"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

lundi 28 janvier 2013

Bien respirer à Bihorel



 Mes chers Compatriotes, nous venons de vivre, nous Rouennais au sens large du terme, une semaine très particulière. Elle nous laissera le sentiment d'être passés, tout près de la Fin. Je ne reprendrai pas ici le fil des évènements largement commentés dans la presse, mais nous fûmes des milliers à avoir senti cette puanteur lundi soir. Rassurez-vous braves gens, rien de tout cela n'était toxique, mais voyez vous, en la matière, j'aurais tendance à plus faire confiance à mon organisme  plutôt qu'au responsable en communication de Lubrizol lorsque la nausée me prend avec le mal de tête qui suit...
Chanceux, nous fûmes sans aucun doute, car si un gaz type moutarde, zyklon B ou tout autre hautement mortel s'était dispersé dans l'atmosphère de la Crea (et bien au delà), à la suite d'un accident industriel ou par le fait du résultat de l'agissement d'un de ces "opprimés" de cette religion d'amour et de paix qui semble devoir s'intéresser de très près à la France (honni soit qui Mali pense) dans les semaines et mois à venir, et bien nous serions des milliers, que dis-je des centaines de milliers à nous être présentés devant Saint Pierre, suffisamment en tout cas, pour inverser la courbe du chômage avant fin 2013. Bref, la mort, nous eut frappé qui dans nos voitures, nos maisons, nos écoles, nos lits ou sur nos lieux de travail et dans la plus profonde ignorance du "pourquoi".
Le nouveau préfet que nous avons touché en ce début d'année, tout frais moulu et à peine débarrassé du cellophane qui l'emballait par un Moi-je Président qui venait de le nommer, "le changement c'est maintenant" oblige, puisque le précédent était sarkozyste, a appliqué le principe que tout préfet lambda appliquerait: entre l'industriel et la sécurité des citoyens, on choisit bien évidemment...l'industriel. 
Alors mes chers compatriotes, il ne nous restait plus qu'à suffoquer comme la Dame aux Camélias car avant que le gaz "non toxique" ne soit identifié, le préfet ne décida pas grand chose, si ce n'est rien, après non plus d'ailleurs, sauf de protéger quelques footballeurs et laisser les enfants aller à l'école. 
Cynisme ou incompétence ? Les deux mon capitaine et l'on pourra, mais on le savait déjà, attribuer au Maire et Maire 2 de la "commune nouvelle" et illégitime, les mêmes qualités. 
Citoyens de la grande fusion, mère de tous les progrès, fûtes- vous informés du péril chimique qui vous menaçait en ce lundi ? Vous dispensa-t-on quelques consignes et conseils de prudence en ces circonstances exceptionnelles ? Vites-vous vos élus de la majorité responsable de la commune sur le terrain afin de dispenser auprès de leurs administrés quelques principes de précaution? Que nenni ! Pourtant leur mission n'est-elle pas, en dehors de toucher leur indemnités, d'assurer la sécurité des citoyens de la commune nouvelle ?
Autre sujet d'agacement, bien moins dramatique celui là je vous l'accorde, mais quand même, sur le territoire géré par les voleurs de communes. Ras le bol de marcher ou courir sur des trottoirs ou pistes cyclables transformés toute la semaine dernière en pièges à chevilles et autre col du fémur. Certes, le déneigement des trottoirs incombe dans la plupart des cas aux riverains mais peut-on les accuser de ne pas s’acquitter de cette tâche lorsque ceux en charge de la commune et responsables des pistes cyclables, faillissent à leur devoir en ne montrant pas l'exemple ? Là aussi, on attend les "bienfaits" de la fusion. 

Mes chers Compatriotes, l'avez- vous remarqué? Là, je m'adresse aux lecteurs de ce grand quotidien régional (je plaisante) Paris Normandie. Une semaine sans Gilbert ! Sans qu'il y vienne monter son "barnum" pour nous sur-vendre une énième fois sa fusion avec le freluquet, faire le beau et donner son avis sur tout et n'importe quoi. Une semaine aussi, sans une seule photographie du maire 2 en charge du secteur de Bihorel. Seraient-ce les millions de subvention de l'état sur lesquels ils vont s’asseoir qui les inciteraient à se faire oublier ? 
Au moins, pendant quelques jours, si l'atmosphère fut pour le moins polluée, le quotidien normand nous épargna-t-il, la pollution visuelle. Cela aurait presque rendu la lecture de ce journal agréable et ses correspondants locaux sympathiques. Encore faudrait-il que dans un dernier effort, il y soit donné la parole à tous les opposants aux voleurs de communes. Alors "peut mieux faire" Paris Normandie ? Affaire à suivre.

CD

mardi 15 janvier 2013

Agenda 21, Pilleurs de bas de laine et piscine Transat

Sourires satisfaits devant la piscine Transat

La France s'est faite une spécialité de ces commissions, groupes d'études, observatoires et autres structures sensées réfléchir, conseiller et donner les orientations des politiques à mener. Mais le plus souvent, ces structures se contentent de produire des rapports qui rassemblent toutes les banalités du moment, exprimées avec les éléments de langage et de communication en vogue. L'agenda 21, voulu par le maire d'Isneauville, le Freluquet et Gilbert le Millionnaire n'échappe pas au phénomène.
Fallait-il en cette période de disette budgétaire, créer un « machin » comme aurait dit le Général et dépenser plusieurs dizaines de milliers d'euros de recettes fiscales pour que l'on nous conseillât d'isoler les bâtiments communaux afin de réaliser des économies d'énergie, de mettre en valeur le four du parc de l'Argilière ou d’inviter les illégitimes maire 1 et maire 2 de Bihorel / BG à se rendre en tandem au conseil municipal et autres réunions afin d'avoir un peu plus la « durable » attitude ? Nos édiles locaux se paieraient-ils notre tête avec notre argent en s'offrant pareilles fantaisies qui ne servent, in fine, qu'à engraisser cabinets d'études et autres agences de communication. Poser la question, c'est y répondre.

Autre sujet dont nos voleurs de communes ne manqueront pas de se gargariser, c'est l'ouverture d'une nouvelle maison de retraite à Bois Guillaume (en fait il ne s'agit que d'un déplacement et non pas d'une création). Certains d'entre vous vont penser que je commence à faire de l'opposition systématique et que l'ouverture d'une nouvelle structure de ce type sur le plateau est une bonne nouvelle . Ils auront tort. D'abord je trouve qu'ouvrir une maison de retraite dans l'enceinte même d'un hôpital est du plus mauvais goût. Certes en cas de pépin, les cyniques diront que les pensionnaires n'auront que l'allée centrale à traverser pour être hospitalisés, le tout sans utiliser d'ambulance, voilà ce que l'on appelle du déplacement doux, en concluront-ils. Mais au minimum, la décence aurait voulu que l'on trouvât pour cadre d'une résidence pour personnes âgées autre chose qu'un environnement hospitalier !
Ce choix d'ailleurs a sans doute été guidé uniquement par l’intérêt et l'appât de la bonne affaire immobilière. Cette maison de retraite appartient d'ailleurs au groupe Korian, groupe à but uniquement financier et dont les actionnaires exigent des taux de profitabilité à deux chiffres. Ce groupe, parmi d'autres, se propose en cinq ou dix ans, de piller les bas de laine des anciens et de leur faire les poches jusqu'au dernier centime d'euro. 
Tarif journalier proposé par ce nouvel établissement : 87 euros, ce qui nous donne une note mensuelle de 2697 euros par personne, uniquement pour l’hôtellerie à laquelle il convient d'ajouter le coût des services et soins (compter entre 200 et 600 euros/mois selon l'état de santé du pensionnaire). Faites l'addition et demandez-vous combien de Bihorellais ont une retraite suffisante pour se payer ce genre de résidence ?
Bien sûr, cela fait partie d'un scandale à l'échelon national, celui du beau fromage que constitue l'exploitation de la dépendance mais il existe à coté de ces pompes à fric, des maisons de retraite associatives ou mutualistes aux tarifs certes encore élevés mais néanmoins plus abordables. Sans surprise Renard et Houbron ont fait le choix du privé mais l'on savait déjà que le social et la solidarité entre générations, ce n'était pas leurs soucis.

En 2013, l'évolution d'un autre dossier va exciter notre curiosité. Vous avez tous, mes chers Compatriotes, entendu parler de l'affaire Vert-Marine / cabinet Aemco-amex (tiens, encore un cabinet) dont les dirigeants ont été mis en examen pour « recel de favoritisme ». Il se trouve que la gestion de la piscine Transat depuis sa création a été confiée par un contrat de délégation de service public à cette société par les municipalités de Bihorel et Bois Guillaume et cela sur les conseils du cabinet en question.
Bien sûr à l'heure actuelle, les mis en examen sont, comme le veut le droit français, présumés innocents et pour l'instant aucun élu n'est mis en cause dans ce dossier. Mais évidemment, il est permis de se demander si l'eau de la piscine Transat ne va pas se troubler dans les semaines et mois à venir. La promptitude de Gilbert Renard à communiquer dans la presse sur le sujet peut intriguer. Alors que trouveront au bout, ceux qui vont tirer sur la ficelle de cette affaire ? De gros poissons ou une vieille godasse ? 
Qui a dit que 2013 serait long et ennuyeux ?

PN du 7 janvier. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

CD

mercredi 9 janvier 2013

Fusion: Bihorellais, vous n'habitez plus au même numéro. (suite)


Mes chers Compatriotes, il y a un peu plus d'un mois, fin novembre pour être exact, nous attirions votre attention, alertés par un habitant de la rue Caron, sur les changements de nom de rue et/ou de numéro d'habitation qu’entrainait la fusion. Bien sûr depuis, les voleurs de communes ont communiqué à ce sujet, tentant de minimiser les conséquences de ces changements (la rue des mésanges devient la rue des mésanges bleues, etc...) et surtout de rassurer la population en affirmant que tout était prévu et que les coûts de ces modifications ne seraient pas supportés par les Bihorellais. Tel ne semble pas être du tout le cas. 
Faisant preuve du même amateurisme que dans l'affaire du "Million", nos deux fusionnels n'ont apparemment pas mesuré les conséquences financières pour les habitants concernés ou pour la "commune nouvelle" si celle-ci, ce qui paraitrait logique, assumait les frais collatéraux occasionnés aux citoyens par sa création. 
Afin de vous éclairer sur ce dossier, nous relayons ci dessous le courrier adressé au Freluquet et à Gilbert le Millionnaire par un habitant de la rue Caron.

"Bonjour Madame, Monsieur
Tout d'abord une bonne année 2013.
Suite au changement imposé (une sale habitude...) de numéro de notre résidence nous sommes dans l'obligation (CF préfecture =>Si vous changez de domicile (même provisoirement), vous devez faire modifier l'adresse sur le certificat d'immatriculation dans le délai d'un mois. À défaut, si vous êtes contrôlé par les forces de l'ordre, vous devrez payer une amende correspondant à une contravention de 4ème classe.) de changer nos certifications d'immatriculation.
Auquel de vos service doit t'on envoyer le devis, puis la facture de 97,5 euros se décomposant comme suit :
3 demandes de changement à 2,5 euros en chéque à l'ordre de la préfecture de seine maritime
Plus 3 changements de plaques d'immatriculation à 30 euros piéces.
( mes véhicules disposant d'une ancienne immatriculation : Depuis le 15 octobre 2009, toute modification de la carte grise ou l'édition d'un duplicata entraîne l’attribution systématique d’un nouveau numéro d’immatriculation et l’émission d’un nouveau certificat d’immatriculation dixit la préfecture)
De plus merci de prévoir la commande d'une plaque de numero pour notre maison et de prévoir son installation.
Cordialement
".

Mes chers Compatriotes, nous vous tiendrons informés des suites de ce dossier sur ce même blog.

Vive Bihorel libre !
CD   

ps: Nous en profitons pour renouveler ici notre proposition formulée dans notre billet du 28 novembre dernier quant au choix des nouveaux noms des rues et de la mise à disposition de notre savoir faire en matière de pose de panneau.


mardi 8 janvier 2013

Le Clip du CRAC: les noces de mauvais coton (1)


Mes chers Compatriotes, mes amis du Crac m'ont fait parvenir une vidéo qui rappelle les différentes actions qu'ils ont menées en 2012 (avec parfois votre serviteur à leur coté) pour rappeler et continuer à dénoncer le déni de démocratie qu'à constitué la fusion-annexion de Bihorel / Bois Guillaume, menée par une pseudo droite locale UMP/UDI, contre l'avis de la population et dans le silence complice le plus total d'une gauche qui de la Crea jusqu'à la région resta aux abonnés absents.

Vive Bihorel libre !
CD
(1) les noces de coton marquent le premier anniversaire d'un mariage, fut-il forcé