"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

lundi 20 décembre 2021

Triste paysage

 


Mes chers Compatriotes, oh combien faut-il être passionné de politique pour renoncer par un dimanche après midi pluvieux, à un match de "Premier League" pour s'infliger le discours d'Annie Dingo à Perpignan ? C'est pourtant ce que je fis. Je voulais vérifier si le P.S 2022 était bien le Titanic que l'on décrivait et Annie Dingo son iceberg. 

Le résultat dépassa mon attente. Le P.S a perdu ses grands auteurs, le discours d'Annie Dingo fut d'une indigence intellectuelle affligeante. Le P.S a perdu ses grands acteurs; la prestation scénique de la récitante fut pitoyable. Le P.S n'a pas perdu ses démagogues qui inscrivent le vote des étrangers au programme de 2022. Mais le P.S a conservé ses grands comiques. Ainsi le comble du ridicule fut atteint lorsque la salle entonna, certes sans trop de conviction, un "No Pasaran" de derrière les fagots et usé comme une vieille chaussette. C'est curieux chez les socialistes ce besoin de faire référence aux années trente de "sinistre mémoire" comme ils aiment à le répéter, la mine grave. Et pourtant, ils ne devraient pas trop la ramener sur cette période. Je ne reviendrai pas sur la dérive de certains d'entre eux vers la collaboration, mais leur pacifisme bêlant mena à l'impréparation et à l'inaction militaire d'une république en débandade et permit à Adolf de traverser la France en sifflotant " Haili , Hailo ". Si vous en doutiez, lisez "L'étrange défaite" de Marc Bloch, tout y est décrit par le menu.  Enfin, je ne commenterai pas l'indigne parallèle fait dans de ce discours entre l'antisémitisme des années trente et le sort des musulmans de nos jours en France. Certaines outrances déshonorent à jamais leur auteur.

"No Pasaran", les socialistes aiment se la jouer nostalgique et romantique, il ne leur reste plus pour se consoler de leur déconfiture qu'un album de vieilles photographies en noir et blanc, un peu jaunies. Alors, mes chers Compatriotes, au "No Pasaran" entonné lors de la pathétique exhibition d'Annie Dingo, on répondra par un "Pasaremos ! "  en pensant à Eric Zemmour et à la Reconquête.


La Gauche




Un malheur n'arrive jamais seul. Il s'agit là d'un vieux dicton populaire, mais la gauche depuis bien longtemps méprise et a oublié la culture populaire, du moins celle des Français, préférant se pâmer devant celle de "l'Autre". Elle serait pourtant parfois bien inspirée de s'y référer. Divisée, éparpillée, la gauche s'est mise en tête  d'en appeler à la femme providentielle qui pourrait lui maintenir encore un peu le nez hors de l'eau. Certains ont murmuré le nom de Ségolène Royal qui telle une Jeannette s'est déclarée aussitôt " toujours prête ". Entre deux pintes, Martine Aubry aurait refusé d'assurer la mise en bière de la gauche, avant d'en commander une troisième. Nicolas Meyer Rossignol du désastre aurait proposé le nom de Gisèle Halimi. La réponse de l'intéressée tarderait à lui parvenir. De toutes façons, l'Empereur et ses soutiens s'y opposent à 68%. 

Mais il ne faut jamais désespérer de la gauche (comme pour Billancourt) et c'est sur une vieille acariâtre, Madame 2% (élection présidentielle de 2002, de sinistre mémoire, je plaisante...), celle qui définitivement, et c'est là sans doute le seul service qu'elle rendit à la France, envoya définitivement Jospin dans le placard des accessoires de la cinquième république, oui mes chers Compatriotes, c'est sur cette vieille harpie qui fricota avec les indépendantistes guyanais, que la gauche a décidé de miser pour se sortir de sa mouise électorale. Taubira, puisque c'est d'elle dont il s'agit, est certainement de Dunkerque à Bonifacio, la personnalité de gauche la plus détestée. Elle incarne à elle seule, toutes les erreurs commises par la gauche depuis, disons, trente ans. Repentir, loi mémorielle monocéphale, détestation de la France et des petits blancs qu'elle rend responsable d'être à l'origine de tous les malheurs du monde et du reste de l'univers. Du Cantal à la Moselle, ce n'est certainement pas elle qui fera revenir vers la gauche l'électorat "populo". Loin de rassembler ses petits camarades mais néanmoins concurrents, Taubira vient amplifier le désordre et la discorde ambiante. Lorsqu'il s'agit de se tirer une balle dans le pied, la gauche excelle.



Le retour du "cercle du réel et du possible"




C'est une expression datant du milieu des années quatre vingt dix, elle est d'Alain Minc, sorte de pythie qui a toujours mis à coté mais vendu beaucoup de livres car faisant partie du dispositif et promu par lui. Apôtre du libéralisme-sociétal (Sarkozy) et du sociétal-libéralisme (Hollande, Macron), il a inspiré avec des illuminés hors sol du type Attali, la politique dont nous mesurons aujourd'hui l'étendue des désastres. Cela ne l'empêche nullement de venir, encore et toujours, pérorer sur les ondes et de se réjouir pour la démocratie, enfin dans son acception personnelle, d'un fort opportunément prédit duel au second tour en 2022, Pécresse / Macron.

Cela tombe sous l'évidence. Que celui qui arriverait à glisser une feuille de papier à cigarettes entre ces deux là, veuille bien nous exposer la recette d'un tel exploit. Ceux qui ont un peu de (bonne) bouteille comme moi, se rappelleront le "duel" du second tour de l'élection de 1969 entre Georges Pompidou et Alain Poher qui suscita la célèbre formule du communiste Jacques Duclos "c'est bonnet blanc et blanc bonnet". Le discours de circonstance, de droite autoritaire, droite qu'honnissait Pécresse voici encore quelques mois, n'est qu'un attrape nigaud d'électeur. Une fois assise sur le trône, en bonne chiraquienne, elle s'empressera de trahir comme son mentor le fît, ses promesses et ses électeurs. Pécresse n'est que la doublure d'un Macron, une alternance factice chérie par le dispositif pour s'auto-perpétuer. En vérité, elle n'est qu'une "centre droite", la preuve, notre petit marquis incarnation de la droite molle, sans idée mais qui a des intérêts, s'est enthousiasmé à l'annonce de sa désignation...


Macron



  

Je n'ai pas regardé l'exercice d'auto-satisfaction du stagiaire de l'Elysée mercredi, diffusé sur une chaine servile qui avait dépêché deux de ses cire-pompes pour le décorum. Et puis avec le discours d'Annie Dingo dimanche à Perpignan, j'avais déjà reçu ma dose (une de plus...) de médiocrité. Le bilan de Macron, mes chers compatriotes, il suffit de sortir de chez soi pour le dresser. Sommes nous plus en sécurité que voilà cinq ans ? La démocratie a-t-elle été rétablie ? L'avenir de la France s'annonce-t-il plus radieux ? La France, grâce à Macron, est-elle restée un peu plus la France depuis cinq ans ? La perpétuation de notre civilisation et de notre culture, qu'il niait ce niais, est-elle sur notre terre plus assurée ou non que voici cinq ans ? Poser ces questions, c'est y répondre. Comme l'écrit Marcel Gauchet " Macron nous garantit la perpétuation du bordel ambiant ". Fermez le ban !



Droite nationale 



Zemmour, Le Pen, Dupont-Aignan. Trois candidats, deux de trop. Et pourtant, la seule bonne nouvelle, la seule éclaircie dans le triste paysage politique français en cette fin d'année 2021, c'est que cette "vraie" droite, pas celle en carton pate, ni des caramels mous, totalise 35% des intentions de vote. Dernière chance pour le peuple français de rester maitre chez lui en maintenant sur notre sol, la primauté de notre civilisation chrétienne, de notre culture gallo romaine et gréco-latine, matinée de l'esprit des Lumières. 

Ma préférence va au " Z ", vous le savez, parce que je crois qu'il est le seul qui ne tremblera pas au moment de prendre les décisions difficiles mais indispensables pour ramener la souveraineté de la France sur son propre sol et d'expulser la délinquance barbaresque qui s'est illustrée une fois de plus samedi soir sur les champs Elysées après la victoire de l'Algérie dans la coupe arabe de football. 

Un seul mot d'ordre :  Dehors ! Alors commencera la Reconquête et viendra le printemps français.


C.Dragasès 






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