"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

lundi 27 février 2017

dimanche 26 février 2017

Dimanche "macronnien"


Ah ! Ne va-t-elle pas être belle votre vie, bande de cloportes, une fois que vous aurez élu Macron pour Président et conquis ainsi le droit à l'écran plat, à la 5 G, au pavillon de banlieue, à la petite auto pour tous et surtout, l'inaliénable droit qui sera désormais inscrit dans la constitution, celui de consommer le dimanche !

CD




samedi 25 février 2017

mercredi 22 février 2017

Lettre ouverte à Monsieur Emmanuel Macron, homme politique né d’une PMA entre le grand capital et les Minotaures de la repentance / Bernard Lugan

Bernard Lugan

Ce communiqué peut être repris à la condition d’en citer la source.


Lancé sur le marché politique tel un nouveau smartphone, vous êtes, Monsieur Macron, un ignorant butor dont les propos concernant la colonisation sont doublement inadmissibles.

1) En premier lieu parce qu’ils furent tenus à Alger, devant ces rentiers de l’indépendance qui, pour tenter de cacher leurs échecs, leurs rapines et la mise en coupe réglée de leur pays, mettent sans cesse la France en accusation.
Certains qui, parmi votre auditoire, applaudirent à vos propos d’homme soumis (cf. Houellebecq), et devant lesquels vous vous comportâtes effectivement en dhimmi, sont en effet ceux qui, le 1er novembre 2016, publièrent un communiqué exigeant que la France :

« (…) présente des excuses officielles au peuple algérien pour les crimes commis durant les 132 ans de colonisation et pour les crimes coloniaux perpétrés à l’encontre du peuple algérien afin de rappeler les affres de la répression, de la torture, de l’exil, de l’extermination et de l’aliénation identitaire car l’histoire du colonialisme restera marquée par ses crimes de sang et ses pratiques inhumaines ».

Candidat à la présidence de la République française, vous avez donc donné votre caution à de telles exigences autant outrancières qu’insultantes. Ce faisant, vous vous êtes fait le complice des pressions et chantages que l’Algérie exerce à l’encontre de la France afin d’obtenir d’elle une augmentation du nombre des visas ou tel ou tel avantage diplomatique ou financier. En d’autres temps, vous auriez donc pu être poursuivi pour « Atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ».
la suite ICI
 

mardi 21 février 2017

Brêves de "MAG"



Mes chers compatriotes, j'ai longtemps hésité à vous parler de la livraison de janvier/février du " Mag" de Bihorel, mais j'ai pensé que notre maire pour tous serait très déçu si je ne le félicitais pas pour ses progrès syntaxiques puisque si en 2016, il nous "souhaitait ses meilleurs vœux", en 2017 , il corrige et nous les présente. Un sans faute dans un texte, certes d'une seule phrase, mais bon, ne faut-il pas toujours encourager les besogneux qui progressent grâce à leurs efforts ? 
Je suis persuadé qu'en 2018, il nous épatera en ajoutant au respect de la syntaxe, du"style".

J'aime bien la couverture du Mag. Ces images de synthèse nous présentent la vie future à Bihorel  comme dans "plus belle la vie". Cependant , il suffit de se remémorer celles qui nous vantaient le clapier construit place de l'église, pour être convaincu qu'il s'agit là d'images en "trompe l’œil", comme les peintures du même nom. Cela dit, si des couillons sont prêts à débourser 3.500 euros du m2 pour des cases "bas de plafond" avec des balcons bonzaïs, c'est leur problème.

Bien évidemment, le nouvel immeuble du chapitre sera lui aussi "innovant et écologique" puisqu'il sera doté d'un "jardin partagé d'herbes aromatiques" sans doute en vue de la prochaine dépénalisation du cannabis, favorisant ainsi la mixité sociale et l'intégration grâce aux échanges entre habitants du Chapitre et d'une partie de ceux du tout proche quartier des sapins, experts en commercialisation d'herbes aromatiques. 
Le nouveau clapier disposera également d'une salle de co-living (serait-ce un bistrot ?) et d'une salle de sport à partager. Avec un jardin aux herbes à partager, l'espace co-living à partager lui aussi et la salle de sport partagée, l'esprit "sharing" très prisé actuellement fait après Paris son entrée dans notre commune. D'ailleurs je trouve que l'on devrait baptiser cette nouvelle résidence "Bihorel made for sharing". C'est très tendance et puis le Prince Sanchez de la Métropole appréciera cette note parisienne qui le fera briller auprès de l'Anne lutécienne.

A la lecture du "Le Mag", j'ai bien failli féliciter une deuxième fois notre maire à tous, lorsque j'ai lu que Bihorel obtenait "le prix de la gestion différenciée". Et, oui mes chers Compatriotes, naïvement, j'ai cru un instant qu'Houbron s'était enfin décidé pour son troisième mandat à ne plus dilapider n'importe comment l'argent des contribuables que nous sommes et qu'il était récompensé pour sa gestion de notre commune en bon parent (père ou mère serait trop stigmatisant) de famille. Puis je me suis intéressé au qualificatif "différenciée" et à ma grande déception, je me suis aperçu qu'il ne s'agissait là que d'un gadget bobo concernant la tonte des espaces verts...

Décidément, les vœux ne réussissent pas aux élus de notre commune, enfin pas à tous. L'an passé, c'était Pascal Houbron qui se prenait les pieds dans la syntaxe et en 2017, voilà que c'est au tour de la tête de liste de "Tous unis pour Bihorel" de trébucher sur les accords.
Bon, Monsieur Traoré, puisque nous sommes entre nous et que personne ne lit ce blog, j'en profite pour vous dire que je sais bien qu'avec les pédagos depuis des années, certes, la grammaire s'est vue simplifiée, voire négociable depuis que "Ballot Belkacine" préside à sa destinée, mais tout de même, Monsieur Traoré, "une année qui s'annonce plein de promesse", ne serait-ce pas plutôt "pleine" et dans un cas comme dans l'autre de "promesses". 

Bon, allez on se retrouve pour le numéro de mars/avril...
CD






vendredi 17 février 2017

Colonialisme, une réponse au petit chose Macron

jeudi 16 février 2017

CETA : l’UE contre les peuples européens


Pendant que les médias français nous amusent avec la politique caniveau, le CETA a été ratifié par le parlement européen et rentrera en vigueur dès avril. 
Cela bien évidemment ne fait pas la une des torchons de la presse écrite ou audio-visuelle.

Lire sur le sujet  http://www.gaullistelibre.com



 

mercredi 15 février 2017

Doigté


C'est grâce à son "doigté" légendaire que par ailleurs ses électeurs ont pu apprécier pendant cinq ans, que Fanfan la Teinture a calmé les racailles lors de sa visite en banlieue, avec la réussite qu'on lui connait...

CD






mardi 14 février 2017

dimanche 12 février 2017

Quand la France était encore la France...



Carte postale du village de Bobigny en 1910...

Autour de l'église, une boulangerie, une épicerie. C'était la France d'avant. Celle où les mosquées n'étaient pas au centre des territoires perdus de la république et Bobigny en Afrique.
CD





vendredi 10 février 2017

le candidat "jeune et jolie"



« Dans l’univers de la pègre y a des mythes, des figures de légende…les jeunots c’est leur panthéon, leurs icônes…Loutrel, Buisson, Jo Attia, Feufeu, Abel le Mammouth…Spirito et Carbone.
Ils rêvent de les imiter, les égaler, comme le jeune bourgeois qui veut devenir Fabius, Giscard d’Estaing ou Philippe Sollers. On se demande si ça vaut mieux »

Alphonse Boudard 









dimanche 5 février 2017

L'assassinat politique de François FILLON



C'est un regard intéressant, différent et distancié que je vous propose sur "l'affaire" Fillon par Régis Desmarais qui n'a pas voté à la primaire de droite et n'est pas LR. 
Ça vaut le détour et une lecture jusqu'au bout
CD 

 L'assassinat politique de François FILLON

Les masques tombent : l'affaire François Fillon se révèle être un véritable assassinat politique, mené tambour battant et avec une efficacité redoutable. Pourtant, un léger recul permet de voir cette affaire d'une façon différente et instructive. Ce qui se passe n'est rien de moins que la révélation des simulacres dans lesquels nos démocraties ont sombré. 

 Ce matin, sur France Info, un journaliste s’indignait de la réaction de ceux qui critiquent la charge médiatique sur François Fillon en vociférant (enfin presque) « mais on fait notre travail de journaliste ! ». Cette proclamation « On fait notre travail de journaliste » m’a laissé rêveur quand on songe à ce que nous dit, en creux, cette affaire Fillon sur le mode de fonctionnement de notre démocratie.

Pour décrypter et comprendre ce que cache l’affaire Fillon, il convient évidemment de s’abstraire du tumulte médiatique pour poser à plat les données de cette affaire, en apprécier la portée, voir les mécanismes de pouvoir en jeu et essayer d’identifier qui sera bénéficiaire de tout ce brouhaha médiatique.

Que se passe-t-il dans la maison Fillon ? La révélation, au moment où François Fillon est devenu le candidat de la droite à l’élection présidentielle française, d’une pratique commune dans le microcosme politique : rémunérer ses proches à des postes laissés à discrétion de l’élu.

La rémunération de Pénélope Fillon par François Fillon

M. Fillon a ainsi rémunéré sa femme sur un poste d’attaché parlementaire. Sur ce sujet, rien de neuf dans le monde politique. La plupart des élus, si ce n’est la totalité, emploient des proches sur des postes directement rattachés à l’exercice de leur mandat électif : la femme, l’époux, les enfants, la maitresse ou l’amant et parfois d’autres parents, sont rémunérés sur des postes d’attaché parlementaire. La pratique est courante, non interdite par la loi et connue de la presse depuis des lustres. C’est légal, mais évidemment moralement douteux dans un pays où tant de gens sont au chômage et où on invoque à tout bout de champ la nécessité de faire ses preuves. Certains, dans notre République, bénéficient de piston, de rente de situation en étant les parents ou ami(e)s intimes d’un élu. C’est triste mais ce n’est affreusement pas nouveau.

Ce que l’on peut reprocher à François Fillon sur ce point, c’est d’avoir été comme les autres élus, ni plus, ni moins vertueux. Or, on attend d’un candidat à la présidence de la République une droiture certaine et une exemplarité de fait. Bon, ça c’est dans un monde idéal. Dans nos démocraties du 21ème siècle, la droiture et la moralité sont en dose limitée dans le sang du politique. En somme, sur la question du principe de la rémunération de Pénélope Fillon par François Fillon, il est difficile de faire les vierges effarouchées qui découvrent comment on fait des enfants sauf à avoir une sacré dose d’hypocrisie.

Un autre argument est abondamment déversé par la presse afin d’effarer le citoyen électeur : le montant des salaires versés.

Des salaires pharamineux perçus par Mme Fillon ?

Les parlementaires rémunèrent leurs collaborateurs en puisant dans une enveloppe mise à leur disposition par les institutions. Le montant mensuel de cette enveloppe est de 9 561 euros (si l’Assemblée Nationale est en charge de la gestion du contrat de travail et paye les charges sociales) ou de 14 341 euros (dans ce cas c’est l’élu qui gère le contrat de travail et qui verse lui-même les charges patronales à prélever dans cette enveloppe).

Mme Fillon a été rémunérée de 1989 à 2013 pour un montant de 830 000 euros…..bruts ! Et oui, la presse brandit ce montant proche du million d’euros en omettant de préciser que la somme est en euros bruts. En net, Mme Fillon a perçu 639 000 euros et l’Etat a récupéré 191 000 euros ! En salaire mensuel net, sur la période considérée, Mme Fillon a donc perçu 2 218,75 euros. C’est une jolie somme, mais le travail d’un attaché parlementaire correspond à un travail d’agent de catégorie A de la fonction publique et le montant du salaire net n’est pas manifestement choquant ni déraisonnable.

Les salaires perçus par Mme Fillon sont-il pharamineux ? La réponse est non et cette réponse résulte des chiffres eux-mêmes et non d’un sentiment ou d’une opinion personnelle sur ce que devrait être le salaire d’un attaché parlementaire.

Autre argument avancé pour déstabiliser la candidature de François Fillon : l’effectivité du travail réalisé par Mme Fillon.

Mme Fillon a-t-elle perçu une rémunération de complaisance ?

Une interview de Mme Fillon circule dans laquelle elle dit qu’elle n’avait pas travaillé pour son mari. Là, c’est désastreux. Ou bien Mme Fillon a perçu 2 218,75 euros nets par mois pour un travail effectif ou bien elle a perçu cet argent sans contrepartie. Comment répondre à cette question à la place du principal et de la principale intéressée ? En essayant de suivre un raisonnement logique. Si Mme Fillon n’a pas travaillé pour son mari pendant 24 ans alors quelqu’un d’autre a exercé ces fonctions d’attaché parlementaire car il est impossible à un élu national d’exercer son mandat électif sans l’aide d’un attaché. Or, que pouvons-nous observer ? Un grand silence de la presse à ce sujet. Personne ne nous dit qui a réellement travaillé et surtout qui a travaillé pendant 24 ans pour les beaux yeux de François Fillon, c'est-à-dire gratuitement puisque l’enveloppe réservée à la rémunération de l’attaché parlementaire de M. Fillon servait à rémunérer une femme qui ne faisait rien.

Vous connaissez beaucoup de gens qui travaillent pendant 24 ans sans percevoir de salaire ? Moi non. La logique veut que Mme Fillon ait bel et bien travaillé pour son mari. Alors cette interview ? Rappelons que cette interview a été sortie de son contexte, est ancienne et est l’interview d’une femme qui ne considérait sans doute pas que travailler pour son mari était un travail classique, voire un travail tout court. Je ne vais pas écrire que le couple Fillon est innocent et que le travail a été effectif en l’absence de preuves matérielles mais le bon sens et la logique doivent nous interpeller et nous conduire à poser les bonnes questions. Qui aurait alors travaillé pendant 24 ans sans rémunération pour François Fillon ? Personne assurément. De fait, Mme Fillon n’est certainement pas restée inerte pendant toute cette période. Avant de hurler à la mort politique du candidat Fillon, les journalistes qui font leur travail devraient creuser cette question.

Tout ceci nous interpelle sur le contexte dans lequel surgit cette affaire…

Le contexte

François Fillon, à la différence de M. Macron, n’est pas un jeune nouveau dans le paysage politique. Il a détenu différents portefeuilles ministériels et il a été Premier ministre de Nicolas Sarkozy pendant cinq années… Cinq années au cours desquelles son épouse a perçu une rémunération d’attaché parlementaire. Etrange que la presse qui fait son travail ne se soit pas emparée de cette question à l’époque. Curieusement, ce sujet qui est un vrai sujet légitime, n’est évoqué qu’au lendemain de la primaire de la droite et à quelques mois de l’élection présidentielle. Les français et les électeurs ne sont pas des gens dénués de sens critique. Il est clair que tout ce remue ménage à un but : tuer politiquement François Fillon. Pourquoi le tuer ? Assurément pour l’empêcher d’accéder au poste de Président de la République. Pour comprendre les vrais motifs du lynchage médiatique de François Fillon, il convient de voir en quoi François Fillon se distingue des autres candidats et quel(s) autre(s) candidat(s) à l’élection présidentielle est susceptible de tirer les marrons du feu.

Sans se lancer dans une analyse approfondie du programme de François Fillon, ce qu’il conviendrait de faire pour mettre en parallèle ce programme avec celui du (des) candidat(s) avantagé(s) par cette affaire, on peut déjà identifier quelques lignes de force qui distingue François Fillon des autres : sa volonté de réforme, sa vision d’un monde multipolaire, son catholicisme affiché, sa volonté de renouer les liens avec Moscou et la Syrie, sortir le pays d’une situation d’endettement, l’idée de redonner à la France une place forte au sein de l’Union européenne. En clair, François Fillon est une « horreur » pour le système qui depuis des décennies est aux commandes. Quel est ce système : celui du monde financier dont le seul dieu est l’argent et dont le moteur est la consommation des masses sans cesse développée grâce à l’endettement. Système dont le rêve est celui d’un monde globalisé où les populations se distinguent par leur indistinction car toutes soumises au dictat de la dépense avec pour finalité à l’existence : consommer pour vivre et vivre pour s’endetter. Je sais, je force le trait mais il n’est pas nécessaire de trop appuyer le feutre sur le papier pour le forcer.

Dans cette affaire, François Fillon a eu le tort de ne pas être le candidat du système en place. Les électeurs de la primaire ont placé en tête de leur choix un candidat qui ne satisfaisait pas aux critères du système. Or, vous le savez bien, qui a l’argent possède le pouvoir. Dans un monde ou plus de 99% des richesses planétaires sont entre les mains de 1% de la population mondiale, il est hors de question que la démocratie, qui par nature est la loi de la majorité donc des moins fortunés, laisse passer des candidats qui ne sont pas autorisés et souhaités par le système. Ce que les électeurs citoyens doivent comprendre dans cette affaire, c’est que nos démocraties contemporaines sont des simulacres. Oui, on choisit les candidats puis celui qui occupe la fonction suprême mais à la condition que ces candidats soient validés et pré-filtrés par le système lequel est le système financier et le lieu de pouvoir de ces 1% de la population qui possède plus de 99% de la richesse mondiale (8 personnes au monde possèdent même en patrimoine ce que possède la moitié de la population planétaire la plus pauvre cela donne le vertige et permet de comprendre que nos démocraties sont aujourd’hui des simulacres). 

La désignation inattendue de Fillon par les électeurs de la primaire a coupé l’herbe sous le pied de ceux qui attendaient la désignation d’Alain Juppé, un candidat en tout point conforme aux désirs du système. Il était donc nécessaire de virer Fillon et nous assistons aujourd’hui à son assassinat politique pour que ce dernier n’accède pas à la fonction présidentielle.

Cette mise à l’écart de Fillon est d’autant plus nécessaire qu’un autre beau et jeune candidat, sorti de presque nulle part, est en vogue et correspond en tout point au profil du candidat du système : Emmanuel Macron. Méditons sur le beau travail des journalistes qui laissent dans l’ombre cette fameuse histoire des 120 000 euros (80% de l’enveloppe budgétaire de représentation du ministère de l’économie) consommée par Macron avant son départ de Bercy pour financer des prestations sans lien avec le ministère de l’économie mais en très fort lien avec la préparation de sa candidature présidentielle. Sur ce sujet, mutisme de la presse. On objectera que si 120 000 euros c’est une somme, elle est toujours inférieure aux 639 000 euros de Mme Fillon, heu pardon, reprenons la méthode de désinformation des médias… les 830 000 euros de Mme Fillon. C’est moins important mais cela s’est produit sur une échelle de temps bien plus courte. Mais vu l’efficacité de la dépense de M. Macron, je vous laisse calculer ce que cela aurait représenté sur 24 ans d’activités politiques…cela donne des frissons.. M. Macron ne vient pas vraiment de nulle part mais de la banque Rothschild…eh oui M. Macron est un pur produit du système financier et du monde de l’argent. Regardons ses soutiens : Jacques Attali, Pierre Bergé ou le maire de Lyon qui récemment hurlait sa douleur existentielle en déclarant que vivre qu’avec 4 000 euros par mois était insupportable… Jamais un candidat se déclarant anti-système n’aura été un candidat à ce point issu du système et validé par ce système.

Enfin la chronologie des évènements parle de façon assez claire : le 25 janvier 2017, le Canard enchaîné publie son article sur l’affaire « Pénélope Fillon », le 26 janvier 2017, le Parquet national financier ouvre une enquête judiciaire et le lendemain plusieurs témoins sont auditionnés….il faut vite virer Fillon.

En conclusion, vous l’avez compris : la démocratie a « dérapé » en plaçant François Fillon candidat de la droite française. Le système a vite réagi pour sortir ce candidat gênant de la scène politique et tracer un boulevard à un autre candidat construit, façonné et adulé par le système. Si ce dernier candidat ne devait pas percer, alors ce n’est pas un problème car le nouveau candidat de la droite fera l’affaire car, quel qu’il soit, il sera forcement le candidat désigné de force par le système. Sauf erreur d’analyse de ma part, François Fillon va être sommé de renoncer à l’élection présidentielle pour être remplacé par un candidat cautionné par le système. Les millions d’électeurs qui se sont prononcés lors de la primaire sont donc désavoués et rappelés à l’ordre : vous deviez désigner celui qui était le favori des sondages ! Pour la première fois, jamais le simulacre de la démocratie ne se sera dévoilé avec autant de pertinence aux citoyens qui acceptent d’ouvrir les yeux et de raisonner en dehors de tout mouvement d’humeur. Un conseil, pour l’élection présidentielle, comme tout est joué d’avance, autant aller à la pêche et conserver en vous une place pour le souvenir de François Fillon, martyr du simulacre de démocratie.

Régis Desmarais

Remarques complémentaires à l'adresse des lecteurs :

Je ne suis pas un supporter de François Fillon, ni un membre de son parti et je n'ai pas voté aux primaires de la droite.

Incontestablement, François Fillon n'est pas un homme vertueux au regard de l'argent. Mon article et mon propos n'ont pas pour objet de défendre François Fillon mais de porter un regard distancié et réfléchi sur cette affaire pour en comprendre les ressorts. L'objet de cet article n'est pas d'innocenter ou d'excuser les comportements de François Fillon mais de décrire et donner une explication de ce phénomène de lynchage médiatique.Il s'agit de prendre de la hauteur et d'échapper au tumulte.

Il est urgent pour tout citoyen de s'extirper des slogans et gros titres de la presse qui se succèdent pour s'interroger sur les vrais motifs de ce qui se passe. La naïveté serait de croire que tout ce brouhaha médiatique a pour objet de défendre la morale, la droiture et la légalité. Si cela était le cas, toute cette affaire serait sortie il y a déjà bien longtemps et se cela était le cas, de nombreux autres hommes politiques devraient subir le même sort. Enfin, je ne pense pas hélas que la presse soit la gardienne farouche de la vertu républicaine et de fait je ne pense pas que sa démarche se fasse dans un tel but.

Ce qui est effarant dans cette affaire c'est le déchaînement médiatique sur François Fillon. Chaque jour nouveau est un jour de nouvelle révélation. Toute cette hystérie ne cessera que lorsque François Fillon renoncera à la campagne présidentielle car tel est le but de cet assassinat politique. Mais tout sera joué dans les prochaines 72 heures.

Après, chaque lecteur est libre de rester dans le creux de cette agitation. D'autres peuvent tenter de prendre de la distance pour analyser sereinement cette affaire et croyez moi, ce que l'on voit est effarant.