"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

samedi 23 septembre 2023

Le piège se referme

 


La médiocrité, la paresse intellectuelle de nos politiciens locaux les mènent par facilité à nous proposer de recourir à cette méthode éculée qui consiste à augmenter les impôts et la pression fiscale dès qu'il s'agit de dégager des moyens financiers.

Ainsi, veulent-ils nous placer devant l'alternative suivante: "vous payez ou votre piscine fermera définitivement et c'est vous qui l'aurez décidé". 

Simulacre de démocratie locale que cette consultation qui se résume à une question fermée et pour laquelle en amont, une seule et unique réunion d'information sera organisée sur notre commune. Les Bihorellais n'auront pas eu l'opportunité de proposer d'autres pistes pour financer le fonctionnement de leur piscine: économie sur certains postes dans le budget de la commune, "naming" etc...

Dans un contexte de difficultés financières pour de nombreux Bihorellais, d'augmentations de la taxe foncière (+6,8%, merci Houbron !), du coût de l'énergie, des carburants, de l'addition au supermarché, à l'épicerie, de la non indexation des salaires et des retraites sur l'inflation galopante, bref devant les fins de mois difficiles pour les familles bihorellaises et les Bihorellais les plus démunis, on peut se demander si la proposition d'augmenter encore la pression fiscale locale n'a pas pour but uniquement de servir de repoussoir et de provoquer un vote négatif qui entrainera la fermeture définitive de notre piscine, dégageant ainsi un beau terrain pour un projet immobilier à 4.000 ou 5.000 euros le m2, comme sur la parcelle de notre presbytère ?

L'argent pour faire fonctionner notre piscine, existe, il est déjà là. La fermeture en 2016 n'a entrainé aucune baisse de la taxe foncière, par conséquent se trouve quelque part une "cagnotte" constituée par sept ans de prélèvements fiscaux non utilisés pour ce poste.

Par ailleurs, je publierai ici dans quelques jours, un document comportant de nombreux chiffres qui prouvent qu'à Bihorel, nous sommes très loin de "la bonne gestion qui est la nôtre" dont notre petit marquis aime tant à se vanter et qu'il serait tout à fait possible de faire fonctionner notre piscine sans augmenter la pression fiscale locale mais en optimisant l'utilisation de nos impôts et en introduisant un peu plus de rigueur dans les dépenses municipales.  

De nombreuses questions restent en suspend. En attendant je vous invite à relire mon précédent billet sur le sujet qui nous préoccupe aujourd'hui, dont le lien figure ci dessous.

C.Dragasès


Piscine sans fond le piège tendu par notre petit marquis








Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire