De retour de la mairie, je vous confirme que la distribution des masques a (mal) commencé et que sans surprise, il faut faire une queue interminable avant de gagner la salle des mariages. La file d'attente commence rue Jeanne D'Arc depuis l'école Jean Macé, elle se poursuit tout autour du parking de la mairie par le coté gauche vers l'ancienne poste, passe devant la stèle du Général, puis remonte le long de la mairie jusqu'à la salle où sont distribués les masques. Au moins une heure et demi d'attente !
Sur le chemin de mon domicile à la mairie, j'ai croisé plusieurs Bihorellais de ma connaissance qui m'ont dit avoir renoncé à quérir leurs masques, certains en colère affirmant que "ce n'était pas au dernier moment qu'il fallait si prendre et que c'était n'importe quoi". Dans la queue, nos Compatriotes respectent plus ou moins (plutôt moins) le fameux mètre réglementaire de distanciation. Bref, comme redouté, c'est la chienlit. Autant vous dire que même si j'avais eu l'intention de retirer un masque, je n'aurais pas fait le poireau tout ce temps ! Enfin, je suppose que la situation est identique au Chapitre et au Plateau des Provinces.
Un peu de préparation et d'organisation n'aurait pas nui à l'affaire. Nous disposons d'une base de données : le recensement à partir duquel il était simple de savoir de combien de masques avait besoin chaque foyer. Bihorel compte environ 4.500 foyers, il était alors facile de placer les masques dans une enveloppe au format approprié et de coller une étiquette adresse éditée à partir des listes électorales ou du recensement.
Cette mise sous pli pouvait être assurée par les employés municipaux (ce n'est pas ce qui manque à Bihorel) et si c'était insuffisant faire appel à des bénévoles tout comme pour la distribution. Je dois dire que si la mairie avait lancé un appel, par civisme, j'aurais répondu présent pour les deux opérations. Ayant deux campagnes électorales municipales derrière moi sans compter la bataille contre le PLU puis contre la fusion, la distribution dans les boites à lettres, je connais !
Il était simple de trouver quelques volontaires par quartier acceptant chacun de distribuer dans les deux ou trois rues proches de la leur et couvrant ainsi l'ensemble du territoire de la commune. Afin de réparer les erreurs, il suffisait de mettre à disposition une ou deux lignes de téléphone afin de recevoir les doléances des habitants et ensuite de rectifier le tir.
L'inorganisation de l'opération, l'amateurisme dans la gestion de son déroulement porte bien la griffe de notre petit marquis, celle du je-m’en-foutisme. La métropole lui a livré les masques sur un plateau, il n'a pas eu à les commander mais juste à les faire distribuer dans des conditions décentes et bien même ça, il en est incapable.
Mes chers Compatriotes, il s'agit d'un véritable scandale !
C.Dragasès
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