"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

jeudi 30 mai 2013

Verdict fusion : J - 20



Une précision importante. Le rapporteur n'a pas demandé l’annulation de l'arrêté préfectoral entérinant la fusion uniquement pour l'affaire chère à Gilbert du "Million". Il l'a également demandé "  pour le nombre de conseillers municipaux de Bihorel intégrés au sein du nouveau conseil revu à la baisse (-4) ".
Une information qui n'est pas forcément relayée partout.

mercredi 29 mai 2013

Verdict fusion: J - 21

Gilbert le Millionnaire à la sortie du tribunal: " Putain.... 3 semaines ! "

Comme nous le confiait dès hier Fred Duval dans les commentaires du précédent billet, l'audience pendant laquelle ont été étudiés les différents recours contre la fusion, n'a pas dû être bien confortable pour les voleurs de commune. Le réquisitoire du rapporteur public est sans équivoque et implacable contre la fusion (voir article de PN ci dessous). Il serait bien sûr prématuré de se réjouir dès maintenant mais nous attendrons sereinement la décision du tribunal qui, en règle générale, suit dans 95 % des cas, l'avis du rapporteur public.

Une chose est certaine, pendant ces trois semaines, il n'y aura pas l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarette entre les deux hémisphères du séant des voleurs de communes et là, mes chers Compatriotes, ne boudons pas notre plaisir.

Vive Bihorel Libre !
CD
 
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mardi 28 mai 2013

Sur les doigts ?


Après le recours" référé liberté" déposé par Jean Claude Ravenel en septembre 2011, le Tribunal Administratif de Rouen va devoir maintenant se prononcer sur les recours concernant l'annexion de Bihorel par Bois Guillaume, recours déposés par les oppositions socialistes des deux communes.
Et si cette fois, le marteau de la justice s'abattait sur les doigts des voleurs de communes ? 
Réponse sous deux à trois semaines...
CD

Paris Normandie du 28 mai 2013

jeudi 23 mai 2013

La dernière lettre de Dominique Venner



Avant de se donner la mort, mardi 21 mai à 16 heures, devant l’autel de la cathédrale de Notre-Dame de Paris, l’écrivain et historien Dominique Venner a fait  parvenir une lettre d’explication à ses amis, la voici:
"Je suis sain de corps et d’esprit, et suis comblé d’amour par ma femme et mes enfants. J’aime la vie et n’attend rien au-delà, sinon la perpétuation de ma race et de mon esprit. Pourtant, au soir de cette vie, devant des périls immenses pour ma patrie française et européenne, je me sens le devoir d’agir tant que j’en ai encore la force. Je crois nécessaire de me sacrifier pour rompre la léthargie qui nous accable. J’offre ce qui me reste de vie dans une intention de protestation et de fondation. Je choisis un lieu hautement symbolique, la cathédrale Notre-Dame de Paris que je respecte et admire, elle qui fut édifiée par le génie de mes aïeux sur des lieux de cultes plus anciens, rappelant nos origines immémoriales. 
Alors que tant d’hommes se font les esclaves de leur vie, mon geste incarne une éthique de la volonté. Je me donne la mort afin de réveiller les consciences assoupies. Je m’insurge contre la fatalité. Je m’insurge contre les poisons de l’âme et contre les désirs individuels envahissants qui détruisent nos ancrages identitaires et notamment la famille, socle intime de notre civilisation multimillénaire. Alors que je défends l’identité de tous les peuples chez eux, je m’insurge aussi contre le crime visant au remplacement de nos populations.
Le discours dominant ne pouvant sortir de ses ambiguïtés toxiques, il appartient aux Européens d’en tirer les conséquences. À défaut de posséder une religion identitaire à laquelle nous amarrer, nous avons en partage depuis Homère une mémoire propre, dépôt de toutes les valeurs sur lesquelles refonder notre future renaissance en rupture avec la métaphysique de l’illimité, source néfaste de toutes les dérives modernes.
Je demande pardon par avance à tous ceux que ma mort fera souffrir, et d’abord à ma femme, à mes enfants et petits-enfants, ainsi qu’à mes amis et fidèles. Mais, une fois estompé le choc de la douleur, je ne doute pas que les uns et les autres comprendront le sens de mon geste et transcenderont leur peine en fierté. Je souhaite que ceux-là se concertent pour durer. Ils trouveront dans mes écrits récents la préfiguration et l’explication de mon geste." 

mardi 21 mai 2013

Un rendez-vous pour une reconversion

Candidats à la reconversion
      C'est un succès d'estime qu'a rencontré le forum Objectif emploi-formation, organisé par les villes du plateau nord. En effet, on pouvait y croiser au hasard des stands et munis de leurs C.V, de nombreux élus bihorellais qui présageant avec raison qu'ils ne feraient pas partie de la liste pour les municipales de 2014, étaient venus prendre des renseignements en vue de leur prochaine et inévitable reconversion.
Malheureusement pour eux, la trentaine de professionnels présents, leur ont expliqué qu'après une carrière de félon, il était toujours difficile de rebondir.
CD
  

Jean Luc Méchencon

Mélenchon à l'époque du gouvernement Jospin en compagnie d'un copain


Il a beau vouloir nous la jouer « tribun cultivé », Mélenchon n’en reste pas moins un goujat mal dégrossi. C’est avec son légendaire raffinement qu’il a commenté ce week end sur Twitter, la chute accidentelle de Marine Le Pen  .

« en attendant, je me casse le cul pour les ouvriers pendant qu’elle se casse le cul dans sa piscine ».


Visiblement,  le rustre a toujours du mal à s’asseoir après ses deux défaites face à la chef du rassemblement « Bleu Marine ». Oui, méchant et con, le Jean Luc.
CD

jeudi 16 mai 2013

Illégitime Conseil Municipal du 16 mai 2013



Mes chers Compatriotes, toutes mes excuses, j’arrive un peu au dernier moment pour vous annoncer le conseil municipal de ce soir…à 18H30, espace Guillaume le Conquérant.
 
Promis, cela ne se reproduira plus !

CD 


Vous trouverez avec ces liens les documents relatifs à ce conseil:
 https://dl.dropboxusercontent.com/u/55627851/CONVOCATION%20ET%20PROJETS.pdf
 https://dl.dropboxusercontent.com/u/55627851/PV%2021%20MARS%202013.pdf
 https://dl.dropboxusercontent.com/u/55627851/PLAN%20ANNEXE%2084-2013.pdf
 https://dl.dropboxusercontent.com/u/55627851/ANNEXES.pdf

mardi 14 mai 2013

"Racontez-nous, Tontons Truqueurs, c'est quoi la démocratie?"

Voleurs de communes et Conseil municipal des jeunes (photographie Paris Normandie)

De nos jours l’éducation de nos enfants est vraiment confiée à n’importe qui. L’été dernier, je me moquais de Renard (1) et de son plan « relooking express », tout en me demandant comment il allait bien pouvoir s’y prendre pour essayer de se donner une image de démocrate après la forfaiture de 2011. Et bien ça y est ! Ses conseillers en communication ont trouvé la réponse: parader, écharpe tricolore en bandoulière, dispensant des leçons d'instruction civique à notre belle jeunesse.

« Racontez-nous, Tontons truqueurs, c’est quoi la démocratie ? » ont demandé le regard et le cœur plein d’innocence quelques jeunes âmes bihorellaises. Inutile de vous décrire l’embarras dans lequel cette question mit nos deux voleurs de communes. « Et bien mes chers enfants, c’est quand le peuple décide de ses choix et que les élus les appliquent » répondit un peu court Gilbert le Millionnaire pendant que le Freluquet, lui, regardait ses chaussures en sifflotant, l’air absent.

Mes chers Compatriotes, vous savez ce que c’est, dans toutes les classes et bien souvent au fond, il y a toujours le p’tit con qui la ramène et cela ne manqua pas. « Moi, mon papa y m’a dit que pour le maire 1 et le maire 2, la démocratie c’était respecter le choix du peuple quand il les élisait maire et s’asseoir dessus quant ça contrariait leurs ambitions ». Tout en s'étranglant, quelques dévotes pascaliennes, faisant office en ce jour de dames patronnesses, proposèrent dans l’instant que l’on passât au goûter, afin de clore l’incident.

La jeunesse de nos jours, ça ne respecte plus rien, même pas les comiques déguisés en démocrates.
Manu ad ferum
CD
(1) voir mon billet du 2 aout 2012
http://constantindragases.blogspot.fr/2012/08/relooking-express-pour-gilbert.html

PN / Mai 2013 , cliquer sur l'image pour l'agrandir

lundi 6 mai 2013

Putain, 4 ans !




Think tank socialiste


Bâtie sur le mensonge et le déni de réalité, l’élection le 6 mai 2012 du « petit chose » était vouée à rapidement créer désillusions et frustrations dans le pays. L’électeur de gauche a dans ce qui fut notre belle France, vocation à jouer les cocus de l’histoire à intervalles réguliers. D’ailleurs s’ils n’étaient pas tous  au balcon, hier une bonne partie d’entre eux étaient à la Bastille. 
Après avoir surfé en 2012 sur la vague de l’anti-sarkozysme, Moi-je président et ce qui lui sert de gouvernement jouent toujours aux surfeurs et  restent avachis sur leurs planches en attendant que les porte l’hypothétique vague de la déesse Croissance qui finira bien par arriver un de ces jours dans les quatre années à venir par on ne sait trop quel hasard.

Incapable de comprendre que ce n’est pas tant de sortir la France de la  crise dont il est question mais de la faire entrer dans un monde nouveau, c’est sur cette hypothèse d’un éphémère retour à la croissance que compte cette bande de gribouilles. Ils pourront alors claironner à tout va que cette croissance est le fruit des géniales mesures et réformes qu’ils prirent et menèrent (courageusement) pendant cinq ans et que leur politique était la seule à même de sortir le pays de l’ornière où Sarkozy l’avait fourré.

Mes chers Compatriotes, les croirez-vous ? Tomberez-vous pour la énième fois dans leur panneau ou celui de ceux avec qui ils se partagent le pouvoir depuis (beaucoup) trop longtemps ? Je crains que oui…

Depuis quelques mois, j’ai souvent l’impression de revivre les temps qui précédèrent la chute de Constantinople.

CD


mercredi 1 mai 2013

Mediapart va-t-il soutenir Clément Weill-Raynal ?



Clément Weill Raynal

par Gabrielle Cluzel
« Le mur des cons », c’est mon feuilleton préféré. On en est à la saison 2, le « Syndicat de la magistrature contre-attaque », et franchement, j’adore. Tous ces pompiers qui courent dans tous les sens pour éteindre l’incendie, mais qui n’arrivent pas à déplier la grande échelle et s’y prennent comme des manches pour dérouler le tuyau, que voulez-vous, ça me fait marrer. Leurs airs de vierge prude, d’abord, qui leur vont comme une petite moufle : Cooooomment ! Et la déontologie, alors ? Donner de l’information récoltée sans le nihil obstat des intéressés, ce ne sont pas des façons de journaliste, ça ! Parce qu’évidemment Cahuzac, lui, avait donné son imprimatur à Mediapart : Vas-y, Edwy, fais-moi mal, tape encore plus fort !



Leurs airs excédés, fatigués, supérieurs, pour écarter tout cela d’un revers de main : Ah ! Vous voulez parler de ces quelques photos épinglées là, sur un mur sombre ? Ce que vous êtes susceptibles… « Pas de quoi en faire un fromage », comme dit Laurent Berger. Une blague de potache, bien sûr. Les magistrats, c’est bien connu, sont de grands potaches. La prochaine fois que vous vous rendrez dans un tribunal, vérifiez que l’un d’entre eux ne vous a pas planqué un coussin péteur sous la chaise ou une araignée gluante dans le cou. C’est vrai que les tribunaux sont vraiment des endroits où l’on vient pour rigoler un bon coup. C’est pour cela que nos amis les magistrats, ceux qui rendent la justice en toute impartialité, ont mis obligeamment sur leur trombinoscope les pères de deux jeunes filles assassinées, pour qu’ils se détendent un peu : ils n’avaient pas trop l’air dans leur assiette.


Une blague de potache, un trombinoscope bien innocent… mais que l’on a quand même fait disparaître, c’est plus prudent. Quand l’avocat d’un des « cons » a voulu faire constater tout cela devant huissier, on s’est rendu compte qu’on avait bêtement jeté le mur des cons. Par inadvertance, sans doute. On devait avoir la tête ailleurs, et hop on a foutu le grand panneau dans les encombrants. À moins qu’on en ait fait des confettis. Parce que vous pensez bien que ce n’est pas le genre de respectables magistrats d’aller détruire sciemment une pièce à conviction qui, détaillée de près, aurait pu en dire sans doute encore plus long qu’un petit film pris à la sauvette.

Leurs airs vengeurs de justicier dans la ville pour muer le témoin en accusé (faites-moi peur, c’est comme cela qu’ils ont l’habitude de rendre la justice ?). À côté, Le Procès de Kafka, c’est La petite maison dans la prairie. Clément Weill-Raynal (qui s’était attiré par ailleurs un certain nombre d’inimitiés avec l’affaire al-Dura) peut-il au moins espérer être défendu par son « corps », ses confrères ? On attend vainement un soutien de Mediapart au nom de la liberté de la presse, et sur Le Plus du Nouvel Obs, Bruno Roger-Petit n’hésite pas à comparer les aveux du journaliste de France 3 à ceux de Cahuzac. Quant au Syndicat des journalistes, il accourt pour prêter main forte… au Syndicat de la magistrature : on lui tient la tête dans le sac, les gars, vous pouvez lui faire sa fête. Parce que vous pensiez quoi ? Un syndicat de journalistes ne se sent pas solidaire des journalistes, bien sûr, mais des autres syndicats, ceux qui ont le bon goût de partager ses options idéologiques.


Et c’est pour ça que je raffole de ce feuilleton. C’est aussi mauvais qu’une production française (m’étonne pas que France 3 soit dans la boucle), les ficelles y sont aussi grosses, mais cela vous met en joie. Car le mur des cons qui est en train de disparaître n’est pas seulement celui qu’ils ont fourré en douce dans la poubelle, mais ce mur opaque, étanche, qu’ils ont monté entre eux, la France qui compte et parle fort, et nous autres, la France des cons qui, si elle l’ouvre, se fait sniper par les VoPos. 

Gabrielle Cluzel