"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

samedi 18 avril 2020

Retour sur une mésaventure






Je dois dire que je serais déjà passé à autre chose, si le maire lui-même ne s'était pas autant répandu dans la presse et sur les réseaux sociaux en délivrant moult détails sur ce qu'il appelle son "agression" et que je qualifierai personnellement d'une discussion ayant mal tournée.
J'ajouterai que j'aurais fait preuve de plus d'empathie à son égard, si l'altercation n'avait pas eu lieu avec un promoteur immobilier. En pleine épidémie, alors que les Bihorellais attendent des masques, le maire s'occupe de programme immobilier. Quel sens des priorités !

Oui, mes chers Compatriotes, il s'agit bien d'une discussion qui a mal tourné. On se demande ce que faisait un promoteur immobilier convié par le maire en son domicile privé, et en violation des règles de confinement ?
La mairie serait-elle trop petite ? Pas assez d'espace peut-être ? Le maire n'a pas internet dans son bureau ? La discussion ne pouvait-elle pas se dérouler en visioconférence, par Skype ou Whatsapp, avec échanges préalables des documents en PDF ?  Quels aspects du dossier nécessitaient une telle intimité pour être évoqués ?

Le maire en a fait beaucoup, comme s'il voulait détourner notre attention de l'essentiel. Je comprends qu'il ait eu une sacrée frousse, mais bon il connaissait son interlocuteur, un promoteur, pas un Bastien-Thiry et l'arme brandie, un pistolet à billes, rien de comparable à une 12 - 7 ou à une Sten MK 2.
Si ce jour là, la rue Saint Denis à Bihorel avait des allures de rue du quai, nous n'étions pas au Petit Clamart en août 1962.

Depuis des lustres, mes chers Compatriotes, les rubriques de faits divers et les chroniques judiciaires des journaux sont remplies de rencontres "confidentielles" entre élus et promoteurs immobiliers qui ont mal tourné.

Affaire à suivre...

C.Dragasès 







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