caissières, soignantes, manutentionnaires, agents de nettoyage et tant d'autres, sont ceux qui tiennent la France debout aujourd'hui |
"Un oui, un non, une ligne droite, un but", disait Nietzsche. "Un chef, ça doit cheffer", ajoutait Chirac. Avec Macron, nous avons un tortilleur du cul à l'heure où il faudrait chier droit, une chiffe molle sur le confinement des banlieues, le couvre feu et la fermeture des frontières.
Et il commence à m'user les pompons, le Figurant de l’Élysée, avec ses discours aux airs martiaux et aux accents churchilliens. Lui et aussi toute sa bande de stagiaires qui tiennent lieu et place de gouvernement à la France, de la Sibeth (la si bien nommée dans l'ordre phonétique) à la Buzyn en passant par Castaner, sans oublier le premier d'entre eux, le boxeur de salon, Édouard Philippe.
Tous plus menteurs les uns que les autres, plus incapables et incompétents aussi. Dédaigneux des sans dent, des "ceux qui ne sont rien", de "ceux qui fument des clopes et roulent au diesel" comme disait l'autre exhibitionniste.
La France des ronds points, ils la méprisent. Pour eux, elle sent le moisi et le rance, elle est raciste et bornée. Culs terreux des villes ou des champs, le village planétaire n'était pas fait pour eux, trop attachés avec leurs semelles boueuses à leurs villages, à leurs églises, à leur culture, à leur pays, à leurs traditions, à leur drapeau et à leur civilisation judéo-chrétienne.
Macron taillait la route pour une France diluée, pasteurisée dans la mondialisation heureuse, en troubadour des "premiers de cordée" qu'il était.
Aujourd'hui qui tient la baraque ? Certainement pas les guignolos d'un état en lambeaux. Non, mes chers Compatriotes, ce sont ceux qui pendant des mois se sont fait gazer au lacrymogène par la police de la marionnette Kéké Castaner qu'agitait Macron.
Soignants, routiers, manutentionnaires, personnels des sociétés de nettoyage, aumôniers des hôpitaux, policiers des rues, curés de paroisse et tant d'autres: l'armée des humbles et des oubliés, les damnés de l'Union Européenne et de la finance en quelque sorte. Les vrais premiers de cordée ce sont eux, aujourd'hui, dans cette France du Covid19.
Les autres, ceux qui devaient tous "nous tirer vers le haut" et ont mis Macron en place, se sont enfuis à Coblence ou peut être déjà à Sigmaringen, qui sait ?
Non, nous ne sommes pas en guerre et si nous l'étions, ce serait la même débâcle que sur le plan sanitaire, tant l'armée française est en guenilles, tout comme le sont l’école, la Justice et le système pénitentiaire.
Non, nous ne sommes pas en guerre, aujourd'hui ce n'est pas Waterloo, Morhange en 1914 ou Dunkerque en juin 40, pas plus que demain, le Covid 19 vaincu, ce sera Austerlitz, Verdun ou la libération de Paris en Aout 1944. Tout cela avait une autre dimension. Nous faisons face à un virus, rien de plus rien de moins. Macron se rêve en étoile mais n'est qu'un réverbère qui diffuse un bien pale halo sur la France.
Les Français de l'ombre vont payer avec ce Covid 19, un lourd tribu dû aux accros des tableaux excel, de la rentabilité à deux chiffres et des horrifiés du déficit. Il faudra aussi se demander où est passé l'argent ? Les 56% de prélèvement de l'état sur la richesse nationale, qu'en ont-ils fait depuis trois décennies ? Une piste, cinq millions de cartes vitales ne correspondant à personne, circulent et permettent au monde de venir se faire soigner en France, sur le dos des Français, idem pour les retraites. Cela coûte 30 milliards par an au système social français (voir les rapports de Charles Prats sur le sujet).
C'est à la fin de la foire que l'on comptera les bouses. Mais nul doute que sur les profiteurs, les obsédés de l'orthodoxie budgétaire et les je-m'en-foutistes, ça devrait tomber épais.
A moins que...Au moment du 21 septembre 2001, des subprimes en 2008 ou des attentats de Charlie, déjà, rien ne devait plus être jamais comme avant et l'on connait la suite.
Vous me trouvez pessimiste. Mais un pessimiste n'est-il pas un optimiste qui a de l'expérience ? Tout dépendra du nombre de morts. Triste constat...
C.Dragasès
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