"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

mardi 25 juin 2013

Réponse aux "choqués" du 18 juin 2013

"La flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas"

Les anciens combattants de Bihorel auraient-il l'indignation sur commande ou à géométrie variable? Les voilà choqués parce qu'à la suite de la cérémonie de commémoration de l'appel du 18 juin 1940, certaines personnes, comme moi,  après avoir chanté la Marseillaise et honoré la mémoire du Général de Gaulle,  se sont déplacés de quelques dizaines de mètres pour sous le monument dressé à la mémoire d'Alfred Caron, célébrer  la décision du jour prise par le T.A de Rouen d'annuler la fusion.

Je voudrais dire à ces anciens combattants qu'ils n'ont pas le monopole du patriotisme ni des valeurs qu'incarne la France. L'Histoire se nourrit de symboles et que la dé-fusion soit prononcée un 18 juin en est un, au combien significatif.
Ils devraient ces anciens combattants, réviser leurs classiques et se remémorer la portée philosophique du message du Général de Gaulle, grand défenseur devant l'éternel, des valeurs de la République et de la démocratie, lui qui en premier s'inclina devant la décision du peuple français, démissionnant le 28 avril 1969, respectant ainsi ses engagements après que le "NON" au référendum du 27 avril l'ait emporté, non pas avec 66% mais avec 52,41 % des suffrages exprimés
Désavoué mais en garant de la démocratie, de Gaulle n'a pas cherché, lui, en trafiquant les résultats à s'accrocher au pouvoir comme d'autres y sont restés agrippés comme des morpions dans la honte et le déshonneur un 4 juillet 2011. 
Honorer la mémoire du Général de Gaulle et des milliers de combattants français " ceux qui sont morts pour que notre pays vive en démocratie et en liberté" dites-vous, cela ne devrait pas se limiter à prononcer trois discours, faire prendre l'air aux trompettes et au drapeau tricolore, écouter la Marseillaise d'un air pénétré avant d'aller rapidement s'envoyer des petits fours. 
Porter l'héritage de Charles de Gaulle et de ceux qui "heureux sont morts pour la terre charnelle, mais pourvu que ce fût dans une juste guerre (...) Heureux ceux qui sont morts dans les grandes batailles, couchés dessus le sol à la face de Dieu" (1) oui porter leur héritage et honorer leur mémoire, c'est  continuer au quotidien à défendre l'idéal démocratique pour lequel ils firent le sacrifice suprême et combattre tous les totalitarismes, fussent-ils doux, comme celui d'un certain 4 juillet 2011, soir où, chers anciens combattants, on  ne vous entendit guère ! 
Alors seulement dans ces conditions, vos glorieux ainés ou camarades dont les noms ornent nos monuments aux morts, n'auront plus à rougir de vous...

Vive Bihorel libre !
CD   
 
(1) Charles Péguy



9 commentaires:

  1. Michel Coruble25 juin 2013 à 19:11

    Contrairement à ce qui est écrit dans le PN - et tous les participants honnêtes peuvent en témoigner - aucun membre du CRAC ou d’autres organisations, présent à cette cérémonie officielle ne l’a perturbée de quelle que manière que ce soit ; et certains des membres de notre comité ont d’ailleurs, très normalement, associé leurs voix aux autres participants lors de la traditionnelle Marseillaise.

    Si scandale il y a, il est bien du côté de ces associations d’anciens combattants (dont chacun par ailleurs respecte l’engagement), quand elles crient à l’indignité et à l’irrespect pour venir au secours - de manière apolitique sans doute… - de ces deux maires aux abois et déjà en campagne électorale ; maires doublement désavoués : hier par leur population et aujourd’hui par le Tribunal administratif.

    Pour tenter de discréditer l’ensemble de leurs opposants, ces élus cherchent à faire passer toute action de dénonciation de leur forfaiture pour une simple querelle politique droite/gauche, tentant ainsi de masquer ce beau et nécessaire combat pour la démocratie que mène depuis deux ans contre eux notre Comité de Résistance et d’Actions Citoyennes.

    Rappelons ici, puisque de toute évidence certains s’acharnent à ne pas l’entendre, que le CRAC regroupe des citoyens de toute appartenance ou sympathie politique et que les patriotes ne sont pas les derniers à y avoir leur place - ce blog en témoigne abondamment, parfois même trop à mon goût…

    Rappelons également qu’en dépit de l’extrême brutalité du déni de démocratie, le CRAC, créé à la suite du vote scandaleux du 4 juillet 2011, s’en est toujours tenu à des modes d’intervention (trop ?) respectueux des biens et des personnes. Qu’est-ce donc en effet que la « violence » d’une chansonnette fredonnée au passage des élus en regard de la violence qu’ils nous ont infligée par leur trahison des valeurs de la démocratie ?

    Alors, plutôt que de nous faire d’aussi ridicules faux-procès, ces élus et leurs soutiens devraient bien plutôt nous féliciter d’avoir su trouver les voies pour permettre aux habitants d’exprimer pacifiquement leur légitime colère face à un coup de force dont l’’illégalité vient d’être enfin reconnue officiellement.

    Pour le CRAC, Michel Coruble

    RépondreSupprimer
  2. J'était présent le 18 juin, et j'ai meme entendu Renard rejetter l echec economique, politique et financier de l'annexion sur l'état, c'est cela qui est choquant. Je connais personnellement deux anciens combatants, présents ce jour, et ils ont particulierement aprécier notre présence, ne suportant pas la trahison des deux maires. Ces anciens combattants d'Algerie ont de la fierte et de l'hooneur ! Cet article est donc pour moi un publi redactionnel téléguidé par la bande des deux, dicté aux Grands Reporters de Paris Normandie. Il conviendrais de demander un droit de réponse à ce grand journal...
    Romuald RICOUARD
    Bihorel

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Michel Coruble26 juin 2013 à 10:26

      La demande a été faite ; nous attendons la réponse et nous la ferons connaître sur ce blog.
      Michel Coruble

      Supprimer
    2. Michel Coruble26 juin 2013 à 11:00

      ...euh, si Constantin est d'accord naturellement !

      Supprimer
    3. Je suis correspondant de "Paris-Normandie" pour le secteur de Bihorel. J'étais moi aussi présent le 18 juin. La réaction des anciens combattants n'est pas, comme vous le dites, "un publi-rédactionnel téléguidé par la bande des deux". Sachez que depuis 2009, date à laquelle j'ai commencé à être correspondant, je n'ai jamais été sollicité par Pascal Houbron ni par Gilbert Renard, pour faire passer quelque message que ce soit dans les colonnes du journal. Il y a beaucoup de fantasmes sur le fonctionnement de la presse, mais les choses ne se passent pas comme vous le laissez entendre. Dire que ce texte nous est "dicté" est insultant. J'ai rendu compte de l'action du CRAC en avril dernier, comme de celle du 18 juin. Je suis souvent présent sur le terrain. Si vous avez une critique constructive à me faire, vous pouvez venir me parler. Ecrire sur un blog, c'est tellement plus facile.
      Christophe Martel

      Supprimer
    4. Cher Monsieur Martel,
      Je laisse le soin à Monsieur Romuald de vous répondre puisque c'est lui que vous interpellez.
      Toutefois, si Paris Normandie publiait le communiqué du CRac en réponse aux anciens combattants que Michel Coruble vous a transmis, cela nous éviterait d'avoir à l'avenir "des fantasmes sur le fonctionnement de la presse".
      Au plaisir de vous rencontrer sur le terrain.
      CD

      Supprimer
  3. Ceci est une bonne chose de pouvoir répondre.
    Il est temps d’arrêter de supporter les mensonges et trahisons en provenance de ces deux voleurs de communes.
    Il faut expliquer aux habitants.

    RépondreSupprimer
  4. Réponse à M. MARTEL.
    http://www.paris-normandie.fr/blog/bois-guillaume-bihorel-laboratoire-du-cretinisme-territorial
    Vous trouverez sur ce blog de Paris Normandie la façon dont le contributeur de votre journal jugent les 66% de Bihorelais qui ont voté contre cette fusion et qui sont scandalisés par le détournement de leur expression démocratique au seul profit d'une ambition parlementaire.
    Mieux, les réponses pourtant polies et argumentées ne sont pas publiées.
    Alors OUI, sur ce sujet, outre le fait d'être insultants, les articles de Paris Normandie sont partiaux et orientés.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. effectivement, c'est un bel exemple de jacasserie, mi-bouillie, mi-diarrhée où tout se mélange et dont rien ne ressort.

      Par contre à l'attention du précédent contributeur, M.Martel est venu ici sans chercher à se dissimuler , ce serait bien de signer les réponses que vous lui adressez.

      Supprimer