"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

vendredi 31 janvier 2020

Responsable (et coupable)



Il ne faut jamais prêter attention aux vœux d'un menteur professionnel car ils ont toujours le parfum de l'embrouille à venir. "On ne ment jamais autant qu'avant les élections, pendant la guerre et après la chasse" disait Clemenceau. Alors je n'ai pas sacrifié au rituel des vœux à visée électorale, organisé par la petite coterie houbronnophile , aux frais des Bihorellais.

"2020 est l'année du renouvellement municipal, je ne vais donc pas faire le bilan positif de l'année écoulée ". 
Positif pour qui ? Sans doute notre freluquet pensait-il aux promoteurs immobiliers. Puis il a promis "d'échanger bientôt sur les perspectives d'avenir de notre belle commune". 
Belle commune ? Oui elle fut belle mais elle l'est de moins en  moins depuis que notre petit marquis la bétonne et néglige son patrimoine ainsi que ses équipements.

Dans le classement paru récemment "des villes où il fait bon vivre en Seine Maritime", Bihorel n'arrive qu'à une piteuse vingtième place. Pas terrible pour un maire qui en 19 ans de mandat (1) n'aura pas réussi à hisser notre commune dans le haut du classement. Sans doute parce que cet homme n'aime pas Bihorel.



Ce qui, affirme-t-il,  le motiverait  "c'est la prise de responsabilités". Il serait grand temps qu'il les reconnaisse ses responsabilités.

Sa responsabilité pleine et entière dans la fermeture de notre piscine, inaugurée en 1972 et qui ne survivra pas à son troisième mandat de maire.

Sa responsabilité pleine et entière d'avoir livré Bihorel aux promoteurs avec le PLU qu'il imposa contre l'avis de la population en 2010.

Sa responsabilité pleine et entière, d'avoir fait exploser la masse salariale de la commune qui entre 2011 et 2014 augmenta de plus d'un million d'euros par an, pour cause de fusion avec Bois Guillaume et d'alignement des salaires des agents sur ceux de la commune voisine. Voilà comment, on ne trouve plus 300.000 euros pour faire fonctionner une piscine.

Sa responsabilité pleine et entière d'avoir inféodé Bihorel à la métropole, privant notre commune de sa souveraineté. Le prochain maire et le prochain conseil municipal ne seront tout au plus que des agents d'animation et d'ambiance, privés qu'ils sont de leurs droits régaliens.

Sa responsabilité pleine et entière d'avoir négligé le patrimoine historique et religieux de Bihorel, qu'il laisse à l’abandon dans un état lamentable et finir dans le pourrissement.

Sa responsabilité pleine et entière d'avoir défini les grandes lignes pour Bihorel du PLUI métropolitain qui va donner le coup de grâce à notre cadre de vie.

Alors, le maire sortant devrait prendre ses responsabilités et devant un bilan aussi pitoyable de 19 années (1) passées à la tête de Bihorel, renoncer à un quatrième mandat. 

Un mandat de plus pour quoi faire ? En fossoyeur déterminé de Bihorel, notre petit marquis juge-t-il, sans doute, que six années supplémentaires seront nécessaires pour finir d'achever notre commune et dénaturer ce qui lui reste encore de personnalité comme la place de l'église. Finir de diluer Bihorel dans le grand tout de la métropole et de la standardiser dans cette lugubre et médiocre modernité technocratique qu'il veut nous imposer.


C.Dragasès




(1) le mandat de maire est de 6 ans, mais en 2007 les élections municipales pour cause de sénatoriales furent repoussées à 2008. Le sortant à Bihorel est maire depuis 2001.








dimanche 26 janvier 2020

Un isolat de respiration intellectuelle et de liberté d'expression




Julien Dray "le débat politique doit avoir lieu, c'est pour cela que j'ai accepté de débattre avec Eric Zemmour". Bravo !


Décriée par la bien-pensance, boycottée par les annonceurs, mise au banc par les journaleux politiquement corrects, menacée par toute la clique des fascistes censeurs d’extrême gauche, l'émission "Face à l'info" d'Eric Zemmour, animée par l'excellente Christine Kelly sur Cnews, caracole en tête des scores d'audience sur le créneau horaire en surclassant toutes les autres chaines d'info.

Chaque soir du lundi au jeudi entre 19 heures et 20 heures, sans coupure publicitaire, ce sont échanges respectueux et de haute volée, auxquels nous avons droit sur bien souvent les sujets qui fâchent. 

Parmi les débatteurs de cette semaine, citons Michel Onfray, Finkielkraut, Julien Dray et précédemment Céline Pina, Michel Maffesoli, BHL, Laurent Alexandre, Odon Vallet, Madelin, Longuet (liste non-exhaustive) et un Mohamed Sifaoui que Zemmour renvoya vite fait bien fait derrière ses vingt deux mètres.

Bref, un isolat de respiration intellectuelle et de liberté d'expression dans le paysage audiovisuel français. 

Comme disait Letizia Bonaparte au temps de la splendeur de son fils "pourvu que cela dure ! ".

C.Dragasès 



à écouter sans modération :







vendredi 24 janvier 2020

Ce qui attend Notre Dame des Anges à Bihorel




Magny-en-Vexin : discorde après la fermeture de l’église
L’édifice religieux est fermé par arrêté municipal depuis le 21 décembre en raison d’« un péril pour la sécurité ».
La conséquence d’un manque criant de travaux d’entretien selon l’association pour la sauvegarde de l’édifice.


la SUITE ici






 

mardi 7 janvier 2020

Que sont les " Charlie " devenus ?





dessin de Xavier Gorce - Le Monde, 7 janvier 2020



Le politiquement correct, la bien-pensance, l'islamisme , les violences policières et la censure ne se sont jamais aussi bien portés depuis 5 ans.

Où est la liberté d'opinion ?
 
Xavier Gorce a raison : où sont les " Charlie " ?


C.Dragasès







dimanche 5 janvier 2020

Remboursez !



Il n'a pas osé aller jusqu'à mettre sa trombine en haut de l'affiche mais il s'en est sans doute fallu de peu, notre petit marquis étant de ceux qui osent tout et qui sont reconnus à cela.

A quelques semaines des élections municipales de mars 2020, se payer aux frais des contribuables une campagne d'affichage nous montre en ce début d'année que le maire sortant a encore moins d'éthique en politique que sa triste carrière ne le laissait déjà supposer.

La communication en période pré-électorale est très encadrée par la loi. Que dit-elle à ce sujet ?

"Le code électoral (article L52-1) interdit aux collectivités publiques de mener des actions de propagande pendant les six mois qui précèdent une élection : "Pendant les six mois précédant le premier jour du mois d’une élection et jusqu’à la date du tour de scrutin où celle-ci est acquise, l’utilisation à des fins de propagande électorale de tout procédé de publicité commerciale par la voie de la presse ou par tout moyen de communication audiovisuelle est interdite. À compter du premier jour du sixième mois précédant le mois au cours duquel il doit être procédé à des élections générales, aucune campagne de promotion publicitaire des réalisations ou de la gestion d’une collectivité ne peut être organisée sur le territoire des collectivités intéressées par le scrutin".
Pour les élections municipales, cette interdiction s’applique à compter du 1er septembre 2019.

Le code électoral précise ensuite:

"Aucune disposition ne contraint le maire à cesser ses actions de communication à l’approche des élections. Toutefois, dans les six mois qui précèdent l’élection municipale, les collectivités territoriales doivent respecter l’interdiction qui leur est faite de contribuer au financement de la campagne électorale d’un candidat. Une commune n’a pas le droit de financer une action de communication qui ferait campagne pour un candidat. Cette interdiction est très large et concerne également les actions de promotion des actions réalisées ou toutes communications sur la gestion locale qui pourraient avoir un impact électoral. "

Voilà pour la loi !


L'affiche a été conçue de sorte que le nom de "Pascal Houbron", candidat à sa propre succession, soit bien en évidence par rapport au reste du texte, composé lui avec une casse de caractères inférieure. L'affiche aurait respecté l'esprit de la loi s'il avait été simplement écrit "le Maire".
Il s'agit donc bien d'une affiche de campagne électorale et si l'on voulait s'en persuader encore davantage, il suffira de comparer avec l'affiche des vœux de la ville de Bois Guillaume où figurent sobrement la mention "2020" sur fond de couleur, la mention "Meilleurs Vœux" et le nom de la ville sans qu'aucun patronyme n'apparaisse !

Notre petit marquis a donc utilisé à des fins personnelles et électorales, les compétences du service de communication de la ville de Bihorel qui a conçu l'affiche, les moyens financiers de la commune pour la faire imprimer ainsi que la location des espaces publicitaires Decaux pour y parader.

Et le code électoral de conclure:
"L’utilisation, pour mener campagne, des moyens matériels de la commune (voiture de fonction, téléphone, etc.) ainsi que le recours au personnel municipal sont interdits. En cas d’utilisation des moyens de la commune par le maire sortant, celle-ci doit lui être facturée au prix du marché pour respecter l’égalité entre les candidats."

Cher petit marquis, il va donc falloir mettre la main au portefeuille et rembourser aux Bihorellais l'argent de leurs impôts que vous avez utilisé à des fins électorales.


C.Dragasès








mercredi 1 janvier 2020

2020



Mes chers Compatriotes, je ne tomberai pas dans la niaiserie de l'optimisme et de la confiance en l’avenir contenus dans les vœux formulés par quelques élus qu'il nous tarde de voir quitter la scène politique.

En 2020, seules la dérision et l'humour nous permettront de traverser les jours et surtout en cette nouvelle année, mes chers Compatriotes, souvenez-vous que :








Bonne Année à tous !


C.Dragasès