"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

mercredi 30 décembre 2009

VAPEURS

Arracheur de dents (oeuvre contemporaine)
« Dans quelle langue faut-il l’écrire ? », nous demande un Pascal Houbron que la critique visiblement échauffe et qui a des vapeurs. Question inutile, mon cher, avec vous, on sait qu’à l’écrit comme à l’oral vous pratiquez la langue des arracheurs de dents: celle du mensonge.
Si l’on souhaite un énième exemple, il suffit de poursuivre la lecture de l’édito du Bihorel Mag n°78. « La municipalité actuelle ne construira pas sur l’hippodrome; ne construira pas dans le square Tamarelle, ne construira rien sur l’espace des pommiers, ne construira rien sur la place de l’église… ». Le freluquet nous prendrait-il pour des benêts ? Bien sûr que ce ne sera pas la municipalité qui construira (elle n’a pas le premier centime pour le faire et cela grâce à la bonne gestion de Pascal Houbron) mais les promoteurs, eux, construiront en appliquant le PLU!
Encore un exemple ? « Vous qui êtes propriétaire, êtes vous si prompt, nous demande le bon Pascal, à quitter la commune et à laisser faire n’importe quoi sur votre parcelle ? » Si c’est à moi que l’on pose la question, je répondrai « non bien sûr » mais si la mairie préempte ma propriété lors de la vente, alors là on peut lui faire confiance pour laisser faire n’importe quoi sur mon ex-parcelle par un promoteur qui respectera le PLU.
La suite de l’édito se délaye un peu et le maire nous ressort ses antiennes essoufflées: « développement urbain de qualité et maîtrisé, protéger le cadre de vie, les paysages, les bâtiments emblématiques, blablabla…..jusqu’à « accompagner la vitalité économique de la ville ». Tiens, ça c’est intéressant ! Au moment où le maire fait courir le bruit qu’il préemptera les terrains des entreprises Delaunay et Karine, supprimer ou déplacer des emplois vers d’autres territoires que ceux de la commune, c’est sans doute cela accompagner la vitalité économique de Bihorel selon Pascal Houbron ! Situées en zone UB, ces deux belles et grasses parcelles feront de juteuses poires et de gros bénéfices pour les promoteurs grâce au PLU.
Et l’emploi à Bihorel? Allez donc vous faire embaucher ailleurs, ici on fait de l’immobilier!

Un plus un plus un, égale ? Trois mensonges.

Il est savoureux de lire la majorité municipale nous expliquer dans son billet que combattre le maire « avec tant de hargne, voire de haine », c’est ne plus respecter les règles de la démocratie. Au maire de nous montrer l’exemple en ne s’asseyant plus sur la démocratie à tout bout de champ et en arrêtant de s’essuyer les fesses avec l’expression des bihorellais (enquête publique) en déballant des projets de construction sur un terrain inconstructible alors que l’enquête publique est en cours.
Si « des procédés qui rappellent l’ultra gauche » avaient cours à Bihorel (allusion sans doute aux citations de Gandhi par les socialistes), Mesdames et Messieurs de la majorité municipale, vous seriez les premiers avertis car vous seriez déjà en camp de rééducation dans les rizières. Vous trouvez le climat insurrectionnel malsain ? Exact : le goudron et les plumes seront pour vous.

In fine, l’édito de Pascal Houbron dans le Bihorel Mag de Décembre est une illustration du paradoxe d’Eubulide (IV ème siècle avant J.C), que l’on peut résumer ainsi : « un homme déclare, « je mens ». Si c’est vrai, c’est faux, si c’est faux, c’est vrai ».
Mes Chers Compatriotes, je vous adresse mes meilleurs voeux pour 2010!
Constantin Dragasès

SILEX

Silex (œuvre contemporaine)
La fin de l’année est toujours l’occasion de distributions de friandises. L’association « Bihorel avec vous » n’a pas manqué à la tradition en déposant dans nos boites aux lettres un paquet de guimauve. Entre jeu de mots trouvé dans le rebut de l’almanach Vermot (pas de dialogue avec dialoge), abandon de poste façon Jospin (maîtresse Arson qui rend ses aiguilles et son tricot en plein mandat au comité de quartier), un édito à fleuret moucheté et autres billets qui posent des constats mais ne lèvent pas un seul moyen d’action, la lecture du Silex n°6 nous laisse en fin de bouche le goût sirupeux du démocratiquement correct.
Mais rien d’étonnant au fond à cela. Après tout les socialistes ne sont pas mécontents de voir le maire faire le sale boulot qu’ils auraient eux mêmes accompli s’ils avaient été élus. Et puis le mécontentement généré sera toujours bon à capitaliser l’instant venu et cela leur permettra d’invoquer s’ils arrivaient aux affaires « l’héritage ».
Mes chers compatriotes, lisons entre les lignes. Si l’on y prête suffisamment attention, ce que les socialistes reprochent au maire c’est de confondre « urbanisme et immobilier» (édito de Fred Duval). Ce qui les différencie ce n’est pas la préservation de l’existant ou du cadre de vie à Bihorel, pas plus qu’une différence sur le cos, la hauteur à l’acrotère ou le minimum parcellaire. Non, ce qui les différencie c’est la finalité des constructions à venir. Ils sont d’accord avec le maire pour « renouveler » Bihorel et ne s’opposent à lui que sur l’objet de ce qui sera bâti.
Si l’on fait simple, il y a deux écoles :
-La première, celle du freluquet, qui consiste à faire cadeau à des promoteurs, d’un règlement (le PLU) leur permettant de réaliser des opérations immobilières qui leur remplira les poches, ceci au détriment du cadre de vie des bihorellais. Après quoi, les promoteurs redevables s’acquitteront de leurs dettes en sponsorisant les futures campagnes électorales du freluquet à la députation ou autres fonctions républicaines sensées servir l’intérêt général (joke).
- La deuxième, celle des socialistes, qui consisterait à construire du logement social ou des équipements collectifs, par le biais d’un PLU qui permettrait la réalisation de ces constructions, ceci sur le dos du cadre de vie des bihorellais, constructions financées par de l’endettement de la commune et/ou de la hausse des impôts locaux et qui, in fine, remplirait les poches de promoteurs privés, futurs sponsors de campagnes électorales socialistes.

Pour Pascal Houbron et Benoit Pétél, le bihorellais est un égoïste encroûté dans son immobilisme.
Ne nous y trompons pas, les socialistes bihorellais au pouvoir sauraient tout comme Pascal Houbron ce qui est bon pour nous sans prendre soin de nous poser la question et ils passeraient leur projet de mixité sociale et culturelle tout autant en force que s’apprête à le faire Houbron, drapés dans les habits de la légitimité du suffrage universel et d’une concertation bidon.
Alors pour donner le change, nous assistons à un nouvel épisode de « je te sers la soupe, tu me repasses les plats » dont les plus belles illustrations sont ces articles/commandes de presse (paris normandie/bulletin de Rouen) où l’opposition officielle s’oppose et où la majorité se raidit.
Bref, nous sommes en plein Vaudeville: Fred claque les portes et à tour de rôle c’est Pascal ou Benoît qui est dans le placard. Mais le cocu, c’est toujours le bihorellais!

C’est à la lecture du Bihorel Mag de Décembre que l’on mesure le mieux tout le déterminisme qui muscle l’action des socialistes à Bihorel surtout lorsqu’ils en appellent à Gandhi dans leur billet pour dénoncer les projets du freluquet.
La feuille de route des socialistes bihorellais pour 2010 s’inspirera de « l’ahimsa » du Mahatma Gandhi: protestation contre le PLU par jet de chamallows sur les pelleteuses et manifestation avec des fleurs dans les cheveux face aux promoteurs tout en éparpillant des pétales de roses sur le parvis de la mairie avec le Président Duval au sitar indien.
La majorité municipale a raison : le climat insurrectionnel qui règne dans la commune est malsain!

Constantin Dragasès

jeudi 24 décembre 2009

Et Verbum caro factum es.

Mes Chers Compatriotes, Je vous souhaite une sainte et belle fête de Noël !
Constantin Dragasès


dimanche 20 décembre 2009

La patrie trahie par la République

Texte paru dans le Figaro du 17 juin 2004
Débats & Opinions
«Qu'est-ce qu'être français aujourd'hui ?» Une série du «Figaro»
La patrie trahie par la République
PAR JEAN RASPAIL*

J'ai tourné autour de ce thème comme un maître-chien mis en présence d'un colis piégé. Difficile de l'aborder de front sans qu'il vous explose à la figure. Il y a péril de mort civile. C'est pourtant l'interrogation capitale. J'ai hésité. D'autant plus qu'en 1973, en publiant Le Camp des saints, j'ai déjà à peu près tout dit là-dessus. Je n'ai pas grand-chose à ajouter, sinon que je crois que les carottes sont cuites.
Car je suis persuadé que notre destin de Français est scellé, parce qu'«ils sont chez eux chez moi» (Mitterrand), au sein d'une «Europe dont les racines sont autant musulmanes que chrétiennes» (Chirac), parce que la situation est irréversible jusqu'au basculement définitif des années 2050 qui verra les «Français de souche» se compter seulement la moitié - la plus âgée - de la population du pays, le reste étant composé d'Africains, Maghrébins ou Noirs et d'Asiatiques de toutes provenances issus du réservoir inépuisable du tiers monde, avec forte dominante de l'islam, djihadistes et fondamentalistes compris, cette danse-là ne faisant que commencer(1).
La France n'est pas seule concernée. Toute l'Europe marche à la mort. Les avertissements ne manquent pas - rapport de l'ONU (qui s'en réjouit), travaux incontournables de Jean-Claude Chesnais et Jacques Dupâquier, notamment -, mais ils sont systématiquement occultés et l'Ined pousse à la désinformation. Le silence quasi sépulcral des médias, des gouvernements et des institutions communautaires sur le krach démographique de l'Europe des Quinze est l'un des phénomènes les plus sidérants de notre époque. Quand il y a une naissance dans ma famille ou chez mes amis, je ne puis regarder ce bébé de chez nous sans songer à ce qui se prépare pour lui dans l'incurie des «gouvernances» et qu'il lui faudra affronter dans son âge d'homme...
Sans compter que les «Français de souche», matraqués par le tam-tam lancinant des droits de l'homme, de «l'accueil à l'autre», du «partage» cher à nos évêques, etc., encadrés par tout un arsenal répressif de lois dites «antiracistes», conditionnés dès la petite enfance au «métissage» culturel et comportemental, aux impératifs de la «France plurielle» et à toutes les dérives de l'antique charité chrétienne, n'auront plus d'autre ressource que de baisser les frais et de se fondre sans moufter dans le nouveau moule «citoyen» du Français de 2050. Ne désespérons tout de même pas. Assurément, il subsistera ce qu'on appelle en ethnologie des isolats, de puissantes minorités, peut-être une quinzaine de millions de Français - et pas nécessairement tous de race blanche - qui parleront encore notre langue dans son intégrité à peu près sauvée et s'obstineront à rester imprégnés de notre culture et de notre histoire telles qu'elles nous ont été transmises de génération en génération. Cela ne leur sera pas facile.
Face aux différentes «communautés» qu'on voit se former dès aujourd'hui sur les ruines de l'intégration (ou plutôt sur son inversion progressive: c'est nous qu'on intègre à «l'autre», à présent, et plus le contraire) et qui en 2050 seront définitivement et sans doute institutionnellement installées, il s'agira en quelque sorte - je cherche un terme approprié - d'une communauté de la pérennité française. Celle-ci s'appuiera sur ses familles, sa natalité, son endogamie de survie, ses écoles, ses réseaux parallèles de solidarité, peut-être même ses zones géographiques, ses portions de territoire, ses quartiers, voire ses places de sûreté et, pourquoi pas, sa foi chrétienne, et catholique avec un peu de chance si ce ciment-là tient encore.
Cela ne plaira pas. Le clash surviendra un moment ou l'autre. Quelque chose comme l'élimination des koulaks par des moyens légaux appropriés. Et ensuite?
Ensuite la France ne sera plus peuplée, toutes origines confondues, que par des bernard-l'ermite qui vivront dans des coquilles abandonnées par les représentants d'une espèce à jamais disparue qui s'appelait l'espèce française et n'annonçait en rien, par on ne sait quelle métamorphose génétique, celle qui dans la seconde moitié de ce siècle se sera affublée de ce nom. Ce processus est déjà amorcé.
Il existe une seconde hypothèse que je ne saurais formuler autrement qu'en privé et qui nécessiterait auparavant que je consultasse mon avocat, c'est que les derniers isolats résistent jusqu'à s'engager dans une sorte de reconquista sans doute différente de l'espagnole mais s'inspirant des mêmes motifs. Il y aurait un roman périlleux à écrire là-dessus. Ce n'est pas moi qui m'en chargerai, j'ai déjà donné. Son auteur n'est probablement pas encore né, mais ce livre verra le jour à point nommé, j'en suis sûr...
Ce que je ne parviens pas à comprendre et qui me plonge dans un abîme de perplexité navrée, c'est pourquoi et comment tant de Français avertis et tant d'hommes politiques français concourent sciemment, méthodiquement, je n'ose dire cyniquement, à l'immolation d'une certaine France (évitons le qualificatif d'éternelle qui révulse les belles consciences) sur l'autel de l'humanisme utopique exacerbé. Je me pose la même question à propos de toutes ces associations omniprésentes de droits à ceci, de droits à cela, et toutes ces ligues, ces sociétés de pensée, ces officines subventionnées, ces réseaux de manipulateurs infiltrés dans tous les rouages de l'Etat (éducation, magistrature, partis politiques, syndicats, etc.), ces pétitionnaires innombrables, ces médias correctement consensuels et tous ces «intelligents» qui jour après jour et impunément inoculent leur substance anesthésiante dans l'organisme encore sain de la nation française.
Même si je peux, à la limite, les créditer d'une part de sincérité, il m'arrive d'avoir de la peine à admettre que ce sont mes compatriotes. Je sens poindre le mot renégat, mais il y a une autre explication: ils confondent la France avec la République. Les «valeurs républicaines» se déclinent à l'infini, on le sait jusqu'à la satiété, mais sans jamais de référence à la France. Or la France est d'abord une patrie charnelle. En revanche, la République, qui n'est qu'une forme de gouvernement, est synonyme pour eux d'idéologie, idéologie avec un grand «I», l'idéologie majeure. Il me semble, en quelque sorte, qu'ils trahissent la première pour la seconde.
Parmi le flot de références que j'accumule en épais dossiers à l'appui de ce bilan, en voici une qui sous des dehors bon enfant éclaire bien l'étendue des dégâts. Elle est extraite d'un discours de Laurent Fabius au congrès socialiste de Dijon, le 17 mai 2003: «Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d'une jeune Française issue de l'immigration, ce jour-là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République...»
Puisque nous en sommes aux citations, en voici deux, pour conclure: «Aucun nombre de bombes atomiques ne pourra endiguer le raz de marée constitué par les millions d'êtres humains qui partiront un jour de la partie méridionale et pauvre du monde, pour faire irruption dans les espaces relativement ouverts du riche hémisphère septentrional, en quête de survie.» (Président Boumediene, mars 1974.)
Et celle-là, tirée du XXe chant de l'Apocalypse: «Le temps des mille ans s'achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des saints et la ville bien-aimée.»

*Ecrivain, romancier.
(1)Le délicat iman de Vénissieux, en vertu du jus soli, a engendré à lui seul seize petits citoyens français

Cathédrale et Mémoire

J’habite une ville dans laquelle s’élève une très belle cathédrale. Peut-être la plus belle de France. J’aime passer devant. Parfois, lorsque j’ai le temps, j’y entre. L’intérieur aussi est magnifique. Grand, froid, sombre, silencieux et majestueux. La sensation y est unique. A condition de savoir être à l’écoute, on peut y sentir le poids des siècles. Fouler le sol des ancêtres, apercevoir leurs ombres, entendre les murmures de leurs fantômes, se dire que le sang qui coule dans nos veines coulait dans les leurs ici même il y a mille ans… prendre conscience que nous sommes une étape de quelque chose de bien plus vaste, de bien plus fort,de bien plus lointain, de bien plus précieux. Alors, un sentiment étrange entre l’humilité, la plénitude et l’amour s’empare du corps et de l’âme. Une fois propulsé en haut, le panorama est imprenable.Un morceau d’éternité, un voyage immobile, une contemplation profonde et intense, un instant infini qu’aucun livre d’histoire ne saurait retranscrire. Une vague qui rassure et qui fait palpiter le cœur. Comme une évidence, elle surgit même dans des endroits qui n’ont a priori aucun lien avec notre mémoire individuelle, avec lesquels nous n’avons pas d’attaches personnelles. Des endroits dans lesquels nous n’avons pas grandi, que nous n’avons pas connus ici-bas. Nous n’y avons jamais mis les pieds et pourtant… et pourtant dès les premiers pas ils nous semblent aussi familiers que la poitrine d’une mère.

samedi 19 décembre 2009

Brèves de Conseil

Panneau agité sous le nez agacé du freluquet et de sa cour, de façon ostensensible si ce n'est ostentatoire durant le conseil municipal par une habitante de la zone UB.


Le lecteur ne trouvera pas ici un compte rendu exhaustif du conseil municipal du 14/12. Le site de la mairie s’en charge et à vrai dire je ne me sens pas l’âme d’un secrétaire.

Rue Saint Denis : un exemple de démocratie locale.
Le freluquet, pour ceux qui ne le sauraient pas encore, s’est confectionné son petit nid douillet rue Saint Denis (1). Cette rue est depuis plusieurs mois en « voie sans issue », ceci dans les deux sens et dans le but d’y empêcher toute circulation automobile. La république a ses privilégiés et le petit marquis ne se sent pas concerné par la nuit du 4 août 1789. Apostrophé à ce sujet par Benoît la Fronde, le petit Pascal, si cher au cœur des grands-mères bihorellaises, mit en avant deux arguments imparables :
- La rue Saint Denis est une voie très empruntée par les lycéens (?) qui se rendent au lycée Flaubert (une sorte de boulevard Saint Michel bihorellais). Le souci c’est que cette rue n’a pas de trottoir (un comble pour une rue Saint Denis !) d’où la dangerosité pour ce flot continu de jeunes qui passent et repassent chaque jour dans cette rue et l’interdiction faite aux voitures.
Bon, Pascal, si on te donne cent balles et un Mars, tu nous en racontes une autre comme celle la?
- Deuxième argument, cette interdiction n’est pas le fait du Prince, mais le fruit de la concertation et même du souhait tout court des habitants de la rue. Fichtre !
Mes chers compatriotes, nous demandons par conséquent à ce que soit organisées une concertation et une votation sur le PLU avec les habitants de la zone UB, zone vendue aux promoteurs, étant sûrs que la voix des habitants de cette zone sera entendue comme le fut celle des riverains de la rue Saint Denis.
S’il n’en était pas ainsi, nous en déduirions que, tout comme Daniel Cohn Bendit, Pascal Houbron est pour la démocratie quand ça l’arrange et que cela sert ses intérêts.
Parcours résidentiel, dernière étape :
Lorsque l’on veut qu’un dossier soit correctement traité, rien de tel que de le confier à un futur intéressé. Aussi, ce fut Christian Yvonnet qui nous présenta les nouveaux tarifs du cimetière de Bihorel. Ils ont semblé prohibitifs à beaucoup (plus de 700 euros pour une case au columbarium) mais le conseiller Yvonnet argua du fait que la commune avait dû consentir à de gros investissements pour la construction de celui ci. En suivant cette logique, 2 millions d’euros pour des vestiaires de foot, cela va nous mettre à combien le billet pour aller voir jouer le GCOB en division d’honneur?
Maurice: une autre! Une autre!
Un conseil municipal ne serait pas tout à fait un vrai conseil sans la remarque pertinente de Maurice. Je ne parle pas des poncifs qu’il nous servit quant à la bonne gestion de la « masse salariale » et que l’on entend débité au kilomètre, depuis que Laurent Fabius fut nommé premier ministre, par tous les chroniqueurs économiques matutinaux et autres tailleurs de flûte au patronat. Non, je fais référence au moment où nos édiles discutaient de l’opportunité ou non de revoir à la baisse les tarifs du cimetière. Le tribun Buisson objecta alors que si l’on revoyait l’année prochaine les tarifs à la baisse, ceux qui auront acheté cette année leurs places se sentiront lésés (ndlr: avec un grand B). Il ne lui est pas venu à l’idée que si on les baissait cette année, ceux qui avaient acheté l’an passé, se sentiraient lésés (ndlr, toujours avec un grand B)? A développer ainsi de suite, aussi bien au passé qu’au futur. Alors à quand la baisse ? Belge de souche, Maurice ?

Bien, il est 22 heures, le Maire déclare le conseil clos et la buvette ouverte. La majorité municipale s’empresse de se décoller la menteuse en allant s’en jeter quelques uns derrière le col.
Quant aux autres, ils sortent à l’extérieur dans le froid, refaire le match. Dures conditions que celles de l’opposant.
Constantin Dragasès
(1) zone UA, donc protégée dans le PLU, étonnant non ?

mardi 15 décembre 2009

Charles de Foucauld: français et chrétien.


"Ma pensée est que si, petit à petit, doucement, les musulmans de notre empire colonial du nord de l'Afrique ne se convertissent pas, il se produira un mouvement nationaliste analogue à celui de la Turquie : une élite intellectuelle se formera dans les grandes villes, instruite à la française, sans avoir l'esprit ni le coeur français, élite qui aura perdu toute foi islamique, mais qui en gardera l'étiquette pour pouvoir par elle influencer les masses ; d'autre part, la masse des nomades et des campagnards restera ignorante, éloignée de nous, fermement mahométane, portée à la haine et au mépris des Français par sa religion, par ses marabouts, par les contacts qu'elle a avec les Français (représentants de l'autorité, colons, commerçants), contacts qui trop souvent ne sont pas propres à nous faire aimer d'elle. Le sentiment national ou barbaresque s'exaltera dans l'élite instruite : quand elle en trouvera l'occasion, par exemple lors de difficultés de la France au dedans ou au dehors, elle se servira de l'islam comme d'un levier pour soulever la masse ignorante, et cherchera à créer un empire africain musulman indépendant.
L'empire Nord Ouest Africain de la France, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique occidentale française, etc. a 30 millions d'habitants ; il en aura, grâce à la paix, le double dans cinquante ans. Il sera alors en plein progrès matériel, riche, sillonné de chemins de fer, peuplé d'habitants rompus au maniement de nos armes, dont l'élite aura reçu l'instruction dans nos écoles. Si nous n'avons pas su faire des Français de ces peuples, ils nous chasseront. Le seul moyen qu'ils deviennent Français est qu'ils deviennent chrétiens.
Il ne s'agit pas de les convertir en un jour ni par force mais tendrement, discrètement, par persuasion, bon exemple, bonne éducation, instruction, grâce à une prise de contact étroite et affectueuse, oeuvre surtout de laïcs français qui peuvent être bien plus nombreux que les prêtres et prendre un contact plus intime.


Des musulmans peuvent-ils être vraiment français ? Exceptionnellement, oui.

D'une manière générale, non. Plusieurs dogmes fondamentaux musulmans s'y opposent ; avec certains il y a des accommodements ; avec l'un, celui du Medhi, il n'y en a pas : tout musulman, (je ne parle pas des libres-penseurs qui ont perdu la foi), croit qu'à l'approche du jugement dernier le Medhi surviendra, déclarera la guerre sainte, et établira l'islam par toute la terre, après avoir exterminé ou subjugué tous les non musulmans. Dans cette foi, le musulman regarde l'islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui musulman ou ses descendants ; s'il est soumis à une nation non musulmane, c'est une épreuve passagère ; sa foi l'assure qu'il en sortira et triomphera à son tour de ceux auxquels il est maintenant assujetti ; la sagesse l' engage à subir avec calme son épreuve ; "l'oiseau pris au piège qui se débat perd ses plumes et se casse les ailes ; s'il se tient tranquille, il se trouve intact le jour de la libération", disent-ils ; ils peuvent préférer telle nation à une autre, aimer mieux être soumis aux Français qu'aux Allemands, parce qu'ils savent les premiers plus doux ; ils peuvent être attachés à tel ou tel Français, comme on est attaché à un ami étranger ; ils peuvent se battre avec un grand courage pour la France, par sentiment d'honneur, caractère guerrier, esprit de corps, fidélité à la parole, comme les militaires de fortune des XVIe et XVIIe siècles mais, d'une façon générale, sauf exception, tant qu'ils seront musulmans, ils ne seront pas Français, ils attendront plus ou moins patiemment le jour du Medhi, en lequel ils soumettront la France.
De là vient que nos Algériens musulmans sont si peu empressés à demander la nationalité française : comment demander à faire partie d'un peuple étranger qu'on sait devoir être infailliblement vaincu et subjugué par le peuple auquel on appartient soi-même ? Ce changement de nationalité implique vraiment une sorte d'apostasie, un renoncement à la foi du Medhi..."


Lettre du père Charles de Foucauld à René Bazin de l'Académie Française, le 29 juillet 1916.

vendredi 11 décembre 2009

BIHOR' EL DORADO des PROMOTEURS

Réalisation VIANOVA à Saint Etienne (42)
Mes Chers Compatriotes,
Voici donc à quoi ressemblera Bihorel d’ici la fin de l’année prochaine ou la fin de l’année suivante. C’est ce genre de construction qui au cours des prochains mois deviendra petit à petit notre horizon. C’est beau comme de l’Auguste Perret. Si l’on retire les trois ou quatre géraniums des balcons, on obtient une grosse déjection en béton. Sur la place de l’église ce sera sans doute même pire. L’immeuble ci-dessus (réalisation VIANOVA, promoteur choisi pour les Campanules) ne compte que 54 logements (1). Alors 200, 300 voire 400 logements, imaginez donc ! Il vous suffit de multiplier par 4 à 8 fois cette merveille et vous aurez une idée assez précise de ce que sera sous peu, ce que l’on appellera encore pour un temps «Bihorel Village» ou le «vieux Bihorel». Le temps que le reste de la commune suive.
Dès qu’une parcelle se libérera en zone UB, un promoteur viendra déposer comme un chien mal éduqué ce genre de construction et sur la pelouse du chapitre vous n’y échapperez pas non plus. Le Freluquet a sans doute déjà tout négocié, tout arrangé avec les promoteurs. Les pelleteuses et les bétonnières sont planifiées pour 2010. Enquête publique et conseil municipal ? Rien à cirer le freluquet.
Politiciens et promoteurs forment parfois de curieux couples qui savent se renvoyer l’ascenseur (2). Peut être vous demandez vous, comment ces promoteurs ont été choisis? Moi aussi voyez vous. L’ont-ils été après une saine et franche mise en concurrence ? Cela se saurait. Ou bien l’ont-ils été dans le secret du bureau du maire? Mais posez donc la question à Pascal lorsque vous le croiserez dans Bihorel ou si vous êtes un(e) élu(e) lors du conseil municipal du lundi 13 décembre. A moins qu’il vienne jouer ici la transparence et nous donner la réponse.
Le lobbying a fait son entrée très récemment à l’assemblée nationale. Il semblerait qu’à la mairie de Bihorel, le bureau du maire soit ouvert au lobby des promoteurs depuis belle lurette. Il suffit pour s’en convaincre de lire le PLU et de regarder les projets de constructions à Bihorel qui, un par un, sortent au grand jour.

Manu ad ferrum
C.D
(1) voir site, http://www.vianova.fr/references.html
(2) en Espagne, plus de 700 élus sont inculpés dans des affaires immobilières.

samedi 5 décembre 2009

mardi 1 décembre 2009

A l'Heure du Casanis

Voici quelques jours sur les bords de la grande bleue, je discutais devant un Casanis, de politique et d’immobilier avec mon vieil ami corse, Ghjilormu, un Aleriacci d’origine.
- « Fils (il a dix sept ans de plus que moi), chez nous, il y a longtemps qu’on ne nous ennuie plus » m’a-t-il confié du ton grave qui n’appartient qu’aux hommes de l’île de Beauté.
- «Oui, et je sais que tu parles en expert!» ai-je répondu.
- «Vois tu, a t-il poursuivi, ici les politiciens qui restent sourds à nos recommandations, on les invite à faire une petite promenade. En général, l'air sain et vivifiant du maquis suffit à ramener à la raison ceux qu’ils l’ont perdue ».
Puis scrutant l’horizon comme s’il était à la recherche du rayon vert, Ghjilormu conclut:
- «Fils, les voyous ne comprennent que les méthodes de voyous».
C.D