Un jardin est mort et pourtant nous sommes au printemps. Comment des cerisiers en fleurs, des rosiers aux dizaines de boutons, des poiriers déployant leurs fruits pourraient-ils ne pas voir l'été ? Comment le chant des oiseaux et le bourdonnement des abeilles pourraient-il s'éteindre à la saison où tout renait ?
Il faut vivre à Bihorel pour assister à ce triste spectacle.
L'unique et seul responsable de ce désastre, c'est le maire de Bihorel. Oh, je sais dans le Mag Bihorel n°33 que j'ai lu d'un derrière distrait (selon l'expression d'Henri Jeanson), notre petit marquis essaie sans y parvenir au prix de contorsions, de pirouettes et de calculs tronqués de se disculper.
Ce n'est pas moi, c'est les autres, pleurniche-t-il ...comme pour la piscine.
C'est la marque des faibles; ne jamais avoir le courage d'assumer les conséquences de leurs actes. Ainsi d'après ce menteur patenté, la loi Duflot serait la cause de la prolifération des clapiers à Bihorel.
Voici dix ans, Houbron nous imposait un PLU permissif qui, bien avant la loi de 2012 permettait aux promoteurs le type d'opérations qui se multiplient sur Bihorel aujourd'hui à savoir l'achat à des particuliers d'une ou plusieurs parcelles construites pour les bétonner en quasi-totalité.
A l'époque, le freluquet répondait par le mépris à ceux qui comme moi s’inquiétaient de cette possibilité offerte aux promoteurs.
« Vous qui êtes propriétaire, êtes vous si prompt à quitter la commune et à laisser faire n’importe quoi sur votre parcelle ? " nous demandait le petit marquis.
C'était dans son édito du Bihorel Mag de décembre 2009. Tout était écrit, les germes du mal qui détruit Bihorel, figuraient déjà dans le PLU que notre "serial-bétonneur" nous a imposé en 2010 et ce, malgré l'avis négatif rendu à l'époque par le commissaire de l'enquête d'utilité publique. Si le maire avait réellement voulu empêcher la construction de collectifs, il lui aurait suffi dans son PLU de limiter la hauteur autorisée des bâtiments. Bien au contraire, il l'augmenta, conformément à sa volonté de densifier l'habitat dans le vieux Bihorel.
Pas besoin de loi Duflot pour saccager notre cadre de vie, la faune et la flore. Non, mes chers Compatriotes, le responsable de l'horreur écologique à Bihorel, c'est Pascal Houbron.
C.Dragasès
ps: dans le même édito de décembre 2009, le freluquet écrivait "« La municipalité actuelle ne construira rien sur la place de l’église ". Neuf ans plus tard, un clapier a remplacé la maison et le jardin Bompard, un deuxième est en préparation (malgré une entourloupe au niveau du permis de construire, nous y reviendrons) et je ne donne pas cher du presbytère et de son jardin une fois les prochaines municipales passées.
serial-bétonneur |
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