"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

mercredi 8 octobre 2025

 


 


Combien de fois sur ce blog, ai-je écrit que la France ne survivrait pas à 15 ans d'Hollando-macronisme ?

Crises financière, économique, culturelle, civilisationnelle, morale, sécuritaire, migratoire et maintenant politique et institutionnelle. La France s'est faite virer d'Afrique, sa voix ne porte plus et l'Algérie nous traite comme un paillasson. Elle n'a pas belle allure, la "start'up nation" ?

Après huit ans de Macron, la France est par terre. Tout est à reconstruire: école, système social et de santé, armée, justice, agriculture, industrie. Il est chouette votre "nouveau monde", ce produit avec son prédicateur que le système vous a vendu et que vous avez gobé comme des cloches. 

Je dis "vous" parce que je m'adresse à ceux qui dans un premier temps ont voté Hollande en 2012, puis Macron en 2017 et là, c'est impardonnable, une seconde fois en 2022 ! Sans doute estimiez-vous ne pas vous être suffisamment fait rouler dans la farine, il fallait y retourner et surtout éviter "le retour aux années sombres de notre Histoire" bande de résistants en peau de lapin. 

Concernant les frileux du bas de laine, ceux qui serraient très fort leur petite caissette à la seule évocation du prénom "Marine", j'espère (ou pas d'ailleurs) pour vous que vous l'avez bien planqué votre pognon, parce qu'avec une dette passée sous l'ère Macron de 2.100 à 3.400 milliards d'euros, les Rapetou de la finance internationale ne vont pas tarder à venir vous tondre, que vous soyez un "boomer" ou un jeune con.

D'ailleurs, la génération "Nicolas qui paie", il va lui falloir se secouer, aller au charbon et arrêter de vivre sur les RTT et les 35 heures ou les ruptures conventionnelles et les périodes volontairement alternées travail/chômage. On ne reconstruira pas une nation avec une économie prospère et un avenir pour nos enfants, sur la base d'une société de loisirs et de glandeurs. Au turbin !

Pendant que la France se meurt et que beaucoup de Français souffrent, à Paris c'est le théâtre de boulevard. Les portes claquent, les intrigues se nouent et se dénouent d'heure en heure, chacun avec ses petits calculs. Combien de députés aurais-je s'il y a dissolution? Que va devenir ma cote de popularité pour 2027 ? Comment garder encore, un peu plus longtemps, ma voiture à cocarde et mes indemnités ? 

Je suis en colère, comme beaucoup de Français, devant ce spectacle et le pire, c'est qu'en cas de démission de Macron, la campagne présidentielle n'excéderait pas cinq semaines et que pour la troisième fois consécutive, on nous volerait le vrai débat qui doit précéder toute élection présidentielle. Pourtant, les choses ne peuvent demeurer ainsi.

C.D







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