Il est à peine plus de 18h25mn lorsque je referme mon portail pour me rendre à ce premier conseil municipal de notre Bihorel redevenu libre. L’excitation que je ressens à cet instant n’a rien de comparable à celle que je connus le 18 juin 2013, lorsque sur les coups de midi la nouvelle tomba « fusion annulée par le T.A ».
Il s’en était alors suivi une folle journée où se mêlèrent sourires, joie, soulagement, émotions, chants avec Alfred, Marseillaise et surtout le sentiment d’avoir été rétabli dans notre bon droit par la justice.
Il s’en était alors suivi une folle journée où se mêlèrent sourires, joie, soulagement, émotions, chants avec Alfred, Marseillaise et surtout le sentiment d’avoir été rétabli dans notre bon droit par la justice.
Sept mois ont passé depuis. L’été est bien loin mais en ce soir d’hiver 14, tout en marchant sous le crachin vers la salle du conseil municipal, je savoure à l'avance l’instant précieux. A mon arrivée la salle est déjà pleine. Mon premier regard est pour Marianne. Elle est là, posée sur la cheminée, encore plus resplendissante comme une femme qui a obtenu sa revanche. Les quatre conseillers exclus grâce au petit arrangement entre maires et préfet sont eux aussi de retour .
Cette salle des mariages semblerait presque exigüe, mais elle comble d’aise ceux qui préfèrent « un petit chez soi » à « un grand chez les autres ». Ici, cela sent la République pas Sigmaringen et l’on distingue clairement le visage des fossoyeurs de Bihorel, on peut les fixer, les défier du regard, devrais-je dire.
Guillaume Avisse, en guise d’adieu définitif à la vie politique, tint les seules paroles qui mériteraient d'être consignées au procès verbal de ce conseil. Les yeux dans les yeux, il expliqua aux félons, combien ils étaient minables avant de demander au maire défroqué, sans obtenir de réponse, comment après avoir bafoué le suffrage universel, il osait solliciter de nouveau les électeurs avant de conclure d’un ironique « mais vous osez tout et c’est à cela que l’on vous reconnaît ! ».
Non hier soir, le freluquet ne fanfaronnait plus comme au temps où il prononçait la phrase fatidique « la fusion est donc adoptée ». Il a depuis mordu la poussière et en ce 29 janvier 2014, c’était pour lui le temps de l’humiliation qui continuait. Et oui, mon cher Pascal « dura lex, sed lex » pour qui s’assoit dessus…
Guillaume Avisse, en guise d’adieu définitif à la vie politique, tint les seules paroles qui mériteraient d'être consignées au procès verbal de ce conseil. Les yeux dans les yeux, il expliqua aux félons, combien ils étaient minables avant de demander au maire défroqué, sans obtenir de réponse, comment après avoir bafoué le suffrage universel, il osait solliciter de nouveau les électeurs avant de conclure d’un ironique « mais vous osez tout et c’est à cela que l’on vous reconnaît ! ».
Non hier soir, le freluquet ne fanfaronnait plus comme au temps où il prononçait la phrase fatidique « la fusion est donc adoptée ». Il a depuis mordu la poussière et en ce 29 janvier 2014, c’était pour lui le temps de l’humiliation qui continuait. Et oui, mon cher Pascal « dura lex, sed lex » pour qui s’assoit dessus…
Ce conseil s’est achevé après une heure à peine de séance, sans bruit ni fureur. Il était de ceux dont on ne ressort ni exalté, ni déçu mais que l’on savoure comme un X.O dans un verre de la cristallerie Saint Louis, calé dans un bon fauteuil, comblé par l'instant vécu !
Vive Bihorel libre et rassemblée !
CD