"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

vendredi 28 août 2020

La rue du quai sur LCI


Les politicards sont vraiment une race à part. Peu leur importe le ridicule d'une situation, ils ne peuvent s’empêcher d'en tirer un maximum de profit médiatique. Ainsi notre petit marquis s'étant retrouvé fesses à l'air dans les rues de Bihorel s'en est allé narrer sans rougir sa mésaventure sur une chaine d'infos.
Et d’accommoder le tout à sa sauce. Il n'est plus question d'un différent avec un promoteur immobilier reçu au domicile du maire (en plein confinement) pour on ne sait trop quel arrangement, non, mais "d'un problème d'éducation à la citoyenneté" nous dit-il sans rire.
 
"L'autorité ne s'exerce plus", poursuit-il, semblant ainsi découvrir l'eau tiède. Lorsque cela ne concernait que le citoyen lambda, les politiques s'en tapaient, et glissaient le problème sous le tapis. Maintenant qu'ils sont sous l'averse, ça chouine.  

Attardons-nous un instant sur le manque de repères qu’auraient les citoyens dixit notre freluquet. Ah ce n'est pas comme si les centristes et la droite carton pâte n'avaient pas gouverné de concert la France hier comme aujourd'hui. Tous ces mous de l'entre jambe excellent dans la petite phrase et se contentent de "condamner avec la plus grande fermeté" chaque nouvel acte d'ensauvagement qui meurtrit au quotidien nos compatriotes. "Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes" écrivit Bossuet.

Mais restons sur terre, lorsqu'il se rend sur LCI, notre petit marquis est bien loin de ces préoccupations là, son seul but est de tirer parti à des fins politiques de sa mésaventure (les régionales se profilent à l'horizon) en attirant sur lui les caméras d'une chaine d'info.

 Enfin, conseillons à tous les petits marquis de France et de Navarre, de respecter leurs administrés en ne se comportant pas en petit autocrate.

 Le respect n'est pas un dû, il se mérite.


C.Dragasès









mercredi 19 août 2020




La contre-attaque du professeur Raoult

Par Ivan Rioufol le 19 août 2020 11h31 | Réagir

Didier Raoult, ce mercredi matin sur CNews, à propos de l’épidémie de Covid-19 et de son rebond : "La forme est très bénigne maintenant (…) Faut se calmer ! Ca n’est pas pire que la grippe !". Une fois de plus, le professeur marseillais a battu en brèche le catastrophisme entretenu par les pouvoirs publics, avec l’appui de scientifiques mobilisés contre l’utilisation de l’hydroxychloroquine, proposée par le chercheur. Pour Raoult, la dérive scientifique, qui a atteint de célèbres revues prises en flagrant délit de bidonnage (The Lancet, New England Journal of Medicine) s’apparente à "un énorme scandale", à "l’écroulement d’un monde" : un "phénomène de bascule" aggravé par des censures sur des opinions opposées à la doxa. "Il y a une folie" assure le médecin, considéré comme un charlatan par ses adversaires. Raoult critique les sur-réactions "à la moindre peur". Il dit : "Plus on s’affole, moins on soigne bien les gens". Il s’oppose à l’obligation du port du masque dans l’espace public, qui révèle parfois des vocations dictatoriales, pour lui préférer la "recommandation". Il assure que le confinement a davantage contaminé du fait de proximités familiales. Il propose, en revanche, d’isoler les contaminés. Il doute également de l’utilité d’un vaccin.

Mais ce sont les sous-entendus du professeur Raoult qui sont les plus gravement accusatoires. Il soutient à nouveau, tout d’abord, que des morts auraient pu être évités si son protocole n’avait pas été interdit et si l’organisation sanitaire territoriale avait été meilleure. Il rappelle les mauvais bilans de l’Ile-de-France. Dans un autre entretien, il évoque le chiffre de 5000 décès dans les Ehpad par défaut de traitement à la chloroquine, sur un total de 10.000 morts. Surtout, il suggère un lien entre l’acharnement mis à interdire la chloroquine bon marché (en vente libre jusqu’à la mi-janvier et utilisée jusqu’alors "par deux milliards de personnes") et l’industrie pharmaceutique (dont Sanofi) mobilisée pour la commercialisation d’un vaccin. Il est en tout cas troublant de remarquer la position du ministre de la Santé, Olivier Véran : le 27 mai, il s’empressait d’interdire le protocole Raoult après les critiques du Lancet, mais il n’est pas revenu sur sa décision depuis la révélation de fumisterie de l’étude. Parallèlement, Véran n’a rien fait pour faire obstacle au remdésivir, commercialisé par Gilead, dont il est pourtant admis que ce médicalement, agrée par l’Union européenne le 29 juillet, créé des insuffisances rénales. Si je puis me permettre un conseil, à ce stade : ceux qui hurlent contre Raoult, sans être jamais très convaincants, feraient bien de s’éloigner préalablement d’un monde corrompu par l’argent.








samedi 15 août 2020

Samedi soir (avec Marie et Georges)












Solennité de l'Assomption de la Vierge Marie






SOUVENEZ-VOUS, ô très pieuse Vierge Marie, que jamais on n'a ouï dire que personne ait eu recours à votre protection, imploré votre assistance, ou demandé votre intercession, et que vous l'ayez abandonné. 

Animé d'une pareille confiance, je cours vers vous, ô Vierge des vierges, Marie; et gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne humblement à vos pieds, ô Mère du Verbe éternel, ne méprisez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement, et daignez les exaucer. 

Faites voir que vous êtes véritablement notre Mère, et que celui qui, pour nous sauver, a bien voulu naître de vous, reçoive par vous et à cause de vous, nos très humbles prières. 

Ainsi soit-il



Prière de Saint Bernard
















vendredi 14 août 2020

Aux origines des pèlerinages du 15 août en Normandie




Par Olivier Cassiau / Paris Normandie


Samedi prochain, le 15 août, vers 15 h, deux cents pèlerins vont quitter en procession la place de la Calende, au sud de la cathédrale de Rouen. Direction, à pied, la basilique Notre-Dame de Bonsecours, pour un hommage à Marie. « C’est sûrement le plus ancien et le plus important pèlerinage de la région », glisse l’historien Jacques Tanguy. Dès le XIe siècle en effet, on fait référence à la chapelle de Blosville, un sanctuaire dédié à la Vierge. Elle contient une statue de la Vierge à l’enfant, objet de nombreuses dévotions et qui attire une multitude de pèlerins. On parle même de 50 000 personnes en 1552. La chapelle est détruite et reconstruite à deux reprises. La première pierre de l’actuel édifice est posée en 1840, la basilique néo-gothique est bénie en 1844.

Choléra et guerre

C’est là que les Rouennais se rendent quand les choses vont mal. En juin 1849, ils sont 20 000 à monter sur le plateau « pour implorer le ciel » lors de la terrible épidémie de choléra qui fait 100 000 morts en France. En 1914, en septembre, un mois après la déclaration de guerre, monseigneur Fuzet, archevêque de Rouen, fait le vœu « de mener toutes les paroisses de Rouen en pèlerinage à Bonsecours pendant vingt années consécutives si la ville de Rouen était préservée de l’invasion allemande ». La ville est épargnée, devient même la base arrière des alliés et les pèlerinages ont effectivement lieu pendant vingt ans, jusqu’en 1934. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, de nombreux Rouennais se rendent régulièrement à Bonsecours. Les moins courageux empruntent le funiculaire, puis le tramway, mis en service en mai 1899. C’est presque devenu une balade dominicale comme une autre. Pour 65 centimes aller-retour.

Grotte de Lourdes

À Criquetot-sur-Ouville, près de Yerville, c’est devant une réplique de la grotte de Lourdes que les fidèles se réunissent chaque 15 août pour une messe en plein air. La procession part de Yerville, pour rejoindre le sanctuaire. En 1894, de retour d’un pèlerinage à Lourdes, l’abbé Lamotte alors curé du village entreprend de doter sa paroisse de cette réplique. Les paroissiens fournissent les matériaux et aident au financement de sa construction. La grotte est réalisée par un maçon de la commune. Elle est bénie par l’archevêque de Rouen à l’été 1894. Une première restauration a lieu en 1950, et des milliers de personnes sont présentes le jour de l’inauguration en septembre 1951. Des cars sont affrétés, un champ transformé en parking pour les voitures, racontent Michel Decarpentry et Alain Lelièvre dans un ouvrage consacré à la commune. Un autre petit Lourdes existe aussi au Havre, dans le quartier de l’Eure. Le chanoine Pierre-Paul Boisseau, qui la réalise, n’est pas rancunier, puisqu’il décide, dans une ville rasée, de l’édifier en 1946 « en reconnaissance de la protection de l’église pendant la Seconde Guerre mondiale ». Alors que le diocèse du Havre n’existait pas encore, la cérémonie de retour des pèlerins havrais à l’occasion du pèlerinage diocésain de Rouen se déroule à la grotte pendant de nombreuses années. Autre lieu de dévotion de la cité océane, la chapelle Notre-Dame-des-Flots à Sainte-Adresse. C’est un ecclésiastique hors-norme et fortuné, l’abbé Duval-Pirou, qui est à l’origine de son édification. Il lance une souscription en 1857 offrant la moitié du coût et promet aux généreux donateurs que leur nom sera inscrit dans la sacristie. Le 11 septembre 1859, jour de la bénédiction, 10 000 personnes sont présentes.

« À Sahurs, la chapelle du manoir, Notre-Dame du Vœu, est réputée. On s’y rend quand on a du mal à avoir un enfant », souligne Jacques Tanguy. À tel point qu’Anne d’Autriche, la femme de Louis XIII, aurait fait le déplacement pour implorer la vierge Marie. Elle promet, si elle offre un héritier au roi ou à la France, qu’« elle offrira une statue en argent du poids du nouveau-né », sourit l’historien. « Après la naissance de Louis-Dieudonné, la reine va tenir parole. » Manque de chance pour les finances du royaume, « c’est un très beau bébé » : le futur Louis XIV pèse à la naissance près de 6 kg. La statue sera fondue à la Révolution.

Les pèlerinages du 15 août :

- Rouen. De la Cathédrale Notre-Dame de Rouen à la Basilique Notre-Dame de Bonsecours. 
Rassemblement à 15 h à la Cathédrale, place de la Calende, montée à pied. Vêpres à 17 h.

 - Criquetot-sur-Ouville. La paroisse Notre-Dame de Yerville organise une procession vers la grotte. Départ à 14 h de la salle Champlain, sur le parking du collège. Messe en plein air à Criquetot à 16 h.

Paris Normandie 9 août 2020












mardi 11 août 2020

Chronique de 72 heures de violence ordinaire en France




Le Figaro, 9 août 2020, Christophe Corvin



Théâtre d’un déferlement de violence quotidienne, la France semble au bord de l’implosion. Les indicibles bouffées qui s’emparent du pays s’enchaînent à un rythme devenu vertigineux. Témoins ou victimes de scènes insupportables empoisonnant leur quotidien et allant parfois jusqu’à la barbarie, nos concitoyens, livrés à eux-mêmes, sont au bord de l’asphyxie. Loin de vouloir euphémiser une situation qui vire au tragique, comme l’ont jadis fait certains de ses prédécesseurs à la Place Beauvau, Gérald Darmanin dégaine un discours cash et sans fard.
N’hésitant pas à nommer les choses au risque de provoquer la polémique, le nouveau ministre de l’Intérieur, dans un entretien au Figaro , s’est inquiété dès le 24 juillet dernier de «l’ensauvagement d’une partie de la société». Levée de boucliers et bronca dans la classe politique. Devant la commission des lois de l’Assemblée nationale, le nouveau locataire de Beauvau a enfoncé le clou cinq jours plus tard: «La France est malade de son insécurité. On ne peut pas toujours trouver des excuses à tout.» Le Figaro s’est procuré un édifiant état de lieux dressé par les services de police et de gendarmerie. Clinique, il détaille la chronique de 72 heures de haine ordinaire au cœur de l’été.



Lundi 27 juillet

La litanie commence dès 1 h 40 du matin: alors qu’un cambrioleur s’attaquant au domicile d’un retraité de 86 ans avec deux complices n’hésite pas à ouvrir le feu sur une patrouille de police à Avermes (Allier), des incendiaires livrent aux flammes trois véhicules de gendarmerie et endommagent un bâtiment de la compagnie départementale de Pornic (Loire-Atlantique). À 10 heures, à Lingolsheim (Bas-Rhin), la police intercepte une femme de 22 ans qui vient de poignarder quatre personnes, dont l’une se trouve dans un état grave, au sein d’une association d’entraide humanitaire. L’agresseuse, une demandeuse d’asile ukrainienne de 22 ans, souffrirait de «troubles psychiatriques».

Sur le front du banditisme, Toulon enregistre son septième règlement de comptes depuis le début de l’année 2020 quand, à la nuit tombée, la police retrouve le corps d’un garçon de 18 ans, tué en pleine rue de quatre balles dans le dos et plusieurs dans la tête. À Épinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), berceau de violences urbaines endémiques, une quarantaine d’inconnus tendent une embuscade aux forces de l’ordre en leur jetant une pluie de bouteilles de verre et de pavés. Lors du guet-apens, un garçonnet de 2 ans, qui passait non loin avec sa mère, est blessé à l’œil par un des projectiles sans que personne ne puisse être interpellé. Alors que la Place Beauvau apprend que le cimetière communal de Lézignan-Corbières (Aude) est profané et pillé pour la troisième fois depuis le 14 juillet. Vers 21 heures, la sauvage agression du maire de Miribel-les-Echelles (Isère) provoque un émoi national: pour avoir osé demander à un groupe de jeunes de cesser leurs tirs de mortiers sur la place du village, l’élu est roué de coups de poing au visage et brûlé à la main par un engin incendiaire. Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, condamne alors sur Twitter «avec fermeté des violences inacceptables» avant de prévenir, une fois de plus: «agresser un maire, c’est s’attaquer à la République».

Mardi 28 juillet

Encore endeuillées par la mort de Mélanie Lemée, gendarme de 25 ans fauchée près d’Agen (Lot-et-Garonne) lors d’un contrôle routier par un voyou roulant sans permis et transportant de la cocaïne, les forces de l’ordre sont sous le choc en apprenant qu’un autre gendarme a été traîné sur plusieurs mètres par un conducteur qui roulait dans une voiture volée avant de prendre la fuite, à Saint-Paul, sur l’île de La Réunion. Le militaire, hospitalisé pour de graves abrasions aux bras et aux jambes, s’en est tiré par miracle. En métropole, la journée commence à peine et la tension est déjà à son comble. À Vaison-la-Romaine, au sortir de la messe de 9 h 30, les fidèles découvrent stupéfaits les murs de la cathédrale Notre-Dame-de-Nazareth souil-lés par des inscriptions appelant à la «sorcellerie» tandis que des bâtiments voisins sont tagués par des slogans anarchistes qui scandent «feu aux prisons» et «Acab», pour «All cops are bastards».

À Bordeaux, en pleine journée, un différend lié à la drogue tourne à la barbarie dans le quartier de la gare: appliquant la méthode de la «charia», deux «caïds» originaires du Maghreb tranchent la main d’un petit dealer, à la machette. L’expédition punitive s’est déroulée au beau milieu de la rue, tout comme l’assassinat d’une femme de 37 ans à La Mulatière, dans le Rhône. Vers 21 h 30, des cris éclatent de son logement. À l’intérieur, les policiers vont retrouver la victime lardée de coups de couteau. Après l’avoir frappée à l’arme blanche dehors, son ex-compagnon, pourtant condamné à rester à distance, l’a traînée à l’abri des regards pour l’égorger.

À la tombée du jour, la préfecture de police de Paris recense, pour sa part, des épisodes de violences urbaines sur 14 communes ou arrondissements parisiens, dont huit perpétrés dans la marmite du «9-3». «La routine», grince, fataliste, un gradé de la BAC. Côté gendarmes, deux militaires sont blessés par des projectiles, l’un à Villefontaine dans le quartier de reconquête républicaine (QRR) situé en Isère et l’autre à Ouistreham, pourtant pas connue pour figurer parmi les communes plus criminogènes de France.

Mercredi 29 juillet

Dès 3 h 30 du matin, une note électrise les états-majors. À Séquedin (Nord), une main criminelle a incendié pas moins de sept voitures sur le parking de la maison d’arrêt, six appartenant à l’Administration pénitentiaire et une à l’un de ses agents. Peu avant, pour raison indéterminée, une déferlante de violences visant une fois encore les forces de l’ordre éclate simultanément dans des quartiers à Nice, Mulhouse, Mantes-la-Jolie et à Rillieux-la-Pape (Rhône), où la veille déjà, les policiers, pris à partie pendant près de deux heures par une trentaine de casseurs, avaient été obligés de riposter à 114 reprises pour sortir du véritable guêpier dans lequel ils se sont retrouvés.

À Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne), la brigade criminelle est saisie d’une énigme, après la macabre découverte d’un couple dénudé et tué par balles au domicile de la jeune femme. C’est la mère de la victime qui a alerté après avoir été avertie de son absence un peu plus tôt par son employeur. Quasiment au même instant, un délinquant de 28 ans blessé à la jambe sur la voie publique est déposé aux urgences hospitalières de Nantes (Loire-Atlantique) par deux inconnus qui prennent la fuite tandis que, à 400 kilomètres de là, à Vert-Saint-Denis (Seine-et-Marne), un homme est blessé par balle lors d’une rixe impliquant une dizaine d’individus.

À 22 heures, à Fomperron, village de 270 âmes dans les Deux-Sèvres, un quinquagénaire a vécu quant à lui une agression à domicile digne d’Orange mécanique: quatre malfrats armés et encagoulés ont surgi chez lui à 22 heures avant de tuer l’un de ses chiens et de le molester jusqu’à ce qu’il révèle sa cache de bijoux et de numéraires. Le même jour, devant la commission des lois, Gérald Darmanin prévient que «les Français ne vivent pas toujours dans le monde d’Alice au pays des merveilles», avant de brandir le risque de voir la «population se protéger par communauté, c’est-à-dire en dehors des lois de la République». Voire tomber dans les affres de l’«autodéfense». Sans reprendre le vocable d’«ensauvagement», le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, a, quant à lui, renchéri: «Quand j’étais gamin, il y a longtemps, (…) on se levait quand l’instituteur rentrait en classe, on laissait sa place aux dames, on n’insultait pas le policier, le chauffeur de bus ou le juge. Il y a une perte des repères, une perte des valeurs.»

L’un des derniers faits en date remonte à mercredi soir, à L’Étang-la-Ville (Yvelines). Vers 22 h 30, un individu d’origine roumaine, défavorablement connu des services de police, s’est jeté en pleine rue sur une quinquagénaire avant de la frapper puis de la faire chuter dans des bosquets pour la violer. La victime, qui s’est débattue et dont les vêtements ont été arrachés, n’a dû son salut qu’à l’intervention de riverains. À travers le pays, tous les voyants ont viré au rouge et la mise en place de la police de sécurité du quotidien, qu’Emmanuel Macron a appelée de ses vœux, tarde encore à donner ses fruits.








lundi 10 août 2020

Résistant




Les Compagnons de la Libération ne sont plus que 4. Daniel Cordier, ancien collaborateur de Jean Moulin, est le 3e de ces mousquetaires de la France Libre à avoir aujourd'hui 100 ans !

"La Résistance fonctionne grâce à deux éléments alternatifs : l'imprudence corrigée par le miracle."

Daniel Cordier