Stèle (1) posée à l'endroit même où, voici un an, un marocain sous OQTF assassina Philippine après l'avoir violée. Nous ne devons jamais l'oublier. D'ailleurs comment pourrions-nous ? Elle pourrait être notre fille ou notre petite fille, chaque famille française est aujourd'hui concernée vu le nombre de barbares qui hantent nos rues.
Mais au delà d'une famille brisée, c'est une vie volée, un amour brisé, des enfants qui ne naitront pas, des joies et un rayonnement perdus à jamais que nous pleurons tous. Enfin je l'espère...
Qu'a fait la république depuis cette tragédie, pour qu'il n'y ait jamais plus d'autres Philippine ? Rien !
Pourtant l'occasion lui en fut donnée avec la loi Marleix qui prévoyait de prolonger la durée de rétention de sauvages du type de l'assassin et violeur de Philippine. Ce marocain visé par une OQTF avait déjà été condamné pour viol mais remis en liberté. Ce juge des libertés lui aussi, devrait rendre des comptes.
Cette loi "Marleix votée par les deux assemblées fut retoquée par les vieilles badernes du conseil constitutionnel bouffies de bons sentiments et qui ainsi validèrent la possibilité que d'autres "Philippine" soient violées et assassinées dans les mêmes circonstances. Ces membres du Conseil devraient, eux aussi rendre des comptes.
Dans une interview donnée ces derniers jours au Figaro, Blandine de Carlan, mère de Philippine déclara:
"L’abrogation de la loi Marleix (par le Conseil Constitutionnel / NDLR) m’a écœurée et anéantie. Comment des hommes et des femmes peuvent prendre le risque que nos jeunes soient assassinés ? ". J'aimerais entendre la réponse d'Ali Juppé.
Ceux qui n'ont pas suivi, hier soir, l'interview de Blandine de Carlan par Christine Kelly sur Cnews (l'autre va encore nous parler de "brainwashing") et bien je vous invite très fortement à le visionner en "replay", tellement il s'agit là d'une leçon de vie, de dignité mais aussi de l'expression d'une terrible douleur qui ne connaitra pas de fin.
Tous les gardes des sceaux, tous les premiers ministres qui se sont succédés depuis 1981 sont responsables de ce qui est arrivé. Aujourd'hui en France, on privilégie l'accueil de "l'Autre" à la sécurité de nos enfants et ce n'est pas un catho bon teint de l'aumônerie des migrants qui vous dira le contraire. "Philippine, je m'en fous de ce qu'elle pense", m'avait - il affirmé un dimanche à la sortie de la messe. A lui aussi, je conseille le visionnage de l'interview sur Cnews.
Peut-être, changerait-il après, sa drôle de conception de l'amour de son prochain.
C.D
(1) je ne donne pas six mois, avant qu'elle soit saccagée.

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