"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

dimanche 29 mars 2020

Le problème d'arithmétique du jour


"Télé-école. Problème d'arithmétique.


Avec les 60 milliards (au doigt mouillé) de plans banlieues dépensés depuis quarante ans pour construire des médiathèques qui crament, combien de masques à 30 centimes aurait-on pu obtenir ?


#apprendreensamusant"

Gersende Bessède (chroniqueuse sur Radio Courtoisie).








La phrase du jour


Ceux qui s’en prennent à leurs voisines ou voisins, infirmiers ou aide-soignants, sous prétexte qu’ils peuvent les contaminer, ont la sale odeur des salopards qui dénonçaient, sous l’occupation, les juifs ou les resistants.

Jean-Pax Méfret (chanteur pro - Algérie Française et anti - communiste)











vendredi 27 mars 2020

Les fumeurs de clopes qui roulent au diesel, sont les premiers de cordée de la France du Covid19 !


 
caissières, soignantes, manutentionnaires, agents de nettoyage et tant d'autres, sont ceux qui tiennent la France debout aujourd'hui





"Un oui, un non, une ligne droite, un but", disait Nietzsche. "Un chef, ça doit cheffer", ajoutait Chirac. Avec Macron, nous avons un tortilleur du cul à l'heure où il faudrait chier droit, une chiffe molle sur le confinement des banlieues, le couvre feu et la fermeture des frontières.

Et il commence à m'user les pompons, le Figurant de l’Élysée, avec ses discours aux airs martiaux et aux accents churchilliens. Lui et aussi toute sa bande de stagiaires qui tiennent lieu et place de gouvernement à la France, de la Sibeth (la si bien nommée dans l'ordre phonétique) à la Buzyn en passant par Castaner, sans oublier le premier d'entre eux, le boxeur de salon, Édouard Philippe. 

Tous plus menteurs les uns que les autres, plus incapables et incompétents aussi. Dédaigneux des sans dent, des "ceux qui ne sont rien", de "ceux qui fument des clopes et roulent au diesel" comme disait l'autre exhibitionniste.

La France des ronds points, ils la méprisent. Pour eux, elle sent le moisi et le rance, elle est raciste et bornée. Culs terreux des villes ou des champs, le village planétaire n'était pas fait pour eux, trop attachés avec leurs semelles boueuses à leurs villages, à leurs églises, à leur culture, à leur pays, à leurs traditions, à leur drapeau et à leur civilisation judéo-chrétienne.

Macron taillait la route pour une France diluée, pasteurisée dans la mondialisation heureuse, en troubadour des "premiers de cordée" qu'il était.

Aujourd'hui qui tient la baraque ? Certainement pas les guignolos d'un état en lambeaux. Non, mes chers Compatriotes, ce sont ceux qui pendant des mois se sont fait gazer au lacrymogène par la police de la marionnette Kéké Castaner qu'agitait Macron. 
Soignants, routiers, manutentionnaires, personnels des sociétés de nettoyage, aumôniers des hôpitaux, policiers des rues, curés de paroisse et tant d'autres: l'armée des humbles et des oubliés, les damnés de l'Union Européenne et de la finance en quelque sorte. Les vrais premiers de cordée ce sont eux, aujourd'hui, dans cette France du Covid19.

Les autres, ceux qui devaient tous "nous tirer vers le haut" et ont mis Macron en place, se sont enfuis à Coblence ou peut être déjà à Sigmaringen, qui sait ?

Non, nous ne sommes pas en guerre et si nous l'étions, ce serait la même débâcle que sur le plan sanitaire, tant l'armée française est en guenilles, tout comme le sont l’école, la Justice et le système pénitentiaire.   

Non, nous ne sommes pas en guerre, aujourd'hui ce n'est pas Waterloo, Morhange en 1914 ou  Dunkerque en juin 40, pas plus que demain, le Covid 19 vaincu, ce sera Austerlitz, Verdun ou la libération de Paris en Aout 1944. Tout cela avait une autre dimension. Nous faisons face à un virus, rien de plus rien de moins. Macron se rêve en étoile mais n'est qu'un réverbère qui diffuse un bien pale halo sur la France.

Les Français de l'ombre vont payer avec ce Covid 19, un lourd tribu dû aux accros des tableaux excel, de la rentabilité à deux chiffres et des horrifiés du déficit. Il faudra aussi se demander où est passé l'argent ? Les 56% de prélèvement de l'état sur la richesse nationale, qu'en ont-ils fait depuis trois décennies ? Une piste, cinq millions de cartes vitales ne correspondant à personne, circulent et permettent au monde de venir se faire soigner en France, sur le dos des Français, idem pour les retraites. Cela coûte 30 milliards par an au système social français (voir les rapports de Charles Prats sur le sujet).

C'est à la fin de la foire que l'on comptera les bouses. Mais nul doute que sur les profiteurs, les obsédés de l'orthodoxie budgétaire et les je-m'en-foutistes, ça devrait tomber épais. 

A moins que...Au moment du 21 septembre 2001, des subprimes en 2008 ou des attentats de Charlie, déjà, rien ne devait plus être jamais comme avant et l'on connait la suite. 

Vous me trouvez pessimiste. Mais un pessimiste n'est-il pas un optimiste qui a de l'expérience ? Tout dépendra du nombre de morts. Triste constat...


C.Dragasès 





   



Hidalgo




Merci, Michel Hidalgo, pour la coupe du monde 78 en Argentine, merci pour le France - Allemagne à Séville en 1982, merci pour le premier titre de l'équipe de France à l'Euro 84, merci d'avoir créé et su gérer la bande à "Platoche", merci pour le football champagne.

CD

 « C’était un homme d’autrefois, honnête et bon. »  

Michel Platini.










jeudi 26 mars 2020

La citation du jour





" L’anticipation de la menace n’existe quasiment plus dans la conscience européenne. C’est en un sens notre privilège et cela se révèle une énorme faiblesse dans une situation comme celle-ci. La paix et la prospérité, jointes au court-termisme de la performance économique, ont évacué la dimension stratégique de l’existence politique. L’accroissement des droits individuels et des moyens matériels de chacun est devenu le seul horizon concevable. En cela, les élites ne font que répercuter l’état d’esprit des peuples. C’est d’un réveil collectif dont il s’agit. "


Marcel Gauchet, Le Figaro, 26 mars 2020










dimanche 22 mars 2020

Dimanche musical







Dans Musicopolis, Anne-Charlotte Rémond retrace l’aventure des « Gymnopédies » d’Erik Satie. Plus de 20 ans séparent la date de la composition de la Gymnopédie n° 1 de son accès à la notoriété grâce à la création de l’œuvre au piano par un certain… Maurice Ravel !

Bon dimanche à tous et surtout restez chez vous !

C.Dragasès










 

samedi 21 mars 2020

Samedi soir (avec Léo )






On l'aurait presque oublié, celui là ! Je parle du printemps, évidemment, pas de Léo, l'éternel !

En ces temps de confinement, le bon coté c'est que l'on a tout loisir de fouiller dans ces vieux vinyles aux pochettes dont le pelliculage, depuis déjà quelques décennies, se décolle.

Sur la vieille platine Lenco L 75-S la tête de lecture, une Shure d'origine des seventies, râle un peu. Çà craque surtout dans les aigus, mais quelle profondeur et pas que dans le son, c'est Léo !

Oui, c'est le printemps, mais quel contraste, mes chers Compatriotes, entre ce ciel bleu retrouvé ces derniers jours, la nature qui s'éveille, le chant des oiseaux dans ce silence que l'on dirait appartenir à un éternel dimanche et cette mort qui rode, invisible mais portant si présente, tout autour de nous.

La seule interrogation aujourd'hui et pour de nombreux jours encore, est ; serons-nous toujours présents en ce bas monde à l'automne, pour voir tomber les feuilles que nous contemplons se déployer en ce printemps 2020 ?

Oui, c'est le printemps, mais la nuit est si proche.

C.Dragasès








La phrase du jour





Un médecin urgentiste : 

"je ne supporte pas les gens qui applaudissent les soignants. Une bonne partie des gens qui applaudissent, votent chaque année pour les connards qui diminuent les budgets...".









vendredi 20 mars 2020

Restez chez vous !




A toutes les racailles de banlieues, à tous les bobos des centres villes et aux crétins de partout :


RESTEZ CHEZ VOUS  !







 

Carême à la maison avec le Facebook de Notre Dame des Nations


 
église Saint François - paroisse Notre Dame des Nations


Sans doute êtes vous nombreux, mes chers Compatriotes, à vivre comme moi un Carême inédit en ces temps de confinement nécessaire. L'impossibilité d’assister aux différents offices, ne pas pouvoir recevoir l'eucharistie rendent ces temps encore plus difficiles à vivre. 
Mais je devrais écrire "rendaient" car à l'initiative de notre curé, le père François Xavier Henry, la vie paroissiale continue grâce à internet et à deux adresses:

la première "Paroisse  Sainte Marie des Nations Bihorel - Hauts de Rouen ( @paroissesmn ) qui vous mènera à la page Facebook de notre paroisse où vous pourrez participer avec facebookLive à la messe chaque jour en direct à 12H15 de l'un de nos 4 clochers.

Un second rendez-vous l'après midi ou en soirée pour vivre toujours en direct à un chapelet, un chemin de croix, vêpres etc... selon les jours. L'occasion aussi de confier nos intentions de prières. 

Deuxième adresse, sur youtube cette fois avec la chaine TV de notre paroisse " Catho BihoRouen " où vous trouverez les nouvelles de Sainte Marie des Nations.
Il est important de s'abonner à cette chaine afin que les messes et prières puissent y être diffusées et rendues ainsi plus accessibles à tout un chacun, mais pour cela, il faut atteindre le nombre de mille abonnés, alors à vos claviers !

Un grand merci au Père François Xavier Henry, rejoint récemment par notre séminariste Martin pour leurs initiatives qui nous permettent de continuer à vivre en église ce Carême et notre quotidien.
Remercions les de continuer leur mission auprès de tous les paroissiens, au péril sans doute parfois de leur santé et prions pour qu'ils traversent sans encombre ces temps difficiles.

Alors, à bientôt mes chers Compatriotes, virtuellement pour prier ensemble.


C.Dragasès








 

mardi 17 mars 2020

Au front sans défense




En solidarité avec une de mes filles enceinte de trois mois, infirmière libérale sur Rouen qui comme ses collègues continue à soigner ses patients sans protection contre le Covid19, se mettant par la-même au quotidien en danger ainsi que son compagnon et sa première fille ou encore ses patients.



Sans compter les tarés qui forcent les voitures des infirmières pour voler les masques et le gel, pour les chanceuses qui en ont. Si j'en choppe un, je lui fait moucher ses dents.


Par ailleurs on nous annonce déjà l’hôpital comme "débordé", alors que la France ne compte encore "que" 6900 cas déclarés...Une fois la crise passée, les responsables politique de cette situation devront rendre des comptes à la Nation.


C.Dragasès









dimanche 15 mars 2020

Illégitime !




A Bihorel, le petit marquis désigné "agent d'animation" avec  24,58 % des suffrages (selon le mode de calcul utilisé par le freluquet lui-même, lors du référendum sur la fusion), soit moins d'un Bihorellais sur quatre en âge de voter.

La participation elle,  s'élève à  44,10 % des inscrits et est inférieure à celle du référendum sur la fusion qui fut pour rappel, mes chers Compatriotes, de 44,40%  mais dont le résultat fut considéré comme non significatif par les collabos putschistes fusionnistes puisqu'en dessous de la barre des 50%. 
 
Avec moins d'un quart des suffrages des Bihorellais, ce freluquet n'a donc aucune légitimité pour continuer à nuire à notre cadre de vie et poursuivre sa destruction en règle de notre commune lors des six prochaines années.

Il devra, en toute logique, être chassé de l'hôtel de ville  (s'il ne prend pas la fuite de lui-même) à coups de fourches et de piques, selon une tradition républicaine établie en 1789 et confirmée en 1830, 1848 et 1870,  par ceux qui par la grâce de Dieu, parmi le peuple bihorellais, auront survécu au Covid-19  et ce,  dès que la France sortira du stade 3 épidémique. 

C.Dragasès







François-Xavier Bellamy: «Veillée d’armes»




FIGAROVOX/TRIBUNE -

 La France est au devant d’une grande épreuve. L’individualisme n’est plus une option: face à la crise qui les attend, les Français doivent se souvenir qu’ils sont un peuple, avertit le député européen.



C’est une étrange veillée d’armes: tout a changé, mais rien ne se voit. Malgré les premières mesures prises par les autorités et l’omniprésence de l’épidémie dans les médias et les conversations, la vie continue comme avant pour l’immense majorité des Français. Sans doute les derniers moments d’insouciance, suspendus, irréels - le silence avant l’épreuve.

Selon toute probabilité, c’est en effet une grande épreuve qui attend notre pays, comme le monde autour de nous. Non que la maladie en elle-même soit beaucoup plus dangereuse que d’autres: ceux qu’elle touchera s’en sortiront pour la plupart en quelques jours, sans conséquences, et même pour certains sans symptômes. Mais une petite partie aura besoin de soins intensifs, de réanimation ; et elle peut très vite représenter un grand nombre de personnes dans l’absolu, si la population touchée est très nombreuse. La rapidité de la contagion laisse présager que le nombre des malades ayant besoin de soins intensifs dépassera prochainement les capacités de traitement de notre système de santé.

Alors commencera la grande crise à laquelle il faut être prêts, celle que connaît l’Italie depuis quelques jours déjà. Elle n’a eu droit qu’à notre indifférence, et parfois même à un regard bien condescendant de la France ; pourtant le système hospitalier, en particulier dans les régions du nord, les plus touchées, y est très comparable au nôtre. Aujourd’hui, nos collègues italiens du parlement nous décrivent la guerre qu’ils vivent, et qu’ils mènent courageusement. L’Espagne y entre à son tour. Pour nous, c’est sans doute une question de jours.

Cette bataille pèsera d’abord sur ceux qui seront au front dans les semaines à venir, les professionnels de santé, formés et entraînés pour protéger la vie humaine. Médecins, infirmières, sapeurs pompiers, ils témoignent depuis des mois des difficultés qu’ils rencontrent dans leur travail quotidien, à cause des insuffisances budgétaires et des calculs de court terme, mais aussi par le fait des comportements inciviques et consuméristes qui n’ont cessé d’augmenter. Le moment que nous vivons doit rappeler plus que jamais que l’individualisme n’est simplement pas une option. Chacun d’entre nous doit s’obliger au respect inconditionnel des soignants, qui assument la tâche difficile de gérer l’urgence vitale et de prendre des décisions ; il nous faut tout faire pour les soutenir, avec la reconnaissance que nous devons à leur compétence et à leur engagement. L’issue de la bataille qu’ils vont mener dépendra en grande partie du sens civique que nous saurons retrouver pour leur permettre d’être efficaces, et de l’exigence collective avec laquelle nous agirons. En Chine, la dictature a répondu à l’urgence avec ses moyens de coercition ; montrons que la démocratie n’implique pas le désordre, et qu’il suffit à un peuple libre de connaître le sens du devoir pour faire face avec discipline à une épreuve comme celle-ci.


Cette crise touchera aussi notre économie bien sûr, et en particulier les artisans, commerçants, petites et moyennes entreprises qui font vivre notre société mais dont l’équilibre est souvent déjà précaire. L’urgence est de garantir que toutes ces activités pourront reprendre lorsque nous sortirons des quelques semaines de glaciation que notre pays va probablement traverser. En plus des réponses apportées par le gouvernement, face à cette crise globale, il faudra aussi déployer une stratégie très forte à l’échelle du continent ; c’est le moment où jamais de démontrer que la coopération européenne peut nous renforcer, loin des erreurs du passé qui nous placent aujourd’hui dans une situation de dépendance industrielle, et donc de fragilité sanitaire.

Enfin, l’épreuve va mettre en tension notre tissu social tout entier - et je crois qu’il ne faut pas taire cette inquiétude. Cette crise intervient dans une France dont les fractures sont immenses, et qui alimente depuis longtemps déjà la défiance, le ressentiment, la violence. Nous avons laissé naître une société à plusieurs vitesses, dans l’aménagement territorial, l’accès à l’éducation, à l’emploi, à la santé... Nous aimons rappeler les «valeurs de la République», mais derrière les incantations et les gestes politiques, nos échecs et nos inconséquences ont fait beaucoup de déshérités ; en perdant le sens de ce qui nous relie, nous avons fini par nous enliser dans l’indifférence et le chacun pour soi, et la politique même s’est peu à peu dissoute dans le conflit d’intérêts, de classes ou de communautés. Bien sûr, nous savons encore nous retrouver dans la facilité de la fête pour un grand succès sportif, ou bien faire bloc à l’occasion des sursauts collectifs, de plus en plus éphémères, provoqués par le terrorisme. Mais comment tiendrons-nous cette fois-ci?

La suite de l’histoire dépend de nous. Cette crise va mettre à l’épreuve non seulement notre capacité de résistance, mais plus encore notre volonté d’unité. Il est urgent de mettre de côté les divisions, les soupçons, les calculs. Les responsables politiques devront être exemplaires pour cela, en ne refusant aucun des efforts qui seront demandés à tous. Il est urgent de vivre de nouveau comme un peuple, c’est-à-dire comme des personnes qui se savent liées les unes aux autres par une communauté de destin. Nous allons avoir une occasion, douloureuse mais peut-être salutaire, de redécouvrir ce qu’écrivait Saint-Exupéry, engagé volontaire, dans Pilote de guerre: «Chacun est responsable de tous. Chacun est seul responsable. Chacun est seul responsable de tous.»

Saurons-nous tout faire pour protéger autrui - y compris nous imposer une prudence que le sentiment de toute-puissance inspiré par notre univers technologique nous a fait depuis longtemps oublier? Serons-nous assez généreux pour être simplement attentifs aux plus fragiles d’entre nous? Assez humbles pour faire confiance à l’autorité et à l’expérience? Assez libres et courageux pour ne jamais baisser les bras, même quand tout semblera contre nous? De notre réponse dépend aujourd’hui l’issue de cette bataille ; mais en réalité, elle décidera aussi, bien au-delà, l’avenir de notre pays.

Un petit organisme de quelques dizaines de nanomètres est venu perturber brutalement nos sécurités, nos projets, nos habitudes, nos économies. Il va sans doute mettre à nu nos fragilités, et mettre à l’épreuve comme rarement notre société tout entière ; mais il révèlera aussi, j’en suis sûr, une force vitale partagée dont nous ne nous pensions plus capables. Toutes les crises sont à la fois un instant de vérité, et une obligation de choisir. Nous voulons encore vivre, et faire vivre l’esprit qui, en dépit de toutes nos défaites, continue de nous animer: c’est le moment de le montrer.










vendredi 13 mars 2020

Résidence " les Catacombes "



Bihorel, rue Voranger, avec le PLU du petit marquis

Mes chers Compatriotes, depuis que le petit marquis a vendu les clefs de notre cadre de vie aux promoteurs et cela sans restriction aucune, vous aurez noté comme moi, l'enlaidissement de ce qui fut, selon l'expression de notre premier maire Alfred Caron, " le joyaux des alentours de Rouen".

Cette énième défiguration, située place Saint Louis, pourrait porter le nom de "Résidence des catacombes". Non seulement les appartements sont situés à moins de six mètres du mur de leur vis à vis mais qui plus est, ils sont enterrés d'au moins deux mètres sous le niveau de la chaussée. 

Non content de priver d'ensoleillement et de lumière, les dizaines de propriétés situées aux alentours de ces étrons en parpaings, ces clapiers sont des arnaques aux futurs locataires de ces immeubles de rapport. 

Bien ensemble à Bihorel, oui mais les uns sur les autres. 

le Bihorel du petit marquis , c'est ça !


C.Dragasès 





le même endroit avant le PLU du petit marquis









 

Proverbe corse






Les plus anciens et fidèles lecteurs de ce blog se souviendront sans aucun doute de mon vieil ami corse Ghjilormu, un Aleriacci d'origine qui me confiait souvent quelques réflexions insulaires à l'heure du Casanis, face à la grande bleue.

Au regard du nombre de constructions de clapiers dans nos contrées, je me suis demandé si son enseignement n'aurait pas quelque pertinence sous nos latitudes ?

 " Fils, chez nous, lorsqu'un élu décide de refaire la chaussée, nous avons pour habitude de commenter ainsi :  un kilomètre d'enrobé, c'est deux kilomètres de dérobés".

 Cette réflexion sur l'entretien des chaussées, ne s'appliquerait-elle pas aussi des fois à l'immobilier ?

C.Dragasès






mardi 10 mars 2020

Stade 3


 
piazza San Marco - Venezia, mars 2020



Si j'ai bien compris, mes chers Compatriotes, ce que nous explique le gouvernement macronnard, le stade 3 c'est "nous n'avons pas les moyens financiers, ni les moyens en personnel de contrôler le virus, alors maintenant on le laisse se balader au petit bonheur la chance et c'est chacun pour soi et Dieu pour tous".

L'Italie à la louche, a deux à trois semaines "d'avance" sur nous quant au développement de l’épidémie et nous pourrions tirer parti de ce qui se passe de l'autre coté des Alpes pour adapter nos mesures de précaution et d’endiguement, c'est à dire la mise en quarantaine et le confinement non seulement des foyers ("clusters" pour les crétins mondialisés) mais également des zones géographiques déjà impactées.
Mais Macron a fait le choix de ne pas bloquer le pays pour protéger l'économie et cela au détriment des futurs contaminés du Covid-19 parmi le peuple français. Une fois encore, mes chers Compatriotes, les victimes en puissance que nous sommes et bien nous allons servir de variable d'ajustement à la finance.

Je ne fais nullement confiance aux politiques ni aux représentants de l’État quant à leur communication ni à leur gestion de la situation, du maire au résident de l’Élysée en passant par le préfet. La catastrophe de Lubrizol nous a éclairé sur le degré de leur imperitie . 



C.Dragasès









samedi 7 mars 2020

Samedi soir








Un peu de fraicheur, le temps d'un samedi soir






 

Le bout du doigt et la lune







Mes chers Compatriotes, j'espère que vous avez passé une bonne semaine, fait provision de nouilles et de papier toilette, mis un masque pour faire carnaval et changé de trottoir pour éviter de croiser un bipède aux yeux bridés, bref que vous avez bien regardé le bout du doigt; le covid 19 est à nos portes. 

Pendant ce temps, la reforme des retraites avance et s'installe peu à peu dans le paysage législatif français et des millions d'envahisseurs lâchés par le sultan Erdogan menacent d'envahir nos contrées. 
Ça, c'est la lune que les doigts de quelques sages nous montrent mais que nous sommes bien peu à regarder.
On vit une époque formidable.

C.Dragasès

ps: bien évidemment, lire la vidéo du tweet