"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

jeudi 30 janvier 2014

Comme un X.O dans du Saint Louis

                  

Il est à peine plus de 18h25mn lorsque je referme mon portail pour me rendre à ce premier conseil municipal de notre Bihorel redevenu libre. L’excitation que je ressens à cet instant n’a rien de comparable à celle que je connus le 18 juin 2013, lorsque sur les coups de midi la nouvelle  tomba « fusion annulée par le T.A ».
Il s’en était alors suivi une folle journée où se mêlèrent sourires, joie, soulagement, émotions, chants avec Alfred, Marseillaise et surtout le sentiment d’avoir été rétabli dans notre bon droit  par la justice.
 
Sept mois ont passé depuis. L’été est bien loin mais en ce soir d’hiver 14, tout en marchant sous le crachin vers la salle du conseil municipal, je savoure à l'avance l’instant précieux. A mon arrivée la salle est déjà pleine. Mon premier regard est pour Marianne. Elle est là, posée sur la cheminée, encore plus resplendissante comme une femme qui a obtenu sa revanche. Les quatre conseillers exclus grâce au petit arrangement entre maires et préfet sont eux aussi de retour .
Cette salle des mariages semblerait presque exigüe, mais elle comble d’aise ceux qui préfèrent « un petit chez soi » à « un grand chez les autres ». Ici, cela sent la République pas Sigmaringen et l’on distingue clairement le visage des fossoyeurs de Bihorel, on peut les fixer, les défier du regard, devrais-je dire.
Guillaume Avisse, en guise d’adieu définitif à la vie politique, tint les seules paroles qui mériteraient d'être consignées au procès verbal de ce conseil. Les yeux dans les yeux, il expliqua aux félons, combien ils étaient minables avant de demander au maire défroqué, sans obtenir de réponse, comment après avoir bafoué le suffrage universel, il osait solliciter de nouveau les électeurs avant de conclure d’un ironique « mais vous osez tout et c’est à cela que l’on vous reconnaît ! ».

Non hier soir, le freluquet ne fanfaronnait plus comme au temps où il prononçait la phrase fatidique « la fusion est donc adoptée ». Il a depuis mordu la poussière et en ce 29 janvier 2014, c’était pour lui le temps de l’humiliation qui continuait. Et oui, mon cher Pascal « dura lex, sed lex » pour qui s’assoit dessus…  

Ce conseil s’est achevé après une heure à peine de séance, sans bruit ni fureur. Il était de ceux dont on ne ressort ni exalté, ni déçu mais que l’on savoure comme un X.O dans un verre de la cristallerie Saint Louis, calé dans un bon fauteuil, comblé par l'instant vécu !

Vive Bihorel libre et rassemblée !
CD

dimanche 26 janvier 2014

FUSION ? Pour en finir avec quelques contrevérités

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Il était temps de mettre un terme à la désinformation du maire sortant au sujet de la fusion. Hier matin les co-listiers de "Bihorel rassemblée, Bihorel avance" ont distribué un tract remettant les pendules à l'heure, faute de pouvoir remettre celle de l'église, également victime de la fusion ! (1)
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Bon dimanche et bonne lecture !
CD

(1) depuis la fusion, la maintenance de l'horloge de l'église Notre Dame des Anges a été confiée à la société en contrat avec Bois Guillaume. Celle-ci est incapable de la faire fonctionner...Un signe venu du ciel ?

vendredi 24 janvier 2014

Conseil Municipal: le retour des voleurs de commune à Bihorel


CONSEIL MUNICIPAL
 le Mercredi 29 janvier à 18H30, salle des mariages, mairie de Bihorel libre !

Mes chers Compatriotes, il sera assez savoureux de voir le retour pour ce conseil municipal du maire défroqué, entouré des félons et autres traitres à la commune, élus de "Bien Vivre à Bihorel" et probablement futurs candidats de "Bien Chez Nous Ensemble à Bihorel" . 
Les quatre conseillers d'opposition écartés arbitrairement en septembre 2011, pourront siéger.
SOYONS NOMBREUX !

Vive Bihorel libre et rassemblée !
CD

mardi 21 janvier 2014

Le retour d'un défroqué

Tous les projets et la pensée d'Houbron, résumés en une seule phrase


Les vœux de Pascal Houbron aux Bihorellais ou la lettre qu’il nous adresse, sont l’œuvre d’un mauvais tragédien qui une énième fois remonte sur scène pour y  interpréter son rôle favori, celui de l’éternel persécuté. Pleurnichard depuis treize ans, Houbron cherche encore et toujours à nous faire croire qu’il serait la victime d’un complot ourdi dans l’ombre par une meute d’opposants assoiffés de pouvoir. La terre entière lui en voudrait au « gentil » Pascal. Mais le public est lassé par la performance et le freluquet n’apitoie plus personne. Avec sa sempiternelle interprétation du dindon de la farce, Houbron en fait trop, il devient grotesque et comme tout ce qui est grotesque, il ne peut s’attirer que dérision et raillerie.

Les mots et les concepts les plus nobles sonnent toujours faux dans les discours d’un menteur. Ainsi lorsque le maire défroqué (démission en janvier 2012) se pose en défenseur de la tolérance, lui qui n’a pas su tolérer que le suffrage universel lui ait donné tort, il est grotesque tout comme lorsqu’il déclame « Ce sont au contraire nos valeurs de fraternité et d’attachement à l’être humain qui nous font vivre ensemble» lui qui par deux fois, n’en pouvant plus de vivre avec les Bihorellais, a cherché à les fourguer à qui en voudrait bien contre un billet pour la députation et la gaité de la vie parisienne. Mais c’est le soir de ses vœux, qu’il aura poussé le grotesque à son acmé lorsque, affirmant sa volonté de lutter contre les extrémismes, en pleine affaire Dieudonné, il assimila ainsi ses opposants à des barbares antisémites.




"J'aime travailler pour les autres". Pour une fois Houbron ne ment pas. C'est vrai, le maire défroqué a travaillé en 2004 pour Pierre Albertini, lorsqu'il voulut fusionner Bihorel avec Rouen, apportant l'électorat de droite bihorellais au maire de Rouen en échange de la promesse d'une investiture au "mandat qui m’intéresse, c'est la députation". Mis en minorité par sa propre majorité, ce fut un échec pour Houbron. Mais il aime tellement travailler pour les autres, qu'il recommença en 2011 et travailla cette fois pour Gilbert Renard. Le marché était un peu différent mais la finalité restait la même. Faire cadeau des logements sociaux de Bihorel à travers la fusion à Bois Guillaume contre toujours la même chose; l'investiture pour "le mandat qui m’intéresse, c'est la députation." Oui, Houbron aime travailler pour les autres mais c’est toujours à son seul profit et au détriment de l'intérêt général.

Dans sa lettre, rien de nouveau ; l’essentiel est tiré de son panégyrique publié en avril 2011 (http://constantindragases.blogspot.fr/2011/04/dix-ans-les-degats.html). Pas une seule idée, d’ailleurs s’il en avait eu une, il a eu treize ans pour la mettre en place. Alors certes dans les semaines à venir Houbron sortira un catalogue de promesses rempli de vœux pieux et de slogans creux, accompagné d’un bilan dans lequel il nous dira que grâce à lui, à Bihorel, c’est plus belle la vie. Mais l’essentiel n’y sera pas. Avait-il inscrit dans son programme de 2008, le PLU bétonneur et permissif au profit des promoteurs et dont seule la crise économique nous a, jusque là, préservé des méfaits ? Avait-il parlé de la disparition de Bihorel due à l’annexion de notre commune par Bois Guillaume ? Non bien sûr. Et pourtant c’est bien cette même obsession, celle d’une troisième tentative de fusion qu’il avoue à demi-mot avoir pour seule vision de l’avenir de notre commune ….

Et Bihorel dans tout cela ? Après onze ans d’Houbron et deux ans de Renard, l’état de la place de l’église symbolise à lui seul celui de Bihorel. Une place défigurée avec ses hideuses barrières bleues, ses commerces qui ont disparu (café/presse), ceux qui ferment (épicerie) et ses maisons abandonnées (maison Bompard).

Mes chers Compatriotes, le bilan de Pascal Houbron à Bihorel est celui d’un homme dépassé par la tâche et les enjeux. Un bilan qui  n’a qu’une seule colonne: celle du passif.

Vive Bihorel libre et rassemblée !
CD

lundi 13 janvier 2014

Bihorel rassemblée: le Blog




Un petit nouveau dans la blogosphère bihorellaise, en effet la liste "Bihorel rassemblée, Bihorel avance" a maintenant son blog. Bien sûr, je continuerai ici à commenter, polémiquer, échanger comme je le fais depuis bientôt cinq ans mais allez donc faire un tour sur ce nouveau blog. Vous m'y retrouverez de temps à autre...

www.bihorelrassemblee.fr

Bonne "dispute"
CD 

mercredi 8 janvier 2014

Récidiviste !


Depuis quelques temps, le Freluquet distille par voie de presse une douce musique d'ambiance en direction des oreilles des électeurs. Musique, de celles qui endorment votre vigilance dans les supermarchés pour tenter insidieusement d'atteindre votre inconscient de consommateur.  
Nous connaissons tous, mes chers Compatriotes, l'histoire de ce voleur qui un jour s'introduisit par effraction dans une maison pour la piller et qui au moment de débrancher la télévision pour l'embarquer, faillit s'électrocuter. Vous souvenez vous de ce qu'il advint ? Et bien c'est le voleur qui porta plainte contre les propriétaires parce que l'installation électrique n'était pas aux normes. 
Ainsi aujourd'hui, c'est le pyromane qui crie au feu, le voleur de commune qui prend la posture de la victime et répand avec l'aide d'une presse complice, pour ne pas dire aux ordres, l'idée que les Bihorellaises et Bihorellais penseraient que la dé-fusion est un énorme gâchis dont la responsabilité incomberait à quelques-uns, opposants motivés par de bas intérets personnels et politiques. Je ne reprendrai pas ici ce que mon ami Michel Coruble a brillamment exposé et développé dans son billet. Je me contenterai d'y ajouter un élément à mes yeux primordial. 
Les voleurs de commune, non contents de s'être une première fois déjà attaqué à l'un des piliers de la République Française et de la démocratie en s'asseyant sur le suffrage universel le 4 juillet 2011, récidivent en 2014. 
Cette fois-ci c'est à la justice française qu'ils s'attaquent en détournant et dénigrant la décision des juges, juges qui ont prononcé l'annulation de la fusion. Qui pourrait croire que cette décision de la justice française fut prononcée pour servir les intérêts de quelques Bihorellais ? Répandre cette idée, c'est diffamer la justice et les juges !
Non, si les voleurs de communes ont perdu au tribunal, c'est que leur fusion était cousue de mensonges et que les juges ont voulu rendre leur bien aux 66% de Bihorellais qui s'étaient opposés à cette aventure, rétablissant ainsi, comme je l'écrivais ici même le 18 juin 2013, le pacte républicain.

Fusion, dé-fusion, ce sont bien les voleurs de commune, les responsables. En annulant la fusion, la justice française a dit le droit. Alors, mes chers Compatriotes, dans les jours et semaines qui viennent, lorsque vous entendrez Houbron faire campagne, n'oubliez pas que le "gâchis", c'est lui !

Manu ad ferum
CD
Propagande mensongère sur la "une" de Paris Normandie du 4 janvier 2014


Information: vœux de l'ex-maire, jeudi 19h au foyer municipal. Soyons nombreux !

mardi 7 janvier 2014

De l’art de tromper les hommes. par Michel Coruble




Coupables de ne pas avoir respecté la loi régissant la création d’une commune nouvelle et bien plus encore de ne pas avoir respecté le vote des habitants, voilà maintenant que Pascal Houbron et Gilbert Renard ont l’audace, à longueur d’articles de presse, de se présenter à nous en s’appropriant indûment l’humble posture des victimes. Les voilà se prétendant victimes des erreurs de l’Etat et des calculs politiciens de leurs opposants. Ils voudraient nous convaincre que les coupables, ce sont les autres : l’Etat qui refuse de les aider financièrement à mépriser la volonté populaire, à contourner la loi SRU et à modifier à leur avantage le périmètre électoral des prochaines municipales, et aussi leurs adversaires politiques qui feraient mieux d’applaudir à leur déni de démocratie plutôt que de leur intenter des recours en justice ! 

C’est plutôt spécieux et peu crédible mais à force de répétition…, les deux maires sortants espèrent renverser les responsabilités en faisant porter le chapeau du fiasco de la fusion et de ses conséquences financières à ceux qui avaient toujours lutté contre sa mise en place. Portés par le contexte actuel de discrédit des politiques qu’ils ont largement alimenté localement par leur comportement indigne, voilà Mrs Houbron et Renard devenus les innocentes cibles dont le « beau projet » a été ruiné par les assauts juridiques de politiciens irresponsables. Mais attention, qu’on comprenne bien, eux-mêmes ne font pas de politique bien sûr, jamais : s’ils échangent un parc de logements sociaux contre une promesse d’aide à l’investiture pour des législatives, ça ne peut être que dans l’intérêt exclusif des habitants de leurs deux communes… Les tractations occultes, les médiocres calculs politiciens, sont toujours le fait des autres… Et d’ailleurs, ils disent vrai : eux ne font pas de politique, ils traitent des affaires, ils gèrent leur carrière ! 

A les écouter, leur échec serait aussi le nôtre à nous les habitants des deux communes et nous devrions tous partager leur amertume. Nous devrions donc tous nous lamenter de l’échec d’une fusion voulue pour de mauvaises raisons, menée de la manière la plus anti-démocratique qui soit et dont nous avons pu voir au cours de ces deux dernières années à quel point elle ne servait à rien sinon à générer des inégalités de traitements entre nos deux communes. Qu’ils n’y comptent pas trop cependant, cette annulation est leur échec et ils en sont les seuls responsables ; et pour tout démocrate, à l’inverse, cette décision du Tribunal administratif est avant tout une victoire parce qu’elle pose des limites à la toute-puissance d’élus qui, sans cela, pourraient être tentés d’oublier qu’ils ne sont que les représentants provisoires des habitants, tentés de confondre ainsi leurs petits intérêts particuliers avec l’intérêt collectif. 

Si nous devions garder une amertume cependant, ce serait d’avoir à supporter les charges financières liées à ces errements coupables, mais en mars prochain l’occasion nous sera donnée d’en sanctionner les vrais responsables car les électeurs de Bihorel, pas plus que ceux de Bois-Guillaume, ne se laisseront abuser par de nouveaux mensonges, aussi habiles soient-ils. Le capital-confiance des deux Maires sortants est épuisé depuis bien longtemps. Qui, en effet, pourrait encore faire confiance à ceux qui, délibérément, leur ont menti en omettant d’inscrire la fusion dans leur programme électoral de 2008, leur ont menti encore en promettant de respecter le résultat de la consultation et leur ont menti toujours en promettant de conserver tous les conseillers municipaux ? 


A Bihorel – et à Bois-Guillaume aussi sans doute, nous l’espérons -, des citoyens venus d’horizons politiques divers se regroupent pour tourner la page de cette sombre période et retrouver la sérénité et la vitalité que nous souhaitons tous pour notre commune. Une liste : « Bihorel rassemblée » va se présenter à vos suffrages en mars prochain ; ses membres quant à eux, oui, ils font bien de la politique, ils l’assument et même ils en sont fiers ; car la politique, ce n’est pas ce qu’en ont fait des élus comme P. Houbron et G. Renard, ce n’est pas comme le disait cyniquement d’Alembert : « l’art de tromper les hommes » ; non, c’est tout au contraire la volonté tenace de défendre de grandes et belles valeurs : la vérité, la démocratie, la justice ; et concrètement, c’est passer et respecter un contrat honnête et clair avec tous les électeurs pour contribuer à l’organisation la plus harmonieuse possible de la vie de la cité en donnant le meilleur de soi.

Michel Coruble

mercredi 1 janvier 2014

2014: Vive Bihorel libre et rassemblée !

Retour vers la vie active en 2014 ?

En ce 1er janvier 2014, Bihorel a retrouvé non seulement son indépendance administrative comme le déclarait l'annexionniste Renard, mais également et surtout son indépendance politique, financière et morale. 
Souhaitons que cette nouvelle année soit celle où les élections municipales de mars prochain soient l'occasion pour nous tous de tourner définitivement la page la plus sombre de l'histoire de Bihorel, en expédiant l'arriviste Houbron et ses félons dans les oubliettes communales .

Mes chers Compatriotes, bonne et heureuse année 2014 à toutes et à tous.
Manu ad ferum
CD

ps: une pensée toute particulière pour celles et ceux qui se sont réunis ce midi autour de la statue d'Alfred Caron. De tout cœur, j'étais avec eux.