"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

jeudi 30 juillet 2009

Clotilde Reiss, otage française en Iran

Imaginons qu'Ilian Halimi se soit appelé Abdel Sidi Ferruch et eut été séquestré, torturé et assassiné par une bande de skinheads.

Imaginons que les moines de Tibérine fussent Imams et assassinés en France lors d'une bavure du GIGN ou par le front de libération des bigornaux bretons.

Imaginons que Clotilde Reiss se soit appelée Laïla Chahid et soit arbitrairement embastillée depuis un mois selon le bon plaisir du Président Sarkozy parce qu'elle aurait photographié une manif des "Contis".

Imaginons......Non seulement les banlieues mais la France entière seraient à feu et à sang. Les belles âmes auraient renoncé à leurs vacances, occuperaient l'Odéon et battraient sans relâche le pavé des boulevards parisiens dans un climat insurrectionnel proclamant la mort des valeurs de l'Occident et réclamant la reconnaissance d'une société mondiale métissée et multiculturelle.

Bon, mais voilà Ilian Halimi était juif, les moines de Tibérine étaient catholiques et Clotilde Reiss est française et emprisonnée, que dis-je, razziée en Iran par les islamo-fascistes. Alors les belles consciences sont parties bronzer idiot. Clotilde Reiss a disparu de l'actualité.
Si pour le jeune Halimi et les moines de Tibérine il est trop tard, vous pouvez encore agir pour Clotilde Reiss. Le raccourci vers le blog qui la soutient et exige sa libération immédiate est dans la liste de "mes blogs préférés".

Alors mes Chers Compatriotes, pendant que médias et bobos munichois sont aux abonnés absents, signez la pétition et mobilisez vous pour la libération de Clotilde Reiss.

Constantin Dragasès

TIDIANE N’DIAYE: le génocide voilé

C'est bien connu: l'Occident en général et la France en particulier sont responsables de tous les maux qui accablent ce bas monde. Le racisme, le saccage de la planète, la colonisation, l'esclavagisme, ne sont que les attributs des blancs et de la civilisation judéo chrétienne.

Voici, au sujet de l'esclavage, une petite musique qui distraira agréablement vos oreilles après de trop nombreuses années d'hymne à la repentance interpreté par les belles consciences sur une musique de Christiane Taubira.

Constantin Dragases

lundi 27 juillet 2009

Poésie

Mousseline de Pigeonneaux à l'Epicurienne

Désosser les pigeonneaux en réservant quelques filets qui seront sautés au beurre au moment du dressage des Mousselines et tenus vert-cuits.
Avec la chair obtenue, préparer une farce Mousseline. Mouler les Mousselines en les faisant moitié moins grosses que celles de volaille et les pocher. Les égoutter au moment; les dresser en couronne et placer sur chacune une escalope de filet. Les napper d'un fumet tiré des carcasses, lié avec quelques cuillerées de Velouté; disposer au milieu une garniture de petits pois aux laitues.

Auguste Escoffier, le Guide Culinaire, Paris 1902

dimanche 26 juillet 2009

RECONQUISTA

«Aujourd’hui, celui qui arrive de cet ailleurs refuse l’existence d’une France avant lui. Elle commence avec lui. Alors, j’affirme que, si notre histoire n’est pas défendue par ceux qui sont en charge de la nation, l’intégration deviendra impossible. Mais je suis optimiste. Contradictoirement avec la mondialisation, il y a un regain national.».

Max Gallo, dans le point du 23 juillet 2009, a raison. Depuis plusieurs années, lentement mais sûrement, un sentiment de ras le bol et un sentiment patriotique monte en France, même si les médias se gardent bien d'en parler.

L'heure de la Reconquista approche.
Constantin Dragasès

Ps : Max Gallo fut le porte parole du troisième gouvernement socialiste de Pierre Mauroy (1983/84) sous la présidence de François Mitterrand, avant que les « social traîtres » prennent le pouvoir.

lundi 20 juillet 2009

Quand Julien remet les montres à l'heure.

Texte publié par Julien Dray (P.S) vendredi 17 juillet:
" A en pleurer
En l'espace d'une semaine, par la publication de deux lettres, Martine Aubry a résumé et confirmé les grandes caractéristiques de son début de mandat de première secrétaire du parti socialiste : l'impuissance, l'amateurisme, et surtout une étonnante incapacité à entendre ce qui se passe et dans son parti, et dans la société.
La défaite des élections européennes lui offrait, paradoxalement, une chance et un espace pour revoir en profondeur sa méthode de direction, et donner – enfin – des perspectives politiques motivantes aux militants. Avec ce choc qui venait sanctionner durement la (non) ligne politique qui avait remporté le congrès de Reims, elle pouvait trouver les moyens de s'émanciper de la coalition hétéroclite qui l'avait installée rue de Solférino, de s'appuyer sur des forces nouvelles et surtout sur les militants pour lancer le processus de refondation que tout le monde attend. Non seulement il n'en a rien été, mais, pire encore, la semaine qui vient de s'écouler a révélé un enkystement dans l'archaïsme, un entêtement dans l'impasse qui sont proprement désespérants.
Deux lettres, deux fautes. Celle, tout d'abord, aux partis de gauche pour construire avec eux une « maison commune » en vue des prochaines échéances. Trop tard, et surtout avec trop peu de crédibilité, quand on voit comment certains de nos partenaires – PRG, MRC – aujourd'hui caressés dans le sens du poil, ont été à l'occasion des européennes traités comme de vulgaires squatteurs, que l'on ne tolérait pas même dans le jardin de ladite maison ! Quelle crédibilité, donc, pour cette démarche qui se pare de la grandeur de la main tendue, mais est d'abord et avant tout perçue par tous comme une émission de fusées de détresse, de la part d'une force politique aux abois ? Et puis, il y a la méthode, doublement erronée, de la lettre ouverte rendue publique. On a bien compris qu'il s'agissait, dans l'esprit de la direction, d'un signal d'ouverture donné à l'opinion. Les militants y ont surtout vu un retour à la vieille logique des accords d'appareil « au sommet », passant une fois de plus allègrement au-dessus de leurs têtes, alors que dans les collectifs, dans les mouvements sociaux, c'est bien par la base que se construit l'unité. Autre erreur, celle consistant à interpeller gauchement et publiquement nos partenaires, sans aucun préliminaire ni préparation d'aucune sorte, donnant une forte impression de manipulation médiatique, de « coup de comm' » fait sur leur dos. Il y avait pourtant une alternative : celle qui aurait vu Martine Aubry prendre son bâton de pèlerin et se rendre successivement dans toutes les universités d'été des partis contactés, pour expliquer concrètement sa démarche et donner un signe fort d'écoute et de respect. Occasion manquée, et sans doute irrémédiablement gâchée par cette lettre qui a bien fait l'unanimité parmi nos partenaires – mais contre nous.
Deuxième lettre, deuxième faute, le coup de semonce envoyé, le jour de la fête nationale, à Manuel Valls. Après avoir abandonné des camarades dans la tourmente, après avoir laissé se dérouler, à Hénin-Baumont, une lutte fratricide entre socialistes dont les conséquences auraient pu être funestes, la première secrétaire tente de restaurer son autorité bien mise à mal ces dernières semaines en employant la vieille méthode de la tête de Turc, de la victime « expiatoire » pour l'exemple. Ainsi donc, Manuel Valls serait le symbole des fauteurs de trouble, des malfaisants qui viennent troubler l'unité du parti socialiste. On pourrait prendre le parti d'en rire, devant le spectacle cocasse de ces camarades, qui ont failli faire exploser le PS il n'y pas si longtemps, et qui aujourd'hui se muent en Saint Jean Bouche d'Or de la discipline de parti aux côtés de la première secrétaire. Mais le cœur n'y est pas, même pour rire jaune. Le cœur n'y est pas quand on voit que l'expression, rare, de Martine Aubry se concentre désormais sur la dénonciation publique de camarades, alors que les sujets d'actualité sur lesquels elle pourrait prendre la parole et positionner le PS ne manquent pas. Drôle de pratique, vraiment, alors que l'on nous avait pourtant expliqué en long, en large et en travers, lors du congrès, que « le linge sale se lave en famille », même pour une affaire aussi grave qu'un vote douteux ! En vérité, il faut être lucide. Quoi que l'on puisse penser des prises de position de Manuel Valls, il est clair que c'est bien la première secrétaire qui suscite ce type de démarches. En ratatinant la démocratie interne au parti – faut-il rappeler que l'une de ses premières décisions a été de diviser par deux le rythme du Bureau national, conseil politique de direction, puis de le suspendre le temps des européennes, faut-il rappeler qu'elle n'a pas jugé bon de remettre son mandat en jeu après la déroute aux même élections – elle rétrécit l'espace, en interne, pour le débat, et favorise les démarches extérieures. En outre, en intervenant trop peu dans le débat public, et souvent à contre-temps, elle ouvre grand la voie pour d'autres voix que la sienne.
Autant se l'avouer, le bilan comme les perspectives sont sombres. Il semble bien que l'on soit réduit à boire jusqu'à la lie le calice du congrès raté de l'automne dernier, de ce sacre de Reims qui avait pour toute assise politique l'empêchement du camp de la refondation. Nous n'en finissons pas de subir les conséquences de cette absence fondamentale de projet, qui fait du parti socialiste un grand corps non seulement malade, mais à la dérive. Et ce ne sont pas quelques coups de menton, qui sont autant d'aveu d'impuissance, qui y changeront quelque chose. A celles et ceux qui se targuent d'exprimer tout haut ce que les militants penseraient « tout bas », en s'acharnant sur un camarade pour tenter de se donner un semblant de cohésion, nous conseillons d'aller dans les sections, pour se rendre compte de l'étendue du désarroi et de la colère. A moins qu'ils ne préfèrent continuer à se murer dans cet autisme hautain et suicidaire. Absurde, à en pleurer.
Julien Dray et Romain Pigenel"

ps: J'ai choisi la photo d'une montre Blancpain, horloger que personnellement je préfère à Patek. C.D

vendredi 17 juillet 2009

Un lieu où souffle l'Esprit

A 50 ans, on sait que rares sont les choses éternelles.
Vézelay, cette autre colline inspirée, et la musique de Bach en font partie.

Lorsque Rostropovitch interprète les suites pour violoncelle de J-S. Bach dans la basilique Sainte Marie-Madeleine de Vézelay, alors plus encore qu'à l'accoutumée dans ce lieu, souffle l’Esprit.
C.D

mardi 14 juillet 2009

14 JUILLET, FETE NATIONALE

"Grâce à eux, la France, hier soldat de Dieu, aujourd'hui soldat de l'humanité, sera toujours le soldat de l'idéal". Georges Clemenceau (11 novembre 1918).

lundi 6 juillet 2009

AFFICHE: la DIFFUSION

Mes Chers Compatriotes,
L'affiche vous plait? Elle est à votre disposition au format pdf en cliquant sur les liens ci dessous créés par Lafontaine. Vous pouvez l'imprimer et la coller sur vos moyens de transport, sur vos portes, portails, boites aux lettres, sur le cartable de vos enfants, sur les panneaux d'affichage public prévus à cet effet. Proposez la à votre commerçant favori pour qu'il l'affiche sur sa vitrine.
A la rentrée de septembre, vous pourrez même, pourquoi pas, en tirer quelques exemplaires et les distribuer dans les boites aux lettres de vos voisins ou de toute votre rue ou de la rue d'à coté si un compatriote a eu l'idée avant vous.
Lafontaine en a même fait une carte postale que vous pourrez envoyer au maire et à ses "oui oui" si par hasard vous vouliez leur adresser quelques mots gentils ou votre meilleur souvenir.
Soyez en action! C.D
Cette affiche est le résultat de la collaboration entre "la gueule ouverte", Lafontaine et Constantin Dragasès (sans oublier l'oeil critique de Victor).


dimanche 5 juillet 2009

L'école EST FINIE! C'est les Vacances!

L'école est finie! Je n'ai pas trouvé la version de Sheila (joke).
N'hésitez pas à monter le volume du son, surtout pour bien entendre le clavecin.
Sauf évènement exceptionnel (ex: benoît réussît a faire "bouter" les camions hors de bihorel), ce blog va se couler dans la douce torpeur de l'été. Je vous ferai néanmoins partager quelques moments musicaux ou autres dissertations sur Raspail, les faux écolos/verts (Bertrand/Cohn Bendit), la décroissance et autres sujets pertinents bien entendu........s'il ne fait pas trop chaud cependant.

L'affiche "PLU, pour un Urbanisme à visage Humain" a peut être un avenir devant elle. Vous le saurez à la rentrée. Voici, je pense, sa version definitive (si M/Mme de Lafontaine en est d'accord).








Deux anonymes pourraient-ils aller plus loin qu'une brute sur son siège (fût-il d'élu)?


Pour finir, une admiratrice, nous a livré ce vieux proverbe bihorellais: "Quand le Pétel hue, l'Hou bronche pas" (comprenne qui peut).


Constantin Dragasès

ps: Observez bien Alice Cooper. Lui aussi est "manu ad ferum". Pour le président Duval, j ai une version au Muppet's show!

jeudi 2 juillet 2009

SCOOP! Affiche PLU de la MAIRIE!

L'heure n'est pas encore aux vacances pour le service communication de la mairie.

Pascal Houbron aurait retenu ce projet d'affiche pour la campagne de promotion du P.L.U prévue à la rentrée de septembre.
C.D
ps: librement inspiré de la couverture de juillet 1974 (ma pauvre dame ça nous rajeunit pas) du journal "La Gueule Ouverte" fondé en 1972 par Pierre Fournier. Une de mes lectures préférées à l'époque, j'y reviendrai (s'il ne fait pas trop chaud)