"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

vendredi 2 février 2024

L'élimination des Koulaks par les maastrichtiens

  

Campagne de mon enfance



  Nos Paysans peuvent être fiers d'eux mêmes et nous d'eux. Ils sont de ces rares Français qui relèvent la tête devant ce qu'on nous présente comme "l'inéluctable", je veux parler de la mondialisation. 

Un Paysan n'est pas une personne ordinaire. Son A.D.N vient de la nuit des temps. Il a façonné la France avec les moines depuis quinze siècles, modelé nos paysages, nourri les générations de Français depuis Clovis. Le Paysan fut soldat pour la France, son nom est gravé sur les milliers de monuments aux morts qui se dressent encore dans nos villages. Nous leur devons tant ! 

Nos anciens étaient Paysans. Du coté de ma mère, mon arbre généalogique remonte au XVIIème siècle, au cœur du Pays de Caux à Doudeville et ses environs. Pendant deux siècles, ils ne se sont pas éloignés de plus de vingt kilomètres de la capitale du Lin. Cultivateur, tisserand, la glaise collée aux sabots. Et nous sommes des millions en France qui ayons ce type de lignée.

D'ailleurs cela s'est vu par l'accueil qui leur fut réservé par leurs compatriotes dans les villages traversés par les convois de tracteurs qui convergeaient vers Paris. La population applaudissait ces résistants de ce monde d'avant qui ne veut pas mourir. Une montée vers la capitale qui prit des allures de caravane du Tour de France, a-t-on dit.

Ils se sont conduits en hommes civilisés. Pas de vandalisme, ni de pillage. "On n'est pas les mêmes, on n'a pas de boule de pétanque dans les poches, on ne va pas vous taper dessus, on n'a pas le même accent, nous c'est celui du sud" ironisait un responsable paysan demandant à ses camarades de lever les mains en l'air, devant les policiers venus leur faire barrage. C'est sûr, ce n'était pas des français de papiers mais la France du terroir, celle de la terre et des morts. 

On leur a beaucoup promis à nos Paysans pour qu'ils rentrent chez eux. Beaucoup menti aussi. Les professionnels du spectacle ont dû en déployer du talent ! L'acteur de l'Élysée a bonimenté sur les tréteaux bruxellois. Il adore ça, baratiner, dire tout et son contraire. Hier, nos Paysans ont eu droit au discours du Macron des jours pairs. Mais demain sera un jour impair, avec un nouveau discours. Car qui peut croire que la commission de Bruxelles et ses petits commis vont renoncer à leurs politiques iniques et imbéciles de destruction de l'agriculture européenne? Le Mercosur est en mode pause le temps que l'orage passe mais quid des accords avec la Nouvelle Zélande, le Chili et tant d'autres ? On nous explique que ces accords sont du donnant/donnant, que l'Europe va fourguer au Chili des bagnoles à moteur thermique (interdites en U.E dès 2035) contre de la viande. On notera au passage que tel le nuage de Tchernobyl, le CO2 des voitures thermiques restera au dessus du continent sud américain et n'influera en rien les modifications climatiques en Europe. Pascal Canfin et toute sa clique, nous prennent pour des jambons.

Et pourquoi donc,  avons nous besoin du Chili ? Pour ses métaux et terres rares qui sont indispensables à la fabrication des batteries électriques pour voitures du même nom. Ainsi, c'est par idéologie que la commission européenne va sacrifier l'agriculture européenne. Par écologisme, ils vont flinguer notre agriculture et notre secteur du bâtiment comme ils flinguèrent naguère notre industrie. 

Dans cette Europe aux normes et au fonctionnement de plus en plus soviétique, qui se construit sans et contre les peuples, les ministres français depuis quarante ans ont oublié que "Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France". Mais qui se souvient encore du vieux Sully, maréchal de France et ministre d'Henri IV ? L'enseigne-t-on encore de nos jours aux jeunes Français dans les cours d'Histoire de France, si cela existe encore ? 

Alors ce matin, en prenant le chemin du retour vers leurs fermes, nos Paysans étaient moroses car contraints et forcés de rentrer puisqu'eux ne peuvent pas se permettre de faire grève ou manifester pendant des semaines. Ils ne sont ni enseignants, ni cheminots. La terre, si elle ne ment pas, n'attend pas non plus.

Nos Paysans restent sur leur faim, avec aussi un peu le sentiment  de s'être fait blouser. Qu'on leur a en plus manqué de respect,  en leur envoyant des blindés et en les mettant  en garde à vue dans ce pays où l'on a bien souvent beaucoup plus d'égards envers la racaille et le clandestin. 

Mais nos Paysans ne rentrent pas chez eux dupés par les bonimenteurs. Ils jouent leur peau et l'acteur de l'Elysée aurait tort de chercher à leur faire à l'envers.

Et nous, comment pouvons nous les aider ? D'abord en étant encore plus des consommateurs avertis et responsables dans nos achats et qui privilégient les produits français. Ensuite, en envoyant le 9 juin prochain, date des élections européennes, un maximum de députés Reconquête! , Rassemblement National et Debout la France afin de nous débarrasser des usurpateurs de Bruxelles, de recouvrer notre souveraineté agricole, industrielle et énergétique.

Il ne s'agit pas de quitter l'Europe mais de faire un "Bruxit", de se débarrasser de cette commission européenne, composée de politiciens défaits dans leurs pays et recyclés dans cette instance qui décide de tout, toute seule, sans légitimité populaire et de redonner à cette commission le rôle que le Général de Gaulle lui allouait en 1967. Il en va de l'avenir de la France et de celui de l'Europe. 

Si rien ne change, alors l'élimination des Koulaks par les maastrichtiens ira à son terme.   


C.Dragasès 





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