au soir délivré un permis de s'exprimer à plusieurs conseillers BVAB. Chacun avait soigneusement préparé son petit compliment à la gloire de la fusion et s'est appliqué à bien le réciter. Je dois dire que ce fut pathétique et les arguments développés d'une mièvrerie à faire pâlir un lofter. On comprend mieux pourquoi à l'inverse des conseillers de Bois Guillaume, ceux de BVAB se sont tus pendant le débat.En 2014, lorsque sonnera l'heure d'en éliminer un sur deux, pas besoin d'être grand clerc pour donner le nom des cocus de la fusion.

Rien ne prédisposait l’avenir de notre commune à être remis en cause. Bihorel est une ville calme et sans histoire, où ses habitants semblent couler des jours heureux pour peu que la municipalité leur fiche la paix. Les finances de la ville, si elles ne permettent pas de faire des folies, suffisent largement à financer un budget peu ambitieux dans ses aspirations et lorsque vous discutez en « off » avec des vieux de la vieille du conseil municipal, ils vous confient qu’il y a loin d’avoir péril en la demeure et que tout pouvait continuer ainsi pendant de nombreuses années. Mais la destinée réserve ses surprises et il aura suffi que les chemins de Bihorel et de Pascal Houbron se croisent pour que la pérennité de notre commune soit remise en cause. Depuis le temps que le Freluquet veut s’inviter à la mangeoire des rapaces, il croit tenir là avec la fusion, l’occasion rêvée d’arriver à ses fins. « Monsieur le Député Pascal Houbron », ce rêve d'une vie de "gaité parisienne" comme l'appelait Offenbach, peuple ses nuits et nos boites aux lettres en quadrichromie. 
Accepterons nous que notre vieille commune serve de monnaie d'échange à un freluquet arriviste? Ce sera à nous, mes Chers Compatriotes d'en décider le 26 juin prochain lors du référendum sur la fusion, car sans notre volonté, Bihorel est sans défense et sera livré aux carriéristes et aventuriers de la politique.
Le 26 juin, Vae Victis.
CD 

mercredi 20 avril 2011

19 heures, jeudi 21 avril, Conseil Municipal sur la fusion.

"Bihorellais, je suis depuis toujours, Bihorellais je resterai ! "

En cette semaine de fête Pascale, celui qui nous aime tous au point de vouloir devenir notre député, nous réunira jeudi soir à 19 heures. Rien à voir avec la célébration de "La Cène" qui se déroulera à cette même heure en l'église Saint Jean Eudes, mais Pascal Houbron, notre maire à tous a décidé de réunir le conseil municipal afin de faire délibérer et voter un certain nombre de choses sur la fusion (projet de délibération soumis à notre avis par référendum, en répondant par oui ou par non à une question de 3 à 4 lignes).
En espérant que les semaines à venir soient un véritable chemin de croix pour le Freluquet.
C.D

lundi 18 avril 2011

Dix ans, les dégats



          Mes Chers Compatriotes,
Depuis Bokassa ou Ceaucescu, le panégyrique semblait être en politique un genre appartenant au passé ou réservé aux seuls Kim II Sung, Castro et autres mégalos. Ce que même Sarkozy ne se permettra pas lors de sa prochaine campagne présidentielle et bien notre Freluquet vient de l’oser.
Douze pages dédiées à la gloire du « Guide de la Fusion » comme d’autres le sont de la révolution. On savait déjà que lorsqu’il s’agit de dilapider l’argent des Bihorellais, Pascal Houbron ne regarde pas à la dépense : frais de justice, indemnisations de promoteur, dommages aux associations, étude sur la fusion, Démocratie Parade, on en rirait presque si ce nouveau caprice n’était pas financé encore une fois avec nos impôts (environ 4.000 euros).

Douze pages et pas moins de six photographies du fat.
Dès la première de couverture, le ton est donné. Pascal Houbron, homme de dialogue, se montre à l’écoute des doléances que lui formule une Bihorellaise, avant sans doute d’expliquer à cette dame comment se passer de ce dont elle a besoin, selon le vieux principe du libéralisme économique: à chacun selon ses moyens.
- Page 2, le Maire de Bihorel, au look gendre idéal et premier de la classe, pose en homme de dossier, sauf que celui qu’il tient entre ses mains n’est pas dans le bon sens (voir position du logo de Bihorel sur la feuille). On comprend mieux ainsi, pourquoi tout ou presque va de travers dans l’évolution de notre commune.  
- Page 4, le Freluquet nous fait admirer son fameux coup de pédale. Un BVAB pourrait-il rendre service à Jean Marc Chevallier et lui expliquer que l’élégance au masculin proscrit le port de chaussettes claires lorsque l’on porte pantalon et chaussures foncés.
- Page 5, Pascal Houbron dans le paddock en attente d’être sellé. Il finira troisième dans le Grand Prix de la Deuxième circonscription de Seine Maritime.
- Page 8 : un grand classique du Freluquet. Le style affectueux et protecteur, toujours « aux petits soins des aînés » avant de leur glisser à l’oreille que dans le cadre «du parcours résidentiel » ils en sont arrivés à l’avant dernière station (pré-cimetière), celle de la maison de retraite. Les Campanules pour ceux qui disposent de 3.500 à 4.000 euros de revenus mensuels, sinon c’est bête et bien dommage pour les autres mais ce sera le vétuste et délabré foyer Tamarelle, car le renouvellement urbain du « Bihorel village » ne peut pas attendre et les vieux doivent être relégués aux confins de la commune.

Je passe sur le coté « manager hyper actif » qui livre une course contre la montre au quotidien. Qui s’est déjà promené dans le couloir des bureaux des cadres du siège régional de la Poste, sait que s’il y a une odeur que l’on n’y respire jamais, c’est celle de la sudation due à une suractivité cérébrale. Et puis 7 heures et 15mn de travail par jour, 3 fois par semaine, cela laisse un peu de place pour un ou deux hobbies, non ?

Statue du Freluquet, Guide de la fusion, sur la future place de l'Eglise
Notre « Guide de la Fusion » aime sa commune et ses habitants. Depuis dix ans, sans relâche et avec obstination, il n’a poursuivi qu’un but ; nous rendre plus belle la vie dans le cadre d’une évolution, bien sûr, « durable » et «maîtrisée ».
Bihorel est, selon sa propagande, une commune modèle sur le plan écologique. On y fait tout pour la jeunesse, les seniors, l’éducation y est prioritaire. Le sport et la culture y sont célébrés et l’on fait du social tout en maîtrisant le budget communal. C’est beau comme du Martine Aubry. Notons au passage que le Freluquet s’attribue des bienfaits dont les mérites ne lui reviennent pas tels que dans le domaine social, le SSIAD (services de soins infirmiers à domicile) ou  la Banque Alimentaire.

Bien sûr dans ce panégyrique, rien sur la part d’ombre. Rien sur le PLU passé en force contre l’avis des Bihorellais. Rien sur les permis de construire illégaux et retoqués. Rien sur ses 4 condamnations en justice. Rien sur la vente illégale de terrains communaux. Rien sur les cabanes en tôles construites sur les terrains Coplanord. Rien sur les dernières terres agricoles de Bihorel, bitumées et bétonnées. Rien sur les dix ans au service de ses ambitions personnelles avec ses trois tentatives de bazarder Bihorel sous forme de fusion avec  Bois Guillaume, Rouen puis encore Bois Guillaume selon le sens du vent. Rien sur les budgets d’investissement jamais menés à terme. Rien sur l’absence d’un projet pour Bihorel autre que celui de filer les clefs aux puissants voisins. Rien sur l’absence d’imagination du pouvoir tenu par des rentiers qui gèrent aujourd’hui les bienfaits du travail accompli par leurs prédécesseurs des mandatures passées. D’ailleurs je ne suis pas certain que d’anciens élus comme Daniel Delaunay ou Gérard lefèbvre, dont l’image est utilisée, soutiennent l’action du Freluquet, je suis même sûr du contraire. Aujourd’hui, Daniel Delaunay, c'est ma conviction, est contre la disparition de Bihorel et contre la fusion avec Bois Guillaume, comme il était hier contre la fusion avec Rouen.
Enfin, bien évidemment, rien sur les ambitions politiques, seuls motifs à la fusion, de celui qui aime tant sa commune tout en lâchant dans une bouffée d’euphorie lors d’un point presse le 27 janvier dernier «le mandat qui m’intéresse, c’est la députation ».
« Bihorellais depuis l’age de 6 ans », « Dix ans déjà au service des Bihorellais », nous déclare Pascal Houbron. On est toujours trahi par l’un des siens.
CD

mardi 12 avril 2011

Démocratie Parade: clap de fin.

Insignifiance (deux petits détails)
Le show "Etat d'Esprit" a pris fin jeudi dernier. Le barnum est démonté, la très à gauche et bihorellaise Sophie Dionisi a encaissé, pour le compte de sa société, les 88.000 euros de commission pour la vente de Bihorel. Les marionnettes s'en sont retournées dans leurs mairies respectives et J.P.Tiffon est parti faire tourner des ballons sur son nez sous d'autres latitudes. Soyons néanmoins conscients qu'un comique troupier de ce genre est parfois officiellement nommé par l’État français comme garant d'un débat public. Cela nous donne un aperçu de la pantalonnade qu'est devenue de nos jours la démocratie française.
Ce débat aura dégonflé comme une baudruche le dossier de la fusion. Aucune des six réunions n'aura permis de mettre en évidence un seul argument qui aurait été le début d'une preuve qu'avec la fusion, demain serait radieux. Je ne reviendrai pas sur la prestation de chacun des intervenants lors de cette dernière réunion. Sauf peut être sur celle de Jean Pierre Férès, la plume du Freluquet, qui à l'oral nous aura débité fadaises et billevesées avec autant d'enthousiasme qu'une huitre du Cotentin. 
Notons enfin qu'aucun élu des BVAB (Bihorel Vendu A Bois guillaume) liste du maire, majoritaire au conseil municipal bien que minoritaire dans la commune (42%), n'aura pris la parole pour défendre une fusion qu'ils applaudiraient tous, soi-disant, des deux mains. Y-aurait-il du mou dans la corde à nœuds de l'unanimité chez les freluquistes ou le simple rôle de plantes vertes au premier rang qui leur a été dévolu pendant le débat, les aurait-il comblé? A moins qu'on ne les ai muselés de crainte qu'ils ne nous sortent une énormité comme certains d'entre eux en sont coutumiers. On ne peut pas se permettre d'envoyer deux fois de suite les grands mères bihorellaises à l'hospice pour faire de la place aux promoteurs.
Maintenant que la Démocratie Parade est terminée et en attendant le très important conseil municipal du 21 avril  prochain (date de sinistre mémoire pour certains, moi j'en rigole encore), conseil lors duquel se décideront les modalités d'organisation du référendum du 26 juin ainsi que la question à laquelle les bihorellaises et bihorellais auront à répondre par oui ou par non, je vous propose de lire et méditer le texte de l'allocution de Jean Claude Ravenel, qui pour moi en ce 8 avril au soir, a synthétisé le mieux ces six réunions.


"Nous en sommes aujourd'hui à la sixième réunion publique concernant la possibilité d'une fusion entre Bihorel et Bois-Guillaume. Jusqu'ici, j'ai écouté attentivement les   habitants qui se sont exprimés en faisant part de leurs interrogations, en posant une question. Que retenir des cinq réunions précédentes ?


D'abord, pour la première réunion l'exigence d'un  référendum.


Puis, pour la seconde, la thématique des logements sociaux. Nous avons appris que le Maire d'une des deux communes, et il n'est pas bien difficile de deviner laquelle, voulait fusionner pour contourner la loi, c'est à dire aller vers le quota prévu par la loi SRU  de logements dits sociaux sans avoir à les construire. Et dégât collatéral, l'autre commune qui avait son quota ne l'aura plus et ses habitants paieront l'amende prévue dans ce cas.

Au cours de cette même réunion, nous n'avons eu aucune précision sur ce que pourrait être le Plan local d'Urbanisme (PLU) de la nouvelle commune, après la période transitoire où coexisteraient les deux PLU actuels.


Ensuite, pour la troisième réunion qui traitait des services de  proximité, le seul élément marquant qu'on a pu retenir est la diminution d'un tiers des effectifs des polices municipales . Monsieur le Maire de Bihorel a parlé d'un effectif de 10 au lieu de 15 aujourd'hui, sans doute  pour plus de proximité sur un territoire plus vaste.


Pour la réunion concernant les associations  rien à signaler, si ce n'est que tout va très bien aujourd’hui et les associations des deux communes collaborent dans une parfaite harmonie. Dans ces conditions, on peut s'interroger : pourquoi changer une équipe qui gagne ?


Enfin l'intitulé de la cinquième réunion était : quels moyens pour les projets d'avenir ?

Au cours des trois heures de  débat, on a assisté à une laborieuse explication de possibilité de baisse des impôts. Mais il y a au moins une chose que tout le monde sait : c'est que -sauf situation personnelle particulière- nous n'avons jamais vu nos impôts baisser. En témoignent les impôts fonciers d'un contribuable : En 2000, il payait 950€ ; en 2003, 1030€ ; en 2006, 1126€, en 2008, 1193€ ; en 2009 1290€ ; en 2010, 1321€ soit 39% d'augmentation en dix ans .

En fait, seulement cinq minutes ont été consacrées au sujet de départ : quels  moyens pour les projets d'avenir ?

Quels moyens ? le produit fiscal serait le même qu'aujourd'hui en additionnant celui des deux communes et encore faut-il  pour qu'il en soit ainsi que l’État verse sur douze ans les 6 millions d'Euros qu'il a promis

Quels projets d'avenir ? Il semble que les seuls projets qui pourraient être d'avenir  seraient un  gymnase et une prison.


Donc les réunions thématiques n'ont pas éclairé le débat sur la justification d'une fusion.


Et c'est là que nous revenons au début de mon intervention : le 26 juin, sans doute, chaque commune aura l'occasion de dire OUI ou NON. Et répondre oui ou non, même à un long discours, même à une question fort longue, même à une auto-justification, c'est bien d'un  REFERENDUM dont il s'agit.

Dès le 21 avril, commencera la campagne pour ce référendum non seulement pour apporter des arguments favorables ou défavorables à la fusion mais aussi pour inciter chacune et chacun à aller voter car c'est à chaque Bois-Guillaumaise et Bois-Guillaumais, à chaque Bihorellaise et Bihorellais de choisir son destin."

Je n'ai rien à ajouter, si ce n'est: Vive Bihorel et Vive Bihorel Libre ! 
Manu ad ferum
CD


dimanche 3 avril 2011

Avec la fusion, toujours plus de projets possibles !


On reprochait à Gilbert Renard de ne pas construire assez de logements sociaux. Un manquement à la loi réparé!

Après "Les Portes de la Forêt", le nouveau projet immobilier durable et solidaire "Les Portes du Pénitencier" (construction d'une maison d'arrêt), va permettre au maire de Bois Guillaume, Gilbert Renard,  de respecter (enfin) sur le territoire de sa commune, les 20% de logements sociaux imposés par la loi SRU.

Avec la fusion et Freluquet&Co, ayons toujours un projet d'avance!
CD