"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

jeudi 27 janvier 2022

Auschwitz, 27 janvier 1945

 



« On ne peut pas brûler une âme, ni la gazer, ni la pendre, ni la fusiller. Six millions d’âmes existent sûrement quelque part »

 Isaac Bashevis Singer 





dimanche 23 janvier 2022

le "Coco" de la semaine est un "réac"

 



Ah, mes chers compatriotes, la destinée d'un homme politique tient parfois à une simple tartine de rillettes avec un cornichon posé dessus. Ainsi pour avoir affirmé qu'il ne dédaignait un coulant bien baraqué, qu'il appréciait la bonne bidoche et qu'à l'occasion il aimait taquiner le " beaujolpif ", Fabien Roussel en aurait presque fait la couverture de "Match". 

De Neuilly à Versailles et de "Courch" à "Deauv" toute la bourgeoisie clinquante et médiatique s'est entichée de ce communiste qui sent bon le terroir et sait parler au peuple de gauche, comme si le peuple était encore à gauche. On peut, il est vrai, voir un peu et même beaucoup de condescendance dans tout cela, mais Fabien Roussel connait le quart d'heure de gloire, cher à Andy Warhol.

On notera amusé, la réaction grotesque de ses petits camarades d'extrême gauche qui ne tardèrent pas à qualifier l'amateur d'onglet aux échalottes, de raciste, de réactionnaire et d'extrémiste de droite pour avoir affirmé son goût pour la bonne bouffe française. Chez les atrabilaires écolos, wokistes et " cancelleurs " de tous poils, le cassoulet a des relents " d'heures les plus sombres de notre histoire  " . Pauvre d'eux ! 

Fabien Roussel a ainsi appris à ses dépends que l'on est toujours le "facho" de quelqu'un, mais je doute qu'il en garde quelque enseignement que ce soit à l'avenir, lorsqu'il s'agira de qualifier pour lui ses adversaires de droite.

Bref, le communisme "roussellien" est très tendance ces temps-ci et se porte avec une certaine élégance dans les diners en ville. Un esprit fâcheux comme le mien, trouvera cependant à y redire et objectera ici que depuis la dernière guerre que  les communistes commencèrent aux cotés des nazis, les communistes français ont passé leur temps à saboter le matériel de guerre destiné à nos soldats en Indochine puis en Algérie, qu'avec leur courroie de transmission, la CGT, ils ont méthodiquement à coups de grèves à répétition, flingué les ports du Havre, de Rouen et de Marseille pour ne citer que les principaux et sabordé la SNCF avec la même ferveur et obstination. On pourrait multiplier les exemples à l'envie.

Enfin, on rappellera que le camarade Roussel en grand défenseur de la démocratie déposa, voici quelques semaines seulement, un projet de loi destiné à empêcher Eric Zemmour de se présenter en ZOZZ...

Alors, vous l'aurez compris mes chers Compatriotes, aucune nostalgie chez moi des vendeurs de "l'Huma" sur les marchés et autres troubadours du stalinisme. Fabien Roussel peut bien continuer à surfer sur sa tartine de rillettes encore un bon moment, ce n'est pas demain la veille que je ferai tinter mon godet avec le sien.


C.Dragasès   






      

Dimanche

 



Willy Ronis - le déjeuner familial - 1947





samedi 22 janvier 2022

Samedi soir (avec Louis XVI)

 






En 1816, Louis XVIII commande à Cherubini un requiem à la mémoire de son frère Louis XVI. L’œuvre, entendue pour la première fois à Saint Denis le 21 janvier 1817 pour l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, est immédiatement considérée comme un sommet de la musique sacrée. Beethoven, Schumann et Brahms l’admirent grandement et il inspire en partie ceux de Berlioz Brahms et Verdi. Cette œuvre n’a jamais disparu du répertoire. Elle a souvent été comparée au requiem de Mozart, dont Cherubini se limite à un chœur mixte à quatre voix avec un orchestre assez fourni.






Un rocher près de la rivière

 





" C’est tout de même ahurissant de penser à l’inexplicable survie du régime républicain… Atrophie universelle des intelligences, avachissement inouï des caractères, exécration endémique de la Beauté et de la Grandeur, obsèques nationales de toute autorité humaine ou divine, boulimie furieuse de jouissances, destruction de la famille et vivisection de la patrie, mœurs de cochons enragés, empoisonnement systématique de l’enfance, élection et sélection de chenapans ou de goitreux dans les cavernes de la politique ou sur le trottoir des candidatures, tels sont les fruits de l’arbre de la Liberté…Le curé nous dit que ses paroissiens sont à un tel degré d’abrutissement qu’ils crèvent comme des bestiaux, sans agonie, ayant détruit en eux tout ce qui pourrait être l’occasion d’un litige d’Ame, à leur dernière heure."

Dans cet extrait de "Au seuil de l'Apocalypse" (1915), Léon Bloy n'y va pas de main morte avec la république mais ce texte est, malheureusement, d'une cruelle actualité. 

En ces jours-ci où nous commémorons l'exécution du roi Louis XVI (21 janvier 1793), il est légitime de constater que la république, à notre époque, est à la dérive et personnifie de moins en moins la France. Si par le passé, quelques grands républicains, je pense à Clemenceau par exemple ou au Général de Gaulle surtout (quoique au fond de lui, monarchiste) ont su incarner la France, depuis deux ou trois décennies, c'est la disette. 

Sarkozy ou Hollande hier, Macron aujourd'hui, Pécresse peut être demain, avaient-ils ou ont-ils l'épaisseur, la stature, l'intelligence, pour ressentir et incarner charnellement la France, notre cher et vieux pays et ses mille cinq cents ans d'Histoire ?     

Un roi ne maltraiterait pas son royaume et ses sujets, comme la république maltraite aujourd'hui l'hexagone et ses citoyens. Un roi n'aurait pas la volonté de dissoudre la France dans l'Europe ni de remplacer le peuple français par un autre. Bien au contraire, un roi incarnerait l'héritage culturel français et en serait le garant à travers les épreuves, les modes, le protégeant des folies idéologiques des progressistes. Un roi serait comme le rocher près de la rivière. Immuable alors que le flot de l'instant a déjà disparu.

Dans une monarchie parlementaire, les Macron et autres pommadins seraient des premiers ministres remplaçables à tout moment. On instituerait un système de votation populaire comme en Suisse concernant les dossiers importants pour l'avenir du pays (immigration, lois sociétales, orientations budgétaires, construction européenne etc...), ce qui permettrait aux Français de reprendre leur destin et celui de la France en mains, sans oublier bien évidemment la création du référendum révocatoire, donnant ainsi la possibilité de passer à la trappe tous les petits marquis pour insuffisance de résultat ou non respect de leurs engagements électoraux et ceux qui se gobergent d'argent public tout en méprisant les gueux. Ce sont parfois les mêmes, raison de plus pour les expédier aux oubliettes.

Raymond Poincaré, autre grand républicain qui fut président sous la IIIème, déclarait sur ses vieux jours « Maintenant que j’ai le temps de méditer, je me demande si la cause de nos maux ne remonte pas à l’échafaud de Louis XVI ? ».


C.Dragasès









mercredi 19 janvier 2022

" et surtout, vive la France ! "

 



" Ce qu'ils appellent « le passé fantasmé », c'est l'Histoire. Ce qu'ils appellent « le repli identitaire », c'est la sécurité des frontières. Ce qu'ils appellent « agiter les peurs », c'est dire la vérité. 

Nous ne parlons pas la même langue qu'eux. Nous parlons le français. "


Eric Zemmour - 19 janvier ZOZZ






mardi 18 janvier 2022

Regards

 




Répété, déformé, amplifié, c'est aujourd'hui le sort réservé à tout propos tenu par Eric Zemmour et ceux concernant les enfants handicapés n'ont pas échappé à la règle. Dès qu'ils furent prononcés, le dispositif médiatico-politique s'est mis à caqueter de concert et il était indispensable d'y participer pour qui voulait conserver son "pass" de respectabilité et de moralité. Peu importe que des dizaines de responsables d'associations défendant les droits et la condition des enfants handicapés aient approuvé les propos du "Z", la question était tranchée. Par reflexe pavlovien , la gauche olfactive et les bien-pensants qualifièrent la déclaration de nauséabonde. 

Pourtant cela n'empêche nullement ces dopés à la moraline de défendre l'extension du délai de l'avortement à 14 semaines et celui de l'interruption médicale à 9 mois. On défend les handicapés, oui mais bon,  si on peut les tuer avant la naissance ou même à la naissance, c'est pas plus mal, nous disent les faux culs de progressistes.  

Nous retrouvâmes quelques heures plus tard les mêmes à la suite d'un procès politique et de son verdict idéologique pour se réjouir de la condamnation du candidat patriote pour ses propos concernant les "mineurs isolés". Il suffit pourtant de lire la rubrique des faits divers de la presse régionale pour constater chaque jour que Dieu fait, que nombreux sont les soi-disant mineurs isolés fréquemment impliqués dans les vols, viols et autres assassinats commis sur le territoire national.

Mais depuis Chamfort, nous savons "qu'en France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu et on persécute ceux qui sonnent le tocsin".


C.Dragasès





vendredi 14 janvier 2022

"Là où il y a une volonté, il y a un chemin"

 





"Là où il y a une volonté, il y a un chemin" disait Luther. Cette phrase le maire de Petit Quevilly semble l'avoir faite sienne et quelques mois après sa fermeture pour travaux, la piscine de cette commune rouvre après une réfection quasi-totale et ce pour 5 millions d'euros largement financés par l'ensemble des collectivités locales. 

Et à Bihorel, où en est la réflexion des "culs de plomb" de la majorité municipale au sujet de notre piscine "Transat" qui depuis plus de cinq ans, laissée à l'abandon, tombe en ruine ? 
Apathie, "jm'enfoutisme", paresse intellectuelle ont toujours caractérisé les différentes mandatures de notre petit marquis qui ne semble s'activer que lorsqu'il s'agit d'abattre des arbres comme sur la place de l'église ou de faire le bonheur (et les profits) des promoteurs immobiliers.

Pilotée, sans ambition ni dynamisme, sans volonté et sans vision, Bihorel se trouve aujourd'hui dans une impasse et à la traine dans la métropole.

C.Dragasès 






mercredi 12 janvier 2022

Immigration, idéologies et souci de la vérité




Immigration, idéologies et souci de la vérité (L’Artilleur) réfute méticuleusement nombre d’erreurs commises dans le débat public sur le sujet de l’immigration. Le Figaro publie de larges extraits de cet important ouvrage, qui paraît le 12 janvier.

Extraits choisis et présentés par Eugénie Bastié


 • Le discours de bon ton sur l’immigration

Sur le terrain de la démographie et des migrations, pour être du bon côté, il faut se garder d’être nataliste tout en rassurant les Français sur les performances exceptionnelles de la France par rapport au reste de l’Europe en matière de fécondité. Fécondité qui ne doit pas grand-chose à l’immigration. Immigration qui est à la fois une chance et une fatalité, qu’il faut toujours minorer, relativiser ou naturaliser, et qui amène des musulmans en grand nombre lorsqu’on cherche à implanter l’idée que c’est irréversible, mais en moins grand nombre lorsqu’on cherche à relativiser le djihadisme.

Il faut s’élever, par tous moyens, contre l’idée de grand remplacement, dévoiler l’imposture, quitte à faire dire à son inventeur ce qu’il n’a pas dit. La mauvaise foi n’est pas interdite. (…)

Le but principal des argumentations chiffrées développées sur le thème de l’immigration et visant à la minorer, la relativiser, est de contredire les perceptions communes qui tiendraient à une propagande politique de la droite plutôt extrême ou, tout au moins, telles que l’élite du bon goût se les représente, et quelquefois les fabrique pour pouvoir les démonter. Il faut absolument que ces perceptions, outre qu’elles manquent de goût, soient erronées.

Mon but ici n’est pas de dire que les gens ordinaires perçoivent la réalité telle que la décriraient des statistiques bien faites - tout un chacun peut se tromper en la matière - mais de montrer que ce n’est pas tant l’exactitude de ces perceptions qui préoccupe ceux qui s’en offensent que leur dissonance avec l’idéologie dominante du milieu dans lequel ils évoluent.


• Moins d’immigration que dans les années 1970?

L’évolution du nombre moyen annuel d’entrées nettes d’immigrés extraeuropéens en France métropolitaine, sur les périodes intercensitaires de 1962 à 1999 et jusqu’en 2017, ne confirme pas l’affirmation selon laquelle la France accueillerait aujourd’hui moins de ces immigrés que dans les années 1970. Si ce nombre a été multiplié par trois de 1962-1968 à 1968-1975, il est resté inférieur à celui observé dans les années 2000 et après. Il n’a cessé de baisser après 1975, jusqu’à la fin du siècle. Cette baisse, conjuguée au repli de l’immigration européenne, explique pourquoi la population immigrée a si peu augmenté sur le dernier quart du siècle. Au contraire, en début de XXIe siècle, la reprise de l’immigration extraeuropéenne s’est conjuguée à une reprise, même modeste, de l’immigration européenne. C’est pourquoi la proportion d’immigrés, qui avait stagné autour de 7,4 % entre 1975 et 1999, a recommencé d’augmenter ensuite. Elle est de 10,2 % en 2020.


• Le solde migratoire, une notion incomprise

Il s’agit là d’une notion pas toujours bien maîtrisée, mais qui plaît beaucoup tant elle ramène souvent l’immigration à un petit ruisseau. Sur le papier, c’est la différence entre les entrées et les sorties. Mais, en France, le solde migratoire n’est pas mesuré. Nous ne disposons pas d’un enregistrement des entrées du territoire cohérent et exhaustif et n’avons pas d’enregistrement des sorties comme c’est le cas dans les pays du nord de l’Europe qui ont des registres de population bien tenus. (…) Ce solde migratoire, s’il était bien mesuré, donnerait une idée de l’immigration nette des étrangers et des Français confondus ou des immigrés et des natifs confondus.


• S’adapter à l’immigration?

La naturalisation du phénomène migratoire consiste à placer l’immigration étrangère au même rang que ce qu’en démographie on appelle le mouvement naturel d’une population fait de naissances et de décès. On parle alors d’accroissement naturel.

François Héran (titulaire de la chaire «Migrations et sociétés» au Collège de France, NDLR) s’est fait le champion de cette naturalisation de l’immigration étrangère. On trouvait les prémisses de cette naturalisation du phénomène migratoire dans son livre publié en janvier 2007, à travers la critique de la notion de «capacités d’accueil» invoquée par Nicolas Sarkozy lors de sa présentation au Parlement du projet de loi sur l’immigration en 2006. François Héran y réfutait l’idée que l’État devrait prendre en compte les capacités d’accueil existantes pour calibrer le flux d’immigration étrangère. Au contraire, c’est à lui d’adapter ces capacités d’accueil au flux, comme il a dû le faire pour les variations démographiques naturelles telles que le baby-boom d’après-guerre: «Compte tenu de la pénurie de logements et d’écoles, était-il raisonnable de se lancer dans le baby-boom en mettant au monde 200.000 enfants de plus dans la seule année 1946?» Il conduisait le même raisonnement par analogie avec l’augmentation du nombre de personnes âgées: «Au vu des structures d’accueil disponibles à la fin des années 1960, était-il rationnel d’améliorer leurs conditions de vie et leur accès aux soins, au point d’allonger l’espérance de vie des Français de deux mois par an, avec les conséquences que nous mesurons trente ans plus tard en termes de “vieillissement” et de déséquilibre des comptes sociaux?» Comme nous prenons notre parti des effets du vieillissement inéluctable de la population, il nous faudrait faire de même avec l’immigration étrangère, telle qu’elle est. (…)

François Héran pousse l’analogie entre l’immigration, le baby-boom et les vieux qui vivent plus longtemps jusqu’à employer le verbe accueillir pour ces trois «surcroîts» de population, les mettant ainsi sur un pied d’égalité. À une époque ou tout est construction sociale, l’immigration étrangère serait aussi naturelle que la natalité. Il faut s’adapter à l’une comme à l’autre. (…)

La migration serait ainsi une variable démographique complètement endogène, comme la fécondité ou la mortalité. Se pencher avec regret sur les flux, ce serait comme regretter le baby-boom d’après-guerre ou se plaindre du vieillissement de la population, contre lesquels on ne peut rien. C’est un peu ce que sont la pluie et le beau temps à la météo. (…)

Ces flux devraient persister, nous dit-on. Est donc appelée à s’ajouter à l’immigration légale, résultant de l’application du droit, une immigration illégale - politique du fait accompli - contre laquelle l’Union européenne ne semble pas en état de faire grand-chose, sauf à se mettre dans la main d’un autocrate tel qu’Erdogan.


• La démographie, une discipline de plus en plus militante

Si l’on suit Didier Lapeyronnie dans son analyse de l’académisme radical en sociologie, on pourrait en déduire que la discipline démographique s’est sociologisée. Il écrivait ainsi en 2004, dans la Revue française de sociologie, que «la sociologie n’existe que par une rupture nette avec les perceptions et les interprétations du “sens commun”»et que «le sociologue discourt, mais (qu’)il ne saurait dialoguer». Son contradicteur serait soit un idiot soit un vendu et l’homme ordinaire ne serait accessible qu’aux lieux communs. Comme le sociologue, le chercheur qui se dit démographe aujourd’hui s’engage lui aussi trop souvent à mettre en défaut «le sens commun» de l’homme ordinaire, de manière plus ou moins explicite. (…)

Cette entreprise ne peut être menée à bien qu’avec le concours de la sphère médiatique, non pas tant pour convaincre l’homme ordinaire de sa méprise que pour affirmer son ascendant moral et intellectuel dans le milieu académique et garantir la reprise qu’il en attend dans la sphère intello-journalistique qui marche à la satisfaction idéologique.

L’homme ordinaire se plaint d’une immigration étrangère trop importante. Le chercheur-démographe militant va alors mobiliser la notion la moins à même de refléter ce flux - le solde migratoire - pour en minimiser l’importance. Ce faisant, il maintient son ascendant et fournit un argumentaire à ceux qui n’ont pas le statut garantissant une certaine compétence et qui fonctionnent à la satisfaction idéologique: l’idée me plaît, le grand spécialiste en garantit par ses titres la scientificité, elle apporte de l’eau à mon moulin idéologique, donc elle est vraie.


• Terrorisme intellectuel

Le scientifique qui travaille en harmonie avec l’esprit du temps peut compter sur un écosystème composé de collègues et de comités de lecture qui partagent ce qu’il faut bien appeler ses opinions et ses engagements. Et si ceux-ci ne les partagent pas, ils sont incités à le garder pour eux, sauf à se voir disqualifiés eux-mêmes. C’est d’ailleurs peut-être sur ces opinions que certains ont accédé aux positions qu’ils occupent. Ce n’est donc pas simplement sur les qualités scientifiques qu’un travail est jugé mais aussi, et parfois exclusivement, sur sa conformité avec l’idéologie dominante de l’environnement professionnel.

Celui qui veut encore exercer son métier de chercheur en laissant ses opinions et celles de ses collègues au vestiaire a donc intérêt à travailler sur des thèmes peu mobilisateurs ou à se faire discret. Pour chercher heureux, cherchons cachés! (…) À l’avenir, si rien n’est fait pour valoriser le pluralisme, l’uniformité de points de vue dans les milieux académiques devrait s’accroître, au-delà de l’effet d’intimidation, lorsque arriveront ceux qui auront subi «plein pot» une forme d’endoctrinement lors de leur formation scolaire et universitaire.

On ne voit pas bien comment (re)venir à un univers académique où le militantisme aurait été suffisamment affaibli pour que le débat s’y déroule selon des critères scientifiques, sans passer par un plus grand pluralisme des opinions en son sein. C’est particulièrement vrai sur le sujet de l’immigration. Si les opinions exprimées sur un même objet d’études étaient plus diversifiées dans la sphère académique, on pourrait espérer que les aspects scientifiques retrouvent leur primauté. Mais comment y parvenir? Détourner la notion de diversité si en vogue aujourd’hui pour l’appliquer aux opinions et aux affiliations politiques?

Il ne s’agit pas là d’une question anodine dans la mesure où un débat démocratique sain repose sur la confiance. Comment les citoyens ordinaires pourraient-ils distinguer la vérité du mensonge si ceux dont c’est le métier de produire des informations rusent avec les faits qu’ils étudient dans le but de réformer l’opinion publique? Comment espérer alors faire reculer les théories du complot?






mardi 11 janvier 2022

Lecture

 

« La proximité des monuments sacrés me rassure, la continuité de leur austère présence hors le temps m’apaise, je veux croire que dans chaque vallée alpine, près de chaque plage normande, au milieu de chaque hameau s’élève un bâtiment lissé par le vent et les orages et qui n’entretiendrait aucun lien avec le commerce ou l’industrie, dans lequel on ne mangerait ni ne dormirait, une construction qui, d’un strict point de vue économique, constituerait une irrationalité et qui pourtant existerait depuis deux millénaires, portant une histoire et une conscience. »


Julien Sansonnens, “Septembre éternel”






vendredi 7 janvier 2022

La France devient un hôpital psychiatrique à ciel ouvert.






 Hier, sur le plateau de LCI , Stéphane Ravier (tout au fond sur l'image à droite), seul "non-vacciné ", est maintenu à l'écart des autres participants au débat. Il s'est pourtant fait tester le matin même (négatif) et est peut être le seul "non contaminant" du plateau.  La mise au banc d'un citoyen qui n'enfreint pas la loi, a quelque chose de glaçant. 

Mes chers Compatriotes, nous réveillerons-nous avant l'établissement d'un "passe-citoyen" multicritères et d'une société à la chinoise ?

La France devient un hôpital psychiatrique à ciel ouvert. 


C.D


ps: Christine Taubira aurait été à la place de Ravier, que j'aurais réagi de même






mercredi 5 janvier 2022

 

" Pendant 5 ans, Emmanuel Macron a soigneusement refusé d'«emmerder» les racailles, les gangs, les apprentis-djihadistes, les immigrés hors-la-loi, les antifas et les idéologues qui lavent les cerveaux de nos enfants. Lâche avec les forts, cruel avec les faibles. ".


Eric Zemmour - 5 janvier 2022






“Je me rendais bien compte pourtant que l'écart, devenu abyssal, entre la population et ceux qui parlaient en son nom devait nécessairement conduire à quelque chose de chaotique, de violent et d'imprévisible. La France se dirigeait vers la guerre civile, c'était une évidence.”


Michel Houellebecq - Soumission - janvier 2015






samedi 1 janvier 2022

ZOZZ

 





Mes chers Compatriotes, je vous souhaite une Bonne et Sainte Année ZOZZ, en espérant qu'elle se terminera mieux qu'elle ne commence. Que Dieu vous garde.


Et surtout, Vive la France !