"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

mardi 1 octobre 2019

Enquête publique - Plan Local d'Urbanisme de la Métropole Rouen Normandie




Mes chers Compatriotes,

l'enquête publique concernant le PLUI qui va s'appliquer à l'ensemble des communes de la Métropole se termine ce soir à 17 heures.
Je ne doute pas que vous y ayez tous participé et que vous ayez formulé de nombreuses remarques...

Vous trouverez ci dessous celles que le groupe d’opposition municipal "Vive Bihorel" a consignée sur le registre.

"D'abord une  remarque. Il est très difficile voire impossible à un citoyen peu au fait des diverses problématiques de s'y retrouver dans la foultitude des documents. C'est donc à un exercice de « démocratie » purement formel auquel les habitants sont conviés.
Encore plus grave le plan de zone ne renvoie pas au plan morphologique qui déroge au dit plan de zone. Dans le plan de zone, la zone UD renvoie au règlement de la zone UD qui prévoit par exemple une hauteur maxima de 14 m. Or dans le plan de morphologie qui couvre les dérogations la hauteur pour la zone UD est de 17 m. On peut s'interroger sur de telles méthodes d'autant plus que c'est l'ensemble de la zone UD sur l'ensemble de la métropole qui est dérogatoire aux 14 m.
On peut même se poser la question d'une remise en cause de l'économie générale du PLUI avec un tel système dérogatoire étant donné son étendue.
Sur un plan général ce PLUI est agressif puisqu’il renforce considérablement  les droits à  construire sans aucune compensation. Les droits à construire se sont envolés avec la suppression des COS. Ce projet de PLUI augmente les deux seuls garde-fous restant : l'emprise au sol et les hauteurs au lieu d'avoir procédé à un rééquilibrage en baissant l'emprise au sol.
La métropole au moins sa partie la plus centrale souffre d'un manque de REELS espaces de respiration : parcs, espaces boisés conséquents. Pire on assiste dans le projet de PLUI à une chasse à l'espace vert, aux arbres car on poursuit certes un mouvement déjà engagé de disparition des grandes propriétés arborées au profit de surfaces bétonnées.

En ce qui concerne Bihorel, qui rappelons-le, est une des communes les densifiées de la métropole on renforce encore cette densification dans Bihorel village  et le quartier du Chapitre. Un exemple : la zone d'activités des hauts-Grigneux actuellement classée UZ devient une zone UD (zone d'habitat collectif) permettant à terme de construire des centaines de logement sur cette zone de 6 ha
On peut aussi s'interroger sur la disparition des zones N (zone naturelle) de l'hippodrome  et de l'argillère transformées en zones U (urbaine)  )
Pourquoi  alors que les équipements sportifs  avaient le même classement UL dans le PLU actuel a-t-on détaché la parcelle sur laquelle est érigée la piscine pour la classer avec le quartier habité ?
A l'ouest de l'hippodrome le quartier où se  trouve le centre  de rééducation des Herbiers  s'étend sur deux communes Bois-Guillaume et Bihorel. Le  projet  de PLUI est discriminatoire  puisqu'il classe un quartier qui a les mêmes  caractéristiques sur les deux communes de deux    manières : 1UBA1 sur Bihorel et  UBB2  sur Bois -Guillaume. UBA1 permettant une densification plus importante. Cela me semble  contraire à l'esprit d'un PLUI qui  -c'est sa raison d'exister- doit enjamber les limites communales.     

Jean-Claude Ravenel, conseiller municipal "Vive Bihorel" 

Françoise Jérôme, conseillère municipale "Vive Bihorel"









                                                                                                                                                                                                                                             

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