"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

jeudi 28 février 2019

Lecture





“La vallée avait bien changé depuis sa jeunesse; il avait vu les petits commerces et les cafés fermer, les artisans cesser leur activités, les distilleries faire faillite, les paysans se mettre au maïs, les fermiers transformer leur ferme en restaurant, les musées ouvrir et les touristes débarquer. Il avait connu des fromageries au chapellerie même! et des tanneurs, des cordonniers, des bourreliers, un tonnelier, un ferblantier, un forgeron et un cordier… Il avait connu l'époque où il y avait cinq bierstubs au bourg! Toutes remplies comme des œufs! Aujourd'hui, il restait deux boulangeries, une épiceries et une pizzeria, et un horrible hypermarché à l'entrée de la vallée, moloch de tôle qui avait sucé toute la vie du pays. Mais le pire de tout c'est que, quand il expliquait que c'était mieux avant, il y avait toujours un jeune con de sociologie pour lui expliquer que c'était une illusion de vieux. Or le vieux Marcel n'en démordait pas : putain de merde, oui, c'était mieux avant! Et sacrément mieux encore! La vie était rude et laborieuse mais elle avait une convivialité, une saveur et un sens qui avait disparu.”

    Olivier Maulin, La fête est finie.





samedi 23 février 2019

Samedi soir (pour Pascal)











Éric Zemmour: «Cette gauche frappée de daltonisme politique»




par Eric Zemmour, Le Figaro, 22 février 2019

CHRONIQUE - La gauche antiraciste continue de chercher les chemises brunes et ne voit pas les foulards verts. Ce daltonisme politique serait risible s'il n'était tragique.


Ils ont dit stop! Ils ont dit non à l'antisémitisme! Non au retour des années 30! Ils ont piétiné sur la place de la République qui leur rappelle tant de bons souvenirs. Les socialistes et toutes les associations antiracistes ont battu le pavé comme à leurs plus belles heures. Ils ont évoqué leurs souvenirs en commun. Ils ont frotté leurs belles âmes les unes contre les autres. L'antisémitisme, c'est leur truc! Comme l'antiracisme. Comme toutes les causes humanistes qu'ils manient avec l'expérience des vieux loups de mer. Ils ne se rendent même pas compte que leur indignation est devenue un sujet de détestation, voire de franche rigolade. Nietzsche disait jadis: «Il n'y a pas plus menteur qu'un homme indigné.» Et beaucoup de Français l'ont désormais compris. La gauche antiraciste continue de chercher les chemises brunes et ne voit pas les foulards verts. Ce daltonisme politique serait risible s'il n'était tragique. Les antisémites d'aujourd'hui ne trouvent pas leur inspiration dans Maurras mais dans le Coran. Ceux qui, depuis des années, ont tué des Juifs dans les rues de Paris ou de Toulouse n'ont pas crié «Heil Hitler!», mais «Allah Akbar!».

L'antisémitisme français traditionnel peut encore survivre à l'état individuel ; il n'est plus un phénomène politique depuis 1945. C'est la Seine-Saint-Denis islamisée que les Juifs quittent en masse, pas le XVIe arrondissement de Paris. L'antijudaïsme catholique a été démantelé par Vatican II. En revanche, des dizaines d'églises sont, depuis des mois, profanées, saccagées, voire brûlées. On aimerait que la police découvre les coupables…

Il y a aujourd'hui une alliance politique entre l'extrême gauche, qui cherche dans les banlieues des troupes pour lutter contre l'Etat et le capitalisme, et les Frères musulmans, qui cherchent une alliance avec des Français pour islamiser la France. Dans leur stratégie, les Juifs sont des ennemis parce qu'ils sont capitalistes et sionistes ; et les catholiques aussi, parce que ce sont des conservateurs et des croisés.

La gauche, à part quelques individualités iconoclastes, n'ose pas regarder cette réalité en face. Elle forme depuis des années le camp du déni, continue de prétendre que l'immigration est «une chance pour la France», que l'islam est «une religion de paix et d'amour» sans vouloir comprendre que le terreau de l'antisémitisme se trouve là. Et la droite s'est depuis longtemps soumise idéologiquement à la gauche.

Quant aux «gilets jaunes», ils ont payé très cher leur désorganisation. Ils ont été noyautés, puis submergés par des forces militantes mieux organisées et plus déterminées. Le gouvernement est trop content de leur mettre sur le dos les violences des black blocs et, désormais, l'antisémitisme vociférant des salafistes et des islamo-gauchistes. De son côté, la France insoumise tangue, à l'instar de son chef Jean-Luc Mélenchon, entre vieux réflexes de patriotisme républicain et nouvelles tentations islamo-gauchistes. Le paysage politique est complètement nouveau et terrifiant: c'est pour cette raison que la gauche préfère évoquer entre soi le bon vieux temps.








vendredi 22 février 2019

Houbron reçoit l'onction (extrême?) de l'ex-FN pour les municipales


Humm! Qu'il est bon de se partager le fromage de la généreuse république.



Notre petit marquis soutenu pour les municipales de 2020 par le Rassemblement National (ex-FN), c'est ce que nous apprenait un article paru dans la presse régionale avant hier. 

"le Rassemblement national (ex-Front national) ne présentera pas non plus de candidat en 2020. 
« Nous n’avons aucune hostilité envers le maire de Bihorel qui est apprécié de ses administrés, explique Nicolas Goury, délégué départemental adjoint du RN pour la Seine-Maritime. Nous ne souhaitons donc pas lui apporter une nouvelle opposition qui arrangerait bien la gauche".

En premier lieu, mes chers Compatriotes, gaussons-nous de tant  de sollicitude de la part du délégué local du Rassemblement National à l'égard de notre petit marquis...Mais ce choix appelle pour le moins quelques commentaires. Soyons d'abord candide. 

L'analyse politique du RN semble un peu courte. En 2014, lors des municipales, 49% des Bihorellais ont voté contre Houbron. Aujourd'hui, tant au niveau local que national, avec un PS réduit à l'état de groupuscule et des écologistes qui pourraient tenir meeting dans une cabine téléphonique, un candidat R.N avait toutes les chances de finir premier ou deuxième au 1er tour des municipales. Dans ce contexte, au second tour,  cela aurait été "à la Grâce de Dieu" et le petit marquis pouvait très bien passer à la trappe.

Le maire de Bihorel serait apprécié de ses administrés ? Ce n'est pas, je le répète, ce qu'ont dit les 49% qui n'ont pas voté pour lui en 2014, ni les 3,5% de bulletins blancs, ni les 35% d’abstentionnistes qui attendaient sans doute une autre offre politique, notamment de droite.

Avec les casseroles que promène notre petit marquis, la dernière en date étant la fermeture de notre piscine municipale créée en 1972,  je serais surpris que sa cote de popularité soit au firmament.

Nicolas Goury du RN, nous apprend ainsi que le Rassemblement National ne tient pas plus compte que les autres partis (au moins au plan local) de l'avis des électeurs et cela dans le seul but de ménager les intérêts du mouvement. Nous y reviendrons un peu plus loin.  
Enfin, on ne peut que déplorer que l'ex-Front National qui fut victime et qui dénonça (à juste titre) "l'UMPS" et autre "front républicain", emploie les mêmes méthodes.

Du coté de notre petit marquis, tout cela est beaucoup moins inattendu. J'ai souvent écrit dans ces colonnes qu'il était un homme de "convictions" surtout celles qui pouvaient servir sa carrière politique. 
Rappelons que lors des présidentielles de 2017, il fut successivement "juppéïste" puis "filloniste", macroniste avant les législatives (espérant une investiture qui lui passa sous le nez) puis enfila un gilet jaune en novembre dernier (capture d'écran de tweeter à l'appui). Alors de l’extrême centre à l’extrême droite, on ne va pas se priver tout de même !
Soyons en sûrs, mes chers Compatriotes, s'il fallait à notre petit marquis pour rester maire ou devenir député, rallier le quartier du Chapitre à notre place de l'église en marchant sur les mains, tout nu avec une plume dans le chose, ses hésitations n’excéderaient pas la fraction de seconde.

Mais cessons d'être candide. Quittons les déclarations de façade des politicards et allons faire un tour dans l'arrière cuisine, là où la tambouille électorale se mitonne et d'où exhalent les odeurs nauséabondes des tripatouillages électoraux.

En politique, il n'y a jamais de cadeau. Rien n'est gratuit. C'est du donnant donnant. Alors, à ce soutient objectif du RN au petit marquis, viendront des contre-parties de la part des centristes. Lesquelles ? Faciliter les choses au RN dans une autre commune ? Dans la future composition de la Métropole ? Au conseil régional ? Liste non exhaustive...Mais contre-partie, il y aura assurément.

Ainsi mes chers Compatriotes, la droite en carton pâte aurait le champ libre pour les municipales de 2020 à Bihorel ? La droite nationale n'y serait pas représentée ?
Le Rassemblement National, certes, peut décider de faciliter la réélection de notre petit marquis en l'adoubant, mais les électeurs, eux, resteront libres d'en décider autrement et pourquoi pas dans l'isoloir d'apporter leurs suffrages à un candidat ou peut être plutôt à une candidate de la droite souverainiste...

Mes chers Compatriotes, à bientôt pour de nouvelles aventures !


C. Dragasès








 

samedi 16 février 2019

Paris,16 février 2019 : je suis Finkielkraut





Je suis Finkielkraut






 

Samedi soir










Chroniques de la dégringolade en cours




Entendu cette semaine à propos de la (bonne) décision de mettre dans chaque classe de l'école de la république, le drapeau de la France, un membre de l'officine socialiste dite "F.C.P.E" qualifier l'emblème tricolore de "grigri nationaliste".  
Je m'étonne que cette même officine n'ait pas encore demandé que l'on débaptise l’Éducation "Nationale" (terme moisi et rance, comme chacun sait) pour la renommer l’Éducation Communautariste Sans Frontière, ce qui serait quand même beaucoup moins stigmatisant et plus accueillant pour "l'Autre"...

En matière de dégringolade, cette semaine fut un bon cru. Ainsi, une pintade "En Marche" n'a pas manqué de déclarer au sujet de "Parent 1 et Parent 2" que "Père" et "Mère", c'était... "réac" !

On vit une époque formidable...

C.Dragases







jeudi 14 février 2019

mercredi 13 février 2019

Barbara Lefebvre: «Au-delà de l'indignation, combattre l'antisémitisme en profondeur»





FIGAROVOX/TRIBUNE - Pour Barbara Lefebvre, le traitement de l'antisémitisme se résume trop souvent à une dénonciation incantatoire, et élude les causes profondes de ce symptôme de notre décivilisation.

Barbara Lefebvre, enseignante et essayiste, est l'auteur de Génération j'ai le droit (éd. Albin Michel 2018).


Qu'on l'appelle judéophobie, antijudaïsme ou antisémitisme, la haine antijuive - en discours comme en actes - s'inscrit dans une longue histoire, en Occident comme en Orient. Elle y a nourri des imaginaires religieux et politiques, forgé des stéréotypes singuliers aux espaces civilisationnels concernés mais finalement convergents une fois plongés dans le bain du multiculturalisme actuel. Ces imaginaires se mêlent désormais, se nourrissent l'un l'autre. Rien de neuf sous le soleil du point de vue historique et anthropologique, ni même sociologique. L'obsession antijuive ne relève pas du surnaturel ou de pathologies psychiatriques, c'est un fait culturel. Ce que la culture a fait, la culture peut le défaire. L'antisémitisme n'est donc pas une fatalité. Le rôle du politique dans une démocratie qui mettrait la res publica, la chose publique, au cœur de son action devrait être d'apporter des solutions à ce phénomène pluriséculaire, solutions de type sécuritaire, intellectuel et dans les cas d'homicides et d'agressions, judiciaire. Sans nourrir benoîtement l'illusion qu'on annihilerait la haine antijuive, on pourrait au moins la combattre efficacement. Au lieu de cela, le politicien s'exclame, s'indigne, fait des moulinets avec les bras ou rend hommage aux morts, la larme à l'œil. En miroir, le troupeau médiatique fait écho. Puis on passe inexorablement à autre chose.

Si on porte une attention particulière à l'antisémitisme en France, il est souvent éclairant de relever le moment où l'actualité médiatico-politique se saisit de ce sujet. Quels faits suscite cette mise en lumière? Qui l'initie? Quelles réactions suscite-t-elle? Et surtout combien de temps avant que la lumière ne s'éteigne de nouveau? Partout désormais on fustige «la montée de l'antisémitisme». Unanimité inédite, presque suspecte: de l'extrême droite à l'extrême gauche - qui trimbalent pourtant l'essentiel de l'appareillage idéologique antisémite contemporain - aux partis autoproclamés «progressistes et républicains» qui n'ont qu'un triste bilan, celui de l'indignation incantatoire à coups de «devoir de mémoire», de «plus jamais ça» en passant par «les heures sombres de notre histoire». Lesquelles précisément? On ne sait même plus puisque l'histoire de France est devenue une histoire de ténèbres. Bernard-Henri Lévy nous l'a expliqué dès 1981 dans son grandiloquent L'idéologie française dont la thèse principale était que la France, dès avant la Grande guerre, avait inventé le national-socialisme ; la France était intrinsèquement fasciste. Circulez. Les plus éminents historiens eurent beau démasquer les énormités de l'ouvrage, las: l'époque était à la pénitence et l'auto-flagellation, les «fascistes étaient partout» et les historiens n'étaient que de vieux universitaires périmés qui ne comprenaient rien à la vérité postmoderne des «nouveaux intellectuels». Les tempes grisonnantes désormais, notre philosophe nous alerte désormais sur les affreux «gilets jaunes», à coups de tweets notamment: «ou bien marcher vers l'égalité, ou bien vecteur d'un fascisme nouveau. Les #GiletsJaunes, hélas, ont choisi». Une pensée qui a au moins un mérite: la cohérence dans la dénonciation de l'identité fasciste française, donc…

La suite ICI





mardi 12 février 2019

En une semaine, cinq églises et un calvaire vandalisés : les catholiques, AUSSI, ont le droit de voir leurs lieux de culte respectés


par Gabrielle Cluzel / Boulevard Voltaire, 11 février 2019

On peut refuser de sombrer dans la surenchère victimaire.

On peut considérer, à l’instar d’une représentante de diocèse (Aleteia), qu’après tout, « les églises sont toujours ouvertes et l’on sait bien qu’il y a souvent des gens fragiles qui y entrent ».

On peut, comme certains maires, « [penser] davantage à un acte gratuit qui a pour but de dégrader le patrimoine sans arrière-pensée plutôt qu’à un geste symbolique contre l’Église » (La Nouvelle République des Pyrénées).

On peut même ne plus s’en étonner, tant on a intériorisé, comme Frédéric Beigbeder dans Le Roman français, ce petit principe de base : « J’ai bon dos, je suis la cause de tous les malheurs du monde, j’ai l’habitude, je suis catholique. » C’est le syndrome Poil de Carotte, il n’est pas besoin de savoir de quoi l’on est accusé pour être sûr d’être coupable.

Mais on peut aussi commencer à trouver que cela fait beaucoup.

On peut, surtout, s’interroger légitimement sur le silence du ministère de l’Intérieur – ministre des Cultes – et se demander quelle aurait été sa réaction si, en l’espace d’une semaine, plusieurs mosquées aux quatre coins de la France avaient été vandalisées, incendiées ou maculées d’excréments.

On peut, enfin, avoir envie que cela se sache et, pour cela, diffuser l’information car celle-ci n’a été que mollement relayée, d’abord de façon parcellaire par la presse locale, puis enfin, ces dernières heures, par quelques médias nationaux.

Entre le 5 février et le 10 février, ce sont pas moins de cinq églises qui ont fait l’objet de déprédations, auxquelles il faut rajouter un clavaire tronçonné.

Dans l’église Saint-Nicolas de Houilles, la croix de l’autel et le fauteuil du prêtre ont été dégradés, mais c’est surtout le sort réservé à la statue d’une Vierge à l’Enfant, rénovée il y a cinq ans, qui a tout spécialement ému : jetée à terre, brisée en mille morceaux, elle est jugée « irrécupérable » par le diocèse. L’église avait déjà fait l’objet d’autres malveillances ces derniers jours.

À Notre-Dame-des-Bons-Enfants de Nîmes, ce sont des acte « expressément antichrétiens », selon Monseigneur Robert Wattebled : des croix dessinées sur les murs avec des excréments, le tabernacle fracturé, des hosties jetées à terre ou subtilisées.

Dans la cathédrale Saint-Alain de Lavaur, une nappe d’autel a été incendiée, détruisant une crèche. Le bras d’un Christ du confessionnal a été tordu pour faire un « dab », un autre Christ a été jeté à la rivière, de l’aveu des deux jeunes de 17 ans que les caméras de protection ont permis d’identifier. Laissés libres, ils seront convoqués le 15 mars devant le juge des enfants.

À Notre-Dame de Dijon, le curé a trouvé des hosties répandues au sol, une nappe d’autel souillée jetée dans un coin, un vase cassé, un missel déchiré. Le diocèse de Dijon a exprimé sa tristesse devant cette profanation ; une messe de réparation a été célébrée par l’archevêque.

Dans l’église Saint-Nicolas de Maisons-Laffitte, c’est le tabernacle qui a été jeté à terre. Un SDF de 35 ans a été placé en garde à vue. Selon la presse locale, ce serait la quatrième dégradation en quelques jours.

Dans les Hautes-Pyrénées, enfin, c’est une grande croix de bois en bord de route – sur un emplacement que, depuis 1262, on appelle la Croix du Poteau, car il servait de « borne pour la baronnie d’Esparros » – qui a été tronçonnée puis abandonnée à terre. « En tombant, le Christ en fonte qui se trouvait sur la croix a eu le bras sectionné. »

On peut… et on doit. Même si rien ne laisse supposer que ces actions soient concertées. Surtout, peut-être, si ces actions ne sont pas concertées. Il est plus facile de mettre hors d’état de nuire un groupe d’individus circonscrit qu’un climat diffus.

Faut-il le rappeler ? Les catholiques, AUSSI, ont le droit de voir leurs lieux de culte respectés.






lundi 4 février 2019

Houellebecq








Que signifie être houellebecquien ? Alain Finkielkraut s'entoure d'Agathe Novak-Lechevalier et Frédéric Beigbeder pour l'éclairer. 




vendredi 1 février 2019

Rubrique des faits divers





Le petit marquis se représentera en 2020, briguant ainsi un quatrième mandat de maire.

                  "La bêtise insiste toujours" écrivait Albert Camus (1)

La médiocrité aussi, ajouterai-je.


CD

(1) La peste (1947)







Semaine




Xavier Lemoine, maire  divers droite de Montfermeil/ Le Figaro janvier 2019








Canard Enchainé du 30 janvier 2019