"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

mercredi 21 février 2024

Une toupie à béton en guise de cervelle

 




Je crois que nous pourrons attester avoir vu Bihorel disparaitre, attester de ce que Bihorel fut et n'est plus, attester que vingt années auront suffi à lui faire perdre son âme et que l'action d'un seul homme en aura été la cause. 

Maisons détruites, propriétés démolies, jardins et parcs saccagés, bâtiments historiques promis à la destruction (presbytère, théâtre/cinéma des années "30"), Bihorel à l'exemple de sa place de l'église est devenue une commune lambda, sans personnalité à l'image de celui qui la dirige depuis le début de ce siècle. 

L'amateurisme et l'improvisation semblent avoir été érigés en système à Bihorel. J'en veux pour preuve le calendrier des travaux. La "restructuration" de la place  à peine achevée, cette dernière va devoir subir les dégradations dues aux chantiers de démolition et de construction servant les intérêts d'un promoteur alors que les dommages collatéraux resteront eux à la charge du contribuable. Sans compter l'impact sur le commerce local. Je prendrai pour exemple, celui de la pharmacie qui déjà, sera impactée par le déplacement de la maison des médecins vers l'hippodrome (fin premier semestre 2024) et qui va devoir fonctionner à nouveau dans un environnement de chantier pendant des mois. L'existence de notre pharmacie sera-t-elle mise en danger par les approximations municipales ?

Alors sans doute comme moi, mes chers Compatriotes, êtes vous nombreux à avoir envie d'affubler de tous les noms d'oiseaux possibles et imaginables, ces Bihorellais électeurs indéfectibles du fossoyeur de notre commune, ces bas de plafond qui auront reconduit durant un quart de siècle par bêtise et frilosité, un maire dont seule l'appétence pour le béton et la caillasse laissera une trace architecturale et urbanistique à Bihorel.

 Il se froufroute dans les milieux autorisés que ce fossoyeur ne briguerait pas une énième réélection en 2026, puisque, si le mandat qui l'intéresse n'est plus la députation, celui de sénateur ne lui déplairait pas. Enfin surtout l'indemnité parlementaire (6.000 euros net mensuels) et l'indemnité représentative de frais de mandat (7.000 euros / mois) qui vont avec...   

Postier, fossoyeur, sénateur: une vie bien remplie.


C.Dragasès




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