"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

vendredi 28 février 2014

Les mensonges par omission du sortant

Extraits de la désinformation du sortant (cliquez pour agrandir)

Mes chers Compatriotes, je ne vous apprendrai rien en vous disant que le maire sortant ment comme un arracheur de dents. C'est d'ailleurs avec sa volonté de vendre Bihorel, la seule constante de ses deux mandats. Ma curiosité a été attirée hier par un intervenant dans les commentaires du billet "La Lettre d'un Défroqué". Celui-ci me demandait de mettre en ligne les explications de la liste du sortant sur la dé-fusion. 
Mes chers Compatriotes, je vais vous faire économiser du temps. En effet, inutile pour vous de perdre ce bien précieux à lire un document dont le premier mensonge figure dès la troisième ligne en faisant démarrer l'historique de la fusion....le 29 août 2011.
On se demanderait presque ce que les Bihorellaises et les Bihorellais ont bien pu faire le dimanche 26 juin 2011 ? Un vote ? Quel vote ? Le déni de démocratie du conseil municipal du 4 juillet 2011 n'est bien sûr, lui non plus, pas mentionné. Mais accommodé à la mode freluquet, cela devient " Les conseils municipaux respectifs avaient voté à une large majorité le rapprochement des deux communes, conformément à la loi du 16 décembre 2010.". Une loi votée par les copains pour rendre service et digne d'une voyoucratie. Cela aussi ce n'est pas mentionné dans les explications.

Pas de vote des habitants, pas de résultat du scrutin, pas de déni de démocratie, pas de conseillers municipaux des oppositions éjectés, cela fait quand même quatre mensonges par omission avant même d'avoir atteint la cinquième ligne du texte freluquiste. Rien là de bien surprenant, nous sommes juste dans la bonne moyenne de tous les écrits ou discours du sortant.

Mes chers Compatriotes, dès le 23 mars, votez "Bihorel Rassemblée, Bihorel Avance".

Vive Bihorel libre !

CD

mercredi 19 février 2014

La Lettre d'un défroqué


Mes chers Compatriotes, saviez vous que je bénéficiais d'un traitement de faveur de la part des freluquistes, ou plutôt que ma boite aux lettres en bénéficiait ? Ainsi lors de chaque distribution d'un torchon faisant la propagande et l'apologie du maire sortant et bien elle est systématiquement oubliée. Je me demande bien pourquoi.  Pas vous ? 
Vous noterez avec amusement qu'il en va de même pour les tracts de  la "troisième liste", celle qui pour tout programme n'a qu'une seule et unique idée : déplacer la mairie de Bihorel sur l'île de la mare à Pécot. Rien dans ma boite aux lettres non plus de leur part...Serait-ce parce que ce sont les mêmes qui distribuent pour les deux listes ?

Heureusement des amis veillent. C'est ainsi que j'ai pu prendre connaissance de la deuxième lettre que le freluquet vient de commettre à notre intention, nous, dont il n'a pourtant plus aucune légitimité à solliciter les suffrages après s'être assis sur nos votes en 2011. Ce texte dont l’orthographe laisse à désirer (1), j'ai choisi de le parodier en le ré-écrivant tout en respectant le style et la personnalité de l'auteur, mettant ainsi en relief, ce qu'au fond de lui, pense en creux le fossoyeur de Bihorel. L'original est disponible en utilisant le lien situé après sa parodie.


La LETTRE d'un défroqué
ÉDITO
      
          Chère bande de Caves,

Ce deuxième numéro de la « Lettre » démontre que je suis surtout très préoccupé par la préservation de mon avenir.
En effet, la politique municipale désastreuse que j'ai menée durant deux mandats n’a fait que détériorer la tranquillité publique (perte du poste de police nationale, diminution des effectifs de la police municipale), l’environnement (augmentation du trafic poids lourds en transit au plateau des provinces) et créer les conditions pour un urbanisme de bétonneur dont seule la crise financière et immobilière a pour l'instant préservé des effets désastreux, votre cadre de vie.

J'ai bazardé Bihorel et ses richesses précieuses (logements sociaux) à sa voisine Bois Guillaume et cela contre l’avis exprimé dans les urnes par les nombreuses familles qui souhaitaient rester bihorellaises. Le bien être à Bihorel, franchement, je n’en ai rien à battre et je me moque que vous soyez "ensemble bien chez vous" car si vous croyez que je fais tout cela de manière bénévole et désintéressée, vous vous trompez. Si je m’accroche ainsi comme un "gulu-gulu" (2) dans la honte et le déshonneur, c’est que le seul mandat qui m’intéresse, c’est la députation. Alors Bihorel, hein, vous voyez ce que je veux dire…

Dans nos trois quartiers, je peux encore vous rendre les choses plus désagréables et vous pouvez compter sur moi pour ne pas faire dans la dentelle :

-         Au Domaine du Chapitre :
en deux mandats je ne suis pas parvenu à construire sur cette foutue pelouse mais croyez moi, lors du troisième, vous n’y couperez pas. Et puis pendant que j’y serai, une petite ouverture du chapitre vers la voie express ou vers Bois Guillaume, ça vous décongestionnera tout ce quartier.

-         Au plateau des provinces :
puisque le contournement Est, n’est pas prêt de voir le jour et comme je n’aurai pas plus les "corrones" durant mon troisième mandat que pendant les deux premiers de prendre un arrêté municipal interdisant les poids lourds en transit sur Bihorel et bien je peux vous promettre pour les six ans à venir, encore plus de camions et de transports dangereux à passer sous vos fenêtres.

-         Au Vieux Bihorel :
Ah ! Depuis le temps que je veux la raser cette fichue place de l’église à l’identité villageoise ringarde pour en faire un lieu déshumanisé et sans personnalité que des urbanistes et architectes sans imagination vous bétonneront pour le plus grand bénéfice des promoteurs. Et puis si les commerçants y font faillite les uns après les autres pour cause de box aux loyers trop chers et bien vous pourrez toujours aller voir chez Leroy Merlin et Casino si j’y suis !

C’est comme cela et puis c’est tout. Notre commune est une ville qui ne peut plus s’étendre alors il va falloir densifier en vous entassant les uns sur les autres et pour cela nous n’aurons pas le choix. Comme avec la maison Bompard, il nous faudra détruire l’existant pour le remplacer par des résidences à 4.000 euros le m2 et tant pis pour les jeunes et les vieux de la commune qui n’auront pas assez d'argent pour s'y loger. Les Hauts de Rouen et le foyer Tamarelle leur tendent les bras pour y commencer ou y finir leur parcours résidentiel.

Je sais, mon catalogue de promesses en 2008 n'était qu'un tissu de mensonges où il n’était nullement question du PLU de maçon, ni de l'annexion de Bihorel par Bois Guillaume. Vous croyez peut être que je suis un branquignol mais quand même pas au point de vous dire la vérité pour après, être battu aux élections.
Bon pour les impôts, c’est pareil, je répète à l'envi que je les ai fait baisser et pourtant c'est faux. Je suis vice président de la Crea à 2.000 euros par mois, mais je n’ai rien fait au sein de cette assemblée pour empêcher que votre taxe d’enlèvement des ordures ménagères soit multipliée par 10 ou 20, je ne sais plus, pendant mes deux mandats.
Alors cette fois, pour le troisième, je vais vous jouer le même air de pipeau et si vous croyez le moindre mot du projet que je vais vous présenter dans un prochain document, c’est que vous êtes vraiment des truffes et que j’aurais tort de me priver. 
En plus j’ai ripoliné ma liste, viré quelques berniques que j’ai remplacées par d’autres cire-pompes au QI de bulot et autres naïfs dont la seule qualité sera de lever encore plus vite que leurs prédécesseurs, le bras droit quand je dirai « qui vote pour ». 

Concernant mes adversaires, je suis bien obligé de vous mentir en les qualifiant de bolcheviques assoiffés d'impôts et histoire de vous foutre la trouille, de vous raconter qu'ils laisseront régner en maitres les racailles sur tout Bihorel, une fois qu'ils auront démonté les caméras de vidéo surveillance. 
Cela serait quand même un peu fort qu'une liste de Bihorellaises et de Bihorellais sans étiquette et rassemblés, soit élue et mène une politique d'intérêt général. Et les miens là dedans, d'intérêts, ils deviendraient quoi, je vous demande un peu ? Enfin heureusement, j'ai le journal et la télé du coin dans ma poche pour vous bourrer le mou.

Soyez en assurés, bande de caves, vos remarques selon une habitude prise lors de mes deux précédents mandats, j'en tiendrai compte avant de m’assoir dessus afin qu’Ensemble avec les Bois Guillaumais ou je ne sais pas qui, je trouverai bien, nous soyons toujours bien chez nous dans la future nouvelle commune, car bien évidemment, je ferai une troisième fusion (merde, ça m’a échappé !).

Dans l'attente du 23 mars et le plaisir renouvelé de vous rouler encore une fois dans la farine, c'est bien chaleureusement que je vous fais un bras d'honneur.

Le défroqué

(1) 
"un centre ville accueillant....au niveau de ses commerces" et non pas "ces"
"une semaine de quatre jours et demi" et non pas "demie"
"les abords des commerces" et non pas "des commerçants"
etc...l'élève freluquet est aussi mauvais en orthographe qu'en histoire de France (souvenons nous de son "18 juin 1945")

(2) Le "gulu-gulu" est un parasite dont la particularité consiste à s'accrocher aux parties génitales des morpions. C'est dire sa capacité à s'accrocher.


dimanche 16 février 2014

Le coup de cirage de la semaine

Il aura fallu attendre cette semaine, l'édition du samedi 15 février pour le coup de cirage hebdomadaire sur les chaussures du maire sortant de Bihorel, de la part du principal quotidien normand .
 " Ne dites pas à Jean-Michel Bérégovoy qu'il conduit une liste Europe écologie Les Verts à Rouen. Ne dites pas non plus à Benoit Pétel, tête de liste encartée au PS, que sa liste est à gauche . Dans les deux cas, vous vous ferez gronder ...".
S'en suit une chronique où le plumitif goguenard, prenant l'air de celui à qui on ne la fait pas, joue les ricaneurs de service sur le dos des listes de rassemblement et d'intérêt communal, tout en méprisant les néophytes en politique qui s'y sont engagés.

Sans doute par paresse professionnelle, l'auteur de la chronique ne sait rien ou ne veut rien savoir de "Bihorel rassemblée". Vous comprenez Bihorel, c'est loin de Deville les rouen où il a son bureau et ce serait trop lui demander avant de pisser sa copie, de venir rencontrer celles et ceux qui composent cette liste qui, je le confirme, n'est effectivement pas à gauche. La déontologie  lui commanderait également de rappeler le contexte historique bihorellais très particulier où les méthodes d'autocrate du maire sortant, ont conduit des habitants de toutes tendances politiques à s'unir pour virer le fossoyeur de Bihorel et rétablir la démocratie. Enfin, c'est vraisemblablement par malhonnêteté intellectuelle qu'une fois de plus, le quotidien normand travestit la réalité et cela en faveur du maire défroqué depuis janvier 2012.

A une époque où chaque année disparaissent de nombreux titres de la presse quotidienne, il est de bon ton d'accuser internet. La toile est bien évidemment la principale raison de la perte du lectorat de la presse papier, mais si le quotidien normand voit avec le temps, le nombre de ses lecteurs diminuer comme une peau de chagrin, il faudrait peut être aussi qu'il se demande si la qualité de certains de ses journalistes n'y est pas pour quelque chose.

Vive Bihorel Libre !
CD

mercredi 12 février 2014

De l'antisémitisme de gauche et de ses origines



Yvon Quiniou était l'invité de Raphaël Enthoven dans "Philosophie" sur Arte (émission du 9 février 2014)

lundi 10 février 2014

Réferendum suisse: une bonne nouvelle pour la démocratie



Le résultat du référendum suisse qui a vu une majorité d'électeurs demander l'arrêt de l'immigration de masse est une bonne nouvelle pour la démocratie.

Les Suisses ont tout simplement décidé de reprendre en main leur destin en contrôlant davantage leurs frontières.

François Hollande devrait s'inspirer de notre voisin suisse, en redonnant la parole aux Français et en sortant de l'espace Schengen afin de mettre un frein à une immigration non maîtrisée qui nuit au pacte de cohésion de notre pays et qui fait pression à la baisse sur les salaires.

Maîtriser nos frontières ne veut pas dire se refermer sur nous-mêmes. C'est justement lorsqu'un pays régule ses flux migratoires qu'il peut davantage s'ouvrir sur le monde.

Les listes Debout la France, ni système, ni extrêmes, proposeront lors des prochaines élections européennes le rétablissement de nos frontières.


Nicolas Dupont-Aignan

Député de l'Essonne

Président de Debout la République

Le résultat du référendum suisse qui a vu une majorité d'électeurs demander l'arrêt de l'immigration de masse est une bonne nouvelle pour la démocratie.
Les Suisses ont tout simplement décidé de reprendre en main leur destin en contrôlant davantage leurs frontières.
François Hollande devrait s'inspirer de notre voisin suisse, en redonnant la parole aux Français et en sortant de l'espace Schengen afin de mettre un frein à une immigration non maîtrisée qui nuit au pacte de cohésion de notre pays et qui fait pression à la baisse sur les salaires.
Maîtriser nos frontières ne veut pas dire se refermer sur nous-mêmes. C'est justement lorsqu'un pays régule ses flux migratoires qu'il peut davantage s'ouvrir sur le monde.
Les listes Debout la France, ni système, ni extrêmes, proposeront lors des prochaines élections europénnes le rétablissement de nos frontières.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l'Essonne
Président de Debout la République
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dimanche 9 février 2014

On ne mélange pas les Mélenchon et les serviettes


par Dominique Jamet
Il est à la portée de tout le monde, et donc du premier imbécile venu, de reconnaître sa droite de sa gauche. La droite, nul ne saurait l’ignorer, c’est l’ordre, l’égoïsme, la hiérarchie, la censure, la répression ; la gauche, comme chacun devrait le savoir, c’est liberté, égalité, fraternité, altruisme, humanisme, tolérance. La droite, c’est Torquemada, Franco, Mussolini, Pétain, Hitler. La gauche, c’est Gambetta, Jules Ferry, Jean Jaurès, Gandhi et Mandela. La gauche, c’est sourire aux lèvres et main tendue. La droite, c’est haine au cœur et gros bâton. L’air est connu, et les paroles.

M. Maurice Meillet était de gauche, et même d’extrême gauche depuis toujours, à telle enseigne qu’il avait été pressenti pour prendre la tête de la liste Front de gauche aux municipales à Périgueux. Pourtant, alors qu’il se promenait tranquillement, l’autre jour, dans les rues de sa ville, l’imprudent n’hésita pas, hélé par des amis, à changer de trottoir pour prendre un verre en leur compagnie dans un local « de droite » où il échangea de surcroît quelques mots avec M. Yves Guéna, 91 ans, ancien ministre, ancien maire de Périgueux, Compagnon de la Libération, et vieille connaissance. Que n’avait-il fait là ? Coprésidente du Parti de gauche, Mme Martine Billard a signifié au coupable, apparemment dénoncé par de bonnes âmes, que, dans ces conditions, il n’était plus question qu’il portât les couleurs de son mouvement le 23 mars.

Eh oui, Mme Billard n’a pas eu tort de le rappeler en rappelant à l’ordre moral M. Meillet, la gauche, c’est aussi Rousseau, Robespierre, la Terreur, Staline, le Goulag, Mao, la Révolution culturelle, Mélenchon et Castro. La gauche, c’est la guerre civile, la gauche, c’est la guerre. En tant que membre des Seleka, M. Meillet n’avait pas à frayer, fût-ce le temps d’un whisky, avec les anti-balaka. 

Ainsi certains se font-ils de la politique et du fameux « vivre ensemble » une idée qui ne déparerait pas au Centrafrique. Ou du côté de Cro-Magnon.

mercredi 5 février 2014

Chaussures brillantes


Ravi de la crèche (photo PN)
Mes chers Compatriotes, même si le maire défroqué n'est pas réélu le 23 ou 30 mars prochain, il n'aura pas tout perdu dans cette campagne électorale. Une chose est certaine, ses paires de chaussures brilleront bien. 
Pas une semaine en effet, sans que Paris Normandie ne passe un coup de cirage sur la tige de sa chaussure gauche ou ne décrotte la trépointe de celle de droite. Cette semaine encore s’intéressant à l'installation des assistantes maternelles au Chapitre, le quotidien nous offre pour toute illustration du sujet, une photo de trois fossoyeurs de Bihorel, candidats pour le pire n'en doutons pas à leurs propres successions. 
Le lecteur aurait peut être voulu connaitre le visage des assistantes ou avoir un aperçu des locaux où nos chères têtes blondes trouvent l'accueil, mais il n'en saura pas plus. L'intérêt de ce genre de publi-reportage est, dans cette période électorale, de montrer que les voleurs de commune tintant du godet en plastique, occupent brillamment le terrain en multipliant les inaugurations de leurs magnifiques réalisations (1), tout en arborant un air de ravi de la crèche.
Allez Paris Normandie, la semaine prochaine, on fait bien attention, on oublie pas de faire les talons surtout.
Pourquoi ? 
Et bien parce que c'est ce que l'on voit lorsque les gens s'en vont...
CD

(1) rectificatif: un lecteur assidu m'informe que la crèche n'a rien de municipale, mais qu'il s'agit d'un établissement privé. Le "ravi de la crèche" n'a donc aucun mérite dans cette affaire.
l'article complet: 
https://dl.dropboxusercontent.com/u/55627851/cire-pompes281.jpg