"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

samedi 4 décembre 2021

Censure et violence, les valeurs de la gauche en 2021.

 



Sur ce blog, lorsque les pitreries et autres abus de pouvoir de notre petit marquis m'en laissaient le loisir, j'ai passé mon temps à taper sur la gauche et la droite carton pâte. Je pensais concernant la "gauche" avoir été "au bout des mots", comme disait Céline et ne plus rien avoir à ajouter. Au sujet de la droite non plus d'ailleurs.

Et pourtant... Voilà plus d'une décennie que la gauche française ne produit plus d'idée pouvant faire d'elle une force d'alternance. Depuis le "tournant de la rigueur" en 1983, la gauche a peu à peu déserté le terrain social pour s'égarer dans le sociétal, laissant le peuple orphelin. Un peuple que la gauche considère comme crétin puisqu'il a, au fur et à mesure, quitté le vote socialo-communiste pour gagner les rives du "populisme", autant dire  la vulgarité. La gauche s'est convertie au libéralisme et au mondialisme, abandonnant au bord de la route, ceux dont elle avait pourtant depuis un siècle porté les espoirs et défendu la cause: les démunis et les oubliés du partage des richesses. 

En 2021, il ne reste plus rien de la gauche sociale. François Ruffin, le seul homme politique de gauche qui trouve encore parfois grâce à mes yeux, est inaudible dans cette pré-campagne, sans doute ostracisé au sein de LFI . Ruffin a le tort de s'adresser encore au "populo" et aux "prolos". Mauvaise pioche camarade, le fromage de la gauche est ailleurs en 2021. Aujourd'hui, la gauche boboïsée, ce qui l'intéresse, c'est le vote des "minorités", alors elle sombre dans le ridicule du "wokisme" et de la "cancel culture" (comme à Rouen) et défile avec les frères musulmans qui entonnent des slogans antisémites.  

Jean Luc Mechencon, qui n'est jamais à un retournement de veste près, en est la meilleure illustration. Ce républicain pur sucre à la mode 1793, fervent socialiste matérialiste d'inspiration exotique à la cubaine espère depuis 2017 son salut électoral dans l'islamogauchisme, le déboulonnage des statues de ceux qui ont fait la France et l'inscription de la théorie du genre dans la constitution française. Reconnaissons lui au moins une qualité; ce n'est pas dans l'absolu un grand démocrate mais il reconnait à Zemmour le droit de tenir meeting et de s'exprimer. Notre "Lider Maximo" est trop bon !

François Hollande. En voilà un que nous pouvons remercier, lui et ses électeurs de 2012. En l'espace d'un quinquennat, il a fini le boulot commencé en 1983. Lorsqu'il arrive au pouvoir, la gauche tient l'essentiel des grandes villes, la quasi totalité des départements, l'ensemble des régions (à l'exception de la Corse…), la majorité à l'assemblée et bien sûr le gouvernement. Une décennie plus tard, la gauche a tout perdu. Elle a même perdu ces derniers mois son magistère moral. La gauche essaie encore de décerner les bons et les mauvais points idéologiques, de décider de ce que l'on a le droit de dire, d'écrire et même de penser. Jusqu'à un temps très récent, si l'on ne pensait pas comme la gauche, c'est que l'on "dérapait". La gauche, elle, selon l'expression de Philippe Muray, "ne dérape jamais, elle est la glace", du moins l'était-elle. En cette fin 2021, tout le monde s'en tape de la ligne jaune, celle qu'il ne faut pas dépasser, fixée par cette gauche persuadée d'incarner le "bien". Eric Zemmour a fait tomber les dernières pierres de la muraille idéologique qui enfermait le débat politique. Les tabous ne sont plus et l'on respire, enfin.

Alors cette gauche errante qui n'a pas d'idée, qui a perdu son monopole du "bien" verse aujourd'hui dans la censure et la violence puisqu'elle n'a rien au plan intellectuel à faire valoir face à ses adversaires les plus résolus. Cela donne la pétition initiée par le président socialiste du conseil général de Seine Saint Denis pour interdire à Zemmour de tenir meeting à Villepinte. Peu lui importe à ce Troussel, puisque tel est son nom, d'autoriser chaque année dans son département le rassemblement de l'UOIF (aujourd'hui dissoute) des frères musulmans. Pour Troussel et ses affidés, le danger pour la république, c'est Zemmour et non pas qu'elle devienne islamique. Troussel soigne son électorat des banlieues, c'est un collabo et le digne descendant de ces élus socialistes qui votèrent en juin 1940 les pleins pouvoirs à Pétain. Troussel veut faire taire le gaulliste Zemmour.   

Autre collabo et censeur de gauche, Fabien Roussel qui dirige en 2021 un parti qui ose encore porter le nom d'une idéologie, le communisme, responsable de dizaines de millions de morts. Et bien le communiste Roussel a fait une proposition de loi visant à « rendre inéligibles pour cinq ans les individus condamnés pour incitation à la haine » sans nommément citer Zemmour, bien évidemment. 

Rappelons-nous, mes chers compatriote, que le "Z" fut condamné pour avoir constaté le fait, certes déplaisant mais bien réel, de la surreprésentation des immigrés dans la délinquance...Fabien Roussel, candidat communiste en 2022, végète dans les tréfonds des sondages (tout comme la socialiste Annie Dingo). On le crédite de 2% d'intentions de vote, ce qui le situe entre Marie-Chantal Montebourg et la vierge rouge de Lutte Ouvrière. Roussel et le PCF, dans un dernier sursaut avant la poubelle de l'histoire, usent encore de leur pouvoir de nuisance. C'est le râle final. 

Lorsqu'elle ne cherche pas à faire taire ses opposants, la gauche fait donner ses milices fascistes. Casseurs, Black blocs, les hordes islamogauchistes détruisent et frappent sans distinction dans le but d'empêcher les manifestations (gilets jaunes de la première heure) ou tout ce qui se situe idéologiquement à la droite de Bayrou. Zemmour en a fait les frais le weekend dernier à Marseille. 

Demain, à Villepinte, les nervis rouges accompagnés de toute la faune islamogauchiste et "woke" promettent de faire un show (si ce n'est un sort) destiné à empêcher la tenue du meeting du candidat à l'élection présidentielle Eric Zemmour ainsi que les Français qui le souhaitent, d'y assister. 

Faute d'arguments, voilà à quoi en est réduite de nos jours, une gauche qui ne cesse pourtant d'aligner toutes les deux phrases les mots "république" , "démocratie" et "tolérance".  

On a envie de demander à la gauche française, qu'as-tu fait de tes talents et de tes valeurs ?


C.Dragasès





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