" L’anticipation de la menace n’existe quasiment plus dans la conscience européenne. C’est en un sens notre privilège et cela se révèle une énorme faiblesse dans une situation comme celle-ci. La paix et la prospérité, jointes au court-termisme de la performance économique, ont évacué la dimension stratégique de l’existence politique. L’accroissement des droits individuels et des moyens matériels de chacun est devenu le seul horizon concevable. En cela, les élites ne font que répercuter l’état d’esprit des peuples. C’est d’un réveil collectif dont il s’agit. "
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