"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

lundi 23 février 2015

Denis Tillinac: « L’imposture des valeurs “républicaines”»



À trop confondre “république” et civilisation, on risque de ne rien comprendre aux enjeux de notre époque.
Depuis les attentats du mois dernier à Paris, l’invocation aux “valeurs républicaines” tourne au moulin à prières. Gauche et droite s’en gargarisent pour légitimer leur mise au rebut du FN, mais Marine Le Pen ne s’en réclame pas moins.
Tous les éditos, tous les sermons politiques soulignent la nécessité de resserrer les rangs sur les “valeurs républicaines”, talisman pour nous prémunir du communautarisme, panacée pour forger l’armature morale de notre jeunesse. Or, n’en déplaise à la gent prédicatrice, les “valeurs républicaines”, ça n’existe pas. On confond indûment valeur et principe.

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vendredi 20 février 2015

Ah ! si Robert Ménard avait été Bihorellais...

Mes chers Compatriotes, deux braquages en quelques semaines, il ne fait décidément pas bon être commerçant à Bihorel. Après les tags sur les immeubles du vieux Bihorel (1), l'incendie de voitures dans les parkings souterrains du plateau des provinces (2), le braquage de la boulangerie près de la mairie (quel pied de nez au maire de la part des racailles), c'est maintenant au tour des commerçants de Kennedy de se faire violemment agresser. La dérive in-sécuritaire guette notre commune.
Pendant ce temps là, les auto-satisfaits de la majorité municipale restent assoupis dans leurs fauteuils, conséquence, sans doute, d'un excès de galette ingéré en janvier .
Ah, si Robert Ménard avait été Bihorellais, notre police municipale aurait un effectif (réduit à 1, aujourd'hui à Bihorel) un peu plus fourni et serait équipée d'un "nouvel ami", ce qui lui permettrait de patrouiller la nuit et aux heures d'ouverture et de fermeture près des commerces. 
Mais voilà, nous avons des bisounours centristes fainéants qui ont pour chef un phraseur arriviste et si à Béziers, la peur a changé de camp, avec eux c'est "Bihorel, ville ouverte".

Finalement, les braqueurs et racailles de tous poils trouvent qu'il fait "bien vivre ensemble à Bihorel".
CD

(1) voir notre billet du 4 janvier 2015
(2) voir notre billet du 10 juillet 2014


Où t’es, Cazeneuve, où t’es ? par Gabrielle Cluzel


Le ministre des Cultes avait souhaité un « bon ramadan » aux musulmans. Il aurait pu être judicieux de formuler les mêmes vœux aux catholiques à l’occasion du mercredi des Cendres. 

La suite ICI
Gabrielle Cluzel


jeudi 12 février 2015

Lunel


 La semaine passée, ceux qui, pour gouverner la France se contentent de faire du bruit, ont joué le spectacle de la fermeté à Lunel, ville de 26.000 habitants du département de l'Hérault d'où une quinzaine de ceux que l'on pourrait appeler afin de ne pas (trop) choquer les âmes sensibles, des "français bien malgré eux", sont partis faire le "djihad" (huit, aujourd'hui, seraient déjà morts, les autres, souhaitons le, ne devraient pas tarder à subir le même sort). 

Et tous nos experts des médias de masse, sociologues d'état ou politiciens sans âme ni conviction de s'interroger sur le pourquoi du comment...

Renaud Camus n'est pas un auteur, et c'est peu dire, qui a bonne presse chez les tenants de la pensée dominante. En 2010, il pensait le concept du "grand remplacement", titre éponyme d'un de ses ouvrages ré-édité en 2012 à compte d'auteur puisque pour "mal-pensance" il fut privé à l'époque d'éditeur au pays des "Charlies". Voici ce qu'il écrivait.

"J'étais dans de vieux villages de l'Hérault, donc, de vieux gros villages ronds et fortifiés, aux rue étroites, aux maisons serrées de guingois les unes contre les autres, et qui an l'an mil avaient déjà, pour beaucoup d'entre eux, une solide expérience du monde. C'était avant la France, diront certains. Peut-être. Quoi qu'il en soit, maintenant, c'était après, aurait-on pu croire : parce qu'aux fenêtres et sur les seuils de ces très vieilles maisons, le long de très vieilles rues, apparaissait presque exclusivement une population inédite en ces parages et qui par son costume, par son attitude, par sa langue même, semblait ne pas lui appartenir mais relever d'un autre peuple, d'une autre culture, d'une autre histoire. Et dans Lunel qui n'est pas un village, c'était cette même impression d'avoir changé de monde sans être sorti de l'ancien, sans avoir quitté les rues et les places de notre pays, leurs statues, leurs églises, leurs anciens repères familiers. Combien sommes-nous à éprouver quotidiennement le même sentiment, et pas seulement dans l'Hérault, le Gard ou le Vaucluse, pas seulement dans la Seine-Saint-Denis quand nous pouvons encore nous y aventurer pas seulement dans le Nord ou le Pas-de-Calais, mais dans toutes les parties du territoire français, le long des trottoirs de nos villes, dans les transports en commun, dans le métro parisien, face aux images ou à la réalité de nos écoles ou de nos universités ? Comme si pendant le temps de notre vie, et moins encore, la France était en train de changer de peuple : on en voit un, on fait la sieste, c'en est un autre, ou plusieurs autres, et qui paraissent appartenir à d'autres rivages, à d'autres ciels, d'autres architectures, d'autres mœurs, c'est ce qu'ils semblent penser eux aussi.
On dira, en tout cas on nous dit tous les jours, c'est la doctrine officielle, radio et télévision nous la rabâchent à l'envi, et n'ont même plus à nous la rabâcher tant elles assument qu'elle est acquise, qu'elle va sans dire, que personne n'osera piper mot, on dira que c'est toujours le même peuple et qu'en son sein il n'y a que des Français : que ce sont-là les Français d'aujourd'hui. Couteau de Lichtenberg, toujours : on change le manche, puis la lame, mais c'est toujours le même couteau."

Pour comprendre le phénomène "Lunel" et l'islamisation des esprits en France, une lecture de Renaud Camus s'avère indispensable. Ceux qui comme moi l'ont lu dès 2010 ne sont nullement surpris par ce qui se déroule aujourd'hui sur le territoire de notre mère Patrie et qui ne constitue qu'un début.
Enfin, aux sceptiques du concept du "grand remplacement", s'ils sont Rouennais, je  conseillerais une promenade dans le quartier Saint-Sever, particulièrement un jour de marché : dépaysement assuré sans avoir à prendre l'avion...
Mes chers Compatriotes, nous leur avons laissé l'Algérie, qu'ils nous rendent, entre autres, Saint Sever.
CD

Ventilateur en visite à Lunel

jeudi 5 février 2015

Conseil Municipal, le 10 février

Houbron et les finances de Bihorel

Janvier est passé et les vœux d'Houbron avec. Je n'en ai pas parlé ici car je me contrefiche de ce genre de banalités.
Conseil municipal de Bihorel, mardi 10 février à 19h00, salle des mariages, Hôtel de Ville.

Un point à surveiller: (voir document "note de synthèse" (1) pages 15 et 16), la demande faite au conseil municipal par la société Logéal immobilière (qui construit le collectif situé rue Eugène Lecoq) de garantir avec nos impôts à hauteur de 1.786.751 euros, un emprunt auprès de la banque. Le maire semble d'accord !
Affaire à suivre...
CD

(1) Documents à consulter
Note de synthèse

lundi 2 février 2015

Dormez bonnes gens...Michel Onfray


DORMEZ BONNES GENS… -
A la faveur des grands défilés du dimanche 11 janvier, les médias de masse ont abondamment commenté le retour du Peuple, à quoi ils ont ajouté le retour de la République, le retour de la Nation, le retour de la Marseillaise. Le retour, en fait, de tout ce qu’ils vomissent depuis des décennies et qui, d’un seul coup, devenait tendance. On a collé sous le nez d’enfants le micro du direct télé qui permettait de solliciter un avis dont on savait qu’il serait celui de ses parents, à savoir le politiquement correct ingéré par les masses depuis un quart de siècle – donc celui des médias de masse. Du haut de son mètre, le « petit d’homme » comme disait Reich, chantait la mélopée diffusée en boucle depuis trois fois son âge.
Ce grand exercice médiatique fut une belle occasion narcissique pour ceux qui n’avaient pas du tout envie de faire leur autocritique, ce qui aurait supposé qu’elles brûlent sur la place publique leurs idoles majuscules. Pas question de dire en quoi l’aveulissement qu’elles produisent depuis que le marché fait leur loi pouvait générer ce qui a eu lieu.
La haine des médias de masse pour le Peuple toujours sale, bas, vil, vulgaire et votant mal quand il refuse l’Europe libérale ; la haine des médias de masse pour la République, à laquelle ils ont préféré les tribus revendicatives, les communautés sécessionnistes, les « en tant que » qui n’aspirent qu’à se couper de la chose publique ; la haine des médias de masse pour la Nation qui est le peuple debout, sous prétexte, dixit Mitterrand, que « la Nation c’est le nationalisme et le nationalisme, c’est la guerre » ; la haine des médias de masse pour le combat antilibéral, toujours présenté comme irréaliste, utopique, porté par des gens incultes, ruraux, provinciaux et sous-diplômés (« nationaux et socialistes » écrivait Philippe Val, l’ancien patron de Charlie, de ceux qui avaient voté non au Traité européen…) ; la haine des médias de masse pour l’école républicaine à laquelle il fallait préférer il y a un mois les communautés éducatives politiquement correctes, transgenres et numérisées, post-évaluées et infantilisées ; la haine des médias de masse pour la laïcité présentée comme laïcisme et intolérance, sous prétexte que les religions étaient de paix, de tolérance et d’amour ; la haine des médias de masse pour un féminisme qui n’aurait pas été urbain, conceptuel, importé des campus américains qui voit la misogynie et la phallocratie partout, sauf là où elle est la plus menaçante, à savoir dans les banlieues réarmées spirituellement comme on sait – cette haine tentaculaire des médias de masse pour le Peuple, la République,  la Nation,  l’antilibéralisme, l’Ecole, la Laïcité, un féminisme républicain, a coupé la tête du Peuple pour mieux placer sur le trône l’aveugle Populace, qui est le peuple sans cerveau. Cette populace est conduite, guidée, pilotée par ces fameux médias de masse qui sont le bras armé des puissants qui nous dirigent, non pas dans les ministères où plus rien ne se décide, mais dans leurs bureaux privés, connectés sur les machines qui auscultent l’état du marché en temps réel.
Les mêmes médias de masse, coupables de rien, bien sûr, reprennent doucement leur ritournelle. « Dormez bonnes gens, tout va bien »… Des drones survolent nos centrales nucléaires depuis un certain temps ? « Pas grave, on maîtrise, on gère » disent-ils – avant d’annoncer une  page de publicité…
© Michel Onfray, 2015