"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

vendredi 1 mai 2020

Dès demain, pour la France



Depuis 1945, la France n'aura jamais eu autant besoin durant les mois et les années à venir de se rassembler autour de ses symboles fondateurs. S'il reste une lueur d'espoir pour notre pays après cette crise sanitaire et demain économique, c'est en nous recentrant sur nos valeurs judéo-chrétiennes, en retrouvant nos racines gallo-romaines, l'esprit de certains textes des lumières et l'enseignement des grecs anciens. 

Quel plus beau symbole que Sainte Jeanne D'Arc qui redonna sa souveraineté à la France. Oui nous devons retrouver notre souveraineté militaire, territoriale, sanitaire et alimentaire. Cela va nous demander des efforts, beaucoup sans doute mais c'est la première épreuve d'envergure que les générations de Français qui constituent aujourd'hui notre Nation, ont à relever. 

Depuis presque soixante dix ans, nous avons tous été des enfants gâtés. Aucune guerre sur le territoire métropolitain n'est venue troubler notre douceur de vivre. Alors, mes chers Compatriotes, notre moment "historique" est peut-être venu, celui d'agir pour la France et les futures générations de Français qui nous succéderont. 

Il va nous falloir changer nos manières de vivre, de consommer, de travailler, nous recentrer sur l'essentiel pour sauver nos paysages et respecter la création. Il n'est que grand temps de reconnaitre et récompenser le travail des fumeurs de clopes qui roulent au diesel, des humbles et des oubliés, cette France des gilets jaunes de la première heure grâce à laquelle depuis deux mois de confinement, nous n'avons manqué ni de quoi nous nourrir, ni d'eau, ni de quoi nous chauffer et nous éclairer. Ce n'est pas la "start-up nation", c'est la France de la vieille mais au combien indispensable économie.

Mais cette économie, il lui faut des bras et des cerveaux pour qu'elle redémarre au plus vite afin de limiter autant que faire se peut les faillites et les licenciements. Seule la croissance, mais pas n'importe laquelle, donnera du travail et de quoi vivre à tous. Alors voici venu le temps de l'effort pour relever ce défi.

Pourquoi les élus ne commenceraient-ils pas par montrer l'exemple en renonçant à une grande partie de leurs indemnités, alors reversées là où l'argent manque ?

Pourquoi ceux qui n'ont pas travaillé ou télétravaillé durant le confinement, n'offriraient-ils pas à la nation leurs RTT et une voire deux semaines de congés ? 

Pourquoi ne pas accepter dans le privé comme dans le public, de travailler le temps de la reconstruction économique, 40 heures payées 37 ? Nos aïeux dans les années cinquante et soixante, travaillèrent 50 voire 60 heures la semaine pour rebâtir le pays.

Oui, l'effort doit être général. Tous les Geoffrey Berrou de Bézieux sont aux aguets eux qui, si on les y autorisait, renverraient promptement les enfants de huit ans au travail, oui ces charognards, lorsqu'ils en appellent à l'effort, oublient singulièrement leur participation. 
Pourquoi pendant autant d'années que nécessaire, pour participer au remboursement de la dette nationale et à la modernisation du pays (infrastructure routière, hôpitaux, armée, développement du numérique, école etc...), les gras dividendes versés aux actionnaires ne seraient-ils pas captés à 80% par l'état ? Ce que l'on demande au travail doit être exigé dans la même mesure au capital.

La France est un chêne millénaire encore plein de vigueur mais comme tout arbre, il est nécessaire de le débarrasser de ses branches gagnées par le gui et porteuses des maux qui, comme c'est déjà hélas le cas, contaminent le tronc et tueront bientôt le vieil arbre en s'attaquant à ses racines.

Tout cela nécessitera le rétablissement de frontières économiques et physiques, un certain protectionnisme et une préférence nationale. Cette politique devra être mise en musique par un régime fort, césariste ou bonapartiste, incarné à titre d'exemple par le Général Pierre de Villiers, avec au plan local des assemblées communales renouvelées tous les ans.


Mes chers Compatriotes, si nous voulons léguer à nos enfants, le plus beau pays du monde celui que nous ont transmis nos ancêtres, il est grand temps de nous en donner les moyens et d'agir, d'être de nouveau des citoyens ou des sujets, comme vous voudrez, au service de la République notre royaume de France, selon l'expression de Charles Péguy.

C.Dragasès

















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