"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

mercredi 29 juin 2022

Des deux mains

 



 

Oui, mes chers Compatriotes, j'applaudis des deux mains le discours de José Gonzalez. Les pieds noirs n'auraient pas ainsi le droit d'évoquer avec nostalgie leurs jeunes années passées sur la terre de leurs ancêtres et se souvenir avec émotion de ceux qui sont restés "là bas", exécutés par les fellouzes que finançaient une certaine gauche porteuse de valises remplies de billets et ancêtre de LFI ?

Les députés "zadistes", comme aime à les nommer de manière fort inspirée, Jordan Bardella, ont fait assaut d'indignations plus ridicules les unes que les autres, dans l'outrance, affichant au grand jour leur inculture crasse. Sur les réseaux sociaux ont été publiées des photographies témoignant des exactions de l'armée française. En réponse, des photographies attestant celles commises par le FLN auraient tout autant pu être publiées.

Rappelons aux zadistes du Nupes Show, que c'est un gouvernement socialiste, celui de Guy Mollet qui le 12 mars 1956 donna les pleins pouvoirs à l'armée française en Algérie et que François Mitterrand, ministre de l'intérieur de ce gouvernement fit guillotiner de nombreux terroristes du FLN.


Et surtout, Vive la France !





 

lundi 27 juin 2022

Rien n'a changé

 



Rouen, quartier Saint Sever au début des années 80. 

Rien ne semble avoir changé. 

Ah si, peut-être ? 

Le peuple, non ?





samedi 25 juin 2022

 




« Dans un monde idéal, il n’y aurait que des agrégés permanents d’histoire et de géographie. Dans L’Odyssée et L’Iliade, Homère n’a pas fait la distinction. Il n’y a pas un chant où il n’use d’une allégorie géographique pour expliquer les affaires des hommes – la guerre, l’amour, la cuisine, la cité. Il y a toujours une référence à la nature. Je plaide pour cela, une écologie qui expliquerait la permanence et la continuité des temps. Une écologie qui serait conservatrice, c’est-à-dire une tentative à la grecque et non pas à l’américaine, de s’inspirer des équilibres naturels. Une écologie qui aurait à la fois un goût pour les frontons baroques et pour les salamandres, pour les marécages et pour les musées. Pour la mélancolie et pour les ancolies. »


Sylvain Tesson





vendredi 24 juin 2022

Camps des Saints, les barbares sont là

 





 

lundi 20 juin 2022

Législatives

 



Christophe Castaner, Richard Ferrand, Jean Christophe Lagarde battus, voilà à peu près les seuls motifs de satisfaction des résultats d'hier. Un chiffre dont personne ne parle ce matin: 54% d'abstention !

Pour le reste, c'est l'analyse de Bernard Blier qui semble la plus pertinente.


A suivre...





dimanche 19 juin 2022

Les pères de famille (fête)

 

mon père, aéroport de Friedrichschafen 1947. Aviation française d'occupation


« Les pères de famille, ces grands aventuriers du monde moderne. » 


C’est commettre la plus grosse erreur, l’erreur la plus stupide et la plus grossière

 que de croire, que de s’imaginer que la vie de famille, parce qu’elle est une vie

retirée, est aussi une vie retirée du monde. C’est exactement, c’est

diamétralement le contraire. La vie de famille est au contraire la vie la plus

engagée dans le monde, incomparablement, qu’il y ait dans le monde.

Il n’y a qu’un aventurier au monde, et cela se voit très notamment dans le monde

moderne : c’est le père de famille.

Les autres, les pires aventuriers ne sont rien, ne le sont aucunement en

comparaison de lui. Ils ne courent absolument aucun danger en comparaison

de lui. Tout dans le monde moderne, et même et surtout le mépris, est

organisé contre le sot, contre l’imprudent, contre le téméraire, contre le

déréglé, contre l’audacieux, contre l’homme qui a cette audace, avoir femme

et enfants, contre l’homme qui ose fonder une famille. Tout est contre lui. Tout

est savamment organisé contre lui. Tout se retourne et se conjure contre lui.

Les hommes, les événements ; l’événement, la société ; tout le jeu

automatique des lois économiques. Et enfin le reste. Tout est contre le chef

de famille, contre le père de famille ; et par suite contre la famille elle-même,

contre la vie de famille.

Lui seul est littéralement engagé dans le monde, dans le siècle. Littéralement lui

seul est aventurier, court une aventure. Car les autres, au maximum, n’y sont

engagés que de la tête, ce qui n’est rien. Lui au contraire il y est engagé de tous

ses membres. Les autres, au maximum, ne jouent que leur tête, et ce n’est rien.

Lui au contraire il joue tous les membres. 

Les autres ne souffrent qu’eux-mêmes. Au premier degré. Lui seul il souffre

d’autres. Au deuxième, au vingtième degré. Il en fait souffrir d’autres, il en est

responsable. Lui seul il a des otages, la femme, l’enfant, et la maladie et la

mort peuvent le frapper dans tous ses membres. Les autres naviguent à sec

de toile. Lui seul il expose, il est contraint d’exposer aux tempêtes de mer un

énorme appareil, un corps plein, toute la toile ; et quelle que soit la force du

vent il est forcé de naviguer au plein de ses voiles. Tout le monde a barre sur

lui et il n’a barre sur personne. Il se meut perpétuellement avec ses otages,

sur toute la largeur de ces terribles otages. L’événement, le malheur, la

maladie, la mort, tout l’événement, tout le malheur a barre sur lui, toujours ; il

est toujours exposé à tout, en plein, de front, parce qu’il navigue sur une

énorme largeur. Les autres se faufilent. Ce sont des corsaires. Ils sont à sec

de toile. Mais lui, qui navigue, qui est forcé de gouverner sur cette immense

largeur, lui seul il ne peut point passer inaperçu de la fatalité.

C’est donc lui qui est engagé dans le monde, et lui seul. Tous les autres

peuvent s’en jouer. Lui seul paye pour tout le monde. Chef et père d’otages

lui-même il est toujours otage. Qu’importe aux autres les guerres et les

révolutions, les guerres civiles et les guerres étrangères, l’avenir d’une

société, l’événement de la cité, la déchéance de tout un peuple. Ils n’y

risquent jamais que la tête. Rien, moins que rien.

Lui au contraire il n’est pas seulement engagé de toutes parts dans la cité

présente. Par cette famille, par sa race, par sa descendance, par ces enfants

il est engagé de toutes parts dans la cité future, dans le développement

ultérieur, dans tout le temporel événement de la cité. Il joue la race, il joue le

peuple, il joue la société, il met la société. Il joue (toute) la cité, présent,

passé, avenir. Tel est son enjeu. Les autres se faufilent toujours. Ils n’ont à

passer que de la tête. Lui, il faut qu’il nage des épaules ; qu’il remonte tous

les courants. Il faut qu’il y passe des épaules, et du corps et de tous les

membres. Les autres se faufileront toujours. Ce sont des carènes légères,

minces comme une lame de couteau. Lui est le gros bateau, le lourd vaisseau

de charge. Il est le rendez-vous de toutes les tempêtes. Tous les vents du ciel

se conjurent et se recoupent, s’abattent de tous les coins du ciel, accourent et

s’intersectionnent de tous les points de l’horizon pour l’assaillir. Il expose à la

fortune, au malheur, au vigilant malheur, à la fatalité une largeur d’épaules où

s’abattre, une surface, un volume incroyable. Il n’est point engagé seulement

dans la cité présente. Il est de toutes parts engagé dans l’avenir du monde. Et

aussi dans tout le passé, dans la mémoire, dans toute l’histoire. Il est assailli

de scrupules, bourrelé de remords, d’avance, de savoir dans quelle cité de

demain, dans quelle société ultérieure, dans quelle dissolution de toute une

société, dans quelle misérable cité, dans quelle décadence, dans quelle

déchéance de tout un peuple ils laisseront, ils livreront, demain, ils vont

laisser, dans quelques années, le jour de la mort, ces enfants dont ils sont,

dont ils se sentent si pleinement, si absolument responsables, dont ils sont

temporellement les pleins auteurs.

Ainsi rien ne leur est indifférent. Rien de ce qui se passe, rien d’historique ne

leur est indifférent. Ils souffrent de tout. Ils souffrent de partout. Eux seuls ont

épuisé, peuvent se vanter d’avoir épuisé la souffrance temporelle, ce que je

puis apporter de deuil à celui qui vit dans le temps. Celui qui n’a pas eu un

enfant malade ne sait pas ce que c’est que la maladie. Celui qui n’a pas

perdu un enfant, qui n’a pas eu, qui n’a pas vu son enfant mort ne sait pas ce

que c’est que le deuil. Et il ne sait pas ce que c’est que la mort.

Ainsi engagé de toutes parts dans les souffrances, dans les misères, dans

toutes les responsabilités ils sont tout engoncés dans l’existence, ils sont

lourds et patauds, ils sont maladroits, gauches dans les démarches ; ils

paraissent faibles et ils paraissent lâches ; ils ne le paraissent point

seulement ; ils sont faibles, ils sont lâches, ils sont pleutres. Dans la

démarche. Chefs responsables et alourdis, chargés et responsables d’une

bande de prisonniers, prisonniers eux-mêmes, chargés, responsables d’une

bande d’otages, otages eux-mêmes, ils ne font pas un pas qui ne soit pleutre,

ils paraissent cauteleux, perpétuellement, ils sont cauteleux, ils sont prudents

prudents, ils ne font point une démarche qui soit déconcertante.

Aussi tout le monde les méprise et, ce qui est le plus fort, a raison de les

mépriser. Les autres se faufilent toujours. Ils n’ont aucun bagage. Lâches ils

se faufilent par des faufilements politiques. Braves ils se faufilent par des

faufilements héroïques, par des faufilements d’audace. Temporels ils se

faufilent vers la réussite et les dominations temporelles. Spirituels ils se

faufilent, ils se défilent vers les observations de la règle. Historiques ils se

faufilent vers les réussites de la gloire. Ils réussissent toujours, et dans la

règle, et dans le siècle.

Le père de famille seul est condamné à ne réussir point. Il ne peut jamais se

faufiler. Il faut toujours qu’il passe au plein de sa largeur. Aussi c’est bien

simple, il ne passe pas. Il ne passe jamais. Il ne passe nulle part. Il ne réussit

ni dans la règle ni dans le siècle. Il ne réussit pas dans la règle, la règle s’y

oppose. Avant de commencer. Il ne réussit pas dans le siècle. Le siècle s’y

oppose avant, pendant, après. Il ne réussit pas dans la politique et il ne

réussit pas dans l’audace. La porte étroite, mon cher Gide, lui est

perpétuellement refusée. Il est trop gros. Il a toute sa famille autour du corps.

Il est comme la belette de La Fontaine, III 17, mais après qu’elle s’est

engraissée. Il a socialement une graisse, un tissu adipeux social, qui le rend

impropre à la course. Or tout n’est que course, temporellement, tout n’est que

concours et concurrence. Les autres courent pendant ce temps-là, les autres

arrivent, les maigres, les fins, les minces, les socialement déchargés,

inchargés, les socialement désencombrés, inencombrés de bagages. Aussi

tous le méprisent ; entre eux, avec lui se moquent de lui ; sourdement,

involontairement se conjurent contre lui.

[…] Nul homme au monde n’est engagé dans le monde, dans l’histoire et

dans la destination du monde autant que l’homme de famille, autant que le

père de famille, aussi pleinement, aussi charnellement.


Charles Péguy


Dialogues de l'histoire et de l'âme charnelle






vendredi 17 juin 2022

L'enthousiasmante alternative




 

Quelle joie, mes chers Compatriotes, d'aller voter dimanche ! Oh, je ne me déroberai pas au devoir de tout bon Français, j'irai glisser l'enveloppe dans l'urne même si voilà bien longtemps que ce n'est plus là que ça se joue. Mes dernières illusions à ce sujet se sont envolées en 2005 ou plus précisément en 2007 avec le traité de Lisbonne, voté par la gauche et la droite et faisant rentrer par la fenêtre parlementaire, ce que le peuple avait refusé de laisser passer par la porte référendaire. Tout le monde connait cette histoire, enfin ceux qui ont un peu de culture et qui savent lire, c'est à dire de moins en moins de "Français".  

Quelle enthousiasmante alternative se présentera à nous dimanche: opter pour la peste rouge islamofasciste ou pour le choléra mondialiste ? Dans notre circonscription opter pour l'islamogauchiste LFI, chimiquement pur, qui s'oppose à la sortante, une "progressiste" au charisme d'un tas de neige qui fond  ?

Que choisir, mes chers Compatriotes ? Les "mélenchonneries" communautaristes menant à la "nouvelle France", avec son racisme anti-blanc , son cortège de "wokistes" et de décoloniaux, ses listes de suspects et l'épuration qui ira avec, sans oublier ses aberrations économiques ? Ou bien les "macronneries" qui demain vont livrer ce qui reste de "France" à la bureaucratie bruxelloise, aux marchés et aux GAFAM ?  Dans un cas comme dans l'autre, la perdante sera la France et son peuple historique. 

La destruction de la France et de notre civilisation ne passera pas par mon vote. Alors, dimanche prochain, j'avais tout d'abord pensé mettre un bulletin blanc dans l'urne et puis je me suis ravisé. Sur mon bulletin, figurera le nom d'Alban Gervaise; ce médecin militaire catholique égorgé aux cris de "Dieu est grand" devant ses enfants à la sortie d'une école catholique à Marseille. Le silence médiatique et politique est resté assourdissant concernant cette affaire. Alan Gervaise cumulait un quadruple handicap: il était blanc, catholique, n'avait pas forcé de barrage de police et son assassin était un clandestin. Et puis, en période électorale, n'est-ce pas, il ne fallait pas faire le jeu de qui vous savez...

En y réfléchissant bien, mes chers Compatriotes, le destin d'Alban Gervaise pourrait bien être le notre dès demain. Raison de plus pour que son nom reste présent dans la mémoire nationale. 

Dimanche 19 juin 2022, sera un triste dimanche pour la France, un de plus ! Mais pour nos descendants, dès lundi matin, nous devrons reprendre le chemin de la Reconquête, même si parfois, Rossinante commence à fatiguer...


C.Dragasès 



jeudi 16 juin 2022

Je pose ça là

 


vendredi 10 juin 2022

Pas une voix pour un premier sinistre

 



Mélenchon est entré en politique en 1976. C'est dire si le dernier qui l'a vu bosser, comme disait Coluche, n'est pas jeune. En plus de quarante ans, il aura tout fait, de conseiller municipal à ministre, en passant par sénateur, député français, conseiller régional, député européen, mais jamais qualifié pour la finale "Présidentielle" d'où une frustration qui explique beaucoup de choses le concernant. Ce type grenouille dans le marigot politique et en vit depuis des décennies. J'ai connu, jadis, un Mélenchon qui mettait son intelligence et sa culture au service d'une gauche républicaine et laïque, un Mélenchon qui posait souvent de bons diagnostics mais dont les remèdes faisaient faire la grimace. Ceci posé, n'oublions pas, mes chers Compatriotes, que Mélenchon vota en faveur du traité de Maastricht et que par conséquent, il a sa part de responsabilité dans la situation que connait la France de nos jours.

Mais le pire ennemi de Mélenchon, c'est Mélenchon lui-même. Depuis quelques années, c'est le vieil acariâtre et cabotin qui a pris le dessus et son coté méprisant, agressif avec. Politiquement, l'ex-mitterrandien a rebroussé chemin pour s'en retourner vers ses premiers amours et retrouver l'extrême gauche avec laquelle il compte instrumentaliser l'électorat des zones islamisées et bâtir ce qu'il appelle "la Nouvelle France" qui a pour pendant, la destruction de la France éternelle, celle qui a recueilli Mélenchon et qu'il déteste depuis son départ du Maroc où il est né. Bref l'idiot utile, d'un islam qui se débarrassera de lui après la conquête pour achever la soumission.  

Mélenchon, aujourd'hui, n'est plus qu'une caricature de lui même, une diva avec tous ses caprices qui joue dans l'opérette de la révolution exotique et romantique sud américaine, le rôle d'un révolutionnaire au costume de torero à paillettes. Triste fin.   

Cependant, à court terme, Mélenchon reste, en utilisant un peuple abêti et déculturé, un danger pour la république mais surtout pour la France. C'est un agitateur qui a pour but l'insurrection menée par un ramassis d'islamogauchistes afin de balayer nos valeurs et de renverser toutes nos institutions de la Vème république, y compris et surtout notre police nationale, pour établir en lieu et place un régime autocratique où les milices islamogauchistes feront régner la terreur partout et en particulier dans les soi disant assemblées "constituantes" qu'il affirme vouloir mettre en place. Viendra ensuite, le temps de l'élimination des Koulaks.   

En s'alliant sans condition à Mélenchon, la gauche sociale-libérale a renié ses principes par électoralisme même si sur le terrain la frontière a toujours été poreuse entre la gauche "islamo-narco" et  la gauche "bobo".  Dans ses discours et prises de positions, la gauche n'avait pas été aussi sectaire depuis bien longtemps et l'outrance est son inspiratrice. 

C'est autour de la Nupes qu'il convient aujourd'hui et particulièrement dimanche prochain de dresser un cordon sanitaire entre la France et cette gauche communautariste, soumise à l'islamisme et à la racaille, qui s'est placée hors de la république en renonçant à la laïcité et en combattant l'ordre républicain.  


Dimanche, mes chers Compatriotes, pas une seule voix pour l'anti-France. 

Et surtout, vive la France !


C.Dragasès






jeudi 9 juin 2022

Éric Zemmour: «Ma lettre aux parents français»




par Eric Zemmour, publiée dans le Figaro du 8 juin 2022 


En fin d'après-midi, votre enfant rentre de l'école. Vous lui demandez ce qu'il a appris pendant la journée. Et voici ce qu'il vous répond…

«J'ai appris que la France est un pays raciste, colonialiste et islamophobe. C'est un pays qui était autrefois dirigé par des rois catholiques qui étaient des dictateurs. Heureusement, la Révolution leur a coupé la tête. Mais, depuis, les réactionnaires et les extrêmes tentent d'empêcher le progrès. J'ai appris que la chasse, la consommation de viande et toutes les traditions paysannes doivent être interdites pour être remplacées par des éoliennes. J'ai appris que la prospérité est une mauvaise chose, et qu'il faut abolir le commerce pour sauver la planète. J'ai appris que les riches sont coupables de tout. La France est un pays où les patrons réduisent leurs salariés en esclavage. J'ai appris que l'islam est autant une religion française que le christianisme, et que ce sont les parents des immigrés qui se sont battus pour la France en 1914 et l'ont reconstruite après 1945. J'ai appris que les femmes sont les victimes des hommes, qui sont tous des violeurs. J'ai aussi appris que je peux changer de sexe si je veux, parce qu'on ne naît ni fille, ni garçon.»

Vous savez que j'exagère à peine, hélas ! L'enfant que je vous décris, c'est parfois votre enfant. Il croit à toutes ces folies depuis que les idéologues de gauche ont pris le pouvoir dans l'Éducation nationale il y a trente ans. Il y croira encore davantage avec la nomination de Pap Ndiaye au poste de ministre de l'Éducation nationale.

Disons les choses clairement: l'enfant, le vrai, est apolitique. Dieu merci, il s'occupe de sujets enfantins, et il laisse les grands débats aux grandes personnes. Mais cet enfant-là, le vôtre, la gauche n'en veut pas. Elle veut des enfants politisés, robotisés, fanatisés, de petits révolutionnaires comme il y en eut sous tous les régimes totalitaires, aux cerveaux lavés par l'idéologie, des enfants pessimistes, revanchards, prêts à dénoncer leurs parents s'ils ne se soumettent pas à la pensée obligatoire. La gauche veut que vos enfants soient des militants de gauche, voire même d'extrême gauche, des militants antiracistes, immigrationnistes, des écologistes radicaux, «gender fluid» et furieusement anti-Français. Si vos enfants deviennent tout cela, ils ne seront plus vos enfants, et ils ne seront plus des enfants.

D'innombrables parents d'élèves me confient leurs angoisses face à l'enseignement destructeur imposé à leurs enfants. Cette éducation destructrice ne s'opère pas seulement à votre insu: elle se déploie également en opposition à votre famille tout entière, car la gauche hait les liens traditionnels, et elle hait par-dessus tout le plus profond, le plus beau, le plus indispensable de tous: le lien parental et filial. C'est donc à la fois contre votre enfant, contre vous, et contre les relations qui vous unissent, qu'elle mène une lutte sans pitié. La classe politique laisse faire. Pire: dans son immense majorité, elle applaudit et elle encourage cet endoctrinement de ce que vous avez de plus cher, la prunelle de vos yeux, la chair de votre chair, votre raison de vivre, de travailler et d'espérer: vos enfants. En s'attaquant à leurs âmes, elle s'attaque aux vôtres.

Les deux architectes de cette vaste démolition sont aujourd'hui Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron. Le premier est pressé, il veut tout détruire. Le second est un peu plus patient, il déconstruit. Mais les deux utilisent la même technique: lobotomiser l'enfance française. La nomination de Pap Ndiaye au poste de ministre de l'Éducation nationale en est une preuve terrible. Cet idéologue ne fera aucune concession à vos idées, votre histoire personnelle et nationale. Il va injecter à vos enfants une dose massive de délires gauchistes. Et ne croyez pas que vous réussirez aisément à faire barrage à ce scandale: pendant leur scolarité, les enfants passent bien plus de temps avec leurs professeurs qu'avec leurs parents. Les dégâts psychologiques, culturels et anthropologiques peuvent être irréparables. Vous ne pouvez pas laisser faire. Vous ne devez pas laisser faire. Refusez en bloc, sans la moindre, négociation, sans jamais reculer d'un pas, que votre descendance descende dans ces enfers.

Comme faire ? Comment résister ? Comment se lever et tenir bon, face à ce tsunami de mensonges déguisés en savoir ? Si je suis élu, ma première proposition de loi visera à interdire l'accès de nos écoles à ces idéologues. Alors, votez pour la vérité. Votez pour vous et pour vos enfants. Les 550 candidats de Reconquête sont les seuls à livrer cette bataille en votre nom, dans cette campagne électorale, et bientôt à l'Assemblée. Vous pouvez compter sur notre indépendance d'esprit, notre insolence, notre colère et notre espérance, pour porter haut et fort votre exigence de respect. Nous incarnerons votre combativité. Nous serons les avocats de vos enfants. Nous monterons en première ligne, pendant les cinq années de notre mandat, pour libérer vos fils et vos filles des griffes de la gauche.






lundi 6 juin 2022

6 juin 1944

 



"Pour sauter du bateau, dira-t-il, avancer dans la mer sous les obus et foncer sur la plage en surmontant la trouille qui vous mord le ventre, il fallait être furieux!" .

Résistant ayant gagné Londres, volontaire pour le commando Kieffer: le furieux père René de Naurois.





dimanche 5 juin 2022

« Bien plus que la Californie, le Far-Wesh ! »

 



la chronique de Gaspard Proust

Les Parisiens qui me liront me comprendront : ils savent à quel point c’est pénible de voir quelqu’un de la famille émettre le souhait de venir passer quelques jours dans la capitale. Dans ses yeux brille une déambulation légère ponctuée de rencontres avec l’Histoire et le shopping ; dans les miens, la fatigue d’aller admirer l’atelier créatif qu’est devenu le Paris d’Hidalgo, notre baronne Haussmann de la fulgurance végétale et du compas en mousse.

Hélas, cette pression se fait de plus en plus forte. Car depuis que le Président a décrété que la Californie était à dix minutes en RER des Tuileries, la force d’attraction de l’Île-de-France devient tout simplement irrésistible. Déjà que le combo Trocadéro-Chapelle-Stalingrad faisait bien rêver…​

Bien entendu, cette Californie se mérite. Parler la langue locale y est un plus. Il s’agit d’un mélange harmonieux de français, d’anglais et de wesh-wesh qu’on pourrait assimiler à une sorte de yiddish pour camps d’entraînements d’Al-Qaida. Ainsi, pour dire « un, deux, trois » on dira bien « one, two, three » mais le chiffre quatre sera remplacé par l’exclamation « Viva l’Algérie ! ». C’est une subtilité, il en existe d’autres comme l’apostrophe « Donne ton 06 la gazelle sale pute » dont l’apparente rustrerie doit avant tout être considérée comme l’expression saine d’une âme poétique cherchant un débouché dans le rap à texte. Les Californiens les plus francophiles n’hésiteront pas à ponctuer leurs saluts à la maréchaussée par des « La France, j’la nique ». Déroutant de prime abord, mais le touriste aurait tort de prendre cela pour des insultes : existe-t-il un amour plus fort que celui qui exprime de manière si authentique son désir de faire un enfant à Marianne ?

Visionnaire, le président de la République a tenté de modérer l’engouement touristique planétaire à venir en précisant que la Seine-Saint-Denis, c’était certes la Californie, mais sans la mer (sans le Pacifique aurait été géographiquement plus juste mais politiquement moins habile). On a envie de lui dire : qu’importe la mer, tant qu’on a les requins ! Et la finale de la Ligue des champions l’a prouvé de manière magistrale. Quelle biodiversité ! On connaissait les poissons volants, on découvre les requins grimpants ! Et quel régime alimentaire étonnant ! iPhone, Rolex, sacs de luxe : après les carnivores et les omnivores, voici les luxovores ! Darwin n’en a pas fini de se faire la toupie dans sa tombe ! Ce n’est plus la Californie, c’est les nouvelles Galápagos !

Parcourant ces lignes, cher lecteur, tu te poses évidemment la question : mais comment s’y rendre au plus vite ? Rien de plus simple. Les transports y sont très bien organisés et afin de favoriser la convivialité entre visiteurs, les services se mettent régulièrement en grève lors des grandes affluences. Oui, ce qui compte ici, c’est d’abord l’humain.

Certes, face à la déferlante touristique, il existe encore des points à améliorer. C’est un détail, mais à l’image des plongées en cage en Afrique du Sud, il ne semble pas très heureux d’enfermer les touristes avec les requins lors des immersions dans le RER. Chacun sa cage, c’est peut-être plus sûr. Car il faut être honnête, les services de sécurité sur place se cherchent encore. À l’image de la population cultivant un esprit baba cool – c’est-à-dire Hanouna friendly –, la police est composée majoritairement d’anciens coiffeurs qui ont tendance à oublier qu’ils n’ont plus de laque à cheveux dans leurs bombes lacrymo.

Mais qu’importe, la Californie française possède ce je-ne-sais-quoi qui fait qu’on lui pardonne tout. Qui fait que nous nous souvenons tous d’avoir un jour dansé un slow sur « Hotel Formule 1 » ? 


Respectueusement.


4 juin 2022 / Le Point



samedi 4 juin 2022

Samedi soir (au Duché de Normandie)

 










Sur les pas de Charles Péguy

 


Une pensée pour les 17.000 pèlerins qui se sont élancés ce matin de l'église Saint Sulpice à Paris pour rejoindre lundi, Notre Dame de Chartres. Après avoir accompli de nombreux pèlerinages des pères de familles en Bourgogne, il faudrait que je me lance dans ce pèlerinage de Chartres, avant que mon corps ne me lâche...

En union de prières avec tous ces pèlerins, pour que la France se souvienne de son baptême et redevienne la fille ainée de l'Eglise.


« Chartres sonne, Chartres t'appelle ! »





Rencontre avec un Mélenchonnard

 




J'aime le marché du mercredi à Bihorel. C'est tranquille, on y croise moins d'emmerdeurs, de faux culs et de têtes à claques que le samedi. Malheureusement en toutes choses, il faut bien une exception pour confirmer la règle. Ainsi mercredi dernier, une escouade d'islamogauchistes était présente sur le marché afin de promouvoir les "mélenchonneries" du moment. 

Celui qui semblait le plus vieux et le plus gradé s'avança vers moi, tracts en main. A la vue du visage du chef de l'anti-France sur le tract, je déclinais l'offre tout en lui indiquant que la prose de Maximilien le Petit ne m'intéressait pas et même m'indisposait, ce à quoi il répondit que j'avais tort avant de me demander "pourquoi Maximilien le Petit ? ".  Je lui expliquais alors que j'avais pour habitude d'appeler Mélenchon "Méchencon" mais que j'aimais bien, puisque celui-ci était un adorateur de Maximilien Robespierre, en faisant référence à Victor Hugo qui nommait Napoléon III, "Napoléon le Petit", appeler Mélenchon, "Maximilien le Petit". 

Les neurones du Mélenchonnard commencèrent à s'agiter sous sa casquette américaine arborant l'écusson d'un club de la "NBA" et il me retorqua quelque chose d'où je ne perçus que le terme "macroniste" .  Je lui indiquais qu'il faisait fausse route et que j'étais un adhérent de la première heure à Reconquête ! . Je vis bien à son œil mauvais que ça commençait à fumer sous sa casquette, et là, il me balança "vous n'avez qu'à aller vivre en Israël, là bas, ils votent à 55% pour Zemmour ! ".  De mon coté, tout en lui conseillant d'aller voir au Venezuela, si j'y étais, je lui fis remarquer qu'il s'avançait dangereusement sur la pente de l'antisémitisme ce à quoi il objecta " ah parce qu'en plus, vous faites partie de la ligue de défense juive ! " .

Je vous passe les détails peu intéressants de la suite de cette discussion, qui sans la présence d'une tierce personne, filait droit  vers l'explication virile. Sa dernière sentence fut "il faut interdire les bermudas dans les piscines". Je ne sais pas si tous les Mélenchonnards sont ainsi, mais visiblement, celui là avait une chouette dans le clocher.

Ce qui m'a sidéré, mes chers Compatriotes, c'est qu'au bout de trois phrases, cet islamogauchiste m'ait catalogué comme Français Juif puisque "Zemmouriste" , ce qui pour moi n'est pas une insulte mais qui dans la sienne en était belle et bien une, qu'il balançait à mon encontre avec toute sa haine et sa morgue de petit khmer pastèque. 

J'ai ainsi eu la confirmation, qu'il suffisait de gratter juste un peu à la surface de ces gars là, pour retrouver l'antisémitisme historique de la gauche anti capitaliste qui se mêle maintenant à celui de leurs copains islamistes. On imagine sans peine quelle France islamisée, ces nostalgiques du "rasoir national" et autres génocidaires de Vendéens nous bâtiraient et quel sort ils réserveraient aux individus semblables à votre serviteur.
 
Le mensuel causeur titre ce mois-ci "Mélenchon piège à cons ! ". Comme l'écrit fort bien Michel Onfray "Choisir aujourd'hui la figure de Robespierre, c'est annoncer la couleur: c'est toujours celle du sang". En "élisant" Maximilien le Petit, premier ministre, c'est annoncer la même couleur.


C.Dragasès









mercredi 1 juin 2022

Notre petit marquis: un spécialiste du trompe l'œil

 


Créer un visuel pour mettre en valeur notre commune de Bihorel, l'idée parait séduisante, surtout si le graphisme s'inspire du style de Pierre Fix-Masseau, affichiste de la première moitié du vingtième siècle pour entre autres, les compagnies de chemin de fer et de ferryboats. Bref, cette affiche est plutôt réussie (1) même si elle est très fallacieuse et la perspective quelque peu tronquée. 

En effet, où est donc passé le clapier qui sur l'affiche devrait se tenir en lieu et place de la mairie, tel que dans la réalité ?  Liberté de l'artiste, peut-être ? Pourquoi pas ?

Mais mon imagination ne peut s'empêcher de croire que notre petit marquis qui a dû donner son imprimatur,  lorsqu'il s'agit de mettre en valeur Bihorel,  fait de lui-même disparaitre les médiocres constructions qui défigurent notre commune et pour lesquelles il a signé à tour de bras des permis de construire. N'oublions pas, mes chers Compatriotes, que concernant la place de l'église, avec prochainement la construction d'un clapier de 17 mètres de hauteur, le pire est à venir dans les prochaines semaines.

Après les illuminations de la façade de Notre Dame des Anges pour lui donner un petit air "rutilant" (si l'on se tient à bonne distance) notre petit marquis, en spécialiste du trompe l'œil (et du couillon), signe là, une affiche aguicheuse et bien loin du réel.

C.Dragasès


(1) personnellement, d'un point de vue esthétique, je n'aurais pas représenté les barrières situées entre la place et le square. Enfin, les arbres occupent une grande surface sur l'affiche alors qu'ils ont quasiment totalement disparu de la place.