"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

mercredi 6 mars 2024

Constitutionnel




"aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l'avortement. Il suffit d'écouter les femmes. C'est toujours un drame et cela restera toujours un drame. » déclarait Simone Veil en 1975 dans son discours prononcé lors de l'adoption de sa loi sur l'IVG.

Presque 50 ans plus tard, on peut constater que nous nous sommes bien éloignés de l'esprit de sa loi et cette constitutionnalisation ne va qu'accentuer cette dérive, je pense notamment à la clause de conscience des médecins dont les braillards islamo-gauchistes (Bompard) réclament déjà la suppression. 

Il n'est pas question pour moi de revenir à l'époque des "tricoteuses" ou des "faiseuses d'anges" mais de retrouver l'esprit initial de la loi sans laisser filer le délai d'intervention (10, 12 puis aujourd'hui 14 semaines et demain ?).

Il y avait quelque chose d'indécent et de répugnant à voir les médias et les politiques (à de rares exceptions près...) s'autocongratuler et célébrer "l'évènement" par de ridicules tirades où s'entremêlaient "droits de l'Homme" et "marche irréversible du progrès". Briser les os du crâne d'un embryon de 14 semaines pour l'extraire du corps de sa mère, tient plutôt de la barbarie que de l'idée que je me fais du progrès.

Et tous ces parlementaires, euphoriques comme si l'on venait de trouver un remède définitif à la bêtise ou contre la guerre, qu'ont-ils fait pour aider les futures mères en difficulté ? Qu'ont-ils mis en place, eux qui n'ont que le mot "accueil" pour accueillir en France, ces 234 300 enfants en devenir qui en 2023 sont partis en fumée par les cheminées des crématoriums de nos hôpitaux et dont les cendres ont fini au fond d'une benne à ordures ?

Depuis cinquante ans, le nombre d'IVG n'aurait pas dû augmenter mais bien au contraire diminuer considérablement. A quoi sert d'annoncer (si ce n'est "l'effet") un "réarmement démographique", si l'on n'est incapable de créer les conditions matérielles pour accueillir les enfants à naitre ? 

Depuis le triste quinquennat d'Hollande pour notre pays, la France n'a plus de politique familiale et se repose sur l'importation d'humains issus d'une civilisation par trop différente de la notre et qui chaque jour, nous remplacent un peu plus. Cela ne doit rien au hasard, c'est une politique menée et voulue au niveau européen. Les peuples autochtones doivent s'effacer et disparaitre avec leurs cultures au profit d'un salmigondis mondialisé.  

Les femmes doivent conserver cette possibilité d'avorter, ce droit qui d'ailleurs n'était nullement remis en cause dans notre pays et dont l'inscription dans la constitution ne garantit pas plus son l'avenir, si d'aventure une théocratie voilée aux visages de barbus advenait chez nous, comme elle s'installe déjà dans les territoires de plus en plus perdus d'une république sans tête.

  Cette histoire d'inscription de l'IVG dans la constitution n'était qu'un leurre pour occuper la scène médiatique et distraire les Français du crépuscule de leur nation et de l'impéritie de ceux qui les gouvernent.


C.D




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