"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

lundi 23 janvier 2017

Rouen métropole cherche brebis ou chèvre pour Bihorel



Mes chers Compatriotes, il est dommage qu'à l'époque du "tout communication", Frédéric Sanchez n'ait pas mes coordonnées. En effet, il cherche pour mettre en pâturage sur un terrain situé à Bihorel dont la métropole est propriétaire (au fait pourquoi ? ) des brebis ou des chèvres et je dois dire que j'aurais eu quelques noms à lui suggérer, choisis au sein de la majorité municipale, qui pour une fois auraient pu ainsi se rendre utile à notre commune.

Bref la métropole cherche donc des brebis et/ou des chèvres à mettre en pâturage, pardon en "écopâturage" sur le territoire de Bihorel. Et oui, mes chers Compatriote, à notre époque moderne, tout ce qui broute dans un champ ne pâture plus (ça c'était pendant la période obscurantiste de notre histoire) mais maintenant "écopâture". Ainsi, sans le savoir, grâce aux lumières d'E.E.L.V et des communicants de la métropole, l'ordre des ruminants participe au progrès dans le cadre du développement durable et raisonnable.

Je ne doute pas un instant que pour ce faire, un appel d'offres va être organisé dans le plus pur respect des marchés publics... Dans la France d'avant, ce genre de dossier aurait été résolu dans la plus totale discrétion par le maire lui-même, qui aurait pris contact avec les paysans du coin et aurait choisi celui qui lui aurait promis en échange le plus grand nombre de gigots et de trains de côtes à mettre dans son garde-manger. 
Mais voilà, nous sommes quand même au 21ème siècle, comme disent celles et ceux qui croient que l'histoire du monde n'a débuté qu'avec la leur, et de nos jours, un service à la métropole est même dédié à ce type de problématique, pour employer un terme dont se régalent nos technocrates. 
Bien évidemment, pour justifier leurs postes, ces fonctionnaires territoriaux qui font la fierté de notre belle métropole, ont établi un cahier des charges "strict", nous est-il précisé.

Avez vous une idée, mes chers Compatriotes, quant aux critères "stricts" que devront respecter brebis et chèvres en "écopâturage" à Bihorel ? Devront-elles ne pas dépasser un nombre maximum de décibels en bêlant ou chevrotant afin de respecter la tranquillité du voisinage ? S'engager à produire une quantité optimale de déjections en adéquation avec la capacité d'auto-recyclage en rapport avec la superficie de la dite parcelle, respectant ainsi son développement durable et raisonnable ? J'avoue être perplexe...
Enfin, mes chers Compatriotes, je suis surpris que le Président socialiste de Rouen métropole qui devrait être un champion de la parité homme / femme (si je puis dire) fasse preuve dans ses recherches d'une telle discrimination négative envers le sexe masculin ! 
En effet, pourquoi des brebis et des chèvres plutôt que des boucs et des moutons ? A moins que la théorie du genre ne se soit invitée également chez les ovins et les caprins et que quelques chèvres parmi celles choisies revendiqueront le statut de bouc et s'engageront à assumer leur choix ? Cela fait peut-être partie du cahier des charges très strict ?

De telles pertes de temps, de tels gaspillages de l'argent public en procédures aussi inutiles qu'ineptes me donnent le sentiment que nous sommes administrés selon les anciennes méthodes des bureaucraties attachées aux républiques démocratiques socialistes du siècle passé. A Rouen métropole, on est visiblement nostalgique de cette époque.

Bref mes chers Compatriotes, les contribuables que nous sommes tous, pourront constater une fois encore, comme est bien utilisé le produit des diverses taxes et nombreuses contributions qui nous sont imposées mais qui sont le pendant de toutes gestions socialistes. Qui d'autre en effet que des socialistes, mobiliserait plusieurs fonctionnaires pour réaliser un appel d'offres dans le but de mettre deux chèvres à brouter de l'herbe dans un champ ?

CD





vendredi 20 janvier 2017

La revanche des Rednecks

Trump Président, ça commence aujourd'hui !


Mes chers Compatriotes, je suppose que vous vous souvenez comme moi qu'en France, ce 9 novembre 2016, jour de l'élection de Trump, avait des allures dans les médias de 29 mai 2005, jour du "NON" français à la constitution européenne. Franchement quel régal ce fut de voir les mines déconfites des cocaïnés de canal +, des "peoples" hexagonaux, des journalistes faiseurs d'opinion du 28 minutes d'Arte, de ceux de la "5" (P.Cohen, Lescure) et des médias français en général, à l'exception de Valeurs Actuelles, Zemmour et Berkcoff. 

Il parait que les opposants à Trump sont aujourd'hui dans la rue à scander "not my President". Curieux pour des gens qui s'autoproclament " Démocrates ".
 "Ceux qui interdisaient d'interdire sont ceux qui ne cessent d'interdire tout ce qui ne va pas dans le sens de leur panégyrique." disait Philippe Muray. 

Je ne sais pas vraiment ce que va être le mandat de Trump, sans doute assez rock n' roll, je pense, mais franchement, à voir baver de haine et de mépris celles et ceux que je déteste dans l'univers médiatico-politique, je n'ai pas envie en ce 20 janvier, de bouder mon plaisir.

Aujourd'hui, c'est la revanche des oubliés de Detroit et de Baltimore, des bouseux du Kansas sur les galeristes de N-Y, des pick-up V8 sur les vélo électriques, de Lynyrd Skynyrd sur les jazzrockeux, des héros du cinéma de Clint Eastwood sur ceux du cinéma des bien-pensants d'Hollywood et la revanche de John Wayne chantant au début des seventies "America, why I love her".

Oui, Trump Président, cela va nous changer des discours efféminés de gauche ou de droite et le soft totalitarisme ambiant pourrait bien en pâtir. Finalement, François Hollande a choisi de quitter le pouvoir au bon moment. Lorsque les hommes causent, les "hommelettes" retournent au macramé.   

Mais soyons lucides, tout cela n'est qu'illusion. Ce retour du vieux rêve americain que vivront pendant quelques temps les Rednecks, finira, au mieux, dans la désillusion.

En attendant, God bless America !
 

Clyde et Clint Eastwood amateur de boxe à poings nus dans "Doux, Dur et Dingue" de J.Fargo en 1978

mardi 10 janvier 2017

Bienvenue dans le pire des mondes


Par Jean-Paul Brighelli (extrait de son blog "Bonnet d’âne" 3 janvier 2017) 

Le 23 ou 24 novembre dernier, j’ai acheté le Monde — je me souviens à peu près de la date, parce que l’événement est tellement rare qu’il fait tache : je n’ai pas trop à cœur de financer l’un des journaux officiels (avec Libé) de la mondialisation décomplexée.
Gaïdz Minassian y étalait sa bêtise et sa collaboration à la pensée unique dans une critique du livre tout frais sorti, signé du Comité Orwell, Bienvenue dans le pire des mondes (chez Plon, qui a cru vendeur de mettre Natacha Polony sur la couverture : du coup, elle est l’invité préférentielle, et même quand elle est à l’antenne avec Jean-Michel Quatrepoint, c’est elle que Ruquier fait parler, alors même qu’elle n’a pas, dit-elle, « écrit les meilleures parties du livre »). Le Comité Orwell est composé de journalistes de tendance souverainiste — entendons qu’ils revendiquent la souveraineté de la pensée, au service de la souveraineté de la France.
(Et déjà, j’ai bien conscience de ce qu’a d’incongru une telle phrase, à une époque où parler de « la France » est une offense à la diversité, aux communautés, aux indigènes de la République et au libre droit des individus à cracher à la figure de Marianne — et à choisir la servitude volontaire).

la suite ICI

mercredi 4 janvier 2017






lundi 2 janvier 2017

Meilleurs Voeux




"Si vous désirez une image de l’avenir, imaginez une botte piétinant un visage humain ... éternellement." 

George Orwell