"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

jeudi 31 juillet 2025

La débandade de l'U.E et la faillite de Macron

 



  J'avais décidé de me tenir éloigné de mon clavier, j'avais rangé mon encrier et ma plume, laissé tomber "X", les "breakin'news" et tout le tintouin, et cela devait durer jusqu'à ce que les feuilles commencent à jaunir et tomber des arbres. Je me sens las et la cause en est cette morosité d'une actualité qui ressasse les mêmes problèmes et évoque toujours les mêmes causes sans que l'on ait le sentiment que quelqu'un va enfin prendre le taureau par les cornes et renverser la table.

L'Histoire a ses facéties. Parfois une lueur d'espoir peut apparaitre et il se peut que cette lueur vous soit offerte par l'adversaire. La débandade de l'U.E, incarnée par Van der la yen, "qui s'est faite manger au petit déjeuner par Trump" (dixit Victor Orban) est de cet ordre là.

Depuis 1992, l'U.E nous emmène à notre perte et l'Europe en tant que puissance économique et culturelle est en train de sortir de l'Histoire, elle qui pourtant l'a écrite durant des siècles et a porté la civilisation à un niveau jamais atteint sur cette planète. Pour l'U.E, cet accord de dupes signé avec les Etats Unis, ressemble à une débandade .

Les plus anciens d'entre vous, mes chers Compatriotes, se rappelleront comment les "maastrichtiens" à l'époque du référendum sur le traité, nous vendirent cette Union Européenne. Elle devait nous apporter "la paix et la prospérité". Quatre décennies plus tard, la guerre est à nos portes et la France, avec son économie détruite et sa dette abyssale (3.300 milliards, quand même ! ) est au bord de la banqueroute. 

Et pourtant, malgré cela, les européistes intégristes continuent à prêcher "qu'il faut plus d'Europe", que nous serions un "géant économique mais un nain politique" (Valérie Hayer) et qu'il nous faut continuer à foncer dans le mur en accélérant et en klaxonnant !  

Le dernier argument avec lequel les fanatiques de l'U.E nous "brainwashaient" ces derniers temps, était "qu'unis, nous sommes plus fort". Pas de bol, celui là aussi a fait "pschitt". Le Royaume Uni, négociant seul face à Trump, a obtenu des conditions moins mauvaises que "Frau Casque à pointe" pour l'U.E. Je dis Frau casque à pointe, parce que depuis qu'elle est présidente de la commission européenne, tout ce qu'elle négocie, va dans le sens des intérêts de l'Allemagne. En résumé, elle sacrifie, entre autres, l'agriculture française (déjà avec le Mercosur) au profit de l'industrie automobile allemande. L'accord avec les U.S est du même tonneau. Grosses berlines contre poulets et maïs yankees. 

Cette humiliation et cette désillusion des européistes pourraient sonner le glas de cette U.E. Il leur sera dorénavant bien difficile de continuer à nous vendre un système qui a fait preuve d'incompétence et qui chaque jour, emmène les nations qui la composent vers l'abime.

Et la France dans tout cela ? Qui pour la défendre, maintenant que les européistes ont soldé sa souveraineté et bradé son indépendance. Dans ces négociations, elle n'a pas eu son mot à dire ou peut-être pire encore, ses représentants ont acquiescé à la débâcle par idéologie. Où était Macron ? Sans doute trop occupé à faire le Kéké en reconnaissant un état palestinien qui n'existe pas, à l'intérieur de quelles frontières, sous quelle autorité ? Et tout cela sans aucune contrepartie, alors qu'il reste plus de cinquante otages dans les tunnels des terroristes du Hamas ? Macron cherchait juste à exister, à faire parler de lui, à faire diversion. Pire, il se murmure que cette reconnaissance viendrait après des négociations avancées avec le Qatar et l'Arabie Saoudite, notamment au sujet de la dette française. Avec Le FMI, la mise sous tutelle serait proche, alors tous les soutiens seraient bons à prendre pour la retarder...   

Mais c'est encore Trump qui en parle le mieux: " Macron, c'est un bon gars mais ce qu'il dit n'a pas d'importance". Ultime humiliation ! 

"La gauche et la droite sont deux détaillants qui ont le même grossiste: l'Europe" déclarait Philippe Seguin à l'époque de Maastricht. Il est temps de passer au "Bruxit", de sortir de cette Union Soviétique Européenne, de retrouver notre souveraineté et de reprendre la construction d'une autre Europe en s'inspirant de la conception gaullienne.

Les Américains se sont donné un Président qui défend leurs intérêts et celui de leur pays. Ici, depuis des années, c'est le parti de l'étranger qui gouverne.

Tragique début de 21ème siècle pour la France.


C.Dragasès



 

 

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